Rues de Pré-au-Lard

[Ryo]

Ryô vit Mayako prendre de l'avance, le distancer, faire semblant d'être à l'affût. Il eut au début un petit regard interrogateur, se demandant à quoi elle pouvait bien penser.

Peut-être parce qu'il n'était plus habitué à la présence d'enfant, du coup, ça le surprenait. Ou alors tout simplement parce qu'il prenait - comme il avait été élevé, en fait - l'enceinte du travail trop au sérieux, ou alors soit, à force de mal vivre, il ne savait plus ce que voulait dire "s'amuser".

Il n'en savait rien du tout. Puis c'était le dernier de ses soucis.

Mayako lui en sortit ensuite une qui le surprit, mais réellement, au point que pour une fois, cela s'inscrivit sur son visage. Par contre, il se retint de rougir comme un pivoine. Pensant tout d'abord précipitemment un "mais qu'est-ce qui lui prend à dire des choses pareilles ?". Beau naïf, oui.

Il passa dessus, décidant de faire comme s'il n'avait pas réellement entendu. Parce que ça, c'était des mots typiques de fille. Et typique de fille amenait souvent à "terrain glissant", et "terrain glissant" amenait à "dispute", ou autre dans le genre.

Pas qu'il était forcément macho, mais depuis sa meilleure amie, Ayumi, qui avait en dépit de ses petits airs parfois nunuches et fanatique, avait, fallait le dire, un sacré caractère. C'était n'empêche ce qu'il avait toujours apprécié chez elle, c'était par leurs caractères qu'ils s'étaient en fait accordés, tous les deux. Même si ça créait parfois des désaccords qui les faisaient se faire la tronche pendant plusieurs jours, quelques fois. Jusqu'à être accablés de remords, de revenir l'un vers l'autre, et tenter de passer au-dessus. Parce que trop fiers l'un comme l'autre, dire un simple "excuse-moi", ça avait toujours été un peu dur.

Il avança dans la ruelle choisie. Ne pouvant pas s'empêcher de jeter un regard aux alentours pour voir s'il n'y avait pas un membre du personnel de Poudlard pour le surprendre, vu qu'il n'avait pas d'autorisation. Ne voyant personne, il continua son chemin, jusqu'à voir une librairie, en effet.

Il s'arrêta devant, attendant Mayako. Il repensa aux paroles de Lucy, sur ce genre de chose.

- Bon, la droguée de livres, tu vas faire quoi ?

finit-il toutefois pas oser demander, en prenant ses grands airs habituels.

[Mirabelle]

// Mirabelle descendait allègrement le chemin en direction de Pré-au-Lard. Le soleil brillait fort en ce matin d'été et il n'y avait aucun nuages à l'horizon : Le temps était parfait pour sortir prendre l'air. La Serdaigle s'était vêtue de vêtements légers et avait attaché ses longs cheveux bruns. Sa sacoche était pleine de gallions, de mornilles et de noises qu'elle allait bientôt dépensés.
La masse d'élèves qui étaient sortis du château quelques minutes auparavant avait eu le temps de se disperser petit à petit sur toute la longueur de la route qui menait au village. La Serdaigle appercevait d'ailleurs, en plissant un peu les yeux, les premiers élèves arriver à l'entrée de la bourgade. La jeune fille avait hâte d'atteindre sa destination, c'est pourquoi elle décida de marcher un peu plus vite. La sortie au village tombait très bien pour elle, qui avait une liste de choses diverses à acheter ou à faire. D'ailleurs, la Bleu et Bronze espérait avoir le temps d'accomplir toutes ces tâches.
Mirabelle se remémora une énième fois tout ce qu'elle devait trouver dans les nombreux magasins du patelin... Chez Honeyfukes, elle devait refaire sa réserve de chocolat et de friandises pour tenir toutes les vacances, étant donné que c'est la dernière sortie à Pré-au-Lard de l'année... Si elle parvenait à en dénicher un chez Derviche&Bang, elle pourrait faire l'acquisition d'un rappeltout, depuis le temps qu'il lui en fallait un .. Des pots d'encre colorés chez Scribenpenne, aussi, c'est amusant.. Elle pourrait aussi aller jeter un rapide coup d'oeil chez Gaichiffon, si elle avait le temps.. Après tout cela, elle irait surement déguster un sirop cerise soda avec une boule de glace et une ombrelle aux 3 Balais... Et elle ne devait pas oublier d'aller à la poste pour vérifier que son colis pour sa mère, qui fêtait son anniversaire, avait bien été envoyé. Certes , Mirabelle avait une chouette mais celle-ci était bien trop petite pour supporter le poids du paquet...//

