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Personnage Non Joueur
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Date du message: Jeu. 27 Oct 2011, 10:30
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Forêt de Paimperol
// La Forêt de Paimperol se situe au sud de la Lande des Korrigans. S'y promener est un véritable plaisir car le bois est calme et paisible... Tout du moins en apparence ! Qui sait réellement ce qui peut se cacher derrière ces arbres majestueux, recouverts d'une mousse d'un vert tendre ? N'apercevez-vous pas cette étrange souche dont la forme serait comparable à celle d'un Chaporouge ? Ne distinguez-vous pas ces deux lueurs inquiétantes provenant de ce rocher pas si immobile que cela ? Faites attention, on ne sait jamais...
La nature règne en maître sur ces terres et rien n'y personne ne pourrait venir troubler la quiétude de cette forêt. Maints plantes, arbres, animaux y prospèrent. C'est le royaume des potionnistes qui y dénichent nombres d'herbes rares. Il suffit juste de bien, bien explorer, de faire bon nombre de kilomètres, et on parvient toujours à trouver ce que l'on est venu y chercher !
Bonne promenade ! //
Dernière édition effectuée par Katleen Makerley (Mer. 28 Nov 2018, 15:53) ; édité 2 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 04 Déc 2011, 17:40
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// L'étrange ciel d'un gris bleuté apportait fraicheur aux lieux. Arsenic Rosidae détacha ses cheveux rouges dans l'espoir de voiler quelque peu sa nuque. Elle portait une légère robe zinzolin, certes longue mais qui découvrait ses épaules trop pâles et dévoilait les cicatrices en forme de serre sur ses avants-bras. Aussi, à son doigt, une bague étincelait à la faible lueur du soleil qui filtrait difficilement au travers de l'immensité nuageuse. Elle était sertie d'un onyx dont le prix devait être faramineux. Le bijou lui avait été offert par son père, lorsqu'elle avait eu ses seize ans, comme symbole de son émancipation précoce et, paradoxalement, souhaitée par ses parents. Oh, ils ne l'avaient pas abandonnée. Mais la jeune Rosidae avait toujours voulu être libre et ses géniteurs l'avaient compris bien vite. La bague avait été portée par chaque enfant unique de la famille Rosidae ; elle s'adaptait d'elle-même à la taille de l'annulaire droit, par magie. L'héritière ne savait pas qui était à l'origine de cette tradition. Il était même possible qu'elle datât du temps où sa famille portait le nom Rosier. Rosier... L'un des premiers mangemorts. Cette affiliation par le sang expliquait sans doute la maison dans laquelle Arsenic avait été envoyée à son arrivée à Poudlard. Serpentard. Elle en était fière bien qu'en ce moment, la jeune femme n'avait plus toute sa tête.
La septième année profitait donc de sa journée de repos pour se balader. Elle en avait fait du chemin depuis le château de Poudlard ! Certes, le transplanage lui avait été utile pour se rendre rapidement dans la forêt de Paimperol. Un bois calme situé dans le Pays d'Ys où résonnait seulement le chant des oiseaux. Il fallait avouer qu'il n'y avait que peu de comparaison possible entre la Forêt Interdite et celle-ci ; elles étaient comme le jour et la nuit. Nuit qui ne tarderait pas à tomber en cette période de l'année. D'ailleurs, il faisait bien sombre d'un coup. Arsenic s'était calée contre un rocher à l'étonnante apparence et profitait de la quiétude de l'endroit, malgré le froid de plus en plus piquant. Tout autour d'elle, de grands arbres tout à fait nus se balançaient doucement au rythme de la brise. La vert et argent ferma les yeux et entonna une petite chanson dans sa langue natale. Bientôt, elle fut rejointe. //
Couleurs utilisées dans ce message : darkred |
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Gagnant du jeu de l'oie
Messages : 1741
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 6e année |
Date du message: Dim. 04 Déc 2011, 18:17
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// Izaac s'était réfugié à Ys pour quelques heures. Il fuyait les gens. Il commençait à étouffer aux milieux de tout ce monde. Il se dirigeait donc vers la forêt de Paimperol. Saphir, son jeune berger allemand, gambadait tranquillement à côté de lui. Il bondissait sur des oiseaux. Il lui dit avec amusement : //
- Saphir, vas-tu donc laisser ce piaf tranquille. Il ne t'a rien fait...
