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Joueur
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Maison : Serdaigle
Poudlard : 6e année |
Date du message: Lun. 25 Nov 2013, 15:38
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es contes du
eilleur
Depuis quelques temps maintenant, il sévit sur le tchat. Vous le connaissez pour la plupart, il se balade avec son feu portable, ses marshmallows, sa cape et surtout, ses histoires. Il élit domicile dans les horaires tardifs des soirées du Wyrd. Quand la lumière s'est depuis longtemps éteinte sur la terre des hommes, cet esprit vient se balader sur le chan #Manawyrd et conte des histoires d'un autre temps.
Il était grand temps d'en parler un peu plus et de le définir autrement que par, je cite une personne tenant à rester anonyme
Citation de Anne O'nyme : | Père Crounstor, raconte nous une histoire |
ou encore
Citation de Anneau nyme : | Veilleur!
/me s'assied près du feu |
Et pour cela, rien de mieux qu'un topic et quelques explications sur ce qui va suivre à son sujet. A la base, je ne racontais des histoires que parce que les doigts me démangeaient mais, après Samedi soir, me vint l'idée d'en faire un peu plus.
Concrètement, il va se passer les choses ci-après:
- Dans le but de ne plus pourrir le chan #Manawyrd, et à ma demande, je vais apprendre à faire fonctionner le tchat pour créer un chan #Veilleur qui servira à cela.
- Régulièrement, je vous préviendrais à l'avance sur ce topic d'une date et d'un horaire pour un conte du veilleur. Cependant, il arrivera que je fonctionne à l'instinct et écrive une histoire d'un coup et la propose en live aux gens présent. Mais dans tous les cas avant chaque histoire, un message sera posté ici par moi ou n'importe quel relais qui acceptera de m'aider pour prévenir 10 minutes avant le début de toute histoire.
- Après chaque histoire (dans les 24h), un "podcast" sera publié ici, par mes soins (ou ceux de quiconque acceptera de le faire, quand l'histoire n'aura pas été prévue à l'avance)
A toutes fins utiles:
- La plupart de mes histoires seront tirées d'une idée de fanfiction que j'écris.
Pour faire très simple. Cela se passe à beauxbatons, peu après HP7 (pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est peu connu , ne vous inquiétez pas, vous n'avez pas besoin de connaître HP, juste un peu le monde de la magie mais MW vous en apprend bien assez pour suivre). Une guerre a éclaté il y a quelques années, impliquant de nombreux états, dans des jeux d'alliances et de négociations assez compliqué. La génération entrée 4 ans plutôt à Beauxbatons a été impliqué contre son gré en fin de quatrième année. De fait, des leaders ont émergés dans l'école. Ce qui leur est arrivé les a arrachés au confort des études magiques et a fait prendre conscience à tout le monde que la guerre n'épargnerait pas Beauxbatons. Des cours nouveaux apparaissent, pour la première fois les années se rapprochent les unes des autres, et l'espoir renaît...
- Je n'hésiterai pas à rajouter des infos ici mais je signalerais par un post toute modification.
- Bien évidemment, je n'hésiterais pas à quitter le domaine de ma fanfic mais vous serez prévenus.
- Je suis ouvert à toutes vos idées, n'hésitez pas à me proposer des sujets d'historiettes
- En cas de dialogue, les personnages parlant seront signalés ainsi:
Citation : | Entrant dans la chambre de ses comparses, Crountie se munit d'une poèle et d'une louche métallique qu'il frappa l'une dans l'autre
[crountie]Debout la dedans, il est 6h du matin[/]
L'insupportable hurlement avait résonné dans la chambre comme une trapanation peut vider un cerveau... de manière plus que douloureuse |
Je vous donne rendez-vous ce soir, sur le tchat, sur un chan qui sera définit au dernier moment (mais au moins 10 minutes en avance), à 22h pour le premier conte de Veilleur. Il y sera question de l’événement qui a propulsé les 4èmes années dans els évènement qui se joueront dans les contes du veilleur
EDIT: Début dans 15 minutes.
Le chan créé et validé est donc #Veilleur
Dernière édition effectuée par Croun (Lun. 25 Nov 2013, 21:45) ; édité 1 fois |
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Gagnant du jeu de l'oie
Messages : 1741
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 6e année |
Date du message: Mar. 26 Nov 2013, 23:01
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//Presque vingt-trois heures, le scribe vérifia que les couloirs étaient bien vides avant de s'avancer furtivement vers le Grand Livre des Contes. Le vieil ouvrage était posé sur un piédestal. Aussi rapidement que possible, il cousit le manuscrit qu'il tenait à la main avec les autres parchemins en peau de bête. Un nouveau Conte était né. Comme à chaque fois que le Veilleur envoûtait ses spectateurs. Le scribe repartit aussi vite qu'il était venu, incognito, se mêlant aux ombres de la nuit.//
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Les lumières s'abaissèrent doucement dans la plaine de Poudlard où se sont groupés le Veilleur et quelques-unes des personnes désireuses de l'écouter. Le feu crépitait doucement et les marshmallow allaient de bon train tandis que le veilleur refermait son livre et posait son regard sur l'assemblée. Alors débuta le conte :
Citation de Veilleur : | « u commencement, il y avait l'académie de Beauxbâtons. Et aussi la fin de la guerre de l'Angleterre, contre l'auto-proclamé Lord Voldemort, bien connu de chacun d'entre vous. Mais peu de gens savaient qu'alors une autre guerre avait éclaté depuis quelques semaines. Et Beauxbâtons allait être la première touchée. Ce jour-là, ou plutôt ces quarante-huit heures là, allaient marquer à jamais l'histoire de l'école, consacrer certains des plus grands combattants issus de cette prestigieuse école et répandre la peur aux quatre coins de l'Europe, tandis que bien de familles allaient s'endeuiller.
C'était la fin du mois de Juin. A cette époque, comme chaque année, les quatrièmes années étaient envoyées, pour une semaine, dans l'une des forêts bordant Beauxbâtons. Ils devaient s'y débrouiller pendant une semaine. Sans l'aide de personne, seulement surveillés de très loin par des professeurs qui, confiant dans la sécurité de l'école, savaient qu'en cas de grave danger, les étudiants les feraient prévenir. Après tout, la barrière repousse-vivants mise en place autour du lieu assurait que les élèves ne pourraient jamais en sortir et que nul n'y rentreraient, mis à part les professeurs connaissant le mot de passe. Car rien de vivant ne peut passer cette barrière-là, n'est-ce pas ?
Le matin du troisième jour, après que le camp eut été totalement mis en place, les étudiants semblaient y avoir trouvé une certaine quiétude. Il y avait là, Groseille, le plus jeune des quatrièmes années, foufou, mais gentil dans le fond quand il ne faisait pas l'idiot. Il y avait aussi Arkandias, le sage, excellent élève, probablement major de la promotion s'il s'astreignait un peu plus à l'escrime enseignée à Beauxbâtons. Il y avait là Assora, férue d'Egypte, grandement connue pour sa science d'anciens sorts égyptiens bien pratiques, un peu dans les nuages cependant. Il y avait là aussi, Azy, fidèle à sa réputation, aucun ragot ne lui échappait, Cinderella, intégrée en cours d'année, mais qui s'était rapidement intégrée via une bonne volonté à toute épreuve. Isuki aussi, le grand maître de dessins de la promotion. Capable de créer le plan d'un lieu en trois minutes chrono et qui avait préparé le terrain pour les deux cent cinquante élèves de la promotion, aidée de Kiara et son don inégalé pour la maîtrise des vents. Zaac, quant à elle, était la réussite de l'année, sa capacité à avancer dans la difficulté et à relever la tête plaisait à tous, bien que sa colère reste vive. Enfin, venait Croun, le meilleur bretteur de la promotion, très effacé en termes de pratiques magiques, et Gwendoline, sa meilleure amie de toujours, héritière des plus grandes familles, et détentrice du Bourdon des Rois.
Ces dix étudiants parmi tant d'autres avaient de vrais liens et furent à l’origine de la survie du groupe, bien qu'à jamais leurs cœurs allaient être meurtris. Arrivée en retard pour cause de rhume des foins incroyable, Stormy avait rejoint le groupe en tant qu'onzième membre et était l'élément câlin du groupe, toujours une bonne parole pour chacun et chacune.
Il faisait nuit quand tout commença. La routine installée par les responsables s’achevait et chacun était allé dormir. Seuls les jeunes de gardes étaient encore éveillés autour de trois feux bordant le camp. Ils devisaient, attendant avec impatience de retrouver la paillasse qui servait à chacun de lit dans les tentes qu'ils utilisaient pour cet examen si particulier. Le loup chanta, le hibou lui répondit et la barrière frémit. Les quatre jeunes de garde, Aniloc, et trois autres étudiants, bondirent et s'élancèrent dans cette direction pour s'assurer que rien ne se passait. Ne voyant rien, ils repartirent s'asseoir, car après tout, rien ne peut passer la barrière des vivants, n'est-ce pas ?
Rien de vivant en tout cas...
N'est-ce pas ?
Mais, Aniloc n'était pas surnommée œil-de-Lynx pour rien. Alors, quand vint son tour d'aller dormir, elle décida de faire un détour par la barrière... et se mit immédiatement à courir vers sa tente, réveillant Arkandias de force, le traînant hors de la tente par le pied jusqu’à ce que ce dernier sorte de sa léthargie et se réveille complètement. Il était quelque peu alarmé par l'état de sa camarade. Mais rien ne pouvait avoir passé la barrière, n'est-ce pas ? Rien de vivant en tout cas... Ainsi résonnaient la Louis IX et le Leonard de Vinci
Cependant, dans un souci d'assurance, ils décidèrent d'aller chercher d’autres jeunes, ceux qui s'étaient auto-proclamés chefs du groupe des quatrièmes années. À savoir le grand Wilfried et son comparse Liam avec leur amie Maria. Ils n'étaient ni bêtes, ni méchants, mais n'étaient pas prêt à ce qu'il allait arriver. Quand ce groupe de cinq, hétéroclites dans sa composition, car rarement les trois chefs acceptaient de se mélanger aux autres, arriva à la barrière, rien de vivant ne l'avait passé.
Les inféris ne vivent pas.
Leurs mouvements sont animés par le nécromancien qui tire les ficelles.
Mais ils ne vivent pas.
