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Ancien(ne)
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Date du message: Lun. 05 Mar 2012, 21:08
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Etape n°2
//Tamika ne sachant que faire, s'éloigna de l'attroupement d'élèves, cherchant un endroit plus calme, où elle pourrai se divertir à son aise.
Un petite voix joyeuse et un peu ridicule parvint à ses oreilles, curieuse la jeune fille chercha d'où celle ci pouvait bien provenir.
Un peu plus loin ,les élèves s'agglutinaient autour d'un étrange petit personnage ailé, Tamika, s'approcha, sans trop savoir de quoi il s'agissait.//
- Bonjour les amoureux ! Regardez donc ce qu'ont préparé les marchands ! Les vitrines sont colorées de rouge et de rose, des cœurs enchantés volettent dans les boutiques, des anges ensorcelés récitent des poèmes d'amour à qui veut bien les écouter et des pommes d'amour se vendent dans l'échoppe ci-dessous ! Faites plaisir à votre moitié, et offrez-lui un joli collier, une maison en meringue rose ou un bouquet de fleurs si vous êtes sur la paille..."
//Cette conversation ne l’intéressait pas beaucoup, des coeurs, du roses et des poèmes d'amours ? Bientôt elle serai obligé de se comporter comme ces mignons petits amoureux qu'elles enviaient tant ?
Il n'en était pas question.
Elle était seule et comptait bien le rester.//
"...Mais surtout, surtout... Ne passez pas à côté de l'attraction du jour ! "
//La jeune fille qui était sur le point de partir s'arrêta un instant, les yeux dans le vague.//
"- Vous apercevez ce drôle de chapiteau sur ma droite ? Voyez comme sa toile attire l’œil... intriguant n'est-ce pas ? Je vous invite à y entrer, on dit que la gitane qui s'y trouve fait des miracles ! Surtout pour les cœurs solitaires... Vous voulez plus de détails ? Bien. Alors voilà...
//Le stupide petit cupidon tira une flèche dans un vulgaire bout de carton avant de dire ://
" On raconte que quiconque entre ici, ressort avec un nom gravé dans la peau. Un nom qui résonne, un nom qui attire. Mais impossible de savoir ce que fait la gitane, cela dépendrait de la personne concernée. Donc... Ce nom nous appelle, et ce nom a un visage. En fait... on tomberait amoureux de l'individu dont le nom est inscrit sur notre main ! "
//Le coeur de Tamika semblait défaillir, elle ? Chercher l'amour ?.//
"Non... Je... enfin... je suis très bien seule !" dit elle haut et fort.
//La jeune élève fusilla d'un regard noir les quelques passants qui avaient eu la maladresse de s'arrêter pour la regarder.
Une mince pluie commença à tomber, et autour d'elle les élèves se précipitaient dans les magasins, protégeant cadeaux et sucreries du mauvais temps.
Après un instant de réflexion la jeune Keîta, couru le plus vite possible pour s'abriter sous ce chapiteau, au rose fort déplaisant.//
//Tout était noir, pas un filet de lumière, pas une petite lampe.//
"Lumos !" Lança t-elle.
De sa baguette jailli un mince filet d'argent, apportant lumière et réconfort pour la jeune fille, qui n'était pas très à l'aise dans l'obscurité.
Scrutant les alentours, elle aperçus un ombre, mince et gracieuse d'avancer vers elle.
Tamika, de peur, fit un pas en arrière.
"La magie n'est pas autorisée ici jeune fille, sauf pour moi bien sûr"
Un rire doux et froid à la fois s'éleva dans l'air, jusqu'à ce stopper net.
"Tu cherches des réponses à tes questions ? Tu cherches l'amour, l'amitié, la joie ?
Pauvre, pauvre coeur fermé ! Depuis si petite ! C'est bien triste, de n'avoir pour amis, qu'un vulgaire hiboux...
-Je... je ne vous permet pas !" Lança la jeune fille furieuse.
Maints lampes s'allumèrent en formant au plafond comme une anse de pluie d'étoiles.
"Bienvenue chez moi." Lança la femme en sortant de derrière un rideau.
Tout était rose, violet, pleins de froufrous de grelots, de guirlandes.
Comme dans un vrai conte de fée.