// Saphir le regarda bizarrement puis reprit sa course, la langue pendante. Izaac remonta le col de sa chemise noire. Il faisait un froid exclusif à Ys. Pour se réchauffer, il courut derrière Saphir pour le rattraper. Les deux jeunes compagnons jouèrent un petit moment. Puis, haletants, s'arrêtèrent. Ils étaient arrivés à la lisière de la forêt. Dans sa course folle le pentacle d'Izaac était sorti de sa chemise. Il pendait maintenant dans le vide. Ils reprirent leur route, en marchant cette fois-ci. Ils étaient maintenant en pleine forêt quand Izaac entendit des pas proches. Il regarda d’où cela provenait. C'était une jeune fille aux longs cheveux rouges qui marchait tranquillement. Contre toute attente Izaac s'approcha d'elle. Et engagea un début de conversation, Saphir droit comme un I les écoutait. //
- Bonjour, demoiselle, auriez-vous l'amabilité de me dire comment vous vous appelez ? Pour ma part, je m'appelle Izaac Huorë et voici mon jeune chien, Saphir.
Couleurs utilisées dans ce message : #000080, #CC0000 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 04 Déc 2011, 18:44
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// Un jeune garçon et un grand chien firent leur apparition très soudainement devant elle. Arsenic les observa brièvement alors que l'élève de Poudlard - elle était persuadée qu'il l'était puisqu'elle l'avait déjà croisé dans la Salle Commune de Serpentard - entamait la conversation. //
- Bonjour, demoiselle, auriez vous l'amabilité de me dire comment vous vous appelez ? Pour ma part, je m'appelle Izaac Huorë et voici mon jeune chien, Saphir.
// La jeune Rosidae émit un doux petit rire. Elle était ravie de constater que la politesse n'avait pas totalement disparu chez les adolescents. Le nom de famille du garçon lui était familier, mais elle ne parvint pas à se souvenir où elle l'avait déjà entendu. Izaac était grand, sans doute plus haut que le mètre quatre-vingts. Ses cheveux étaient très sombres et mettaient en avant le bleu pur de ses yeux. Sa peau était bien plus hâlée que celle de la septième année. //
- Je me nomme Arsenic Rosidae. Enchantée Izaac.
// Elle détourna son regard pour s'attarder sur le chien qui accompagnait le nouveau venu. Il était de grande taille, imposant, presque effrayant. Son poil était plus noir que la nuit et ses yeux plus bleus que la mer. Étrangement, on aurait pu le comparer à son maître (bien qu'Izaac fut probablement incapable d'aboyer convenablement). Le comportement du chien semblait d'ailleurs plus qu'inhérent à celui du Serpentard. Et inversement. Les yeux bistre de la jeune femme se posèrent ensuite sur le torse de son camarade. Une sorte de petit pentacle frottait le tissu de la chemise, bien visible malgré l'obscurité qui se faisait de plus en plus pressante. Arsenic ne put s'empêcher de le lui faire remarquer. //
- Ton pendentif est étonnant. Me permets-tu de te demander ce qu'il représente ?
// La voix de la vert et argent était posée, agréable. Son caractère avait tant changé depuis "l'accident" dans la Cabane Hurlante. Avant cet évènement, elle n'aurait même pas donné son nom à cet inconnu. Elle l'aurait probablement menacé et invité à quitter les lieux. Mais aujourd'hui, tout était différent. Arsenic avait besoin de contacts humains. Et il fallait absolument qu'elle efface la sempiternelle sensation d'être une étrangère dans un corps qui n'était pas le sien. Sa situation était délicate mais elle se sentait l'envie de se lier avec tout être sur Terre. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mar. 26 Juin 2012, 21:27) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #000080, #3D2B1F, #200050 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 30 Mai 2012, 09:39
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- Ton pendentif est étonnant. Me permets-tu de te demander ce qu'il représente ?