Cependant, ils sont efficaces pour tuer. Car si la magie du nécromancien est assez forte, ils deviennent vifs et dangereux. Et s'il n'y a pas un mais cinq nécromanciens placés aux cinq branches d’une étoile chiromancienne, la légende veut qu'ils soient aussi rapides que les humains qu'ils furent. Sans perdre son sang-froid, Arkandias prit alors la direction d'une partie des opérations, envoyant chacun des quatre autres à un coin du camp, silencieusement, pour réveiller tout le monde. Aucun des élèves présents, sauf peut-être Assora, Gwendoline, Elodie, peut-être Kiara, et trois ou quatre autres parmi les deux cent quarante autres élèves ne savaient produire du feu d'assez bonne qualité pour détruire les corps de ses abominations. Alors le Leonard de Vinci pensa à autre chose. S’ils ne pouvaient pas les détruire, au moins pouvaient-ils s'arranger pour les mettre hors d'état de nuire. Un inféri, a besoin d'un cerveau pour bouger. Ce sont les impulsions que ce dernier envoie au corps qui l'animent, quand bien même l'esprit n'est plus là. Alors il fallait séparer la tête du reste du corps.
Le procédé lui répugnait autant qu'il répugnerait à ses camarades, mais entre ça et la mort des deux cent cinquante élèves de la promotion le choix était facile. Sans même s'en rendre compte, les cinq élèves venaient de retirer le principal avantage qu'avaient les inferis et de se le mettre de leur côté. L'effet de surprise. Certes les inféris n'ont plus d'émotions pour ressentir cela, mais l'idée d'avoir un avantage redonnait de l'espoir au sage jeune homme tandis qu'il réveillait les neuf camarades dont il était le plus proche
Les élèves se rassemblèrent bien vite autour du feu géant, celui où ils avaient l'habitude de dîner tous ensemble. Ce feu était ce qui avait soudé le groupe dès le premier jour, quand rien n'avait semblé vouloir fonctionner. Et il continuait de jouer son rôle, insufflant de l'espoir aux jeunes, leur donnant du courage malgré la panique relative qui commençait à les tirailler. C'est dans les pires heures que les leaders émergent dit-on. Aniloc, puis Arkandias avait sauvé le camp d'une mauvaise surprise, ressemblant à une épée dans le ventre en pleine nuit. Chaque enfant voulait maintenant vénérer la chance qui leur était offerte de défendre sa vie. Et ce fut Naty, discrète jusqu'à lors, durant cet examen, qui sut galvaniser tout le monde. Montant sur une chaise faite de morceaux de bois taillés, elle sut trouver les mots justes. Ceux qui remuent le cœur et chassent les peurs. Avec sa voix d'enfant, et avec ses craintes, mais avec ses espoirs et son amour de la vie. Elle sut discipliner les peurs et les esprits et elle sut donner à chacun une raison de se battre pour survivre.
De temps en temps, Aniloc et Azy, qui avaient été envoyées surveiller la vitesse d'arrivée des inféris, passaient donner une estimation. Manifestement, les nécromanciens, décontenancés de l'absence de jeunes dans les premières tentes avaient décidé d'avancer plus doucement vers le camp, semblant craindre que la surprise ne fut éventée. Et ce furent alors Crountie, Stormy, Assora et Gwendoline qui eurent le courage de placer en premier les mots "consignes de batailles" dans la discussion, scellant le sort de tous et de chacun.
Le tri fut très vite fait. Les meilleurs à l'art de la sorcellerie du feu et du vent furent placés sous les ordres d'Assora et de Kiara, une dizaine chacune, sorte de protections finales. Leurs missions étaient de garder le plus de puissance possible pour la fin, quand les autres n'auraient plus d'énergie ou seraient en passe de tomber, pour pouvoir, très rapidement, éliminer des adversaires ou les renvoyer au loin. Croun prit avec lui les meilleurs bretteurs, ceux aptes à se battre seul, et ils partirent se disséminer dans le camp, par petits groupes, avec mission de venir sur les flancs du groupe d'inféris qui arrivait, quand il serait sur place. Stormy et Groseille prirent les autres avec eux et leur montrèrent une tactique qu'ils avaient mise en place avec Maître Yi, le responsable de l'escrime de Beauxbâtons, en cas de combat en large infériorité numérique. Combattre dos à dos pour se protéger sur trois cent soixante degrés et faire baisser les risques d'être touché par derrière. En cas d'encerclement du groupe, cela permettrait de faire tourner les combattants pour laisser à chacun le temps de pouvoir un peu récupérer de temps à autre. Aniloc, Azy et le reste des onze, ceux qui avaient une confiance totale les uns dans les autres, devaient se préparer à aller chercher les blessés incapables de bouger pour les ramener en arrières et les maintenir en vie. Pour cela, ils gardaient avec eux cinq ou six des meilleurs combattants et deux des meilleurs mages de la promotion pour leur ouvrir les chemins sur le champ de bataille. Et ainsi furent scellés les destins de cette incroyable assemblée. Ils n'étaient que des étudiants, des êtres merveilleux, qui choisirent de se battre pour vivre.
J'étais là Jeunes gens. J'étais là il y a cent deux ans.
Esprit parmi eux, incapable de les aider, mais envoyant quelques demandes de secours à Beauxbâtons. Et en moi-même, depuis l'extérieur de la barrière, je priais pour eux. Je pouvais tout entendre, tout voir, mais je ne pouvais entrer. Car rien de vivant ne pouvait passer la barrière, et incapable d'attaquer ces nécromanciens, qui, par un habile procédé, avaient lié leur boucliers à la vie des inféris.
Et le combat commença, chacun, à sa mesure, sut y faire face. La bravoure se disputant systématiquement à l'espoir et à la peur. La lutte était terrible et je ne voyais que des ombres, tranchant des ennemis toujours en surnombre. À cet horrible jeu, Croun, Gwendoline, Olivier et William étaient les meilleurs. Les cours particuliers qu'ils prenaient avec Maître Yi leur avaient donné cette capacité terrible de se détacher du fait de combattre. Leurs évolutions étaient plus gracieuses que la plus gracieuse des valses viennoises. Et s'ils se détestaient de trancher des êtres que des gens avaient aimés, ils savaient que ceux-là n'avaient plus d'âmes, n'étaient que des ombres de ce qu'ils furent jadis.
S'il y eut des blessés graves, il n'y eut pas de morts pendant un long moment. Les pseudos infirmiers soignaient comme il fallait. La brigade du feu et du vent tenait parfaitement la ligne de combat et sauvait quiconque trébuchait ou était en sous nombre, et les tactique de dos à dos protégeait efficacement. La faille du plan Croun et William la connaissait. C'était eux. Ceux qui évoluaient seuls. Ils avaient accepté d'y aller car ils se savaient aptes à déblayer beaucoup le terrain pour les autres. Mais William et Croun, bien que peu ami en général, savaient, de par leurs lectures, que plus le nombre d'inféris baisseraient, plus les restants seraient dangereux. Et finalement, quand le petit matin perça et qu'il resta enfin moins d'inféris que de jeunes. Olivier d'abord, puis un autre camarade furent gravement blessés l'un à côté de l'autre et ne purent être secourus. De ce fait, les mages du feu et du vent avaient brûlé toutes leurs réserves magiques et le reste du groupe des "solitaires" étaient loin.
Ce fut Gwendoline qui la première se porta à leur secours. Refusant de voir quelqu'un mourir, l'héritière des grandes familles se jeta corps et âme dans la bataille contre cinq inféris qui étaient devenus particulièrement rapides. Elle faucha le premier aux jambes, et se retourna en décapitant le second, attirant les trois autres derrière elle, les éloignant de ses camarades. La fatigue lui fit perdre l'équilibre dans une parade trop rapide et se fut elle, en tombant en avant, qui alla à la rencontre de l'épée tendue d'un inféri La lame la transperça par le bassin et ressortit en tranchant sa colonne vertébrale. Dans la seconde qui suivit, elle sut, tout comme Oliver qui regardait de loin, que c'était fini et dans un mouvement rageur, utilisa ses dernières forces pour se retirer de cette épée, tombant en arrière, sans plus aucune grâce.
Croun avait suivi cela comme au ralenti. Depuis dix ans maintenant, Gwendoline avait été sa meilleure amie, présente dans tous les coups durs et tous les éclats de rire. À la fois amie et sœur, et c’était fini. Il avait couru de toutes ses forces, sans aucun espoir, mais de toutes ses forces. Bloqué plusieurs fois par un inféri traînant sur le chemin. Il avait vu William qui essayait lui aussi de se porter au secours de celle qui avait été sa Némésis pendant dix ans. Mais il ne put rien faire. Il arriva cinq secondes plus tard, en même temps que le blond qui leur avait servi d'ennemi si longtemps, avant cette sombre nuit de faits...
Sans même se concerter, ils massacrèrent les deux derniers ennemis encore debout et Croun lâcha son épée, plongeant en avant vers Gwendoline, recueillant une unique larme au creux de sa main meurtrie. William rejoignait déjà le groupe des élèves, tandis que çà et là, des vivats s'élevaient. Chacun était fier et heureux d'être en vie. Ignorant tout du sort de Gwendoline, ils avaient cru avoir compté tous les élèves, surtout qu'il ne manquait que Croun, William et Gwendoline. Et après tout, ces trois-là battaient les septième années de leur main "faible" en duel d'escrime, alors ils ne craignaient rien n'est-ce pas ?
Et c'est là que je pus intervenir, ratant ce qui suivit. Les boucliers des nécromanciens étaient tombés en même temps que le dernier inféri. Tout ce que j'accepterai d'en dire fut que leur mort à eux fut terrible. La colère et la haine, l'envie de revanche et de mort dépassèrent totalement ce que je m'imposais comme discipline depuis si longtemps et j'en fis profiter chacun d'entre eux, vengeant par le sang l’innocence volés à ces enfants que j'aimais de tout mon cœur. Quand je pus à nouveau me calmer, les cris de joie s'étaient calmés eux aussi. Chacun venait de prendre conscience du désastre final. Arkandias mesurait déjà la perte pour chacun, être obligé d'en venir à ces extrémités si jeune... Le jeune Leonard de Vinci, assis par terre dans une sorte d'hébétude sans nom et entouré d'Assora, Azy, Naty, Stormy et Zaac ressentait le contre coup de ce que chacun avait fait, l'espoir lui, semblait trembloter dans les flammes des feux...
