Tête de Sanglier

[Katleen Makerley]

- Je te redirai ça quand j'aurais réussi à pénétrer l'antre des serpents alors. Enfin, les préfets sont vraiment stricts la-dessus ? Je ne suis pas toutes les règles au pied de la lettre mais je trouve ça dommage qu'on n'ait pas le droit d'aller dans les salles communes des autres maisons.

// Il fallait dire qu'en fait elle ne savait pas vraiment. Elle n'avait jamais cherché à pénétrer dans une autre salle commune que la sienne. Mais elle était d'accord sur le principe avec Calum. Ne pas pouvoir visiter le château entièrement était dommage. //

- Je dois admettre que j'ai le jugement facile sur cette école, ce pays et tout ... Je veux pas que ce soit mal interprété, j'aime bien être ici finalement. C'est juste que les clichés ont la vie dure, et j'ai trop l'habitude de comparer avec où j'ai vécu avant.

// Alexia haussa les épaules, elle s'en fichait un peu. Il était vrai qu'elle n'appréciait pas vraiment les préjugés mais vu le nombre d'écoles dans lesquelles il avait été scolarisé, ça pouvait facilement se comprendre. //

- Je pense que ça dépend des années, selon les préfets. Mais tu peux toujours essayer, tu verras, tu viendras ensuite me voir en disant que tu veux changer de maison, dit-elle avec un clin d'oeil.

// Elle parlait d'une prochaine fois sans s'en rendre compte. Après tout, avaient-ils une raison de se revoir ? Peut-être que non. Peut-être que oui. Etait-ce une bonne idée ? Elle n'avait les réponses à aucune de ces questions. //

- Tu finiras par t'habituer. Il faut bien, si tu veux élever tes billywigs.

// La jeune femme ne savait plus quoi ajouter. Elle n'avait pas l'habitude de parler autant, d'avoir autant de conversation et encore moins avec un inconnu. Mais elle ne voulait pas partir. Elle ne voulait pas se retrouver seule après avoir vu ce qu'elle venait de voir. Surtout pas la veille de son anniversaire. Julian n'était pas là aujourd'hui et il ne reviendrait que le lendemain. //

- T'as fait comment au juste pour arriver jusqu'ici sans te faire prendre par aucun prof ? Passage secret ?

[Elerinna Calaelen]

- Je pense que ça dépend des années, selon les préfets. Mais tu peux toujours essayer, tu verras, tu viendras ensuite me voir en disant que tu veux changer de maison

// Calum sourit. Il n'avait pas encore cette notion de compétition entre les maisons. Sa répartition s'était déroulée sans surprise et sans attente à vrai dire. Sa seule joie était la vue sur le parc qu'il avait de sa salle commune, mais puisqu'il n'avait pas encore rencontré ses camarades, il ne saurait dire si sa maison valait mieux que les autres ou s'il aurait préféré être réparti autrement. //

- Tu finiras par t'habituer. Il faut bien, si tu veux élever tes billywigs. T'as fait comment au juste pour arriver jusqu'ici sans te faire prendre par aucun prof ? Passage secret ?

- Euh ... je suis sorti par la porte dès que le hall était vide, j'ai quitté le parc et voilà.

// La question d'Alexia lui fit prendre conscience qu'il était certainement très chanceux de ne pas être tombé sur un prof lors de sa sortie. S'il avait su qu'il existait des passages secrets ... Mais qu'est-ce-que c'était que cette école encore ? Une genre de prison ? Il avait 18 ans, il savait se gérer seul, il n'avait nul besoin qu'on lui dise où aller, quand et pourquoi. Mais pour ses prochaines sorties, peut-être serait-il plus prudent de demander quelques conseils à la jeune fille, qui avait l'air fine connaisseuse. //

- Tu connais des passages secrets du coup ? Enfin je veux dire, si tu veux que je revienne dans le coin pour que t'ai le plaisir de me revoir, je vais avoir besoin de quelques astuces, fit-il avec un sourire en coin.

[Katleen Makerley]

- Euh ... je suis sorti par la porte dès que le hall était vide, j'ai quitté le parc et voilà.

// Il avait eu de la chance que le concierge ou l'un des professeurs ne le prennent pas sur le fait. Il aurait passé un sale quart d'heure sinon. Sûrement la chance du débutant. Mais ce ne serait pas toujours le cas. //

- Tu connais des passages secrets du coup ? Enfin je veux dire, si tu veux que je revienne dans le coin pour que t'aies le plaisir de me revoir, je vais avoir besoin de quelques astuces.