Cela impressionnait Tamika, mais celle ci, encore sous l'emprise d'une certaine colère essaya de le cacher.
"Met toi à l'aise et profite.
-Profiter de quoi ? De vos ignobles paroles ?!
-Tsstsstss, ne sois pas fâchée !
Ne t'ai je pas dit la vérité ?
-S...si" balbutia Tamika, les larmes aux yeux.
-Assez parlé, moi je fais court, tu me dis ce que tu veux, je te l'offre c'est simple !
-Je ne veux rien ! Je suis heureuse comme ça ! Avec la vie que j'ai !
-Même pas un peu d'amour ?"
//A ces mots Tamika sentit son coeur ralentir, ses joues rosir, et ses jambes trembler.
Oui, elle cherchait l'amour, plus que tout, mais qui voudrait d'elle, d'une fille, un peu idiote sans l'être trop, trop bavarde, trop timide, trop...//
"Je... je veux l'amour" Dit-elle versant une larme.
// La jeune femme que la fillette considérai comme une gitane, plongea son regard noir dans l'immense mer bleu qu'était les yeux de Tamika.//
"Tend moi ta main, pense au bonheur que tu pourrai avoir, je sais ce qu'ils t'ont fait ... Je sais pourquoi ils l'ont fait..."
//Tamika compris que la femme faisait sans doute allusion à ses parents, qui l'avaient lâchement abandonnés. La jeune fille tendis son bras, ferma les yeux, et pensa au seul bonheur qui lui restait, le fait d'être avec ces seuls amies, bien qu'ils ne soient pas nombreux, pour elle c'était bien plus qu'une bande de simple bons copains, c'était une famille, unie, soudée. Au contact de la main de la gitane une immense douleur au niveau de son poignet, la fit tomber à terre. Se relevant avec peine, ses yeux se troublèrent, puis, plus rien.//
Quelques heures plus tard...
//Tamika se réveilla la tête dans les bras, dans le bar des Trois Balais, avec le sentiments d'y avoir passé toute la journée.
En remontant ses manches, une chaleur douce et agréable envahi ses bras.
Un inscriptions d'un noir profond c'était incrusté sur la peau blanche de son poignet... Ou plutôt un prénom.//
"Da... Darren" Lut-elle avec étonnement.//
//Marchant vers la sortie, déboussolée, et encore sous le choc, Tamika perçut une petite voix au fond de sa tête qui ne cessait de répéter: //
"Cour tête baissée vers l'amour jeune sorcière !".
//Elle était amoureuse d'un illustre inconnu.//
Couleurs utilisées dans ce message : #FF1493, #8B4513, #200050 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mar. 06 Mar 2012, 23:01
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//Mina se sentait confuse. Elle avait la certitude que quelque chose d’étrange se produisait. Elle n’arrivait pas du tout à fixer ses pensées sur quelque chose d’autre qu’une certaine personne dont le nom était gravé sur son poignet, comme un tatouage ou une brulure. Ca ne la dérangeait pas vraiment, mais elle n’était pas à l’aise avec l’idée qu’elle n’arrivait plus à contrôler son propre esprit. C’était pourtant le cas. A chaque fois qu’elle luttait contre elle-même pour focaliser son attention sur un tout autre sujet, les cours, sa famille ou même ce pain au raisin qu’elle avait mangé au petit-déjeuner, quelque chose la ramenait à Arsenic. Ce fut d’abord la silhouette d’Arsenic qui apparut dans son esprit, l’image de sa condisciple telle qu’elle l’avait déjà vu, de loin ou juste en la croisant. Et puis son esprit se focalisa sur des détails, des détails qu’elle n’avait jamais eu conscience de connaître aussi bien. Le visage de la jeune fille se dessinait dans son esprit de manière extrêmement précise, et elle ressentit une soudaine fascination pour l’image de ses mains, et surtout ses cheveux, ils revenaient sans cesse à son esprit. Et puis son esprit dériva et elle s’imagina passer la main dans ces cheveux, recevoir un sourire de la belle Arsenic, la serrer dans ses bras, poser la tête sur son épaule… Elle entra si profondément dans cette sorte de rêve éveillé que peu à peu ce qu’il y avait autour d’elle disparut, elle n’avait plus conscience de ce qui l’entourait.