// Alek n'était donc pas tout seul dans cette forêt, bien loin de toute civilisation? Cette découverte l'interloqua pas plus de quelques secondes et, alors qu'il se rapprochait de la source des voix, un garçon brun et plutôt grand passa devant lui en courant; le Serpentard eut le temps d'apercevoir un étrange pendentif à son cou. Sans plus se poser de question, il continua d'avancer. C'était une voix féminine qu'il avait entendue, il devait donc y avoir quelqu'un d'autre par ici. Finalement, après avoir tourné plusieurs fois autour du même bosquet de chênes, il tomba nez-à-nez avec une jeune femme aux cheveux rouges. //
- Arsenic? se surprit-il à demander.
// Les deux septième année s'étaient déjà croisés auparavant, pas seulement dans la Salle Commune ou pendant leurs cours, mais aussi dans le Parc et la Forêt Interdite. Ils avaient d'ailleurs vaillamment vaincu une acromantula! Mais cette aventure remontait à loin, et Alek n'était pas certain que la si particulière fille Rosidae était capable de s'en souvenir. En tout cas, le grand air semblait propice à leur rencontre. Autour d'eux, la brise du vent balayait les feuilles et l'obscurité gagnait du terrain; si les deux jeunes restaient là encore une heure de plus, leur sortie printanière risquait fort de tourner au cauchemar. Le jeune Petrov était assez courageux, mais face à des dizaines de chpaorouges, il ne pourrait rien. Il fit part de son inquiétude à sa camarade: //
- Euh, tu ne crois pas qu'il faudrait qu'on rentre? Genre, maintenant et tout de suite?
// Alek savait transplaner, il espérait que ce fut le cas pour Arsenic aussi. Enfin, normalement, il n'y avait pas de souci pour ça. //
Couleurs utilisées dans ce message : #3D2B1F, #506C78 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 30 Mai 2012, 11:32
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// Arsenic Rosidae assista au départ d'Izaac et de son gros chien sans mot dire. Le garçon lui avait semblé absent pendant quelques instants, peut-être préoccupé par une quelconque tâche à accomplir. La jeune femme ne s'était pas formalisée de sa fuite muette et se retrouva donc seule, au milieu de la forêt. La cime des arbres montait si haut qu'elle dissimulait le ciel et son crépuscule proche. Elle se redressa totalement, abandonnant son rocher, et fit deux ou trois pas parmi les chênes. //
- Arsenic ? questionna une voix dont le timbre laissait poindre la surprise.
// La concernée se retourna et fit face à l'un des plus grands Serpentards de son année. Sa présence au Pays d'Ys ne l'étonnait guère ; après tout, elle y était bien aussi sans raison particulière. Elle lui fit un signe de la tête, espérant secrètement qu'il s'éloignât sans plus de cérémonie. Mais le jeune homme ne lui fit pas cet honneur et ouvrit de nouveau la bouche : //
- Euh, tu ne crois pas qu'il faudrait qu'on rentre ? Genre, maintenant et tout de suite ?
// Genre ? Elle en avait de la veine ! Tomber sur un rustre tout modelé par la société dans un tel endroit ! La Vert-et-Argent siffla : //
- Où as-tu mis ton courage, allons !
// Elle faisait référence à leur précédente rencontre dans la Forêt Interdite, rencontre plutôt mouvementée d'ailleurs. Ils avaient été attaqués par une acromentule assez coriace et agile - semblable à un singe sur certains points. Les deux jeunes gens s'étaient alors unis pour s'en débarrasser et avaient plus ou moins bravement réussi. Arsenic ne se souvenait déjà plus de l'après-victoire, lorsque son condisciple l'avait abandonnée derrière lui, dans le bois sombre. Ce devait être une tradition de laisser l'héritière Rosidae dans une forêt, alors que le soleil entamait son déclin. Une réédition plus charmante du conte moldu Le Petit Poucet que la Serpentarde connaissait par cœur. Malheureusement pour elle, son sens de l'orientation était si médiocre que même de petits cailloux semés ne lui permettraient pas de retrouver son chemin.
