La roseraie

[Anyara]

[début de RP entre Miura Andrzej (Anyara) et Morgane Potter]

// Andrzej marchait tranquillement dans les allées de la Roseraie, ça faisait un bon moment qu'il venait ici de temps en temps. Il avait découvert l'endroit au sortir d'un cours de botanique lors de sa première année, il n'avait pas de cours juste après et il s'était mis à errer dans les environs de la serre. Jusqu'à finir ici.
Il s'était tout de suite plus à cet endroit, il trouvait une certaine poésie dans ce lieu et l'arrangement des chemins et des plantes, bien que méticuleux, avait un effet apaisant sur lui. Il aurait aimé pouvoir s'entrainer ici, l'atmosphère lui plaisait beaucoup, mais il doutait fort que le professeur Spire appréciasse le geste...

Il se contentait donc de marchait et de sentir les odeurs qui émanaient des fleurs. Il n'en avait jamais vu autant au même endroit, celle-ci semblait voir décidé de délaisser la quasi-totalité du château pour se rassembler ici. Après tout c'était peut-être la vérité, il aimait à penser que tous les objets et tous les êtres vivants avaient une âme. Il suffisait de savoir les comprendre.

Ses pas le conduisirent vers une rose étonnante : blanche bordée de mauve. Il sourit légèrement, il aimait ceux qui se distinguait des autres. Peut-être parce que lui-même faisait partit de ce groupe parfois incompris mais toujours présent. Il contempla la fleur un long moment, suivant des yeux le contour de chaque pétale, appréciant l'harmonie entre les très légèrement différentes teintes de blanc. Il aurait pu la contempler des heures durant cette fleur, rester immobile ici à tenter de comprendre la mélodie qui l'avait créée. Car seul quelque chose d'aussi profond qu'une mélodie pouvait être à l'origine de cette beauté.
La fleur n'était pas parfaite, non. Elle était plus que ça, Andrzej ne savait pas comment expliquer ce qu'il en pensait. Il aurait sans doute opté pour le terme "vivante", cette fleur était vivante. Elle lui semblait même pensive pour ridicule que ce soit.

Le serpentard finit par reprendre son chemin, il marcha encore un moment dans la Roseraie avant de se décider à la quitter bien qu'il avait du temps libre vu qu'il n'y avait pas de cours ce jour-là. Il prit une première intersection, puis une deuxième et s'arrêta net, évitant de peu une collision avec l'élève qui venait de surgir dans l'autre sens.

Surpris il la détailla d'un coup d’œil : les cheveux roux, le teint pâle presque blanc, les yeux d'une étrange couleur. Exactement la même couleur que celle qui bordait la rose qu'il avait observé. C'est peut-être ce qui expliquait le ridicule de la phrase qu'il prononça sans réfléchir. //

- Serais-tu une fleur ?

[Jazz]

// Elle sortait de trois longues heures d'entrainement et chaque muscle de son corps semblait vouloir se venger de la torture que le Capitaine Peters leur avait fait subir. Oh, il n'était pas de bonne humeur celui là, ces derniers jours. Que deux de ses meilleurs membres se retrouvent mener d'être sur la touche ne lui plaisait guère et il le faisait savoir en leur faisant redoubler d'efforts à tous. Exigeant, il l'avait été depuis le début de l'année, mais à présent, il dépassait toute les limites possibles. il lui avait même demander une charge de Chelmondisto. Elle avait failli se rompre le cou ! Elle avait fait son salto mais avait raté son balais en retombant. Si les autres poursuiveurs n'avaient pas réagi au quart de tour, elle aurait fait une chute de plus de quinze mètres. Oh, elle allait lui faire payer, ça c'était sûr !
Cet incident avait signé la fin de l'entrainement et elle s'était précipitée aux vestiaires, ne laissant le temps à aucun joueur de faire le moindre commentaire. Elle était entré sous la douche et avait quitté le terrain le terrain avant même que les autres aient fini de se changer.