Ce qui devait arriver arriva donc en la personne d’un couple s’embrassant au coin d’une rue que Mina percuta violemment. Et devant les regards noirs, Mina se demanda un instant si elle n’aurait pas préféré une collision avec le mur, qui ne lui aurait rien reproché du tout, lui. La situation devenait légèrement problématique tout de même.
Une certitude traversa soudainement Mina. Elle ne pouvait contenir autant de sentiments. Elle devait voir Arsenic, elle devait lui parler, lui exprimer tout ce qu’elle ressentait. Et alors ses pensées pourraient s’éclaircir, elle pourrait sortir de son esprit ce qui l’embrouillait tellement. D’une part cela la soulagerait de sa confusion, et d’autre part cela lui permettrait de pouvoir reprendre les cours correctement, elle n’était pas sure que les professeurs soient compatissants à son égard si elle s’obstinait à ne pouvoir correctement penser qu’à une certaine Serpentard. Il fallait donc trouver celle qui monopolisait toutes ses pensées.
A ce moment précis un miracle se produisit, et cela ne surprit même pas Mina, trop de choses étranges se produisaient depuis qu’elle était entrée dans ce chapiteau pour qu’elle puisse trouver en elle de quoi s’étonner encore. Et puis c’était dur de s’étonner avec moins d’un centième de son cerveau disponible, le reste flottant dans une brume d’amour et d’eau fraîche. Un miracle, donc, se produisit. Il y eu une sorte de feu d’artifice d’objets qui volèrent dans le ciel. En les observant au-dessus des toits, Mina supposa que la source de l’explosion qui avait causé cela se trouvait à quelques rues d’elle-même. Et surtout, un grand cri se fit entendre, et Mina y fut sensible comme si elle avait vécue dans le silence total depuis une année entière. On appelait son nom. Arsenic appelait son nom.
Ce qui se produisit ensuite fut un peu confus. Elle se rendit compte qu’elle avait couru quand elle s’arrêta et qu’elle remarqua que son souffle était laborieux. D’où elle était elle pouvait voir Arsenic, assise au sommet d’un lampadaire. Le désespoir succéda rapidement à l’émerveillement chez Mina. Arsenic venait de faire un feu d’artifice pour elle, pour attirer son attention. Et elle n’avait rien, rien qui puisse lui montrer à quel point elle était heureuse de la trouver. Alors elle retint son envie de manifester immédiatement à la Vert-et-Argent et chercha désespérément une idée. Curieusement elle avait retrouvé ses capacités de réflexion quand il s’agissait de faire quelque chose pour Arsenic. Son regard tomba sur deux petits Cupidons ailés qui gisaient à terre, certainement envoyés là parmi les autres objets de cet étrange feu d’artifice. Dan leur chute, ils s’étaient entremêlés et ils semblaient s’enlacer.
Mina les ramassa donc. Ses capacités en métamorphose et en Sortilèges ne lui permettaient pas d’accomplir exactement ce qu’elle aurait voulu, mais elle allait faire de son mieux. Elle commença par affubler le premier Cupidon de cheveux bruns, colora ses yeux en marron et fit apparaître quelques grains de beauté sur ses joues. Quand elle fut satisfaite du résultat, elle passa au deuxième, qu’elle dota de traits physique qui pourraient rappeler à Arsenic sa propre personne, la couleur des cheveux aidant déjà beaucoup. Restait la partie la plus difficile. Elle ramassa par terre un savon sauteur, et lui donna la forme et la couleur d’un cœur. Puis elle réussit à le fixer dans les mains du Cupidons aux cheveux bruns. D’un coup de baguette elle fit léviter les deux figurines ailées, puis annula le sort sur le savon, qui sauta des mains du premier pour atterrir dans celles du second. Un sort rapide et la chute du cœur-savon était évitée. C’était parfait. Elle devait juste faire la même chose en envoyant les Cupidons un peu plus haut, maintenant.