Malgré son apparente aversion envers le blond, Arsenic dut se faire une raison : il n'avait pas tort. Elle ne doutait en rien de ses propres capacités : elle était tout à fait capable de battre une horde de créatures lucifuges ridiculement méchantes à mains nues ; cependant, l'heure du dîner approchait et son elfe de maison au nom si compliqué lui avait promis un repas finlandais... L'horrible créature avait surtout été menacée par sa maîtresse et s'était alors dépêchée de se renseigner sur les spécialités culinaires de ce pays. La demoiselle espérait une viande de renne ou d'élan, suivie d'un fromage de Kainuu. Elle s'en léchait déjà les babines. //
- Soit, rentrons ! lança-t-elle, pressée de se mettre à table.
// Et sans attendre de réponse, elle transplana près de Pré-Au-Lard. De toute manière, ils étaient de la même maison et le jeune homme trouverait bien un moment pour discuter de cette entrevue inopinée ! Derrière elle, Alek fit de même et rentra à son tour au château dans un craquement sonore. //
[RP fini grâce et en accord avec Alek]
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Editorialiste
Messages : 5909
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serdaigle
Poudlard : 6e année |
Date du message: Ven. 10 Aoû 2012, 22:14
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[RP toute seule pour le tournoi]
// Selena s'avançait gaiement sur le chemin, entre les arbres de la Forêt de Paimperol. Elle écoutait avec délectation l'innocent babil des nombreux oiseaux. Leur trilles résonnaient comme la plus belle des musique aux oreilles de la jeune fille. Elle se prit à sourire béatement à la forêt. Le temps était magnifique et elle avait devant elle quelques heures de liberté au Pays d'Ys.
La professeur d'Etude des Graphèmes de Poudlard, mademoiselle Kathleen Hayden, avait décidé d'emmener sa classe de cinquième année en sortie. Elle voulait qu'ils aient l'occasion de contempler de leurs propres yeux la forme particulière des constellations dans le Monde Incertain. Cependant il fallait attendre la nuit et la complaisante enseignante avait négocié avec le directeur de l'école pour que ses étudiants puissent profiter d'une après-midi au Pays d'Ys. A ce moment, Selena avait béni Mlle Hayden et son attachement au divertissement de ses élèves. En effet, la jeune serdaigloise aimait beaucoup les forêts d'Ys et pouvait s'y promener des heures durant. Elle aimait également beaucoup les Graphèmes mais les cours du professeur Hayden avaient tendance à l'ennuyer. Elle admirait la patience et la fibre pédagogique de son enseignante, et plus encore son goût pour le métier qu'elle faisait, mais entamant sa troisième année d'apprentissage à Gidfu, elle connaissait déjà les bases qu'on leur enseignait à Poudlard...
Aujourd'hui, la Bleu-et-Bronze ne se souciait pas plus des cours d'Etude des Graphèmes que de la couleur des chaussettes du concierge. Elle voulait profiter au maximum de son après-midi, et elle était bien partie pour cela. Il était 15 heures et Selly disposait donc encore de quatre heures avant de devoir rejoindre sa classe dans une charmante taverne de Dashtikazar. Ils rejoindraient ensuite les Portes des Deux Mondes, pour se rendre dans le Monde Incertain. De là, ils grimperaient sur un promontoire et attendraient la nuit pour admirer enfin les formes des constellations luisant dans le cosmos... La nuit promettait d'être... studieuse...
Soudain, Selena s'étala au sol. Perdue dans sa rêverie, essayant d'imaginer le ciel du Monde Incertain, elle n'avait pas vu l'énorme racine qui barrait le chemin. Pestant contre son inattention, elle reprit sa route, plus prudemment cette fois. Elle désirait retrouver une agréable clairière qu'elle avait découvert une fois, mais n'était pas certaine d'y parvenir. La forêt était grande et elle ne pouvait s'éloigner trop de la capitale. Mlle Hayden pendrait certainement son retard avec philosophie, se contentant sûrement d'une simple phrase de reproche. La jeune serdaigle ne craignait donc pas sa réaction mais elle préférait éviter de mécontenter Zougui et Nuno, ses préfets, tous deux en cinquième année. Nuno était plutôt bon vivant et Zougui assez froide, ce qui ne les rendait pas (trop) menaçants... au premier abord ! L' autoritarisme de la préfète n'était plus à prouver et elle n'apprécierai sans doute pas qu'une élève de sa propre maison ne respecte un semblant de ponctualité. Quant à Nuno, Selly le connaissait mal mais préférait éviter de l'énerver.