// Calum flirtait ? Il n'avait pas attendu longtemps pour le faire. Elle n'allait pas lui rendre la chose facile sinon ce n'était pas marrant. Elle lui en révélerait un seul. Il ferait le reste du job. Elle en connaissait néanmoins plusieurs car elle avait souvent fui le château à une heure tardive de la nuit. //

- Si tu croises une sorcière borgne dans le château... tu atterriras à Honeydukes. Mais aujourd'hui tu as eu de la chance de me croiser, je ne viens que très rarement à Pré-au-Lard. Si tu veux me revoir, le déplacement jusque Londres sera peut-être nécessaire...

// Et puis, elle n'allait pas attendre tous les week-ends dans le petit village jouxtant Poudlard le Gryffondor qui ne viendrait peut-être pas. Elle avait d'autres chats à fouetter. Néanmoins, la perspective de le revoir la tentait. //

- Il faudra toutefois que l'on se revoit, je te dois un verre...

// L'excuse banale. Alexia était presque choquée d'elle-même de l'employer. Si ça avait été un autre garçon, elle n'aurait jamais remboursé le verre mais là c'était différent. Il avait de la répartie et ça importait beaucoup. //

[Elerinna Calaelen]

- Si tu croises une sorcière borgne dans le château... tu atterriras à Honeydukes. Mais aujourd'hui tu as eu de la chance de me croiser, je ne viens que très rarement à Pré-au-Lard. Si tu veux me revoir, le déplacement jusque Londres sera peut-être nécessaire...


// Elle se faisait désirer. Ça se sentait comme un parfum entêtant qui flotte dans l'air. L'odeur de la fille trop fière pour admettre qu'elle avait envie de le revoir. Il ne la jugeait pas, au contraire, il préférait ça. Et puis, maintenant qu'elle lui avait donné l'astuce pour sortir du château, il pouvait faire autant d'aller-et-venues qu'il souhaitait. Ça ne lui coûtait donc rien de prendre un train jusque Londres de temps en temps. Il doutait de toute façon que les boutiques de ce village le satisfassent très longtemps. Il avait besoin d'espaces urbains. //

- Il faudra toutefois que l'on se revoit, je te dois un verre...

- C'est vrai ! Et il faut que je teste les Trois-Balais également, plutôt que de rester sur le mauvais souvenir de ce café, fit-il avec une moue dégoûtée vers sa tasse vide.

// Ce n'était peut-être pas la meilleure chose à dire accoudé au bar du pub concurrent, juste à côté du gérant. Calum pouffa presque devant la réaction du serveur, qui lui jeta un regard noir. La discrétion n'avait jamais été son fort. //

- Je devrais peut-être rentrer au château avant que mes camarades de chambre dont je ne connais pas les noms se demandent où je suis passé. Au plaisir de se revoir donc, Alexia.

// Avec un sourire presque charmeur, il se releva et partit donc poliment, laissant la jeune fille finir son verre et retourner à ses activités londoniennes. Il l'enviait un peu, lui aussi aurait aimé rentrer en ville, dans un appartement privé, plutôt que dans un dortoir commun. Mais bon, la vie à Poudlard avait aussi ses avantages, et il n'allait pas tarder à le découvrir. //

[Fin de RP]

[Aquilea]

[RP unique Ciryen Fill - inscription event]

// Ciryen passa la porte du vieux bar miteux, crasseux et poussiéreux, son nouveau grimoire sous le bras. Le barman la salua de la tête ; elle y répondit par un sourire. Elle s'installa à sa table habituelle, celle dans le coin tout au fond, d'où on pouvait voir l'intégralité de la pièce sans avoir à se tordre le cou. La jeune femme avait fini par devenir une habituée du pub ; une fois la première impression passée, il s'avérait que ce lieu peu fréquenté était plutôt plaisant en fin de compte. Et puis le gérant était un petit bonhomme toujours enjoué, prêt à discuter de tout et de rien ; mine de rien, Ciryen avait fini par éprouver un semblant d'affection à son égard, et se demandait même si elle n'allait pas lui demander un emploi - même si, initialement, elle s'était jurée que jamais au grand jamais elle ne remettrait les pieds dans cet endroit. //