Mina inspira un grand coup. Elle pouvait y arriver. Elle faisait ça pour Arsenic. Un coup de baguette plus tard, et les deux êtres ailés s’élevaient peu à peu, et poursuivaient leur trajectoire dans les airs vers cette jeune fille en haut d’un lampadaire.//
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 11 Mar 2012, 18:06
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//Artemis était au sommet de sa terreur inexplicable. Elle était certaine qu'elle allait mourir, du moins s'endormir et ne jamais se réveiller. Le monde vacillait autour d'elle, jusqu'a ce qu'une voix la tire de son état quasiment comateux.
" - Artemis?
Et là, le monde retrouva sa clarté. Tout arrêta d'être flou, sa panique cessa. Immédiatement.
Elle ouvrit de grands yeux et se tourna brusquement, se dégageant avec facilité de l'emprise de la vieille dame.
Elle se jeta dans les bras de Mirabelle et éclata en pleurs.
Artemis avait toujours été une personne très froide, n'ayant presque aucune émotion, n'ayant jamais versé de larmes. C'était pourquoi elle laissait libre cours à celles qui l'assaillaient en ce moment, pourquoi elle les laissait couler le long de ses joues...
Son père aurait été mort de honte. Sa mère aurait été ravie.
**Je m'en fiche, pensa-t-elle, la vision flou de larmes. Je m'en fiche tant que j'ai Mirabelle.**
Elle serra Mirabelle si fortement qu'elle craignait de lui briser les os. Elle était si fragile dans ses yeux... bien plus fragile qu'elle même. Elle avait peut-être une apparence frèle, mais elle savait très bien que celui qui l'énervait se retrouverait avec des pieds palmés le matin. Elle était bien plus dangereuse qu'elle n'en avait l'air.
Mais en ce moment, tout ce dont elle se souciait, c'était que Mirabelle soit dans ses bras. Elle sentait tellement bon, ses cheveux étaient tellement soyeux. Elle enfouit le visage dedans, avant de se relever, d'essuyer ses larmes et de fixer Mirabelle.
Elle aimait Mirabelle, plus que lui aurait été donné d'aimer une sœur... Mirabelle comptait plus que tout dans sa vie. Elle pensa à sa vie d'avant et la compara avec ce qu'elle ressentait maintenant.
**Non,** pensa-t-elle. **Je n'échangerai ça pour rien au monde.**
Tandis qu'elle se déléctait de ce bonheur incroyable, elle entendit quelques murmures accusateurs.
- Beurk, c'est dégueu...
- Elles sont lesbiennes...?
Les yeux d'Artemis s'enflammèrent et elle se tourna vers les jeunes gens qui passaient.
- Vous n'avez rien à dire! Ca ne vous regarde pas!
Mise en place de la casquette froide-hautaine-et-cassante. Artemis les gratifia d'un regard méprisant, recouvrant ses manières d'avant pour seulement quelques secondes.
- Vous ne comprenez rien. Vous ne comprendrez jamais, parce que votre cerveau n'est visiblement pas assez développé pour comprendre. Après, ce n'est pas de votre faute. Mais vous devriez essayer de faire un effort. On vous pardonne pour l'instant, grimaça-t-elle.
Elle fit tournoyer sa baguette, menaçante, et se tourna vers Mirabelle.
- Oh, c'est bon!
- On a rien dit!
Artemis virevolta, furieuse.
- Incendio!
Les vêtements d'une des jeunes filles qui avaient protesté s'enflammèrent. Elle cria et se débatit frénétiquement.
Un sourire cruel s'étira sur les lèvres d'Artemis. Elle rangea sa baguette et regarda le groupe de filles hurler de terreur, craignant de s'approcher de leur amie de peur de subir le même sort.
Elle ressentait la sensation grisante, électrisante du pouvoir. Une chose qui faisait partie de son quotidien avant.
Avant.
Elle n'était plus la Artemis d'avant. Quelque chose l'avait changée.
**Mirabelle,** se dit-elle, son visage se décomposant au fur et à mesure qu'elle comprenait ce qu'elle avait fait.
**Oh mon Dieu, non.**
Artemis n'avait pas le temps de se soucier de son effroi. Elle éteignit le feu ardent avec sa baguette tremblante violamment.
Son visage était blanc d'horreur.
Qu'avait-elle fait?
**Pitié, non,** implora-t-elle.
Elle se tourna vers Mirabelle.
- Pardonne-moi, je t'en supplie... Je n'ai pas... voulu...”