Cinderella, Elodie, et Kiara s'était rapprochés du reste du groupe. A un moment, celui-ci s'écarta, formant une étrange haie, tandis que toutes les baguettes étaient tirées des manches, bottes et autres étuis, levées vers le ciel en une nuée magnifique, de bleus, verts, orange, jaune, rouge, et arc en ciel. Croun passa, portant le corps sans vie de l'unique, mais au combien importante, victime de cette bataille glorieuse mais triste qui plongeait Beauxbâtons dans la tristesse. L'instant d'après, les professeurs arrivaient sur les lieux, supprimant la barrière et prenant conscience de leur folie et de leurs erreurs. Personne d'autres qu'Arkandias, Assora, Azy, Cinderella, Elodie, Kiara, Stormy et Zaac n'eut le droit de porter le corps jusqu'à Beauxbâtons. Et ce fut la première des plaies. » |
Ainsi s'acheva le conte du Veilleur.
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Il y aura un conte du Veilleur ce soir à 23h15 ! On espère vous voir nombreux (sur le chan #Veilleur)
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Dernière édition effectuée par Izaac Reagan (Ven. 29 Nov 2013, 22:51) ; édité 2 fois |
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Joueur
Messages : 2732
Guilde : Aucune
Maison : Serdaigle
Poudlard : 6e année |
Date du message: Ven. 29 Nov 2013, 22:47
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Chan #Veilleur plutôt, merci d'avoir fait passer l'info
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 30 Nov 2013, 15:23
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Dans l'obscurité de la nuit, alors que tous dormaient à poings fermés, une ombre se glissa lentement vers le piédestal trônant au milieu de l'immense et ancienne bibliothèque.
D'un coup de baguette, elle fit s'ouvrir l'antique manuscrit, là ou de nouvelles pages formaient un ensemble vierge, n'attendant plus qu'un sang noir ne vienne faire vivre de grandioses histoires en son sein.
Jetant un coup d’œil furtif à la porte, la silhouette exécuta un délicat mouvement du poignet,portant son instrument à sa tempe pour la ramener ensuite sur les pages du recueil. Un filet doré, constitué de lettres, voleta à la suite de l'extrémité de la baguette et se posa sur le délicat vélin, grouillant et bourdonnant un instant à sa surface. Le Grand Livre des Contes s'illumina brièvement, puis se referma d'un claquement sec. Un nouveau conte du Veilleur avait pris place dans l'illustre grimoire.
Encore une fois le soleil avait décliné, faisant place aux silences et à l'épaisseur d'une nuit sans lune ne montrant que les étoiles au firmament-
Et encore une fois, il se tenait, dans la plaine, assis près du feu, le Veilleur, sa boite de cookies et de marshmallows tournant autour du feu-
Et encore une fois, les contes allaient prendre le pas sur la nuit, berçant celles et ceux qui allaient les écouter.
Deux histoires prendront places ce soir: Un enterrement et des remarques sur le fonctionnement de l'académie de Beauxbatons.
Citation : | Les premières notes du piano résonnèrent dans l'ensemble de la Cathédrale Notre Dame de Paris
Dans un silence profond, les accords violents et guerriers de Chopin, montèrent vers les plafonds de l'immense édifice, derniers sons de ce qui avaient été une longue lithanie de tristesse pour l'ensemble des jeunes et vieux présents ici.
Ce jour était celui de l'enterrement de Gwendoline. Et si tous n'étaient pas présents physiquement, notamment du fait de leurs familles qui avaient voulu les garder près d'eux, Assora, Azy, Kiara, Zaac avaient tenu à assister à la cérémonie.
Et Croun, bien évidemment était là. Quoi qu'on eusse put tenter, il aurait été là. Gwen était sa première et meilleure amie depuis si longtemps qu'il ne pouvait faire autrement.
Contrairement à l'assemblée, il avait dédaigné les vêtements traditionnels sorciers d'enterrement, leur préférant un costume qu'il avait acheté pour l'occasion.
La grande force de Gwen était venue de sa capacité à toujours savoir lier sa vie d'héritière des grandes familles magiques et son amour du monde moldu.
Dans un monde sorcier français où les grandes familles s'attachaient à certaines traditions, lors des enterrements notamment, tout en étant très ouverts aux moldus, Croun voulait rendre cet hommage posthume à son amie.
Depuis presque 5 minutes que le piano jouait, nul n'avait fait le moindre bruit dans l'édifice. Les plus petits enfants, ignorant tout de la tragédie, ou ne pouvant la comprendre, s'étaient pour la plupart endormi, et tout le reste des présents observait le silence respectueux des morts.
Quand les accords durs reprirent, une lumière jaune sembla jaillir de nulle part, nimbant le cercueil, tandis que des milliers de particule de lumière quittaient les mains des présents.
Des souvenirs de la jeune fille étaient ainsi offerts, collectés par un très vieux sort, peu connu, formant un livre.
Ce livre retracerait à jamais ce qu'avait été la vie de l'Héritière, et serait confié à un Dépositaire de la Mémoire, chargé de le veiller.
Quand le sort prit fin, la musique s'arrêta.
Alors, six personnes se levèrent.
Il y avait là, Croun, le papa de Gwen, Thierry, son parrain, Adrian, son grand frère, André, ainsi que Pierre et Jacques, deux de ses proches cousins, étudiants en Autriche.
Ensemble, dans une sorte de mouvements répétés quelques fois, ils s'approchèrent du cercueil et posèrent une main dessus.
Ensemble, il le soulevèrent, firent demi-tour et attendirent quelques secondes.
C'est à ce moment que l'assemblée commença à chanter, d'abord Zaac, puis tous les présents, dans un magnifique ensemble.
Les premiers accords de voix de la jeune fille furent le déclencheur du mouvement des 6 porteurs.
Dans un ensemble magnifique, les cinq vétus des robes de tradition et celui portant un costume moldu s'avancèrent vers la sortie, tandis que le puissant "live" du chant s'élançait vers les voutes célestes.
Chaque présents de l'assemblée pouvait se sentir vibrer, la musique prenant un tournant magique quand le livre du Dépositaire fit apparaitre devant tout le monde certaines des images les plus radieuses de Gwen.
Ses plus grandes joies, ses plus grandes réussites, la musique semblait les magnifier.
Dans un puissant chant d'espoir, chacun fit l'effort de mettre un peu de sa propre magie pour intensifier le sort, pour le rendre plus puissant, faisant s'échapper ainsi une force incroyable que le sortilège de repousse moldu mis en place pour la journée ne pourrait pas retenir très longtemps
A ce moment précis de la musique, quand les choeurs reprirent, chacun cessa d'approvisionner le lien magique. Le livre se referma et tout le monde se tourna vers la sortie.
Le cercueil n'était plus là, partie dans le caveau de la famille, et déjà, quelques mouvements vers la sortie se laissaient voir.
Ce furent d'abord les amis venus de loin...la famille éloignée.. les vieux cousins...
Tous ceux qui avaient apprécié sans la connaître assez gwen. Chacun vint présenter ses condoléances à Thierry, sa femme, au frère et à la soeur de la tombée au combat.
Quand ceux-là furent partis, ce fut le tour des vrais proches, chacun prenant son temps pour un dernier hommage à la jeune fille et une parole sincère à sa famille.
Assora du partir à son tour, elle aurait souhaité rester mais elle était attendue par sa famille, ailleurs, et les portoloins internationaux étant ce qu'ils sont, elle fit ses au revoir à ses amis et disparut.
Il resta alors la famille très proche, quatre élèves de Beauxbatons, la famille venue d'Autriche et des amis des parents, de très vieux amis, de très anciennes familles eux aussi
Thierry s'approcha alors du manuscrit et y grava quelques mots: "there and back again: from dust to dust".
Puis il souleva le grimoire et le tendit à Croun, argant qu'il était surement l'être que Gwen considérait comme le plus proche, son frère jumeau.
Et sur ceux, chacun se sépara.
Et ce fut la deuxième plaie. |
Alors que je finissais de raconter la cérémonie qui entourait le départ définitif de Gwen, je pu constater que beaucoup avaient les yeux humides.
Je convins donc d'arrêter de parler de la guerre et de présenter l'académie de Beauxbatons et ses élèves pour calmer et apaiser les esprits.
Citation : | Chaque année, les étudiants se rendant à Beauxbatons doivent arriver, par n'importe quel moyen qu'il souhaite, à la gare de Dijon, à une date variable, et pour 14h.
Sur place, un groupe de professeurs les prend en charge et les convie à les suivre vers un grand champ, invisible pour les moldus et caché par l'image d'une maison en ruine dans la prairie.
Là, ils rencontrent un immense troupeau de chevaux, juments et poneys et sont invités à se trouver un compagnon parmi eux.
C'est une cérémonie importante mais très intime car ce compagnon sera leur fidèle ami pour bien des aspects de la vie à l'école. Que ce soit pour certains cours où il est nécessaire de se déplacer rapidement et loin, ou parce que l'enseignement et la présence de toujours les mêmes élèves, conjugés à l'impossibilité de rentrer chez soi plus d'une fois par mois pour le weekend peut rendre pesante la présence des autres.
Le compagnon animal permet alors de s'évader, de passer du temps silencieux, monté ou démonté, à ne faire qu'avancer dans le silence de l'immensité de l'espace que contient le parc de Beauxbatons.
Il faut du temps pour trouver son complément et les élèves sont laissés seuls parmi le troupeau pendant deux heures.
Ceci fait, les professeurs, eux aussi montés, les répartissent par groupes de niveaux et chacun part, à son rythme, vers l'école.
L'école en elle même, se situe après une courte mais impressionante forêt qu'un chemin de terre traverse de part en part.
Au débouché de la forêt, on tombe sur un chateau immense, sûrement construit au Moyen Age mais rénové plusieurs fois, notamment à la Renaissance ainsi que, très probablement, par le grand Vauban lui même si l'on tient compte de la forme étoilé que certaines tours semblent donner à l'édifice.
Une gigantesque ceinture de rempart ceint le chateau, surement héritière de quelques guerres sorcière, où le fait de dominer en hauteur les entrées du parc permettait de gagner un temps précieux d'attaque sur l'ennemi.
Aujourd'hui, aucunes des portes n'est plus fermé, les sorts remplacent ceci, laissant aux élèves la possibilité de visiter la forêt et l'immensité protégée de la vue de quiconque.