Son coeur continuait de battre de manière désordonnée, tant elle avait eu peur en se rendant compte qu'elle ne retomberait jamais au bon endroit. Elle avait eu l'impression de voir sa vie défiler sous ses yeux impuissants. Elle crut même instant qu'elle allait s’aplatir comme une crêpe sur le sol. Elle avait la tête qui tournait tant les émotions qui avaient pris possession de son corps était forte. Le pire ? Ce n'était pas la première fois qu'elle tentait ce coup, elle y était même déjà arriver, mais jamais à cette hauteur. En temps normal, elle s’entraînait tout au plus à deux mètres du sol. C'était une distance convenable, elle était sûre que la chute ne produirait pas de dégâts qui ne pourraient être réparé en un tour de main par leur infirmière.
C'était de l'imprudence pure ! Qu'est-ce qui avait bien pu lui prendre d'écouter cet idiot de Peters ? Elle s'était prise pour une joueuse professionnelle ? Et bien, elle avait failli mourir ! Elle s'insultait mentalement d'avoir été aussi stupide.

Elle s'engagea dans l'allée de la roseraie, utilisant ce raccourci pour être sûre de semer l'équipe. Elle allait déjà devoir les supporter dans la salle commune à lui rabacher qu'elle n'aurait jamais du faire ça. Oh quand elle verrait Peters, elle ne manquerait pas de lui mettre son poing dans la figure à celui là ! Tout était de sa faute ! //

** Ah mais oui, il croit qu'il peut être en colère parce qu'on risque d'être suspendus, moi et Hogan, mais s'il prenait ses responsabilités de capitaine en main, on serait pas dans cette grande merde ! **

// Plongée dans ses pensées, à ruminer sa colère contre le jeune homme, elle failli percuter un jeune homme qui s'arrêta juste à temps pour leur éviter à tout d'eux une collision. Elle souffla légèrement et le regard. Un Serpentard, tiens. La question lui posa l'interloqua et elle le regarda perplexe quelques instants avant de rire gentiment. //

-Et bien, on me l'avait jamais faire celle là !

// Elle se radoucit en remarquant qu'il demandait ça réellement. //

-Peut-être dans une vie antérieure, pourquoi pas !

[Anyara]

// L'autre élève parut stupéfaite de la question et il était difficile de lui en vouloir, mais même maintenant Andrzej trouvait qu'elle ressemblait étrangement à la rose qu'il avait vu. De la couleur des yeux qui était la même que celle qui bordait les pétales de la fleur jusqu'à ces derniers dont la teinte pouvait se rapprocher de celle de la peau de la Gryffondor.

Le rire de cette dernière le tira de ses pensées, il était content qu'elle prenne plutôt bien ses paroles, et qu'elle ne fasse pas demi-tour en le prenant pour un fou. Pas qu'il n'était pas habitué à cette dernière réaction - c'était déjà arrivé plusieurs fois - mais parce qu'il été au fond réellement étonné de croiser quelqu'un ici, qui plus est quelqu'un qui lui rappelait une fleur. La coïncidence l'attirait, lorsque le hasard fait trop bien les choses, cela donne envie d'en apprendre davantage.

La dernière phrase de l'élève lui tira un léger sourire, il doutait qu'elle pensa réellement ce qu'elle venait de dire, mais sa manière de voir les choses lui plaisait. //

- C'est une vision des choses originales mais ne serait-ce pas possible d'être à la fois vous-même et une fleur. Je ne vois pas ce qui l'empêcherait.

// Andrzej pensait vraiment ce qu'il disait, c'était souvent en se rendant compte de ce fait que les gens commençaient à l'éviter, avant ils le prenaient simplement pour un farceur. Mais sa manière de réfléchir était réellement différente, pour lui une fleur n'était pas une plante avec des pétales, un pistil et tant d'autres choses, c'était un être vivant gracieux, profond. Alors pourquoi donc ne pourrait-elle pas être une fleur ?

Se rendant compte qu'il ne l'avait pas encore saluée, il inclina la tête dans un signe autant de salutation que de respect et reprit la parole. //

- Je m'appelle Andrzej, je suis en septième année, et c'est un plaisir de vous rencontrer.

// Il avait hésité à préciser sa maison, mais de toute façon l'uniforme le trahissait et elle devait bien savoir qu'il était Serpentard, comme il savait qu'elle était de Gryffondor. En plus il n'aimait pas le dire alors tout était mieux comme ça. //

[Nighty]

[RP unique - Participation de Ombe Nerwen (Nighty) à l'Event RGPDM]

//La courbe d'un pétale soyeux, sa texture douce et sa couleur en dégradée, l'odeur envoûtante qui se dégage de la fleur juste ouverte, et le bouton qui se dresse au bout de la nouvelle tige, Ombe ne savait plus où poser le regard. Tout était d'une telle beauté !