Artemis ne réfléchissait plus. Elle ne faisait même plus rien. La seule chose qui occupa son esprit, c'était la réalisation qu'elle était une personne terrible, jamais destinée à avoir Mirabelle, ni d'autres amis.
Et en comprenant cela, elle s'effondra sur ses genoux et éclata en sanglots.//
Couleurs utilisées dans ce message : #003399, #990099, #336600, darkred |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 14 Mar 2012, 18:21
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// Le coeur de Mirabelle se glonfla de joie lorsqu'elle vit Artemis se retourner vivement en entendant son appel. Elle fut très surprise de la sentir se serrer dans ses bras, le corps secoué de sanglots. Que lui arrivait-il ? Tout en murmurant des paroles rassurantes, Mirabelle essayait tant bien que mal d'appaiser la peine de son amie. Jamais de sa vie elle n'avait été aussi inquiète. Soudain, elle se souvint d'où elle se trouvait et entendit quelques personnes parler derrière elle..//
- Beurk, c'est dégueu...
- Elles sont lesbiennes...?
// D'un même mouvement, Artemis et Mirabelle se retournèrent vers la source de ces accusations. Mirabelle, sensible aux émotions de son amie, ressentie la haine qui s'élevait en elle.//
- Vous n'avez rien à dire! Ca ne vous regarde pas!
// Mirabelle s'apprêta à prendre le bras de son amie pour lui dire de s'en aller mais celle-ci la pris de vitesse.//
- Vous ne comprenez rien. Vous ne comprendrez jamais, parce que votre cerveau n'est visiblement pas assez développé pour comprendre. Après, ce n'est pas de votre faute. Mais vous devriez essayer de faire un effort. On vous pardonne pour l'instant, grimaça-t-elle.
// En voyait la baguette d'Artemis tourner dans sa main et son regard charger de colère, Mirabelle su qu'il était trop tard.
- Oh, c'est bon!
- On a rien dit!
- Incendio!
// Tout se passa tellement vite que Mirabelle n'eut pas le temps de réagir, ni même de sortir sa baguette. La robe d'une des jeunes filles s'embrasa sous son regard effrayé. Elle semblait trop jeune pour connaître le sort qui permettra de l'éteindre. Une vague de panique assaillit le groupe d'élèves qui ne savait pas comment aider leur amie et qui craignait de s'approcher du feu. Mirabelle sortit sa baguette pour les aider et son coeur se déchira en regardant le sourire cruel de son amie. Comment avait-elle pu aimer une personne aussi ignoble ? Au moment même où cette pensée traversera l'esprit de la Serdaigle, Artemis éteignit d'un geste sec le feu, le visage rempli de larmes. Lorsque cette figure torturée se tourna vers Mirabelle, celle-ci sentit sa gorge se nouer et tenta de ravaler ses propres larmes.//
- Pardonne-moi, je t'en supplie... Je n'ai pas... voulu...
// Artemis semblait dans tout ses états et s'effondra sur le sol. Mirabelle se rua vers elle pour la soutenir. Toutes deux pleuraient car elles savaient qu'un lien invisible s'était déchirée entre elles. Sans prononcer un mot, Mirabelle prit la main d'Artemis il l'aligna à côté de sa propre main. Les larmes qui tombaient sur leurs paumes commençaient à effacer leurs noms. L'encre et l'eau coulèrent le long de leurs poignets et les noms disparurent totalement. Tout était fini entre Mirabelle et Artemis, le charme était rompu, la vie était trop dure. Sans un mot, le coeur meurtri, Mirabelle se releva et s'éloigna, tremblant de tout ses membres. Elle oublia le groupe de filles qui les regardait avec consternation, la seule chose qui comptait était de garder la tête droite et de tenir, encore quelques mètres. Lorsqu'elle disparut dans une ruelle, loin de tous, elle s'effondra pour pleurer encore.
Il commençait à se faire tard quand Mirabelle se releva pour retourner à Poudlard. Elle marchait sans trop savoir où aller, dans les rues, et se retrouve face au cupidon publicitaire qui l'avait conduite dans la tente de la diseuse de bonne aventure, quelques heures auparavant. La serdaigle eu envie de lui jeter des pierres en le voyant mais ses bras étaient trop faiblespour suporter le moindre petits cailloux. A pas lourds, Mirabelle s'approcha.. //
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 18 Mar 2012, 20:56
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//Artemis vit l'expression horrifiée de Mirabelle et sut instantanément que entre eux deux, c'était fini.