La base de l'ensemble est bien évidemment un donjon gigantesque d'étendue et d'une hauteur conséquente.
Les groupes sont alors menés en premier lieux derrière le chateau ou ils ont invités à mémoriser l'emplacement de nombreux terrains de sport. Les sorciers de souche reconnaissent rapidement les terrains de Quidditch et les moldus, ainsi que l'ensemble des sorciers de souches ayant cotoyé la vie moldus (plus de 99% d'entre eux en fait), reconnaissent ensuite trois ou quatre gymnases, deux terrains de football et une dizaine de terrains.
On revient alors à la porte d'entrée du chateau, immense, statufié de part et d'autre par deux hommes et deux femmes, tandis qu'un cinquième est gravé sur la porte.
Le groupe des premières années est alors détourné de l'entrée et conduit, toujours sur leurs montures, vers des écuries, à la base du donjon, permettant de minimiser les distances à parcourir à pieds.
Aux nombres de huit, les écuries correspondent aux sept années de vie étudiantes à beaubatons pour les premières d'entre elle et la huitème sert à ceux faisant de la recherche, être de passages ou résidants, professeurs et personnels administratif.
Chaque année, les numéros des sept premières écuries augmentent de un, le sept redevenant un un, ainsi les places de chaque monture ne changent jamais vraiment selon l'année.
Un professeur explique à ce sujet et au sujet des montures:
Vos chevaux seront vos compagnons durant vos 7 ans. Ils seront aussi et surtout vos amis, traitez les avec respect et amour et ils vous aideront de leur mieux
Vous n'êtes aucunement obligé de les mettre à l'écurie le soir, ils y ont vécu jusqu'à votre arrivée, et par conséquent connaissent le chemin pour le cas ou ils tiendraient à y être.
Prenez garde à savoir qu'ils aiment leurs libertés, donc ne les forcez pas à l'enfermement le soir, sauf dans les cas où c'est ce qu'il y a de mieux pour eux.
La vie à Beauxbatons est organisée autour de Halles, contrairement aux élèves de poudlard qui vivent, eux, dans des maisons.
Les Halles sont généralement toutes très liées.
L'émulation se fait plus sur les années. En effet, chaque année tenant beaucoup à se démarquer des autres a tendance à regarder celles d'en dessous de haut et celles d'au dessus avec jalousie.
Les professeurs n'encouragent globalement pas cela, mais laissent les choses couler tant que l'émulation est saine.
Les querelles entre halles de mêmes années sont liées à des inimitiés qui n'ont rien à voir avec l'endroit où chacun est mais, plus logiquement, aux gouts et couleurs de chacun.
Beauxbatons est ainsi composé de cinq halles.
Ils ont tous été créé, au fur et à mesure, pour répondre au besoin croissant de place au fur et à mesure que la population sorcière francçaise grandissait
Depuis trois siècles, du fait de nombreuses guerres, des révolutions successives etc;.. la population n'a plus bougé ou presque et l'on est reste au même point que depuis la création de la cinquième halle.
Au commencement, il y eux trois Halles: Merlin, Viviane et Morgane.
Les trois fondateurs de l'école choisirent ainsi les noms, car ils se savaient supérieurs et étaient animés d'un grand amour pour l'apprentissage.
Chacun choisissait, notamment selon les amitiés des nouveaux, qui serait dans sa halle.
Ainsi, on encourageait les gens à se créer des amitiés nouvelles et les anciennes amitiés permettaient de lier les halles.
L'exemple de Poudlard leur servait à s'assurer de ne pas faire l'erreur de créer des maisons honnis ou semblant sans intérêt aux yeux du monde.
Au fur et à mesure du temps, une nouvelle halle fut nécessaire avec la population croissante. Et ce fut la question du choix d'un nom qui se posa; sa grande bonté, sa sagesse royale, son amitié pour les sorciers malgré une période ou les pouvoirs proscrivaient ce type d'amitié, valurent à Saint-Louis d'être désigné en tant que Fanions du quatrième hall.
Il proposa que chaque maison reçoivent un emblème, un animal totem, valorisant chacun; ainsi, le loup blanc représenta dès lors Merlin, le dragon rouge Viviane, le merle Morgane, et Saint-Louis fut associé à la colombe.
Enfin, au cours du XVIIIème siècle, la surpopulation de l'école appela à nouveau un besoin de création.
Inventeur de nombreux sorts utiles, et reconnus tant chez les moldus que chez les sorciers, le décédé et magnifique génie Lonard De Vinci, malgré ses origines étrangères, fut choisis comme cinquième représentant de l'école et représenté par un puma, animal alors très populaire.
Ainsi fut créé et construit, au fur et à mesure du temps Beauxbatons.
Ses locaux de base étaient sous les abbayes du mont Saint-Michel, mais à l'époque de Saint Louis ce lieu devint trop petit et le grand roi chargea un groupe de sorciers de préparer un terrain, et leur donna une grande partie des alentours de Dijon en témoignage d'amitié.
La création de Beauxbatons était rapidement achevé et sa vie commença à s'écrire en terre Dijonnaise.
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Gagnant du jeu de l'oie
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Maison : Serpentard
Poudlard : 6e année |
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Ancien(ne)
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Date du message: Lun. 16 Déc 2013, 22:30
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// Qui n'eut pas rêvé en ces temps nouveaux tapis dans les illustres gloires de sorciers, mages, chevaliers et autres, de croupir près d'un feu crépitant en prêtant attention à un conteur extraordinaire ? Car il y avait là, quelques jeunes élèves aux yeux miroités écoutant une des ses histoires qui surgissaient à l'esprit de ce veilleur veillé, veillant à la veille de ces jeunes curieux. Vous la voulez, n'est ce pas? La curiosité aussi vous pique les yeux et les nerfs tout en faisant tomber quelques mèches de cheveux. Alors la voici !
Siobhan scrutant les ténèbres qui lui faisaient face, avec un regard de poisson mort, pénétra dans la bibliothèque et s'approcha silencieusement de la table où était posé le trésor du veilleur, le grimoire aux histoires comblées de magie. Munie d'une colle, elle ouvrit ce manuscrit, et en deux/ trois mouvements, colla l'histoire réécrite de sa propre plume admirable à la page vierge suivant les autres bondées de lettres. Les précédents élèves s'étaient donnés bien du mal, les pauvres. Voyons, parchemin en peau de bête cousu, et des lettres ravivées grâce aux pensées inscrites. Il y a pas à dire, vive la colle ! //
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À nouveau, les lumières déclinaient dans les landes de Poudlard, le weekend avait rapidement passé et une grande partie du château se reposait dans l'attente de la semaine à venir. Sur la lande, j'allumais le feu des veillés et attendaient que les jeunes intéressés par mes histoires se manifestent.
Quand un certain temps eut passé, et que quelques élèves m'eurent rejoint, je pris la décision de commencer mon histoire.
Citation : | Peu après l'enterrement, tous les présents à la cérémonie avaient été conviés à prendre part à une réception organisée par la famille de Gwen. Comme souvent dans ces réceptions, l'ambiance était assez triste et l'on voyait surtout des groupes se former un peu partout dans le gigantesque parc. Les sorts d'Impervius avaient été posé en moult endroits et protégeaient assez bien de l'orage terrible qui venait de commencer sur la région parisienne. Croun passait de groupes en groupes, remplissant son rôle de dépositaire avec un sérieux que peu lui connaissaient... personne en réalité, le jeune garçon semblait avoir pris dix ans depuis cette fameuse journée.
Oh bien sur, tout le monde avait pris de l'âge d'un coup parmi les élèves de quatrième année. Voir un camarade assassiné de la sorte, participer à une telle bataille, ne pouvaient que laisser d'horribles traces sur l'esprit d'enfants malgré tout si jeunes.
Mais chez le jeune garçon du Hall Viviane, ces traces restaient, inscrites aux fond des yeux, aussi surement que la très fine cicatrice qui ornait la base de son cou sur la gauche, autre vestige de la bataille.
À une des extrémités du parc, Arkandis, Aniloc, Versipellis, Darren, Amaprince, Assora, Azmaroth et Zaac s'étaient réunis pour discuter. De tout. De rien. Du temps qui passe. Tout pour oublier leur malheur. Bras dessus, bras dessous, les jeunes faisaient tout pour ne pas laisser de blancs dans la conversation, ayant tous expérimentés ces derniers jours ce que le fait de réfléchir pouvait leur infliger... Revoir les images, revivre l'instant, se souvenir d'avoir portés le corps de leur camarade...
Parler évitait au cerveau de penser. Parler évitait de pleurer. Parler retenait l'attention. Parler soutenait le voisin. Parler réconfortait le voisin. Parler faisait même rire, sourire...
De l'autre coté du parc, Croun s'était assis, sous la pluie. Il avait volontairement supprimé un Impervius. Il avait besoin de sentir une eau autre que ses larmes sur son visage. Il avait été brave pendant la cérémonie. Il n'avait pas pleuré, il avait fixé le cercueil, rendant silencieusement hommage à la moitié de lui qui s'était éteinte, il avait porté ce cercueil si lourd et avancé dans cette si longue allée.
Il avait posé le cercueil, l'avait regardé, puis il avait pris le livre, acceptant une nouvelle charge, et maintenant, il pouvait craquer. Portant toujours son costume noir sur sa chemise blanche et sa cravate tout aussi noire, assis à même le sol, les genoux repliés contre la poitrine, fixant l'eau qui tombait encore et encore, les yeux embués... Et son esprit s'envolait, passait dans ses souvenirs avec Gwen, sans vraiment se fixer, jusqu'à trouver un vrai souvenir, fort, puissant, beau...
*flashback*
SBAF !