** Les choses changent... **

// Bien sûr, le jeune serveur lui apporta immédiatement un Whisky Pur Feu et un ramequin d'olives vertes pimentées. Ciryen le remercia par la pensée et lui tendit les dix Mornilles et seize Noises que coûtait la boisson. Tout en sirotant son verre, elle ouvrit "La Chimie : magie des Moldus" et commença sa lecture. Mais à peine quelques minutes plus tard, le serveur s'approcha d'elle et lui tendit une lettre qui était arrivée à son nom dans la matinée. Interloquée, Ciryen s'empara de la missive et la parcourut du regard. Il s'agissait d'un écrit officiel, en provenance du Département de la Justice Magique, informant les concitoyens d'une mise à jour d'une réglementation... Rien de bien excitant dans tous les cas. La jeune femme emprunta une plume au patron, griffonna quatre mots et demi sur le formulaire à remplir, barra d'un trait la mention "n'accepte pas", et s'adressa au barman : //

** Est-ce que je pourrais emprunter la chouette du bar ? Je préfère dépenser mon argent à boire ici qu'à renvoyer des courriers ministériels par la Poste de Pré-au-Lard, si tu vois ce que je veux dire... **

- Boarf, bien sûr qu'tu peux ma p'tite caille...

** ARRÊTE DE M'APPELER COMME ÇA, VIEILLE BIQUE PUTRÉFIÉE ! **

// Le barman sourit et continua de frotter son verre sale avec son torchon sale. Il savait que derrière son air revêche, Ciryen appréciait qu'il la taquine de la sorte. //

** Ôte moi cet air goguenard de ta sale tête de troll, tu ferais peur même à des Inferis. **

// Sur cette dernière pique, Ciryen passa derrière le comptoir et se dirigea dans une pièce adjacente au bar, dans laquelle se trouvaient cinq petites chouettes effraies. Elle s'approcha de l'une d'elle, lui tendit le formulaire et lui indiqua télépathiquement où elle devait apporter le courrier. Le volatile s'envola par une trappe en hauteur, direction le Ministère de la Magie... //

[Aquilea]

[RP unique - PNJ Julian McGinley joué par Aquilea]

// Après la sortie de la Gazette du Sorcier du 20 juin, la clientèle de Julian McGinley avait doublé, puis quadruplé, à mesure que les articles diffamatoires se succédaient. En même temps, tout Pré-au-lard savait que le gérant de la Tête de Sanglier avait des yeux et des oreilles partout. Oh, ce n'était pas tant la véracité des propos du journal qui intéressait les gens ; qu'Untel se soit fâché avec Machine ou que Truc et Bidule aient été vus entrain de comploter dans les cachots de Poudlard les importaient peu. Non, ce que les gens voulaient savoir absolument plus que tout, c'était qui se cachait derrière cette chronique d'un goût douteux...

Mais l'homme n'en avait strictement aucune idée. La seule chose dont il était plus ou moins assuré - par une source qui lui avait rapporté que quelqu'un lui avait dit que quelqu'un lui avait avoué que quelqu'un avait lui-même cancané que... - , il y avait de grandes chances que le Diffamateur Anonyme se cache entre les épais murs de l'école de sorcellerie. Mais malgré les questions pressantes de ses clients à la curiosité mal placée à la limite du malsain, Julian McGinley n'avait pas vraiment la tête aux potins. Il essuyait ses verres d'un torchon malpropre sans trop y penser. Cela faisait plusieurs jours que Ciryen n'avait pas mis les pieds dans son établissement ; depuis le début de cette histoire de ragots en fait. Les deux premiers jours, le Gallois n'y avait pas spécialement prêté attention. Cependant, cela faisait pratiquement deux semaines que la jeune télépathe n'avait pas repointé le bout de son nez.

Déjà, leurs petites joutes verbales lui manquaient un peu, il fallait le reconnaître. Il s'entendait plutôt bien avec tous ses clients - tant qu'il ne mettait pas son nez dans leurs affaires louches -, mais sa relation avec la gamine était différente. Il l'appréciait vraiment, cette petite. Elle avait un caractère bien trempé, et derrières ses rodomontades se cachait probablement un lourd passé, Julian l'avait très rapidement compris. Ses soupçons s'étaient confirmés par la suite lorsqu'il avait lui son nom dans la rubrique de la Gazette. Fill. Un scandale qui remontait à quelques années auparavant ; une histoire de mage noire ultra surveillée par le Ministère qui s'était évanouie dans la nature du jour au lendemain sans que personne ne comprenne le pourquoi du comment, et ce malgré tous les sorts et enchantements qui avaient été déployés pour que le gouvernement magique soit assuré de ne perdre aucune infime miette de son quotidien... Si la mère de Ciryen était bien Levana, alors la gamine traînait un fardeau bien lourd pour son âge.