** J'espère que je n'oublierais rien... **

// La Serdaigle soupira et continuait tranquillement de marcher, plongée dans ses pensées. Elle se retrouva rapidement à l'entrée du village de Pré-au-Lard. Elle apperçut la fameuse cabane hurlante sur sa gauche, les 3 balais sur sa droite et la grande rue commerçante juste devant elle. La jeune fille respira un grand coup et se mit en route. La rue était assez bondée, pourtant il était encore tôt. En essayant de ne bousculer aucun passants, la Bleu et Bronze passa devant quelques maisons pour se rendre chez Honeydukes.. //

[Cassiopee]

// En ce dimanche matin, Loreliese marchait d'un pas décidé.

** Deux jours! Deux satanés jours! **

Suite à un problème survenu dans l'école de Poudlard, une centaine d'élèves de tous âges avaient pris possession des lieux. On ne pouvait pas faire un pas dans Pré-au-Lard sans croiser un élève testant un sort. Et à cet âge là, les sorts étaient hasardeux et dangereux pour les passants. Elle ne supportait plus cette ambiance. Elle évita de justesse un sort qui s'écrasa sur un mur. Mur qui devint vert pomme.

Qu'on les ligote dans le fond de leur malle!

Elle aimait beaucoup les élèves. Du moment qu'ils n'utilisaient pas la magie.

D'ailleurs, ce n'était pas pour rien qu'elle demandait aux élèves requérant ses services de laisser leur baguette dans le hall d'entrée alors qu'elle les entrainait à l'arrière, dans les cuisines de 'La meringue gourmande'.
Hors de question de se faire attaquer chez elle!

Et pour ne pas avoir d'ennuis, elle leur faisait signer des formulaires de confidentialité. Ils étaient liés à elle grâce à la promesse de ne jamais divulguer à autrui l'existence de son salon de thé et de sa pâtisserie illégale. Il y avait bien quelques rumeurs mais rien de vraiment clair.

Et Loreliese comptait bien que cela dure.

La seule chose qui ne pouvait pas durer, c'était de se balader - si on pouvait appeler ça de cette manière - dans son village en risquant sa vie.

Elle se frotta le poignet, d'un geste machinal. Elle commençait à paniquer. C'était vraiment...

Inspirant profondément, elle se dirigea vers sa maison. Son attention fut attirée par un beau papillon qui semblait avoir adopté son massif de lavande. A en juger par les ocelles sur ses ailes, elle devina qu'il s'agissait d'un paon-du-jour. Ou alors, était-ce un tircis?

Elle rentra rapidement dans sa demeure. Elle avait un livre pour lépidoptériste débutant. Il fallait qu'elle vérifie! //

[Aquilea]

// Aquilea et Ewilan s'assirent donc sur le banc. Elles ne savaient pas encore exactement quel sujet elles allaient aborder, mais l'une des deux avait quelque chose à faire avant de se mettre à papoter. //

- Bon, j'ouvre ?

// Ewilan se pencha légèrement, presque aussi impatiente que la principale intéressée. Aquilea décacheta l'enveloppe le plus lentement possible, se demandant pour la soixante-quinzième fois d'où elle pouvait bien provenir. Lorsqu'elle l'ouvrit enfin pour de bon, deux illusions d'oiseaux (des rossignols, ses préférés) s'en échappèrent en piaillant à qui mieux mieux. Ils firent quelques tours autour des deux serdaigles, puis s'estompèrent dans le ciel. Aquilea avait le coeur battant. Elle pensait savoir qui était l'expéditeur du courrier. //

- Max... murmura-t-elle dans un souffle.