[Gwen]"Debout maintenant, Croun !"[/]
La gifle avait été violente, le jeune garçon porta sa main à sa joue sans y faire attention. Il ne s'attendait pas vraiment à cela, mais Gwen venait belle et bien de lui asséner une gifle monumentale en plein milieu du wagon qui les menait à Dijon. C'était le 1 septembre 2001 et ils venaient de se retrouver dans le wagon qui devait les emmener vers Beauxbatons. Le jeune garçon avait confié ses craintes à ses deux meilleures amies, Gwen et Cécile, leur expliquant que la présence de William et Olivier lui donnait envie de rentrer chez lui. Et plutôt que de le soutenir, il semblait que la petite blonde du groupe ait décidé d'utiliser une manière plus ... claquante, et elle l'avait giflé, l'enjoignant à se lever, le tirant pour le faire obtempérer :
[Gwen] "Alors maintenant espèce d'abruti, tu vas m'écouter bien clairement parce qu'il est hors de question que cela recommence comme les autres années. Ces deux là te persécutent violemment depuis longtemps. D'accord. Mais il est hors de question que tu continues à te laisser faire. JE N'AI PAS FINI, TU LA FERMES", avait-elle continué quand Croun avait tenté d'ouvrir la bouche. "Tu n'as pas à accepter d'être traité comme cela au nom de ta sacro-sainte haine du conflit. Ils ont voulu ce conflit, ils le cherchent et l’exacerbent. Et toi tu restes dans ton coin à tout accepter. Et ça c'est fini. Définitivement. Tu es mon ami Croun, mais si tu ne veux pas te battre pour avoir le droit d'être qui tu es, alors passé ce jour, je ne veux même plus te connaître."[/]
Véritablement furieuse, la petite fille s'était mise debout sur le siège précédemment occupé par son ami et n'avait pas cessé de lui enfoncer l'index dans la poitrine en disant ces mots. Sous le choc, le jeune garçon ne savait plus trop quoi dire. En silence, il s'assit sur une des places libres du carré qu'il occupait avec Gwen et Cécile, tandis que cette dernière empêchait Gwen d'agir à nouveau, arguant que si Croun ne disait rien, c'était qu'il réfléchissait. En effet, les paroles de Gwen avaient passé la barrière que s'imposait le petit brun et trouvaient un écho dans son esprit, rappelant à lui le courage qu'il fuyait depuis 4 ans maintenant. Oh, il ne comptait pas aller refaire le portrait de ses deux Némésis sur l'instant. Mais au moins, il prenait conscience de ce qui avait été accepté et fait depuis ce temps et qu'il ne devait pas l'accepter ainsi sans rien dire. Son amie avait raison, mesura-t-il tout d'un coup, se promettant de se battre pour rester lui-même dés lors. Sans ajouter un mot, il attrapa Cécile assise en face de lui et la prit dans ses bras, posant la tête sur son épaule, tandis que Gwen venait les rejoindre pour un câlin à trois que le groupe échangeait lorsqu'ils avaient besoin de se sentir réellement ensemble, protégeant, en cet instant, la dignité de leur ami.
*fin du flashback*
Croun éclata de rire dans l'herbe sous la pluie.
[Crountie] "Et qu'aurais-tu dis en me voyant en cet instant très chère, tu m'aurais probablement mis une grande baffe, ou pire, un sort de coup de poing pour me rappeler que la vie continue. Tu étais une fille bien. Kiara a surement raison, je te voyais comme plus qu'une amie, mais nous ne saurons jamais si c'est une sœur ou autre et cela n'a plus d'importance aujourd'hui. Tu m'aurais secoué n'est-ce pas ? Tu m'aurais dit que la vie vaut toujours qu'on se batte." [/]
Le garçon de 14 ans éclata de rire dans le moment où le tonnerre roulait.
[Crountie] "Oui, une grande baffe. La vie continue, sans ton rire, ni ton sourire, mais avec ton souvenir. La longue nuit des temps s'est ouverte à toi, mais tu veilleras sur nous n'est-ce pas ?"[/]
Et sur ces mots, il se leva et s'en alla chercher Cécile. Il s'en voulait un peu. Trop plongé dans son chagrin, il n'avait pas fait vraiment attention à celui des autres, et celui de Cécile en particulier. Elle était le troisième membre du groupe des plus amis de Beauxbâtons et il l'avait négligé. La trouvant assise sur une pierre près d'une margelle, Croun arriva derrière elle et sans trop se poser de questions, il passa ses bras autour d'elle et la serra contre lui. Ils avaient toujours apprécié, tous les 3, cette proximité sans arrière pensée entre eux. Et là, la seule chose qui passa par la tête du garçon fut que son amie allait mal et qu'un câlin s'imposait. Se retournant, la jeune fille posa sa tête sur l'épaule de son ami et pleura en silence pendant un temps.
[Crountie]"J'ai repensé à notre premier voyage à Dijon, et je me suis souvenu de Gwen me faisant la leçon, et je pense qu'elle nous détesterait de ce que nous lui rendons comme hommage en cet instant, tu sais, murmura-t-il à l'oreille de la jolie brune. Gwen a toujours aimé la vie plus que tout au monde, elle voulait que nous vivions à fond, que nous nous émerveillions de ce don unique, que chaque instant soit un de plus dans la collection de perfection qu'offre la vie et la terre." [/]
[Cécile]"Je suis sure que tu as raison, Crounchou, mais je ne te savais pas si philosophe.", répondit la jeune fille riant et pleurant à la fois. [/]
[Crountie] "J'ai eu deux très bonnes professeurs, tu sais. Nous devons repartir de l'avant et faire de chaque minute que nous vivons une offrande à celle qu'elle ne vivra pas, vivre si intensément qu'elle puisse le ressentir, ou qu'elle soit." [/]
[Cécile]"La guerre continuera Croun, tu le sais et tu ..."[/] Croun la coupa et lui répondit :
[Crountie] "La guerre n'est pas notre vie. Chaque instant peut être merveilleux. Je n'abandonnerai plus jamais." [/]
Alors que la brune allait répondre, un phénomène que Croun lui avait déjà vu se produisit, ses yeux se révulsèrent et elle se mit à flotter au dessus du sol, nimbée d'un halo blanc.
[Cécile] "Alors tu souffriras plus que tout. Tu n'auras plus de repos tant qu'il y aura la guerre, et la paix ne te viendra que par parcelles, tu sauras apprécier chaque instant, mais ils ne seront plus jamais tiens. Quand la vraie guerre commencera, la vision perdurera, et tu seras heureux un temps, et seul longtemps. Garde espoir chevalier de lumière, l'avenir sera bon !"[/]
Comme toujours, l'esprit du garçon enregistra tout, mais il refusait de comprendre pour le moment, comme si les temps pour la compréhension n'étaient pas venus. La prédiction lui était fermée, connue, mais fermée. Et ce fut la troisième plaie.
Du coté de leurs autres amis, Arkandis, Aniloc, Versipellis, Darren, Amaprince, Assora, Azmaroth et Zaac avaient été rejoints par d'autres camarades de classes, notamment Archibal et Siobhan, et tous ensemble, ils évoquaient le passé. Chacun son tour racontait son histoire. Sa découverte de son compagnon équestre. L'étonnement de voir le mode de déplacement sorcier être si rustique et beau à la fois. Puis la crainte de ne pas trouver le bon quand certains, comme Siobhan, Amaprince ou encore Aniloc, avaient mis plus de temps que les autres à trouver leur compagnon. La joie et le soulagement quand tout le monde avait pu se retrouver, le plaisir d'apprendre à monter, les rires sur le chemin, les découvertes avec l'ami. Puis l'arrivée devant Beauxbâtons.
[Azy] "C'était merveilleux, je croyais voir un château sortir de terre d'un seul coup, si beau, si envoutant, près à devenir une nouvelle maison", racontait Azy, qui se lança dés lors dans des explications plus approfondies. Nous étions déjà quelques uns à bien nous entendre et nous avions décidé de passer les épreuves ensembles. Je me souviens que j'étais avec toi, Sora, et aussi Zaac, Versi et Arky. Nous avions choisi de commencer par aller à la salle d'armes pour nous défouler après toutes les tensions du train, des compagnons et le grand fou-rire quand Ani avait fini par se retrouver avec un animal, qui a l’époque, nous évoquait un chat géant. C'était le professeur Delcourt qui nous avait donc récupéré à l'entrée de la salle d'armes. Je me souviens encore de son discours, ou d'une partie au moins: "Votre arme n'est pas une simple chose, non, il faut la ressentir, ce doit être un prolongement de votre bras, littéralement, vous devez vous sentir lié à elle, un lien doit se créer entre vous et elle". Oui, c'était exactement cela qu'il nous fallait. Depuis j'ai mes katanas" [/] finit la jeune fille, souriant légèrement au souvenir de cette première épreuve.
Et les esprits de tout le groupe d'amis se détendirent tandis que chacun repartait dans le passé, dans ce souvenir si particulier que la découverte des armes de sorciers. C'est Archi qui reprit la parole :
[Archi] "Je me souviens oui. J'ai déambulé dans cet espèce d'arsenal géant, à la recherche de ce qui m'irait. J'avais pris en main tout ce qui m'attirait de près ou de loin. Même des armes à deux mains, je me souviens d'une hache absolument impossible à soulever mais qui m'avait quand même tenté, sans être bonne pour moi." [/]
A ce moment là, ils furent rejoints par Croun et Cécile qui arrivaient, un léger sourire sur le visage. Si le grand groupe s'était détendu par la parole, ces deux là avaient trouvé dans les vieux mots de leur amie décédée, une autre force.
Et c'est ainsi, par des discussions sans doute futiles pour beaucoup d' adultes présents, que les enfants décidèrent que le deuil ne saurait durer plus longtemps. Leur amie avait toujours été un rayon de soleil, et eux, voulaient maintenant que le celui-ci revienne. Et l'espoir s'embrasa, silencieusement, tout doucement, mais diffusant sa lumière dans les cœurs, et le Mal avait d'ores et déjà perdu. Beaucoup de gens périraient surement, Beauxbatons allait devenir un lieu de choix , Peut-être bien. Mais l'espoir s'était rallumé, et parmi ces enfants, il y avait tant de qualités , tant d'amours, de respects, d'amitiés, de liens, tant de forces que le Mal était d'ores et déjà en échec.
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Dessin d'Archibal représentant avec toute beauté et magie, Céline, flottant dans les airs et nimbée d'un halo blanc.
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mar. 17 Déc 2013, 00:45) ; édité 3 fois |
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Joueur
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Maison : Serdaigle
Poudlard : 6e année |
Date du message: Mar. 17 Déc 2013, 15:45
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Ombre connaissant son chemin parmi toutes les ombres errantes de la nuit, un élève glissait silencieusement au dessus des sols de l’ancestrale école, évitant professeurs, fantômes et autres âmes se baladant, qu’ils s’agissent d’amoureux se dirigeant vers la sortie ou toute sieste crapuleuse, il lui fallait rester invisible du monde encore quelques minutes.