Complètement sous le charme, elle flânait avec calme et sérénité dans la Roseraie, observant, touchant, sentant, parfois croquant quelques modèles. Depuis toute petite elle avait toujours adoré les plantes, et les roses étaient parmi ses fleurs favorites. Elles pouvaient changer du tout au tout, délicates, enflammées, osées, ou bien timides.

Elle profitait donc de son temps libre et du soleil de la journée pour admirer les spécimens de la Roseraie quand elle aperçut sur un banc près d'elle une édition de la Gazette du Sorcier. Adorant lire les nouvelles, elle s'assit donc et s'empara du journal avec joie. Quelle ne fut pas sa surprise quant, au cours de sa lecture, elle tomba sur une catégorie des plus insolites !

"Ragots sur les sorciers les moins connus du monde magique". Curieuse, elle se mit à lire les fameux ragots colportés par la Gazette. Au fur et à mesure de sa lecture elle ne put s'empêcher de ponctuer les mots par de petits gloussements, des haussements de sourcils ou des "oh" scandalisés.

Un ragot sur elle la fit particulièrement rire.

Citation de La Gazette du Sorcier :

Aperçue, Ombe Nerwen vendant les caricatures de ses professeurs à la sauvette devant l'entrée du château. Entre les dessins blasphématoires et le petit commerce illégal, c'est à se demander ce qui est le plus choquant.

Alors là, elle ne savait pas qui avait bien pu écrire ça, mais les informations n'étaient qu'à moitié vraies. Il n'était pas faux qu'elle avait pu, une fois ou deux, s'amuser à dessiner de façon contrefaite ses professeurs, certes. Mais jamais elle n'avait vendu la moindre de ses créations ! Peut-être qu'elle en avait montré une ou deux, à l'occasion, pour amuser la galerie, mais qui aurait voulu être surpris en possession de ces dessins compromettants ?
Son commerce n'aurait pas fait long feu. Elle s'était donc contentée de les afficher dans la chambre qu'elle partageait.

Bon, ces articles l'avait peut-être fait beaucoup rire, il n'empêchait que l'auteur avait clairement profité de ce flyer incongru (elle se souvenait du moment où elle avait innocemment signé ce morceau de papier) pour clamer des nouvelles à torts et à travers sur n'importe qui.

Prise d'un doute, elle réfléchit à une nouvelle qui ne l'avait pas étonnée, celle concernant Katleen Makerley et Isaac Tremblay. Elle aussi les avait aperçu de loin au bord du lac, peut-être se disputaient-il vraiment ? Et concernant les charmes de Frey Damaris, il n'était pas nouveau qu'il tournait autour de Rose Carter depuis quelques temps. Et Thalia qui griffonnait des blagues sur les murs ne serait pas vraiment nouveau.

Oui, tout cela n'avait été que mal interprété, de façon à servir l'intérêt mal placé des lecteurs commères ! Arrivée à cette conclusion, Ombe en fut scandalisée. Comment diable son journal préféré osait-il corrompre Poudlard avec toutes ces informations ? Personne ne saurait plus qui croire, les disputes concernant la personne fournissant les informations à la Gazette se feraient légion, plus rien n'occuperait désormais plus les sujets de conversation autre que ces fameux ragots !

Ah non, cela ne serait pas ! Animée par une légère colère (n'allons pas trop loin tout de même, les colères de Ombe Nerwen ne sont pas communes), elle commença à rédiger une longue lettre fustigeant les rédacteurs de la Gazette du Sorcier. Arrivée à la fin de sa tirade, elle plia soigneusement son parchemin, et alors qu'elle se levait avec l'intention d'aller donner sa lettre à un hibou de la Volière, elle fut prise d'un doute.

Et si la Gazette avait raison ? Si elle avait vraiment vendu ses caricatures ?//

[Conditions remplies : - Croire dur comme fer à une ou plusieurs des rumeurs lancées - S’insurger contre la Gazette du Sorcier ]

[Liara]

[Début de RP entre Katleen Makerley & Isaac Tremblay]

// Loin d'Isaac l'idée de compter fleurette au beau milieu des plus beaux spécimens de roses à des kilomètres à la ronde. En fait, Katleen et lui avaient plutôt trouvé judicieux de s'installer dans cette partie du jardin de Poudlard, réputé pour être plus calme, et, pour être de loin l'endroit le plus agréable du domaine.