Elle savait que Mirabelle ne pouvait jamais aimer une personne comme elle. C'était impossible. L'âme d'Artemis était souillée, noire par la faute de son père, tandis que celle de Mirabelle était toujours pure. De quel droit essayait-elle de toucher une personne aussi... complète? Aussi normale?
Artemis n'était pas normale, ça non. Elle était un demi-monstre. Moitié humaine, moitié démone.
Elle se sentait tellement coupable qu'elle pensait étouffer de chagrin. Elle n'avait pas le droit de toucher Mirabelle, de s'incruster dans sa vie et de la rendre aussi triste et froide que la sienne.
Elle réalisa amèrement que son père ne lui laisserait jamais vivre une vie heureuse. Elle n'appartiendrait jamais à quelqu'un; elle se contenterait de réussir ses études, et...
**Non,** se dit-elle, ses pensées s'assombrissant de plus en plus. **Je ne réussirais pas mes études. Je vais les abandonner et je rejoindrais mon père.**
**Voici ma vraie destinée.**
Elle n'était pas censée être à Poudlard. Elle était à moitié démone, pour l'amour de Dieu! Elle devait être en Enfer à ce moment là!
Les mains tremblantes de rage et de chagrin elle se redressa, ne sentant même pas la main de Mirabelle qui se glissait dans la sienne. Elle ne pouvait pas rester ici. Après ce qu'elle avait fait à Mirabelle?
Non, elle n'était pas digne de fréquenter quelqu'un comme Mirabelle. Elle n'avait rien à faire là. Des sanglots montèrent dans sa poitrine et elle hoqueta en se relevant, titubant en arrière.
Mirabelle lui jeta un dernier regard, un regard qui aurait suffit à lui briser le cœur, lui assurant qu'il n'y aurait plus jamais d'amitié entre eux deux, et s'éloigna d'un pas raide, chancelant.
Le visage d'Artemis se contorsionna au point que c'en était presque douleureux, mais ce ne comparait pas à la douleur qu'elle ressentait à l'intérieur, celle qui lui donnait l'impression qu'elle se déchirait en deux.
Et Artemis ne le savait pas, mais ce regard détruisit complètement les restes de bonté qui étaient en elle. Ils disparurent sous le côté froid et démoniaque qui la possédait maintenant entièrement.
Elle regarda Mirabelle s'enfuir. Elle ignora ce que les derniers vestiges de son cœur non figés lui hurlaient.
**Non,** s'ordonna-t-elle. **Tu es plus forte que ça.**
Son corps entier tremblait, les larmes continuaient de ruisseler sur ses joues, mais elle sentait de moins en moins de douleur.
En effet, la blessure fraîche que Mirabelle lui avait faite commençait à laisser place à une autre sorte de douleur, une douleur moins horrible, mais néanmoins dérangeante.
Et pourtant, elle sentait des émotions... de plus en plus faibles. L'amour qu'elle éprouvait envers Mirabelle refluait, se dissolvait rapidement, avec ses autres émotions.
C'était comme si elle devenait...
Comme son père.
**Un démon,** pensa-t-elle avec un sourire cruel.
Mais elle continuait de pleurer, malgré son impassibilité et sa froideur. Les larmes continuaient à couler le long de ses joues, elle hoquetait toujours de douleur, mais elle ne ressentait rien.
C'était comme si le monde lui était apparu tel qu'il était vraiment; comme si elle savait exactement, seulement par la déduction, ce que faisaient les gens, où se trouvait la corruption partout...
Et elle aimait ça.
Pourtant, une minuscule partie de bonté en elle, s'éteignant lentement et douloureusement, celle qui la faisait pleurer, hurla de terreur, hurla pour son amitié perdue, hurla pour toute sa vie.
Et pendant ce temps, Artemis voyait Mirabelle s'enfuir, passant un Cupidon bizarre, parlant, joyeux, souriant.
Comment pouvait-il sourire quand tout allait si mal?