Entrant dans l’immense bibliothèque, il fit sauter, une à une, les marques d’alarmes qui entouraient maintenant l’ancien grimoire. Manifestement, les professeurs auraient préféré savoir que ce livre se remplissait, et que régulièrement, l’un des êtres ayant vécu les histoires racontées par le livre sans âge, venait visiter un élève dans son sommeil et lui confier une mission.
Ouvrant le livre, l’ombre se jeta un sort et commença à raconter une nouvelle page de l’histoire. Au bout d’une heure, il se tut, et, seul, le les contes du Veilleur se refermèrent, tandis que les alarmes reprenaient leurs places, sous le regard étonné de l’élève qui s’en alla sans plus demander son reste et dans le même silence que sa venue
Une fois encore, la nuit était venue, une fois encore, des jeunes et des moins jeunes s'étaient pressés pour écouter le veilleur, appelés par l'envie d'une histoire qu'il avait promis de rendre joyeuse pour cette fois. Tandis que les chamallow descendaient à un bon rythme et que les cookies disparaissaient à une vitesse surhumaine, il s'avança et prit à nouveau la parole.
Citation : | Souvenez-vous de ceux qui luttent pour la paix car ils étaient heureux. Souvenez-vous d'eux car ils vous aimaient, de loin en loin, au-delà de l'histoire et du temps, ils ont veillé sur vous et leurs sourires étaient leur meilleure arme.
Si la fin de la réception de l'enterrement avait donné au 4ème année l'espoir, ou plutôt, leur avait rendu l'espoir, ce n'était pas pour cela que le bonheur était revenu, il manquait encore un petit quelque chose. Cette minuscule étincelle qui fait que d'un seul coup, tout bascule. La lune n'est pas plus ronde, les étoiles pas plus brillantes, le soleil n'éclaire pas plus et la pluie n'est pas plus fraiche, mais la vision que chacun en a est, elle, bien plus douce, bien plus joyeuse aussi… Cet évènement, ce déclencheur, ce furent les professeurs qui surent le provoquer, le faire fleurir et au final le voir éclater aux yeux de tous.
La rentrée de Septembre avait vu bien des nouveautés. Les 5ème années, ceux qui avaient combattu, étaient plus que soudés, tous. Plus de rivalité mesquine ni d'attaque dans le dos. Certains prétendaient même que Croun et William s'entraînaient régulièrement ensemble... chose non crédible aux yeux des années supérieurs les connaissant et sachant leurs inimitiés. Cependant, ils ne se mélangeaient plus du tout aux autres années. Ce qu'ils avaient tous vécu les avaient soudés comme seule la Mort sait le faire, et les avait éloignés des autres. Plus mur, plus posés, plus calmes, moins promptes à laisser passer de petites bêtises des plus jeunes, ils ne riaient guère des blagues des plus vieux. Ils étaient devenus studieux, courageux, fermés à autres que leur groupe gigantesque et humble, humble devant ce don de vie qui leur avait été fait.
Et rapidement, le premier trimestre passa, amenant avec lui l'hiver, la neige et le froid. Et les bonnes idées des professeurs prirent vies. Et ils devinrent, à leurs tours, rieurs, préparant dans le secret et une certaine joie leur petite surprise pour la dernière semaine de l'année scolaire. Elle prit plusieurs formes mais celle qui mérite le plus qu'on la conte fut le bal créé spécialement cette année là, avec des règles simples et si ... enfantines ?
Ne pourraient entrer dans la salle de bal que les élèves âgés de plus de 14 ans souhaitant réellement s'amuser. Un sortilège connu du professeur Delcourt allait permettre d'enchanter ainsi la salle de réception du château. Pour l'occasion, la salle avait choisi de se délocaliser sur les terrains de sport, créant autour d'elle des murs, une estrade, et tout un tas d'appareils ressemblant à ceux des moldus pour la musique. Des tables de toutes les tailles et de toutes les formes étaient apparus pendant la dernière heure précédant le début de lafête.
*au QG des 5ème années, une heure avant la fête*
[Roy]Franchement, mes amis, je doute de vouloir aller à cette soirée. C'est tellement ... juvénile ... tellement idiot. Comment peuvent-ils penser à s'amuser ainsi alors que la guerre a toujours lieu dehors ? Aujourd’hui encore, j'ai lu qu'il y avait eu 3 morts à Brocéliande. Et ils ne pensent qu'à s'amuser, n'ont-ils aucune envie de faire attention et de survivre ? [/]
Et dans la grande salle que les 5ème année se gardaient pour eux, beaucoup semblaient partager l'avis de Roy, lui qui 8 mois auparavant était le boute-en-train du groupe, toujours prêt à s'amuser de tout et de rien.
[Roy]Qu'ils ne comptent pas sur moi. J’en ai assez de leurs attitudes puérils et de leurs façons d'oublier. Qu'ils grandissent, surtout les plus âgés et qu'ils assument la réalité [/]
C'est à peu près à ce moment que le jeune garçon se fit écraser par le livre que Cécile, jusque là silencieuse, lisait en essayant de ne pas l'écouter. Depuis 3 mois et demis, elle assistait, silencieuse et inquiète, au dépérissement de l'envie de jouir des bienfaits de la vie chez les 5èe année et ce soir, elle refusait que tout le monde se laisse aller comme ça. Ils n'avaient à priori pas compris et elle devait leur parler, pas parce qu'elle connaissait son don et une partie de l'avenir de chacun présent ici, non, parce qu'elle les aimait tous tellement...
[Cécile]Comment peux-tu être à ce point idiot Roy. Et vous tous. Comment pouvez-vous encore l'écouter avec ce qu'il vient de dire ? N'en avez vous pas assez de vous comporter comme vous le faites. N'en avez-vous pas assez de salir la mémoire de Gwen par votre pessimisme forcené ? Croyez vous vraiment qu'elle aurait encore le moindre petit mot pour vous si elle vous voyait en cet instant ? En train de fuir votre vie [/]
[Roy]Tu ne peux pas dire cela... Si nous faisons tous les sacrifices que nous faisons, c'est uniquement pour elle. De quel droit nous parles-tu ain... [/]
Le jeune garçon avait été coupé. Croun n'avait pas accepté qu'il parle ainsi à Cécile et avait dégainé son épée, plus que menaçant envers le garçon. Personne n'avait le droit de parler de Gwen à Cécile, surtout pas ainsi. elle était celle qui souffrait le plus d'entre eux. Il n'avait pas oublié les nombreux cauchemars de la jeune fille l'année précédente et les nombreuses fois ou elle l'avait prévenu de la mort imminente.
[Crountie]Roy, ru es comme un frère, ainsi que tout les présents, pour moi. Mais ne t'avise pas de parler ainsi à Cécile, sinonje n'aurai aucun problème à te faire passer les fêtes de fin d'années dans un endroit plus que sérieux... l'hopital [/]
[ Amareine ] Hola, on se calme vous deux. [/]
Amareine venait d'intervenir pour séparer les deux garçons, et instantanément, le silence s'était fait, tout le monde respectait trop la légat de l'année pour oser parler contre elle. Se voulant apaisante, elle reprit l'épée de Croun et la lui remit au fourreau, reprenant ensuite la parole.
[ Amareine ]Calmez vous, et écoutez ce que Cécile a à nous dire, et en silence s'il vous plait. Sinon, moi je vous ferme tous la bouche et je m'assure que vous ayez tellement de travail que même les vacances ne vous suffiront pas à finir. [/]
Zaac, la responsable du hall Léonard de Vinci parmi les 5èmes années, et Azy, responsable aussi dans son hall, ainsi que Cécile et Arkandias pour les deux autres halls acquiescèrent. Chacun se rangea donc à cet avis et invita Cécile à reprendre. Celle-ci commença d'abord par rougir. Trop d'attention mettait la timide brunette sous tension et la dérangeait beaucoup.
[Cécile]Tous ici, nous aimions, d'une manière ou d'une autre Gwen, et tous nous sommes triste de son départ. Elle avait ses défauts comme chacun mais je suis sur que tout le monde ici se souvient de ce qu'elle avait de si important. Son rire... ne me dites pas que vous l'avez oublié. Gwen savait bien que la guerre menaçait, son père est ministre, sa mère responsable des aurors, ho oui, elle savait... Mais l'avez vous jamais vu cesser d'être heureuse ? Cessez de vouloir rire ? Cesser de vouloir que chacun s'amuse quand venait le temps de s'amuser ? Nous lui rendons un bien mauvais hommage en nous laissant aller. Nous devons nous reprendre et cela commence ce soir. Allez tous vous changer. Et en premier lieu, changez vos cœurs. Vous amuser ne vous tuera pas. Cela vous rendra meilleur, parce que quand vou combattrez, vous aurez ces bons souvenirs à l'esprit, ces moments de joie parfaits et c'est ce pour quoi je lutte moi. Pour vous voir heureux. N'est-ce pas votre cas ? Roy ? Croun ? [/]
Gênés de leurs comportements respectifs, les deux garçons baissèrent un instant la tête et finirent par regarder à nouveau leur responsable et par acquiescer
[Cécile]Voila. Nous sommes des êtres de lumière, vivants pour la sauvegarder. Mais si nous l'empêchons d'exister en nous, que faisons-nous ? Nous servons nos ennemis. [/]
[Archibal]Très bien Céc’, que préconises-tu donc que nous fassions ? Je pense parler au nom de tous en te disant que nous te suivrons et que nous essayons de te comprendre… [/]
[Cécile]Allez vous changer, chercher ce qui vous plairait de faire. Trouver une raison de rire et passez tous le test de la salle de réception. C'est ce que Gwen aurait voulu et ce que moi je vous demande, en tant que meilleure amie de Gwen. Jamais je ne pensais utiliser cette excuse mais je comprends qu'elle le voudrait [/]
Et tout le monde partit, laissant la brune seule dans la salle. Croun et Roy s'était excusés et avaient pris leurs chemins respectifs. La jeune fille se retrouva seule à attendre que ses amis revienne, déjà prête. Quand chacun fut revenu, il était déjà 23h et la fête devait avoir commencé depuis une heure et demie maintenant, mais le lendemain était jour de vacances, alors chacun pourrait prolonger la nuit autant qu'il le voudrait et c'est tous ensemble que les 5èmes années redescendirent les étages, retrouvant la salle rapidement et que chacun passa la porte. Certain durent s'y reprendre à deux fois et Croun eut droit à une bonne baffe de Cécile qu'elle répéta jusqu'à ce qu'il quitte son air pensif et décide de faire la fête avec tout le monde.