Les dizaines de manuels poussiéreux ouverts pèle-mêle, des plumes d'oie laissant échapper des gouttes d'encres bleue, vertes ou encore magenta, le front plissé de Katleen et l'air concentré du Gryffondor, il n'y avait pas de place pour aucun doute : le couple emblématique de Poudlard était bel et bien en séance révision.

Du moins, la balance des efforts fournis n'étaient pas très équilibrée. Certes, Isaac appréciait le fait que la Jaune-et-Noire soit présente lorsqu'il se devait de travailler pour les ASPICS qui menaçaient dangereusement d'approcher, mais le changement n'était pas drastique concernant son implication et son sérieux. D'autant plus qu'à chaque seconde qui s'écoulait, l'idée de s'être installés dans la roseraie paraissait comme ridicule : l'endroit pouvait facilement être renommé Le paradis du divertissement, impossible pour le jeune homme de se concentrer.

Cependant, gare à tomber dans le cliché vu et revu du cancre du service et de sa copine sérieuse. Katleen était également à bout de nerf et si Isaac s'éparpillait dans ses pensées multiples, c'était pour une très bonne raison. Il n'avait plus aucune motivation.

Pendant plusieurs années, il avait chérit l'idée de devenir journaliste après avoir eu son diplôme poudlarien en poche. Mais ces derniers temps, on aurait dit que les astres s'étaient alignés pour placer sur le chemin de l'aîné Tremblay toutes sortes de facteurs hétéroclites qui lui avaient ôté l'envie et la volonté d'atteindre ses buts.

Il ne lui restait plus que flâner ingénument, observant Katleen plongée dans ses notes de sortilèges. Lui ne culpabilisait pas le moins du monde, et finit par lâcher un soupir lourd de significations pour finalement se laisser tomber en arrière, au corps à corps avec l'herbe folle et les coccinelles. //

- J'en ai marre, Kat, j'en ai maaaaaaarre...

// A noter que laisser échapper ces quelques mots lui avait demander un effort considérable ; mais Isaac ne répondait plus de lui même, beaucoup trop fatigué et saoulé pour avoir la conscience et l'intelligence de sortir des phrases un peu plus audibles et pertinentes. //

[Katleen Makerley]

// Encore quelques jours et les septièmes années de Poudlard passeraient leurs ASPIC. Katleen Makerley se sentait tout à fait prête pour ces épreuves. Pour une fois, elle avait confiance en elle. Néanmoins, elle souhaitait tellement rentrer dans l'équipe de quidditch de ses rêves, Les Missiles Nantais, qu'elle révisait encore et toujours ses cours.

Des tonnes et des tonnes de parchemins les entouraient Isaac et elle. Ils s'étaient donné rendez-vous à la roseraie. C'était un endroit paisible et calme pour réviser. Ils étaient d'ailleurs seuls. La Poufsouffle relisait ses fiches tandis que son petit ami essayait d'apprendre un cours de métamorphose. C'était parfois difficile de réviser à ses côtés, non seulement parce qu'il était assez turbulent mais surtout parce qu'elle avait envie de profiter avec lui plutôt que de passer son nez dans ses parchemins.

Une fois n'est pas coutume, le rouge et or interrompit leur séance de travail. //

- J'en ai marre, Kat, j'en ai maaaaaaarre...

// La préfète-en-chef soupira histoire de, puis finit par sourire.

Ils étaient tous les deux assis côte à côte et elle passa une main dans les cheveux du jeune homme. Tout en lui faisant des papouilles, elle l'encouragea : //

- Allez Zaac, c'est la dernière ligne droite ! Il faut qu'on reste concentrés jusqu'au bout.

// Elle retourna à ses révisions, mais en voyant que son petit ami ne l'imitait pas elle lâcha ses parchemins. //

- Tu t'es décidé pour l'année prochaine au fait ? l'interrogea-t-elle en souriant.

[Liara]

- Allez Zaac, c'est la dernière ligne droite ! Il faut qu'on reste concentrés jusqu'au bout.

// Le Rouge-et-Or tiqua. Rester concentré. Bien sûr, il n'allait pas admettre qu'il n'avait jamais été concentré depuis que les deux élèves avaient posé leurs parchemins entre les roses, déjà parce qu'il ne voulait pas rendre Katleen plus exaspérée qu'elle ne l'était déjà, et, surtout, il n'avait pas envie de répondre, tout simplement. L'envie d'avoir LA conversation vis-à-vis de son état mou et passif à l'arrivée des examens le répugnait d'avance.