// Elle sentait le rouge lui monter aux joues, en même temps que l'excitation la gagnait. Elle sortit la lettre cahin-caha de son écrin de papier, de ses mains tremblantes. Les premiers mots confirmèrent son intuition. //

Ma douce Cerise,

Je suis partis depuis quelque jour, mais tu me manque déjà. J'espère que tu t'ennui pas trop, à Poudlard. J'essayerai de venir te voir un de ses jours, comme sa tu rencontrera peut etre mes parents ...

// C'était bien Maximillian. L'orthographe n'était peut-être pas son point fort, mais Aquilea n'en tenait pas rigueur. Après tout, il était le meilleur potioniste de leur année, alors elle pouvait bien lui pardonner une ou deux fautes d'accords.

Lorsqu'elle arriva au bas du parchemin, l'aiglonne était émue aux larmes. Elle pensait alors que rien n'était plus beau qu'un amour partagé, et qu'elle avait beaucoup de chance d'avoir rencontré ce merveilleux Gryffondor.

Machinalement, elle retourna le parchemin...et fut de nouveau stupéfaite. Max avait fait un magnifique dessin au dos de la lettre, et y avait apposé un enchantement qui le faisait scintiller de milles feux. Un lion et une renarde, plus vrais que nature, endormis l'un contre l'autre au coeur d'une forêt. //

- Wahou... T'as vu ça ?

// Elle se tourna vers Ewilan, les yeux humides et un sourire éclatant. //

[Ewilan]

- Wahou... T'as vu ça ?


// Aquilea était émue, très émue. Ewilan s'interressa de plus près à la lettre //


- Waouh, Aqui, c'est... c'est magnifique!


**Ce Maximillian n'était visiblement pas si doué en orthographe mais les phrases étaient très touchantes...**


// Elle allait ajouter quelque chose quand elle vit le rouge des joues de Aquilea et ses yeux humides, et elle choisit de sourir et de se taire pour la laisser profiter de ce moment qui n'était pas à elle.Puis elle osa troubler le silence //


-Aqui, tu... osa-t-elle


// Ewilan avit commencé mais Aquilea se mit soudain à parler et Ewilan écouta très attentivement //

-Quand Je l'ai rencontré, il était en cours de potion avec moi... commença-t-elle choisissant ses mots avec soin.

[Aquilea]

- Quand je l'ai rencontré, il était en cours de potion avec moi... Enfin, quand je dis "rencontré"...

// Alors qu'elle racontait, ses yeux se perdirent au loin.

En l'espace d'une seconde, Aquilea se retrouva dans la salle de Potions, un an auparavant. Elle revoyait le professeur Hy, devant sa paillasse, accueillant les premières années pour leur tout premier cours de potion... //

- Mesdemoiselles et Messieurs, prenez place dans l'antre fumeuse du potionniste. Trouvez-vous chacun une place, et installez-vous à côté de quelqu'un qui pourra vous supporter toute l'année !

// Elle s'était installée à côté de Kathleen Brooks, une Serdaigle un peu froide mais pas mauvaise. Puis Aquilea était allée chercher les ingrédients. Et, comme dans un mauvais film à l'eau de rose, sa main s'était posée sur celle du Gryffondor alors qu'elle voulait attraper une branche de gingembre. Elle avait levé les yeux vers lui, avait rougi. Il lui avait alors tendu l'ingrédient derechef, en souriant. //

- Tiens, miss...

- Elvinn ! Aquilea Elvinn.

- Donc voilà pour toi, Aquilea. Il est d'assez bonne qualité, tu pourras le préparer sans trop de difficulté.