A cet instant, la salle était encore bien remplie et pourtant le silence se fit. Personne ne pensait voir les 5ème années se joindre aux autres pour cela... et à vrai dire, ils n'étaient pas sur d'en avoir envie. Les 5èmes années étaient entourés d'un mystère et d'une légère crainte
Ce fut Siobhan qui brisa le silence gênant qui s'installait. Lançant un sort vers les "platines", elle agrippa le bras de Cécile et se dirigea avec elle vers un 6ème année blond qui semblait un peu effrayé de voir les deux filles s'approcher ainsi de lui
[Siobhan]Parce qu'il n'y a pas de raison que nous soyons les seuls idiots de ce soir, et que toi tu sois celle qui est philosophe, intelligente, jolie et tout et tout, je te présente Andrew, on m'a dit qu'il en pinçait sérieusement pour toi.. [/]
Et en riant de ce qu'elle venait de faire, elle laissa son ami près du blond rejoignant le reste du groupe alors que toute la sale partait d'un gigantesque eclat de rire et que la musique reprenait. Rapidement, l'ambiance revint. Si les premières minutes furent un peu compliquées pour que tout le monde se mélange, ce fut finalement une vraie réussite, les 5ème semblaient vouloir rattraper le temps perdu en matière d'amusement alors que les autres années voulaient se montrer à la hauteur de leur condisciple et ce furent finalement les aurors de faction à l'entrée de l'école qui eurent la stupéfaction de leur vie.
En effet, le bruit venant de l'école avait fini par les inquiéter et ils s'étaient rué vers la salle de réception sur le coup d'une heure trente du matin pour découvrir qu'en fait une immense chorale veniat de voir le jour, avec certains étudiants bien éméchés, et que les hurlements entendus de si loin n'étaient rien d'autre que des retentissements de joies.
Sur le terrain de quidditch, des équipes inter années avaient vu le jour et s'affrontaient dans un joyeux vacarme, tandis qu'un peu partout, tout le monde riait, chantait, dansait riait. Prévenant, les 7ème années avaient pris soin de mettre un maximum de sort de silence autour du château pour protéger le sommeil des plus jeunes et permettre à la fête de durer
Quand les premiers rayons du soleil parurent, la salle de réception s'était transformée en un gigantesque dortoir et les élèves ne souhaitant pas dormir étaient tous sortis, en groupe ou seul, soit pour aller dormir, soit, pour certains, pour aller discuter au grand air. Deux élèves, notamment souriaient, assis sur l'herbe, dans un cercle sans neige né de l'utilisation du sort de Calorus.
[Zaac]Cela fait longtemps que je n'avais pas vu l'école si heureuse. Je crois que Cécile avait raison, nous avions abandonné notre amie, et nous nous étions abandonnées nous mêmes depuis Aout. [/]
[Sly]Je suis d'accord. Et aussi sur ce qu'elle a dit. Nous amuser ne nous nuit pas. Nous avons vécu ce que nous avons vécu et jamais nous ne pourrons accepter de dilapider els enseignements de l'année dernière pour faire la fête. Cependant, elle reste importante dans nos vies. Nous devons savoir nous amuser, sinon nous deviendrons pire que ceux que nous combattons et nos vies n'auront plus de sens [/]
[Zaac]Exactement. Je crois que la plupart d'entre nous on comprit bien des choses cette nuit. Et je crois que cette leçon était encore plus importante que toutes les autres vois-tu … [/]
J'étais déjà, à l'époque, entré en contact avec Croun, espérant lui faire rejoindre l'ordre des veilleurs et lui dispensant mon enseignement petit à petit et ce matin là, je savais qu'il viendrait me voir. Assis près d'un feu, j'attendais sa venue et je fus étonné de le voir avec Cécile venir à moi. En effet, j'avais cru comprendre que Cécile et son ami blond s'étaient plus que bien entendus et que, sur les conseils de Archi et Siobhan, la brune avait laissé ses sentiments naitre. J'étais donc étonné de la voir venir avec le jeune garçon qui était plus ou moins mon apprenti. Cependant je n'en dis rien, confiant dans la confiance de Croun envers son amie.
[Crountie]Bonsoir Professeur Delcourt. Vous nous avez manqué à la soirée... j'aurais pensé qu'un esprit comme le votre voudrait participer à la fête comme le firent cos collègues [/]
Et cette remarque me fit rire, car je ne m'attendais pas à ce qu'elle sorte. Je fis signe à Croun de s'asseoir et lui et Cécile obtempéraient, prenant place près du feu alors que je demandais à mon apprenti comment il se sentait. Et c’est d’une voix que je n’avais plus entendue depuis des mois qu’il me répondit, calme, apaisée, sans colère
[Crountie]C'est comme le jour après la nuit. Une grande joie et la fin de beaucoup de tristesse intérieure. Comme si d'un seul coup j'étais autorisé à revivre. J'en ai parlé avec les autres et je sais qu’ils partagent cet avis. Nous n'avions jamais perdu espoir. Pas depuis l'enterrement en tout cas. Mais nous avions tous perdu de vue ce qui est important. L'amour, l'amitié, nos camarades, et quelque part le respect de nous même...et ce soir, grâce à vous tous, et à Cécile, nous le retrouvons, je ne saurai assez vous remercié du cadeau qui nous est fait [/]
La conversation continua quelques instants et au final Cécile s'endormit sur l'épaule de son meilleur ami qui s'excusa et la souleva, vite rejoint par Archi et Siob, il la leur confia pour qu'elles la ramènent à son dortoir et s'en alla tandis que je m’approchais doucement d'Azy qui semblait, elle en pleine conversation avec les étoiles.
[Azy]Vous devriez vous approcher professeur. Vous avez beau être bien silencieux, vous ne l'êtes plus assez pour moi. Mon animagus, allons, je sais que vous savez, je vous ai vu m'observer l'autre jour, me permet de percevoir bien des mouvements bien plus loin que ceux d'ou vous venez. Je tiens à vous remercier monsieur. Vous faites beaucoup pour nous cette année, et je sais que l'an dernier, vous y êtes pour beaucoup si nous avons pu survivre à la furie de ceux qui avaient invoqués les morts... Nous savons tous en fait. Nos services de renseignements sont les plus performants de l'école voyez vous. Je ne vais pas rester, mes amis m'attendent, mais nous voulions vous prévenir... nous savons bien des choses[/]
Et la jeune fille s'en alla, silencieuse comme le furet, tandis que je restais interloqué. Venait-elle de me menacer ? L'aube naissante me percuta les yeux en même temps que la vérité. Non bien sur que non. Elle venait de me dire qu'ils étaient intelligents, doués, forts, et doué d'une humanité que j'avais cru perdu. A sa manière, surement discutée avec Arky, Aniloc et quelques autres dont je reconnaissais les esprits, elle m'avait rassuré sur ce qu'ils étaient.
Quelques jours après, Beauxbatons eut à envoyer bien des hiboux aux familles, expliquant pourquoi autant d'enfants avaient chois de rester à l'école pour les fêtes. Car cette nuit n'avait pas été qu'une simple nuit de fête. Beaucoup de mots et d'idées avaient été échangés, bien des débats avaient eu lieu et une nouvelle cohésion régnait sur l'école, portée par une grande partie des élèves. Certes, il y aurait des batailles, des morts, des pertes, mais cette nuit là, autre chose était né, une envie, pleine de joie et d'espoir, de ne jamais baisser les bras.
Dans le parc, une petite rose avait poussé, à l'endroit ou tous les élèves, les uns après les autres, avaient choisis de déverser un peu de magie et un écriteau ornait cette rose : "droit devant soi, on ne peut pas aller bien loin"
Et ainsi débutèrent les fêtes de Noel les plus inoubliables que ne vit jamais Beauxbatons
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Ancien(ne)
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Date du message: Lun. 23 Déc 2013, 23:48
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Bon,Crountie m'envoie en messager pour prévenir que le Veilleur a été aperçu récemment et qu'il devrait arriver sur le tchat ce jeudi 26 aux environs de 22h,si aucune tempête de neige,ou accidents de traîneaux ne se produisent sur son chemin!
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Joueur
Messages : 2732
Guilde : Aucune
Maison : Serdaigle
Poudlard : 6e année |
Date du message: Mer. 15 Jan 2014, 19:18
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Et le prochain veilleur se tiendra ce soir vers 22h30 - 23H
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 16 Jan 2014, 20:52
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Une nouvelle silhouette noire se glissa silencieusement dans le couloir menant à la bibliothèque. S'approchant de la lourde porte, elle fit sauter le lourd verrou d'un murmure, et se glissa dans la salle que seule la lune éclairait. Faisant une halte, elle sembla inspecter la pièce, puis s'avança prudemment, glissant, tournant et se plaquant au sol pour mieux se relever d'une pirouette, les sorts de détections ne trouvant que le vide la où elle se tenait une seconde plus tôt. Il faut croire qu'à chaque rajouts, le niveau de sécurité augmentait. Ce serait à qui aurait le dernier mot, des élèves ou des professeurs!
Le mystérieux élève s'empressa d'ajouter son morceau d'histoire, avant de faire le chemin inverse vers la porte, et de la refermer en marmonnant une nouvelle incantation afin de la verrouiller.
Citation : | Dans une mécanique à présent bien réglées, quelques élèves avaient rejoints le Veilleur. Celui-ci, emmitouflé dans sa longue cape semblait attendre, perdu dans ses pensées.
Témoins des habitudes prises, l'une des élèves était venue avec ses coussins pour s'asseoir confortablement près du feu ou la boite de cookies tournait déjà.
Sans se lever, le Veilleur ouvrit la bouche et la magie prit place, dévoilant dans les cœurs et dans les esprits, le conte de ce soir là.
L'histoire de ce jour prend place peu de temps après les autres histoires. Quand les élèves que nous suivons depuis le début découvrirent le pays d'Ys.
C'était le mois de Janvier, 7 mois, jours pour jours, après la mort de Gwendoline. Quelques semaines après le renouveau dans les cœurs. Quelques jours après la Scission.
Ce jour là, ils n'étaient que 4: Azy, Mira, Zaac et Croun. 4, choisis par le professeur Delorme, pour l'accompagner dans une mission que le professeur semblait s'être confié.