D'autre part, toujours suite à l'article potins du vingt juin, Julian avait cogité quelques temps. Sa jeune cliente était souvent fourrée dans son pub et semblait près de ses sous. Elle était arrivée à Pré-au-lard quelques mois auparavant, et plus il y réfléchissait, plus il se disait qu'elle ne devait sûrement pas avoir trouvé d'emploi. A côté de ça, l'adolescent boutonneux qu'il employait en tant que serveur était mou du genou ; pas bien méchant, ceci dit, mais la motivation n'était pas au rendez-vous, c'était manifeste. Fort heureusement, son contrat arrivait bientôt à échéance ; Julian s'était donc dit qu'il proposerait le poste à Ciryen. Elle n'était pas des plus avenantes, surtout avec sa télépathie compulsive, mais elle ferait le travail correctement ; et puis la moitié des clients réguliers s'étaient déjà habitués à elle !

Oui, Julian souhaitait l'embaucher. Mais pour ça aurait-il encore fallu qu'elle revienne au bar...

La Tête de Sanglier ferma ses portes deux heures plus tôt ce soir-là, déclenchant quelques salves de bougonnements mécontents. Mais tous avaient remarqué la mine soucieuse que le patron tirait depuis quelques jours, et personne ne s'offusqua plus que de raison, si bien que le gérant du pub se retrouva à arpenter les rues du village sorcier, à la recherche de sa cliente fétiche. //

[Fin RP unique - suite à la Gare de Pré-au-Lard]

[Aquilea]

[Début de RP entre Caleb Wilmery (Kat') et Ciryen Fill (Aqui)]

** Eh bah. Un peu de ménage, c'était pas du luxe. **

// Ciryen posa son balais et s'épongea le front en soufflant. Elle venait de récurer le pub de fond en comble, profitant des vacances de Noël pendant lesquelles les clients étaient nettement moins nombreux. Ainsi, la couche de crasse qui nappait le sol depuis des années et des années avait fini par disparaître - après une bonne dizaine d'heures passées à frotter, balayer et lessiver tant que possible. Quand Julian lui avait demandé en riant pourquoi elle se donnait tant de mal ("Après tout, les clients sont habitués..."), elle lui avait répliqué que ce n'était pas en laissant l'établissement dans cet état qu'ils arriveraient à rameuter une nouvelle clientèle. Mais à ce moment précis, elle ne s'était pas encore rendue compte de l'ampleur de la tâche qu'elle souhaitait accomplir...

Ciryen balaya fièrement la salle du regard. L'année qui arrivait serait l'année de la renaissance pour ce bar miteux qui n'attirait jusque là que des voyous. Pour la première fois depuis son arrivée à Pré-au-lard, elle avait le sentiment de ne pas s'être expatriée pour rien. Entre le retapage du pub et la mission de sauvetage auquel elle avait pris part la semaine passée - sur les encouragements de Julian, comme toujours -, son existence reprenait sens peu à peu.

La demi-elfe s'empara du seau plein d'une eau noire et opaque, ouvrit la porte du pub et en jeta le contenu dehors... pile sur la tête d'un jeune homme qui passait par là. //

** Nom d'un squelette ! Pardon, pardon, mille excuses monsieur, je ne vous avais absolument pas vu ! Oh là là là là, je suis confuse... **

// Ciryen était devenue rouge écarlate. Le brun était dégoulinant d'eau crasseuse, et elle qui ne connaissait pas la magie ne pouvait absolument rien faire de concret pour l'aider ! //

** Je ne sais pas quoi faire, est-ce que vous avez des vêtements de rechanges ? **

// Alors qu'elle enchaînait les mots d'excuses et les "oh là là là là" à un débit suffisamment soutenu pour ne pas laisser la moindre seconde à l'autre de s'exprimer, elle capta une de ses pensées ; elle répondit alors : //

** Oh. Désolée, je ne vous ai pas prévenu. Je ne suis pas ce que vous appelez "legilimens" ; en fait, je suis juste télépathe. Si j'ai bien compris ce qu'on m'a expliqué, la différence réside dans le fait que... Oh mais vous vous en moquez sûrement. **