Ce n'était pas parce qu'il était paresseux. Isaac n'avait jamais aimé les remontrances des personnes qu'il appréciait - parce que des remontrances de professeurs, ça, il en avaient des belles durant ses premières années de scolarité ! - cela le faisait se sentir indigne, en quelque sorte. Surtout que dans ce cas précis, il savait qu'il était en tord et il détestait cela.

Bref, il se contenta de tourner la page d'un livre dont il n'avait pas posé les yeux sur un traître mot et laissa échapper un énième soupir qui devait probablement agacer tout le voisinage. //

- Tu t'es décidé pour l'année prochaine au fait ?

// Comment lui avouer qu'il comptait abandonner ses rêves ? Qu'il ne trouvait ni la force, ni la volonté de commencer le sinueux chemin semé d'embûches qui l'attendait s'il voulait devenir journaliste ?

Non, depuis cette entrevue avec le première année qu'il avait rencontré la semaine dernière dans les locaux de la Gazette, il s'était rendu compte que relater les aventures des autres le déprimait. En fait, il ne savait comment expliquer le fait qu'il voulait être son propre centre d'attention, sans ressembler à un bougre narcissique et égocentrique ? //

- Heu... Je... Je crois que je vais arrêter les études, Kat. Je sais même pas si je me préoccupe d'obtenir mes ASPICS. Je pensais à travailler dans le bureau d'Adam, le père de Charlen, avant de me décider.

// Adam Di Marzio, aussi aimant qu'il avait pu être, n'avait absolument rien en commun avec Isaac. Bien entendu qu'il accepterait de le prendre sous son aile, mais est-ce que le fougueux jeune homme s'habituerait à travailler chez un notaire ?

Il se mit à jouer avec le bout d'une plume, sous le signe évident du stress, qu'il finit par casser lamentablement. Comment allait réagir Kat ? //

[Katleen Makerley]

- Heu... Je... Je crois que je vais arrêter les études, Kat. Je sais même pas si je me préoccupe d'obtenir mes ASPICS. Je pensais à travailler dans le bureau d'Adam, le père de Charlen, avant de me décider.

// Katleen se redressa, comme si elle avait cru mal entendre la réponse du rouge-et-or. Abandonner le journalisme ? Ce qu'il voulait faire depuis si longtemps ? La Poufsouffle ne comprenait pas. Ses yeux s'étaient agrandis et sa bouche s'était même un peu ouverte en forme de "O". Elle ignorait le métier du père de Charlen, mais ça n'avait vraiment pas l'air de le brancher plus que cela.

Elle ressentait un mélange de pitié, de tristesse et de culpabilité pour lui, parce qu'elle avait trouvé sa voie, contrairement à lui. Elle aurait aimé l'aider à chercher ce qui le faisait vibrer, mais elle avait la légère impression qu'il n'en avait pas envie tant que ça.

La préfète-en-chef observa son petit ami. Il avait la tête baissée, comme s'il avait fait une bêtise, et triturait une plume qu'il cassa. Katleen ne put s'empêcher de retirer le flacon d'encre du champ de vision d'Isaac, pour éviter qu'il le renverse sous l'effet du stress. //

- Mais... Zaac pourquoi ? Tu avais l'air tant intéressé par le métier de journaliste ! Je ne comprends pas...

// La jeune femme avait l'impression d'avoir raté un épisode. Il lui cachait peut-être des choses. Sa famille allait-elle bien ? Oui, sinon il l'aurait prévenue et elle l'aurait surpris à de nombreuses fois avoir les yeux rougis ou du moins remplis de tristesse. //

- Zaac !! Ne me dis pas que tu abandonnes juste parce que tu as la flemme ?! lança-t-elle avec un ton de reproche.

// Elle-même s'était bougée pendant un an et demi pour retrouver sa forme d'avant l'enlèvement, s'entraînant dur jour après jours, seule ou avec Calum. Elle avait souffert, ça oui, mais elle n'avait jamais lâché, sachant que son rêve d'enfance était au bout. Et voilà qu'elle l'avait réalisé. Et elle ne doutait pas que Zaac pouvait en faire de même s'il se motivait. //

- Ecoute, tu as intérêt à te bouger comme je l'ai fait, sinon... je ne réponds plus de rien ! le menaça-t-elle.