Tout à ses réflexions, la distraite serdaigle failli trébucher de nouveau. Elle se retint in extremis à une branche basse et retrouva son équilibre. //
** Jamais deux sans trois, dit-on... J'espère de tout cœur que ce proverbe est faux ! Faisons attention désormais... C'est aussi ce que je m'étais dit tout-à-l'heure... Maudites racines ! Quoique non, c'est très joli... Mais qu'est-ce que c'est dangereux ! **
// Elle reprit donc sa route, plus attentive que jamais aux "pieds des arbres" comme elle les appelait étant petite.
Selena marcha ainsi une bonne heure, appréciant la douceur de la solitude, goûtant avec bonheur le calme du lieu, et écoutant avec ravissement le chant des oiseaux. Ses bonnes résolutions ne duraient jamais bien longtemps et elle avait depuis longtemps cessé de scruter le sol pour traquer les racines. Elle observait les arbres, à la recherche d'un chêne majestueux, seul repère dont elle se souvenait pour retrouver sa clairière. Son regard s'arrêta sur un Alisier torminal. Il lui disait quelque chose, ce sorbier ! Se pourrait-il qu'elle approche du but ? La jeune fille fut submergée par une irrépressible vague de bonne humeur. Elle allait enfin retrouver cette... Son euphorie ne dura pas. Excitée par la découverte de l'Alisier, elle n'avait pas remarqué la vicieuse petite racine qui lui barrait le chemin. Selena fit un vol plané magistral, tentant vainement de s'accrocher à une branche secourable, puis atterrit peu élégamment au sol. Pour couronner le tout, sa tête était tombée dans un buisson, et son visage avait été égratigné par des feuilles peu amicales. //
** C'est normal, les feuilles n'aiment pas qu'on leur tombe dessus... Jamais deux sans trois, hein ? Fichue maxime ! C'est bien la seule à être vraie ! En attendant, je dois avoir une tête affreuse ! J'espère qu'on ne me posera pas de questions... Je me vois mal expliquer à Mlle Hayden : « Voyez-vous professeur, je suis tombée la tête la première dans un buisson ! Stupide, n'est-ce pas ? » **
// La pauvre brune entreprit de se relever doucement, se frottant douloureusement le coude. Une fois remise sur pieds, elle continua vaillamment son chemin. Elle se savait proche de la clairière et chacun de ses pas la rapprochait du paisible lieu. Son cœur débordait de joie et...
Selena se figea. Le silence soudain l'avait alertée. Si les oiseaux ne chantaient plus, il se pouvait qu'un danger s'approche. Prudente, la jeune fille sortit sa baguette et avança le plus discrètement possible. Au détour d'un chêne ancestral, elle découvrit la clairière. Tout était comme dans son souvenir. Aussi beau. Aussi calme. La serdaigle n'osa pas s'avancer plus un terrain dégagé, de peur qu'un Chaporouge ou quelqu'autre mauvaise surprise ne guette ses moindres mouvements. Elle resta donc ainsi, immobile, baguette sortie, sens en alerte, dos collé au chêne. C'est alors qu'elle remarqua un oiseau posé sur un rocher, au centre de la clairière. L'oiseau, un Accenteur mouchet, l'observait. Selena écarquilla les yeux. Il ne pouvait pas la fixer ainsi, c'était irréaliste !
L'oiseau, comme s'il avait attendu de capter son attention, commença de chanter. Il chantait merveilleusement bien, et Selena comprit pourquoi ses semblables s'étaient tus. Leurs chants, si beaux soient-ils, n'auraient fait que gâcher la beauté du concert qu'offrait l'Accenteur. Sa prestation faisait paraître bien fades les talents du meilleur aède. Homère ressemblait à un crieur, comparé à ce volatile ! Selena, qui trouvait d'ordinaire que les oiseaux ne faisaient pas de la vraie musique, révisa son jugement en sentant les larmes lui monter aux yeux. Quand l'Accenteur mouchet cessa sont chant divin, la première pensée de Selena alla à Messiaen. Ce compositeur qui puisait son inspiration dans le chants des oiseaux lui avait toujours paru étrange. A présent, elle comprenait ce qu'il avait pu ressentir. L'Accenteur, après ce qui ressemblait à un dernier salut, s'envola. Les autres oiseaux laissèrent au silence le temps de revenir avant de reprendre leur continuel babil.