// C'étaient les premiers mots qu'ils avaient échangés. //

- Nous ne nous sommes pas recroisés pendant plusieurs mois, fit-elle à Ewilan. Mais au mois de janvier dernier, un peu avant les examens de fin de trimestre, je travaillais mes potions dans une salle abandonnée, tu sais, au sous-sol, avec l'Epouvantard.

// Ewilan ne pouvait QUE connaître cette salle désaffectée. Et effectivement, la jeune serdy hocha la tête d'un air entendu. Aquilea expliqua donc à Ewilan la curieuse journée qu'elle avait passé. Maximillian qui était entré dans la pièce alors qu'elle était aux prises avec l'épouvantard. La proposition qu'il lui avait fait de s'entraider pour les devoirs. L'explosion du chaudron.
Et la soirée en tête-à-tête qui avait suivi.
Et le baiser.

Aquilea se souvenait de chacune des sensations qu'elle avait pu ressentir. L'intensité des sentiments qu'elle avait eu vibrait encore dans tout son corps. Le rouge lui monta de nouveau aux joues. //

- C'était merveilleux... Par la suite, on s'est revus, entre deux cours. Et puis il a fini par entrer dans notre Guilde. Mais peu de monde est au courant, pour nous deux. On n'aime pas trop s'afficher en temps que couple, tu vois. Il n'y a que dans la salle de la Guilde qu'on reste libre de faire ce qu'on veut.

// Elle resta perdue dans ses pensées encore un petit instant, puis se tourna vers Ewilan, un grand sourire aux lèvres. //

- Voilà toute l'histoire. A toi maintenant ! Raconte moi quelque chose sur ta vie !

// Un rayon de soleil passait au dessus des chaumières. Elle avait tout son temps. Et une lettre à la main. Heureuse. //

[Ewilan]

- Voilà toute l'histoire. A toi maintenant ! Raconte moi quelque chose sur ta vie !



-Ton histoire était si belle que je ne sais pas si je pourrais trouver quelque chose à la hauteur de ton récit... Il y a bien quelque chose, que je ne pourrais jamais raconter aussi bien que toi, mais bon... Une condition : ne le dit à personne!


// Ewilan s'arrêta un moment, chercha ses mots et, avec un légère hésitation, commença. //


-C'était à pré-au-lard, il neigeait ce jour là, j'allais au Salon de Thé de Madame Pieddodu et tout à coup, je l'ai vu, il été là aussi, et il avait l'air un peu perdu.
Mes yeux se sont posés sur lui et ça a été le coup de foudre.
C'est pas grand chose mais ça compte pour moi...

[Aquilea]

-Ton histoire était si belle que je ne sais pas si je pourrais trouver quelque chose à la hauteur de ton récit... Il y a bien quelque chose, que je ne pourrais jamais raconter aussi bien que toi, mais bon... Une condition : ne le dit à personne!

- Ne t'en fais pas, je ne suis pas du genre à me complaire dans le colportage des ragots et autres histoires de coeur. Tu peux me faire confiance.

// Aquilea était très sérieuse en disant cela. Elle adorait écouter les histoires que les autres avaient à raconter, et préférait garder pour elle tout ce qu'elle savait. Ewilan commença alors à raconter. //

-C'était à pré-au-lard, il neigeait ce jour là, j'allais au Salon de Thé de Madame Pieddodu et tout à coup, je l'ai vu, il été là aussi, et il avait l'air un peu perdu.
Mes yeux se sont posés sur lui et ça a été le coup de foudre.
C'est pas grand chose mais ça compte pour moi...

// Aquilea attendit une suite qui ne vint pas. Ewilan était à son tour perdue dans ses pensées. Deux petites filles à la chevelure flavescente passèrent devant le banc en riant et s'attardèrent pas très loin, en extase complète devant un petit boursouf égaré. La jeune Elvinn les regardait en souriant. //

** Ah, l'enfance. L'insouciance... Vous qui êtes encore bien loin des histoires de coeur, profitez de votre liberté. **

// Elle n'avait pas la prétention de se croire adulte - après tout, elle n'avait que onze ans et six mois, mais le fait d'avoir un petit ami, de côtoyer des étudiants presque adultes, d'avoir pris la responsabilité d'une Guilde... Tout ça l'avait fait mûrir un peu prématurément.