// En réalité, Katleen n'avait pas l'air méchante et son ton n'était pas vraiment menaçant, mais elle espérait que ce serait tout comme. //

[Liara]

- Mais... Zaac pourquoi ? Tu avais l'air tant intéressé par le métier de journaliste ! Je ne comprends pas...

- Moi non plus je ne comprends pas, je n'arrive plus à m'imaginer en tant que tel, tu vois ? J'ai l'impression que, finalement, je ne suis pas du tout fait pour ça...

//... Et du point de vue du jeune homme, ce n'était pas difficile à croire. Isaac n'avait jamais fait de stage ou, tout bêtement, il n'avait jamais fait en sorte de concrétiser son projet professionnel. Peut-être que cela sous entendait que le journalisme n'avais jamais été plus qu'un rêve flottant dans un coin de son esprit, trop flou pour être prit au sérieux, mais assez présent pour ne pas avoir envisagé une autre voix pendant presque huit ans.

De tout manière, désormais, seul le côté social semblait le rapprocher de ce métier. Enfin bon ! Il voulait arrêter d'en parler, ce n'était plus qu'une perte de temps à présent. Il allait changer de sujet quand Katleen reprit la parole, encore piquée à vif par le non-dynamisme exaspérant de son petit ami. //

- Zaac !! Ne me dis pas que tu abandonnes juste parce que tu as la flemme ? Ecoute, tu as intérêt à te bouger comme je l'ai fait, sinon... je ne réponds plus de rien !

// Tout d'abord un peu sonné par ces mots, il haussa un sourcil de manière détestable - même si ce n'était pas du tout l'effet voulu. Puis il se redressa à son tour et défia la Poufouffle du regard, légèrement blessé. //

- Tu es sérieuse Kat ? Je croyais que tu me connaissais un minimum, j'ai la flemme de beaucoup de chose, mais tu sais que je veux faire quelque chose de spécial de ma vie. J'ai pas la "flemme", il imita les guillemets avec ses doigts, de me construire un avenir quand même ! Et, excuses-moi, tu entends quoi par ne plus répondre de rien ?

[Katleen Makerley]

- Tu es sérieuse Kat ? Je croyais que tu me connaissais un minimum, j'ai la flemme de beaucoup de chose, mais tu sais que je veux faire quelque chose de spécial de ma vie. J'ai pas la "flemme", il imita les guillemets avec ses doigts, de me construire un avenir quand même ! Et, excuses-moi, tu entends quoi par ne plus répondre de rien ?

// Oups. Katleen y était peut-être allée un peu fort. Mais au mois ça avait eu l'effet escompté : il était maintenant entièrement à l'écoute de ce qu'elle pouvait potentiellement dire. Sauf qu'elle avait peur d'aller plus loin et de le provoquer encore plus. La Poufsouffle détestait faire du mal à son petit ami, mais elle souhaitait pas non plus qu'il se morfonde toute sa vie parce qu'il avait décidé de faire un métier qui ne lui plaisait pas. Elle voulait son bonheur, sa réussite et son épanouissement, plus que tout au monde. Et c'est donc pour cela qu'elle continua sur sa lancée, malgré tout l'amour qu'elle lui portait. //

- Si tu veux faire quelque chose de "spécial" de ta vie, fit-elle en l'imitant ironiquement, ce n'est pas dans un cabinet de notaire que ça va se passer. Non pas que je dénigre le métier, au contraire ! Mais ça ne sert à rien de faire quelque chose qui ne te plait pas. C'est pas en s'occupant avec quelque chose que tu n'aimes pas, que tu t'épanouiras et je trouve ça dommage.

// Elle réfléchit un instant à la portée que ses mots pouvaient avoir. Elle espérait qu'il ne déformerait pas ce qu'elle avait dit sur le métier de notaire. Bien évidemment, elle respectait toutes les professions, sans exception, et chacune était spéciale tant qu'elle plaisait à ceux qui la pratiquaient. Mais là ce n'était clairement pas le cas pour Isaac. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. //

- Et je ne sous-entends rien par là, si ce n'est te mettre des coups de pied aux fesses !

// Evidemment, elle n'avait jamais voulu signifier qu'elle lui ferait la tête ou qu'elle romprait avec lui s'il ne se motivait pas à trouver sa voie. Ca aurait été mal la connaître que de le croire. La jaune-et-noir espérait qu'il ne se méprendrait pas là-dessus non plus. //