// Le pauvre homme était complètement trempé, au milieu d'une ruelle en plein mois de décembre ; il devait être transi de froid. Et elle, pauvre gourde, s'épanchait sur la différence entre télépathe et legilimens... Vraiment, elle avait envie de disparaître, terrassée par la honte. //

[Katleen Makerley]

// Caleb tapa le point final de son dernier article de la semaine. Il prit sa feuille de parchemin de la machine à écrire, puis relut son papier, prenant bien soin de ne laisser aucune faute d'orthographe ou de conjugaison. Il détestait quand un écrit en regorgeait et avait été désigné correcteur officiel de la rédaction à ses dépens.

Le jeune homme déposa ses articles de la journée sur le bureau du rédacteur-en-chef qui lui sourit en retour. Celui-ci lui fit signe de partir dès maintenant pour profiter plus longuement de son week-end. Caleb le remercia et passa la porte du local, un grand sourire sur les lèvres. Il allait pouvoir en profiter pour transplaner à Pré-au-lard dans le but de finir ses courses de Noël et éviter la frénésie du samedi des élèves de Poudlard.

Une fois arrivé sur place, il se dirigea vers Honeydukes. Sa petite sœur raffolait des friandises et il prit un lot de plusieurs bonbons différents. Après avoir donné un gallion, quinze mornilles et trois noises à la commerçante, il quitta la boutique pour rejoindre Zonko. Ici, il acheta deux bombaouses et trois tasses à thé mordeuses pour Tom. Ils trouveraient le moyen d'embêter leur famille sorcière pendant le repas de Noël.

L'ancien Serdaigle jeta un coup d'oeil à sa montre, il avait encore le temps de boire un verre avant de rentrer pour manger avec sa meilleure amie. Il n'était jamais allé à la tête de sanglier durant sa scolarité et décida de tenter le coup. Peut-être que ça ne craignait plus autant que les rumeurs le laissaient entendre.

Il arriva rapidement au pub et à l'instant où il voulut entrer, celle-si s'ouvrit comme par enchantement. Le jeune homme fit un pas en avant, mais se prit un seau d'eau nauséabonde sur la tête. //

** Nom d'un squelette ! Pardon, pardon, mille excuses monsieur, je ne vous avais absolument pas vu ! Oh là là là là, je suis confuse... **

// Caleb leva le menton vers une jeune femme avec des cheveux rouges qui semblait totalement désemparée. //

** Je ne sais pas quoi faire, est-ce que vous avez des vêtements de rechanges ? **

// Hein ? Elle lui parlait dans ses pensées ? Il n'avait pas remarqué ça au début, trop occupé à essayer de se secouer du mieux qu'il pouvait pour enlever le plus d'eau possible. //

** Oh. Désolée, je ne vous ai pas prévenu. Je ne suis pas ce que vous appelez "legilimens" ; en fait, je suis juste télépathe. Si j'ai bien compris ce qu'on m'a expliqué, la différence réside dans le fait que... Oh mais vous vous en moquez sûrement. **

// Le jeune homme frissonna à cause de l'eau froide et poisseuse, mais prit quand même la peine de sourire à la demoiselle pour la rassurer. //

- Ne vous inquiétez pas, je vais me sécher immédiatement, dit-il en sortant sa baguette.

// Un petit coup de Tergeo et le tour était joué !

Caleb regarda à nouveau la jeune femme le temps d'un instant. Sa façon de parler était curieuse, mais il n'avait pas envie de faire une remarque déplacée. La pauvre était déjà assez confuse comme ça. Il n'allait pas la déranger avec ses questions impolies. //

- Nous rentrons ? Il fait un peu froid dehors et j'aurais bien besoin d'une petite bièraubeurre ! lança-t-il.

// Les deux jeunes gens pénétrèrent dans la taverne qui semblait... très propre aux yeux de Caleb. Il s'attendait à tout sauf à ça. Agréablement surpris, il demanda : //

- Vous travaillez ici ? C'est vous qui venez de tout nettoyer ? Ca sent bon le propre ! Je ne m'attendais pas à ça en venant ici je dois l'avouer.

[Aquilea]

// Alors que Ciryen ne savait plus où se mettre, le jeune homme qu'elle venait d'arroser lui répondit avec douceur : //

- Ne vous inquiétez pas, je vais me sécher immédiatement.