Elle même se releva et marcha lentement, faisant avancer ses jambes, passant aussi devant le Cupidon. Elle haïssait ce truc, ce machin qui ne se souciait guère de sa douleur; elle voulait lui jeter tous les sorts qu'elle connaissait, seulement pour annuler ceux qu'elle jugeait comme inutiles ou faibles, et en jeter des bien pires.
Le monde entier aurait dû s'arrêter, s'effondrer autour d'elle. C'était trop dur, tellement dur qu'elle ne savait pas comment elle faisait pour vivre.
La partie de bonté qui continuait à diminuer hurlait toujours jusqu'à ce que cette petite voix, emplie de chagrin et de honte, cette partie microscopique d'elle même, s'éteignit complètement.
Et il n'y avait plus rien.
Rien du tout.
Et les larmes roulaient toujours sur ses joues, même si elle ne savait plus pourquoi.
C'était tard quand Artemis s'arrêta enfin de marcher. Elle se rendit compte que ses jambes lui faisaient affreusement mal. La douleur se propageait dans tout son corps, et les larmes qui coulaient encore sur ses joues pales se transformaient en glace avec le vent polaire.
Elle regarda autour d'elle. Elle semblait être dans une forêt. la Forêt Interdite, peut-être.
Tant mieux. Pourquoi elle avait un souhait de mort, Artemis n'en avait pas la moindre idée, mais tant mieux, qu'elle soit perdue dans cette misérable; elle pourrait se laisser dévorer par quelque monstre, ou tuer par les centaures.
Elle leva la tête vers le ciel. Elle aperçut effectivement le château de Poudlard. Très loin, mais c'était le château.
**Que diront les Serdaigle si... ils... quel impression...**
Elle n'arrivait pas à formuler de vraies phrases dans sa tête. Elle savait bêtement qu'elle devait retourner au château, mais elle ne savait rien de plus.
Qui était-elle, d'ailleurs?
Pourquoi elle était là?
Et pourquoi elle était si triste?//
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Sam. 14 Avr 2012, 13:54) ; édité 2 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #990099 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 25 Mar 2012, 13:12
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// Du haut de son réverbère, la Serpentarde balançait ses jambes au rythme des bourrasques du vent de février. Sa baguette en bois de prunellier à la main, elle scrutait les environs, la tête dangereusement penchée dans le vide. Elle espérait tant voir apparaitre une tignasse brune, celle de sa chère Mina. Oui, elle se prenait à rêver de l'apercevoir sur un fort cheval blanc, galoper en sa direction, l'appeler d'une voix suave... Arsenic secoua vigoureusement sa tête. Elle devenait totalement démente. Mais l'image d'une Mina tout sourire lui réchauffa le cœur. Elle se sentait impuissante comparée à la vague de chaleur qui s'insufflait en elle dès qu'elle pensait à la jeune disciple de Serdaigle. Qu'auraient dit ses parents s'ils l'avaient vue perchée de la sorte, en public, appelant le prénom d'une demoiselle ? Enfin, pour l'heure, Hellic et Arsène Rosidae devaient se détendre avec un bon thé, dans le salon de la demeure familiale, en Finlande ; ils avaient décidé de s'éloigner du tumulte de Londres quelque temps.
Alors que la Vert-et-Argent replaçait ses deux tresses derrière son dos - manie qu'elle ne contrôlait guère, deux objets volants non identifiés surgirent devant ses yeux. Après une analyse plus poussée, elle y reconnut deux petits Cupidons enchantés. L'un était brun, avait des yeux de la même nuance et quelques grains de beauté sur le visage ; l'autre avait les cheveux rouges, les yeux brun-gris et des lèvres rosies. Dans leurs mains, un cœur bien rouge cabriolait, passant d'un ange à un autre. Arsenic accueillit l'apparition par un oooh émerveillé. Elle tendit le doigt dans leur direction, résistant non sans mal à l'envie de les attraper sur le champ et de les enfermer dans un bocal pour les préserver tels quels. Elle avait mis du temps mais en était désormais certaine : les deux Cupidons les représentaient, Mina et elle.