Selena, touchée au plus profond de son âme par le magnifique spectacle auquel elle avait assisté, s'assit contre le grand chêne. Elle resta là toute l'après-midi, sachant que l'Accenteur n'allait pas revenir, mais ne pouvant s'empêcher d'espérer son retour.
Quand il fut temps de partir, la serdaigle, transformée, s'éloigna à pas lents. A l'orée de la clairière, elle marqua une pose et murmura sans se retourner : //
- Merci
// Persuadée d'avoir été entendue, Selena reprit son chemin vers Dashtikazar et se prépara à retrouver ses camarades de cinquième année. Elle ne pensait plus aux griffures des feuilles sur son visage qui, du reste, ne se voyaient presque plus. "Je me suis promenée.", leur dirait-elle s'ils l'interrogeaient. //
Couleurs utilisées dans ce message : maroon |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 16 Aoû 2012, 11:26
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// Lokiah clignait des yeux par la lumière intense qui filtrait à travers les branches des arbres penchés sur elle. Le centre de la forêt était une clairière d'arbres aux troncs épais et de mousse moelleuse sur laquelle on marchait. Des amas de terre retournée jonchaient le sol d'herbe et de mousse, et des racines créaient des entrailles dans le sol en le perçant de part et d'autre de sorte à créer des obstacles pour un quelconque individu. Lokiah les évita de justesse. Cette forêt était paisible, mais à la fois étrange. Les arbres semblaient respirer. Ils paraissaient voir cette inconnue qui découvrait la forêt. Ils donnaient aussi l'impression de... de vivre. Oui, vivre, c'était le mot. Toute la végétation, ici, était vivante. Qu'est ce que ces bruits pourraient être, à part celui du craquellement des brindilles sous les pas de la jeune vert et argent ? Aucun animal, aucun monstre. Juste les arbres et les quelques plantes en majorité fanées entouraient Lokiah. Rien d'autre à part toute cette végétation vivante ne pouvait produire ce bruit semblable à la respiration d'un être humain.
La jeune fille s'adossa à un arbre ; elle effectua son mouvement avec la finesse et la douceur d'un chat, certaine qu'on pourrait s'en prendre à elle si elle faisait des gestes trop brusques envers la nature. Elle se demandait parfois si elle n'était pas trop naïve ; si elle ne prenait pas trop au sérieux toutes les histoires et les légendes qu'on lui racontait ou qu'elle écoutait des discussions des élèves. Elle pensait tout de même que chaque légende avait sa part de vérité, et sa part d'invention, de mensonge. Généralement, elle croyait à la plupart des histoires. Si la magie existe, tout le reste venait avec : les monstres, les légendes.
Cette mystérieuse Forêt de Paimperol couvrait elle aussi un secret que Lokiah était sur le point de percer. Découvrir le mystère lui ferait en savoir plus sur ce lieu qu'elle ne connaissait pas, comme tous les autres. Elle s'assit doucement au pied de l'arbre pour réfléchir. Elle hésita à tenter de communiquer avec l'arbre ; mais elle se reprit :
** Non, non, je suis idiote ! Quelle idée de parler avec un arbre ! La magie existe, certes, et il doit bien exister un sortilège pour interagir avec la nature... mais pas pour le moment. Mes parents m'ont appris des sortilèges que je ne suis pas sûre qu'il y ait à Poudlard. Je vais devoir rattraper mes cours de potions, de sortilèges, de graphèmes et tout ce qui va avec depuis la première année que j'aurais dû avoir à Poudlard. Je suis considérée pour une première année, bien que je n'en suis pas une. Je me prétends en sixième année simplement pour ma scolarité de cinq ans que papa et maman m'ont fourni, et aussi pour mon âge, mais pas exactement pour ce que j'ai appris.