Il était plus que tôt, et si Zaac et Azy semblaient ravies et en bonnes formes, les deux autres en étaient loin. Mira semblait être portée plus que porteuse de son corps et de son esprit.
Quant à Croun, c'était assez simple de le décrire. Le jeune garçon avait rabattu sur ses yeux son capuchon et sa colère se sentait malgré les efforts qu'il faisait pour la contenir.
Dans un bruit quelque peu étonnant, un 5 larrons s'approcha, Sly, qui avait sûrement entendu Croun quitter le dortoir, et s'était rapidement équipé, avant de le rejoindre.
Sans s'en émouvoir, le professeur lui fit signe de les accompagner et, ensemble, ils marchèrent jusqu'aux stalles où étaient parqués les chevaux des uns et des autres.
L'aurore au doigts de roses achevait à peine de prendre sa place que déjà, Azy et Zaac, dans un joyeux concert commençaient à discuter entre elles. Mira consultait un grimoire sur les sorts de soin, tout en répondant aux questions de SLy, tendit que Croun évitait avec vigueur de croiser le regard du Professeur Delorme.
Et, juchés sur les destriers, les 6 prirent le chemin de la sortie.
Arrivés là, ils démontèrent et laissèrent leurs compagnons équidés prendre le chemin du retour.
Le professeur rassembla alors le groupe et sortit de sa poche un vieux cahier de cours. Le touchant de sa baguette, il murmura "Portus" et l'objet s'illumina de bleu pendant quelques instants.
Répondant à l'invitation muettes, les élèves touchèrent l'objet et dans un léger bruissement, disparurent en même temps que leurs professeurs.
Ils réapparurent dans une vieille église parisienne à étage. Le temps que leurs yeux s'habituent à l'obscurité, ils purent découvrir une grande porte de bois avec des inscriptions.
"Ce sont des runes, des runes très anciennes" leur révéla Mira, qui était un peu l'érudite du groupe en matière de runes et surtout de soins.
"Plus précisément des graphèmes, jeune fille, et ce n'est pas une porte ordinaire. Asseyez-vous, nous en aurons pour quelques minutes" Rajouta le professeur qui avait retrouvé son ton ordinaire, calme, serein, profond et surtout, sur de lui.
D'un seul mouvement, Mira, Zaac, Azy et Sly s'assirent tandis que Croun s'appuyait, les bras croisés, contre un pilier attendant que le professeur reprenne.
"Bien nous allons faire simple. Derrière cette porte, et via ces runes, il y a..."
Le professeur fut coupé par Sly :
"Le pays d'Ys, ou bien le monde Incertain, monsieur. Nous savons cela. Nous avons fait nos recherches. Nous avons trouvé les légendes que vous vous êtes plut à semer sur nos chemins ces derniers mois"
Tout comme Croun, il avait développé une certaine aversion pour ce professeur, soit disant de combat, qui avait systématiquement une longueur d'avance sur eux et qui semblait savoir ce qu'il allait leur arriver, et qui n'intervenait jamais.
"Venez, autant nous mettre vite en route, il sera toujours temps de revenir plus tard" leur dit leu enseignant, les entraînant avec lui "Vous pouvez utilisez la magie et vos armes en cas de besoin, ici, elles ont cours"
Au bout d'une longue heure de marche, ils arrivèrent aux limites d'une petite ville, ils la dépassèrent et se hâtèrent sur un vague chemin.
Ils arrivèrent alors dans un petit village, et malgré l'heure encore matinale, ils furent étonnés de le trouver à ce point silencieux.
"Ce n'est pas normal, c'est même totalement aberrant" murmura l'enseignant, qui sembla d'un coup bien pale et inquiet. Il n'eut pas le temps de se retourner pour faire signe à ses élèves de faire demi-tour et de repartir qu'il fut projeté en arrière lorsqu'une maléfice orange le percuta.
Ses élèves purent distinctement voir le bras du professeur être partiellement arraché au niveau du coude avant d'entendre un bruit venu d'en haut.
Levant les yeux, ils aperçurent sur le toit d'une battisse un mage qui semblait sourire de son méfait et parla dans son dos à des êtres que les enfants ne voyaient pas "Tuez les. je pars rejoindre la vraie bataille"
Sur ces mots qui semblaient n'être adressés à personnes, il fit un pas en avant, il y eut un bruit de déchirures et il disparut.
C'est alors que des bruits se firent entendre. Bruits de pas... mais surtout bruits d'armes. Quelques secondes passèrent avant que deux deux cotés de la battisse où s'était tenu le mage, une dizaine de monstres parussent.
Ils avaient de longs bras poilus, et semblaient habillés, outre des vêtements totalement décousus de liens, d'armures rapiécés et plus fonctionnelles qu'utiles. Et leurs armement étaient hétéroclites.
Le groupe d'enfant se rassembla autour du professeur, ou du cadavre ? ils n'avaient pas le temps de vérifier. Seul Sly était un peu plus loin. "Des orcs" murmura-t-il juste avant qu'un sort bien dirigé d'Azy ne le tire brutalement vers le groupe que les enfants avaient formés.
"Croun, le professeur a besoin de soin" s'inquiéta Mira "et le plus vite possible même. que fait-on ?"
Et cette dernière interrogation se lisait aussi bien chez Zaac et chez Azy tandis que Sly peinait à se relever.
"Je crois que nous n'avons pas le choix" murmura le jeune garçon "nous devons défendre nos vies. N'essayez pas de les assommer. Tuez les s'il le faut. Nous avons déjà assez perdu ces 10 derniers mois, et eu n'hésiteront pas si j'ai bien suivi ce qui a été dit par cet étrange sorcier"
Et joignant le geste à la parole, il se baissa et saisit, dans sa chaussette une toute petite bille. il y jeta rapidement un sort et elle se transforma en un grand sac où il farfouilla 2 secondes pour récupérer son épée et un bouclier avant de pousser le sac vers les autres.
Déjà Zaac y avait trouvé son arc et son carquois de guerre, tandis que Sly farfouillait à la recherche de sa lance. D'un sort, Azy fit venir à elle un katana, ayant laissé son arme à beauxbatons. Mira se détourna du sac et s'agenouilla près du professeur, cherchant dans son livre.
Croun fit un pas en avant, s'exposant un peu plus, il était le seul vrai combattant de corps à corps du lot, et cela l'ennuyait. il ne pouvait agir comme il l'aimait, il fallait empêcher le groupe d'ennemi d'approcher ses compagnons et Sly aurait besoin de lui pour manier son arme. Azy quant à elle avait déjà disparu, tandis que Zaac lâchait une première flèche qui alla se ficher dans l’œil d'un des orcs.
Il y eut une sorte de silence que l'être reçut la flèche. L'espace d'un instant tout le monde s'arrêta de bouger, semblant attendre la suite, comme si Eole lui même retenait son souffle.
L'être velu porta la main à son oeil, semblant chercher quelque chose, et... lentement, son cerveau sembla réaliser qu'il était mort. Dans un réflexe myotatique, il tenta de faire un pas en avant, levant sa hache, mais il finit par tomber la face contre terre, la flèche perçant l'arrière du crane dans un léger craquement.
Avant que quiconque ait pu faire un mouvent, Azy était réapparu dans le dos du groupe et son katana brillait du sang de l'adversaire qu'elle venait de décapiter d'un long et fluide mouvement.
Et elle redisparut du champ de vision de chacun. Dans un mouvement magnifiquement orchestré, Sly et Croun avancèrent d'un pas, Croun esquivant d'une roulade une attaque en pointe d'un orc que Sly embrochait dans la foulée tandis que, se relevant de sa roulade, Croun privait un autre orc de sa vie.
Le combat avait à peine commencé que les enfants avaient déjà démolis l'effet de surprise des orcs et contré cela en instillant le doute dans leurs esprits. Comme venue confirmer cela, une seconde flèche chanta dans les airs, atteignant un orc un peu plus petit.
Azy réapparut un peu trop tôt et fut engagé par l'un des 5 orcs survivants, tandis que Sly, séparé de Croun devait maintenant jouter avec un orc porteur d'une radiance.
Un troisième se ruait en avant vers Zaac tandis que deux autres s'attaquaient à Croun.
Enfin, le cinquième avisa mira penchée sur le professeur et décida de l'attaquer "par surprise".
Contrant les coups autant de son bouclier que de son épée, Croun finit par pouvoir asséner un coup de bouclier au premier tout en fauchant les jambes du second d'un coup de pied arrière.
A cet instant, Azy dégaina sa dague, dévia le coup de son adversaire et lui enfonça son katana dans le ventre.
Zaac avait lâché son arc au moment ou l'orc l'avait chargé, évitant deux attaques, elle finit par trouver sa baguette et d'un ardenta bien placé brûla son ennemi qui recula juste a temps pour percuter l'adversaire d'un Sly bien mal engagé.
qui n'eut alors qu'à finir le travail, tandis que Croun défaisait finalement ses deux adversaires d'un habile combo.
Enfin, celui qui avait choisi de s’en prendre à Mira fut littéralement réduit en cendre par l"attaque combinée de la sorcière et de son protecteur, une minuscule salamandre dont le souffle pouvait brûler 3 arbres à al minutes.
Se rassemblant rapidement, autour de leur professeur, les élèves demandèrent à Mira de faire le point sur l'état de ce dernier, tout en faisant passer une fiole de potion revitalisante.
"Il est mal en point. Ce qu'il a dépasse totalement mes connaissances en la matière. Il a perdu une bonne partie du bras et j'ai pu arrêter l'hémorragie, mais il y avait une sorte de poison dans ce maléfice et je ne sais le stopper. Nous devons repartir ou trouver un soigneur..."
"Nous ne savons pas repartir Mira, i y a les portes à passer et nous ne connaissons pas la formule. de plus le sorcier a parlé d'une bataille avant de partir... qui sait sur quoi nous allons tomber"
Fin de cette partie
Qu'arrivera-t-il au professeur Delorme ? s'en tirera-t-il ? Les enfants pourront ils rentrer chez eux ? Que s'est-il passé dans la bataille ? La suite, au prochain épisode... |
De plus, sur la porte de la bibliothèque se trouvait une petite note écrite à la main, narguant le premier professeur qui passerait par là.
"Rendez-vous ce vendredi à 22h 30 sur le chan #Veilleur!"
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Lun. 10 Fév 2014, 20:36) ; édité 1 fois |
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