Une fois les petites reparties, Aquilea se tourna à nouveau vers Ewilan. //

- Eh bien, je ne sais pas qui est l'heureux élu, mais je te souhaite beaucoup de bonheur avec lui. Je te propose quelque chose, je pense que tu ne le refuseras pas ! On continue de discuter, mais en même temps, on pourrait aller vider nos porte-monnaies chez Honeydukes, qu'en penses-tu ?

// N'attendant pas la réponse de sa condisciple, la brunette se leva d'un coup, lui prit le bras et l'entraîna à travers Pré-au-lard. //

[HRP : On discute ici jusqu'à arriver devant Honeydukes, et là on changera d'endroit, ok ? ^^]

[Ewilan]

- Eh bien, je ne sais pas qui est l'heureux élu, mais je te souhaite beaucoup de bonheur avec lui. Je te propose quelque chose, je pense que tu ne le refuseras pas ! On continue de discuter, mais en même temps, on pourrait aller vider nos porte-monnaies chez Honeydukes, qu'en penses-tu ?


-Oh, parfait... et j'en profiterais pour acheter une de ces dragées de Bertie Crochue, on ne sais jamais sur quoi on va tomber! tenta-t-elle mais Aquilea était déjà en train de la tirer dans les rues de Pré-au-lard.


**Ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé... La dernière fois était bien la fois où je suis tombée sur saveur poubelle!...**


// C'est en pensant à ces moments là que Ewilan suivit Aquilea qui la tirait toujours par le bras et arriva à Honeyduckes. //

(RP fini)

[Cassiopee]

[Rp entre Maximilian O’Neill et Adhara O'Callaghan]

// Maximilian trainait ci et là dans Pré-au-Lard. Il errait plus exactement. Depuis sa dernière discussion avec sa plus jeune soeur, des pensées parasites avaient surgi du néant pour le tourmenter. Non pas qu'il était si désespéré que ça... Non. Simplement, Iris avait ouvert des perspectives sans précédent.

Iris était la quintessence de la gryffondor. Elle était aussi courageuse que téméraire. Et cela l'avait conduit droit chez lui.

Il se pinça le nez, signe de nervosité chez lui. Sa soeur avait claqué la porte familiale et avait décrété qu'il serait son sauveur. Sa porte de secours face à une mère qui voulait tout régenter.

Et il était fier d'elle.

C'était ce qui le traumatisait le plus. Il était fier. Cette gamine de 16 ans avait fait ce qu'il n'avait pas été capable de faire. Dire stop.

Elle était complètement cinglée.

Bien entendu, comme elle vivait à Poudlard, il n'aurait une squatteuse que durant les vacances. Mais la nouvelle, lorsqu'elle était parvenue aux oreilles des O'Neill avait fait l'effet d'un sort impardonnable. Leur mère hurlait à l'infamie et jurait qu'ils allaient la déshériter. Et contre toute attente, leur père, le si sérieux Blake O'Neill lui avait dit de se taire.

Du jamais vu. Et tout ça à cause de sa petite Iris.

Maximilian se demandait très sérieusement s'il n'avait pas manqué sa vocation. S'il avait écouté le Choipeau et s'il avait été à Serdaigle... peut-être que Lucas aurait fini à poufsouffle, Tatiana à Serpentard et Iris à Gryffondor. Ou il aurait été renié et déshérité.

Avec des si, on pouvait répartir les O'Neill dans toutes les maisons.

Et il était désormais condamné à faire un peu de shopping pour loger décemment sa soeur. C'était risible. Il vivait dans un confort modeste d'étudiant. Et il allait héberger une gryffondor survitaminée. //

- Iris O'Neill... Tu auras ma peau. Et comment vais-je savoir quelle couleur mettre dans ta chambre ?

// Et il commençait à parler tout seul. Merveilleux. C'était vraiment la fin. //