// Il sortit un morceau de bois de sa ceinture, que la télépathe reconnut aussitôt. C'était une baguette magique ; Julian lui avait déjà montré la sienne et lui avait un peu expliqué à quoi cet outil servait aux sorciers de manière générale. L'inconnu agita son bout de bois magique et rapidement, ses vêtements retrouvèrent leur état d'origine - donc secs et propres. Ciryen hocha la tête, impressionnée. Elle avait rarement eu l'occasion d'observer un sorcier à l'oeuvre, mais à chaque fois elle était époustouflée. Le jeune homme l'arracha de ses pensées : //

- Nous rentrons ? Il fait un peu froid dehors et j'aurais bien besoin d'une petite bièraubeurre !

** Oh ! Oui oui, avec plaisir. Je vous en prie. **, dit-elle en ouvrant la porte avec courtoisie.

// La demi-elfe lui emboîta le pas et pénétra à son tour dans le bar. //

- Vous travaillez ici ? C'est vous qui venez de tout nettoyer ? Ça sent bon le propre ! Je ne m'attendais pas à ça en venant ici je dois l'avouer.

// Sensible au compliment spontanée du nouveau client, la jeune femme répondit avec un grand sourire : //

** Oui, tout à fait, j'ai été embauchée comme serveuse l'été dernier. Le bar a toujours été dans un état un peu... Enfin, vous voyez ce que je veux dire... **

// Pour appuyer ses dires, Ciryen lui envoya mentalement un souvenir visuel qu'elle avait de la Tête de Sanglier avant son récurage de l'extrême pour lui permettre de comparer. Et vu son haussement de sourcil en réaction, il devait comprendre l'ampleur de la tâche... //

** J'ai donc pris l'initiative de profiter de la basse saison pour faire du grand ménage. **, continua-t-elle en montrant son seau encore humide. ** Mais je vous en prie, installez-vous où vous le souhaitez, je vous apporte votre bièrraubeurre tout de suite ! **

// Ciryen se hâta ensuite d'aller ranger son matériel de ménage - ça pourrait attendre quelques heures que le client quitte les lieux. Elle s'empara ensuite d'une bouteille de bière sorcière, attrapa une choppe et déposa tout ça sur le comptoir, le jeune homme s'étant installé au bar. //

** Oh non non, laissez, je vous l'offre. Je vous dois bien ça il me semble **, intervint-elle alors que le client sortait sa bourse dans l'idée de régler sa consommation.

[Katleen Makerley]

** Oui, tout à fait, j'ai été embauchée comme serveuse l'été dernier. Le bar a toujours été dans un état un peu... Enfin, vous voyez ce que je veux dire... **

// Caleb hocha la tête tout en souriant. Néanmoins, ses lèvres se fermèrent quand il put visualiser grâce à la jeune femme l'état de la taverne avant son arrivée. En effet, elle avait effectué un sacré boulot. Elle avait du passer toute sa journée à faire du ménage. //

** J'ai donc pris l'initiative de profiter de la basse saison pour faire du grand ménage. Mais je vous en prie, installez-vous où vous le souhaitez, je vous apporte votre bièraubeurre tout de suite ! **

// Le jeune homme s'exécuta et alla s'asseoir sur un tabouret, accoudé au bar. Il piqua un biscuit salé dans un bol qui traînait sur le comptoir. Il n'avait pas beaucoup mangé aujourd'hui, trop occupé à essayer de finir au plus vite ses articles. Les courses de Noël l'avaient creusé et il rêvait maintenant d'une bonne assiette de frites.

La femme aux cheveux rouges revint, une bouteille et une choppe à la main. Elle les déposa devant Caleb qui s'empressa de sortir son porte-monnaie pour payer sa consommation. //

** Oh non non, laissez, je vous l'offre. Je vous dois bien ça il me semble. **

- Oh, je vous remercie ! dit-il tout en versant le contenu de la bouteille dans son verre. J'ai une petite question et après j'arrête de vous faire travailler : est-ce que vous servez à manger ?

// Le ventre de l'ancien Serdaigle gargouilla comme pour appuyer sa demande. Quand on était journaliste, on mangeait régulièrement sur le pouce et le déjeuner d'aujourd'hui n'avait pas échappé à la règle. //

- Et vous êtes partie trop vite pour que je puisse vous féliciter alors je le fais maintenant : bravo pour ce grand nettoyage ! On voit clairement la différence ! lança-t-il avec un grand sourire.