J'aurais préféré qu'ils me couvent moins et qu'ils me trouvent plus indépendante. Ils ont bien été à Poudlard, durant leur jeunesse, mais ils ne comprennent pas, malgré cela, que Poudlard aurait été ma deuxième maison et qu'ils auraient pris en charge mon éducation... je devrais leur écrire une lettre pour leur dire tout ce que je ressens. **
Elle sortit de sa sacoche une feuille vierge ainsi qu'une plume. Elle connaissait un sortilège qui consistait à encrer la plume sans encrier, mais elle ne s'en souvenait plus... elle se rappela tout de même avoir écrit un grimoire des sortilèges lorsqu'elle en avait le temps. Elle le feuilleta, et constata qu'il n'était pas si rempli que ça ; mais elle trouva tout de même le bon sortilège, qu'elle articula à la perfection. Rien ne changea sur la plume, mais Lokiah était persuadée que le sortilège avait fonctionné ; elle se mit donc à écrire sur le papier. Elle dicta tout ce qu'elle écrivait. //
- Cher papa, chère maman,
Je sais que cela ne fait que deux jours que je vous ai quitté, mais vous me manquez déjà. J'aurais aimé vous dire avant de partir que Poudlard aurait été une formidable école pour moi, encore plus si j'avais eu une scolarité complète. Je suis mise à part par rapport aux autres, simplement parce-que je n'ai pas vécu ce qu'ils ont vu durant leur scolarité. Je ne connais pas assez Poudlard en deux jours. J'ai eu le temps de visiter ma salle commune, mon dortoir, la grande salle, le lac noir, et je vous écris alors que je suis assise au pied d'un grand arbre de la Forêt de Paimperol. Je ne sais pas si vous l'avez connu durant votre enfance, lorsque vous étudiiez à Poudlard, mais c'est une magnifique forêt où tous les arbres semblent vous comprendre. Je suis persuadée que tout le monde autour de moi est en train de m'écouter, de me regarder écrire et de lire la lettre au fur et à mesure que je la rédige. Je n'ai pas eu le temps de me faire des amis. Je crois que c'est une idée dont je dois me débarrasser ; me faire des amis ne sera sûrement pas au programme cette année. On me rejette parce-que ma scolarité est différente que la leur, c'est tout. Pourriez-vous m'envoyer un petit peu d'argent, s'il vous plaît ? Je suis fauchée. Mon ticket de Poudlard Express, celui de train pour aller jusqu'ici, et bientôt l'argent pour poster cette lettre... je suis ruinée. En tout cas, je trouve que Poudlard est une grande école qui renferme bien des secrets que je ne suis certainement pas prête à percer. Même une troisième année m'a réprimandé. Rappelez-vous, je suis en sixième année, et bien qu'elle savait quel âge j'avais, elle m'a prise pour une première année vu le comportement que j'ai eu de vouloir visiter Poudlard. Tout le monde doit le savoir, à présent, je ne suis pas le genre de fille à fréquenter. Je regrette de vous avoir dit tout ça, je suppose que cela vous blesse, mais c'est la vérité. C'est ce que je ressens. J'aurais voulu que vous me trouviez plus indépendante, et cela beaucoup plus tôt. À seize ans, j'ai la scolarité d'une fille de onze ans ! Je trouve ça pitoyable... comment je vais faire, lorsque j'aurai besoin de mettre à l'épreuve mes capacités de première année ou de seconde année ou plus ? Ce que vous m'avez appris ne correspond pas au programme de Poudlard.
J'espère que vous aurez lu cette lettre en imitant ma voix comme si je parlais gentiment, puisque c'est la vérité. Je dicte en ce moment tout ce que j'écris, et cela avec un ton doux et inoffensif. Ne croyez donc pas que je vous agresse, que je vous contredis ou que je profite que je sois loin de vous pour dire tout ce que je pensais réellement de la scolarité que j'ai eu. Répondez-moi vite. Votre fille Lokiah.
// Une larme roula le long de la joue de la jeune fille. Elle n'était pas habituée à pleurer son éloignement pour ses parents ; elle avait pendant toute sa jeunesse été attachée à sa famille et à ses amis de Londres, et voilà qu'ils disparaissaient en un jour. Aucune famille à Poudlard, aucun ami. Elle haussa les épaules, plia la lettre, désactiva le sort et rangea sa plume ; puis elle se releva et continua à marcher tranquillement avant de quitter la forêt. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Jeu. 16 Aoû 2012, 11:29) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #9400D3 |
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Joueur
Messages : 1352
Guilde : Special Circumstances
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 5e année |
Date du message: Sam. 22 Sep 2012, 22:07
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- HAYAAAAAA !
// Feurico activa le portail magique qui le conduisit vers le Pays d'ys. Un transfert de monde qui le chamboula un peu. C’était la troisième fois qu'il venait visiter ce pays. Et il adorait tout simplement s'y promener. Spécialement dans des endroits dangereux, a la recherche de quelque créatures a capturer ou a torturer. Chaque nouvelle découverte est un plaisir, et ce plaisir, Feurico l'adorait. C'est donc en direction de la foret de paimperol qu'il espéra y trouver une soif d'aventure. Il prépara donc ses affaires a l'ancienne : une corde, une machette, une gourde d'eau, une lampe torche, bref, tout le bazar d'aventurier. Il chaussa des rangers et des habits de moldus. Une veste en cuir et un chapeau a la Indianna jones ! Avec ce style peu sorcier, il n'oublia cependant pas sa baguette magique, instrument indispensable pour affronter les monstres, quoi qu'il décida quand même d'y apporter une longue épée a deux mains bien tranchante. De quoi se la raconter en faisant un combat épique ! Valise faite, il marcha droit vers l'entrer nord de la foret a bord de son fidèle destrier. Il croisa plusieurs passant qu'il salua en faisant tourner son épée au dessus de sa tête. Certains étaient stupéfait par ce geste et d'autres se moquaient de lui. Mais l'important était qu'il avait apporter un peu de bonne humeur a d'autres personnes. //
- On marche ! On Marche ! On marche a l'aventure ! Ta ta ta ta taaa ta ta ta taaaa ! On marche ! On Marche !
** Ouais bon, je chevauche ! Mais c'est la même chose ! **
// Il aperçut au loin l'entrer de la foret et a ce moment la, il se retourna et vit une silhouette qu'il connaissait bien qui était allonger sous un arbre. Il sortit son épée et la pointa en direction de la jeune fille.//
- He toi ! Mais ! Que fais tu la ?!
Couleurs utilisées dans ce message : #200050 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 23 Sep 2012, 00:13
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//Une légère brise faisait virevolter les mèches ébènes d'Eona. Vêtue d'une veste légère, ses bras entourèrent son buste, de manière à faire barrière contre le froid qui s'installait. La jeune fille avait déjà traversé le portail et s'était fixée l'idée de mieux découvrir les lieux. Nombreux soient-ils, son choix se porta vers une Forêt luxuriante à l'opposer de celle qu'elle avait pour habitude de visiter. Mais souvent l'apparence était trompeuse. Aucune importance, la Bleu-et-bronze commençait déjà à se diriger vers celle-ci. Aventurée au sein du bois, Eona se frayait un chemin parmi les arbres, et les nombreuses branches qui agrippaient ses habits.
C'est alors que la Serdaigle perçut des bruits inquiétants. Ne souhaitant pas vraiment y prêter attention, elle accéléra la cadence. Seulement, plus elle avançait, plus les gémissements s'intensifiaent. Elle trébucha, se redressa... et finit par atteindre un arbre éloigné de toute chose méfiante. Essoufflée, la gorge sèche et les joues en feu, Eona se laissa tomber mollement près du tronc. Etendue, les jambes recroquevillées la serdaigle ferma délicatement les paupières pour se reposer quelques minutes.
*Une vraie chochotte, je me sens vraiment idiote d'avoir cru d'être poursuivie ; on se croirait dans Blanche-Neige*
- He toi ! Mais ! Que fais tu la ?!
Brusquement, Eona Loor ouvra les yeux et fixa la pointe d'une épée. Lentement, son regard glissa vers un visage qui lui était familier. Feurico. La Bleu-et-bronze sourit, recula et se releva.
- Oh, je me suis juste accordée une petite balade. Et toi ?
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 23 Sep 2012, 00:13) ; édité 1 fois
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