Prise d'une ardeur et d'une fébrilité folles, elle s'inclina encore plus vers l'avant pour regarder vers le sol. Parmi les passants loin d'être pressés se tenait Mina Shu, son écharpe se tortillant sous le coup des rafales. Elle était là. A quelques mètres seulement. Son pouls s'accéléra et ses pupilles se contractèrent. La jeune Rosidae n'osa pas lui faire un signe de la main. Elle releva les manches de son pull mauve jusqu'au coude et entreprit la descente du lampadaire. Enroulant ses fines jambes autour du poteau unique, elle imita pour l'occasion un de ces pompiers moldus et se laissa glisser jusqu'à terre. Elle ôta les poussières de sucre présentes sur ses habits, tripota à nouveau ses tresses jumelles et se tourna finalement vers Mina. //
- Je... Tu... balbutia-t-elle, en quête de mots convenables.
** Il. Elle. On. Nous. Vous. Ils. **
// Les membres de la jeune femme frémirent. La voix de la gitane résonnait encore dans son esprit. Et le ton était plus que moqueur. La fille Rosidae grogna, comme pour intimider la tzigane - et plus encore pour l'éjecter de sa tête. Elle patienta d'infimes secondes, pour s'assurer qu'elle ne serait plus dérangée. Enfin, elle combla la distance la séparant de Mina. Parvenue au plus près de cette dernière, elle lui saisit la main et croisa leurs doigts. Arsenic était généralement une fille peu engageante, exécrant les contacts physiques. Or, ici, elle avait agi sous le coup d'une pulsion toute nouvelle. Elle sourit maladroitement, de manière à faire pardonner son geste s'il dérangeait Mina. //
- Je n'osais plus espérer t'avoir devant moi. Elle fit une pause avant de poursuivre, la voix chevrotante : Tu es aussi majestueuse que l'Ajatar. Non... Tu l'es bien plus.
// Pause ! Dans le folklore finlandais, l'Ajatar est un diabolique esprit féminin souvent représentée par un serpent, voire un dragon. Pour la jeune Rosidae, comparer une personne à une créature aussi grande et notoire - bien que malfaisante - est un compliment. Unique en son genre, certes. Mais un compliment tout de même. Reprise ! Ses yeux bistre s'acharnaient sur le visage de sa camarade, rendant hommage à sa beauté pure. D'ailleurs, la Serpentarde devait se courber légèrement pour regarder Mina, les deux jeunes filles devaient bien avoir dix centimètres de différence. //
** Quel beau couple ! ** La réflexion de la gitane s'insinua en la Vert-et-Argent comme l'annonce d'une vérité absolue et de l'absence intégrale d'une quelconque gêne, honte ou aversion.
// Ne sachant plus que dire, la demoiselle aux cheveux rouges approcha son visage de celui de la Serdaigle. Leur nez se touchèrent presque mais Arsenic détourna sa tête avant le contact. Elle posa son front contre l'épaule de la Bleu-et-Bronze et passa ses mains dans son dos. Elle l'enserra fort pendant un temps avant de relâcher un peu sa prise, de peur de l'étouffer. Humant le parfum qui s'offrait à elle, la jeune Rosidae resta ainsi immobile, craintive à l'idée d'accuser un rejet. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mar. 15 Mai 2012, 20:23) ; édité 1 fois
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Ancien(ne)
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Date du message: Lun. 26 Mar 2012, 20:39
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// La petite créature tendit le plus possible ses oreilles de chauve-souris et tenta de capter le flot de paroles de l'étrange Cupidon chapeauté. //
- Bonjour les amoureux ! Regardez donc ce qu'ont préparé les marchands ! Les vitrines sont colorées de rouge et de rose, des cœurs enchantés volettent dans les boutiques, des anges ensorcelés récitent des poèmes d'amour à qui veut bien les écouter et des pommes d'amour se vendent dans l'échoppe ci-dessous ! ...
- ... et des pommes d'amour se vendent dans l'échoppe ci-dessous ! imita-t-il d'une voix anormalement aiguë.
// Ignorant les cinq têtes qui se baissèrent vers lui, Drem tira la langue et trotta jusqu'au croisement le plus proche. Ses énormes yeux furetaient les moindres recoins de la grand-rue de Pré-Au-Lard, à la recherche du magasin - ou plutôt du pub - dans lequel il aurait pu dénicher le Directeur de Poudlard. Quoiqu'un professeur suffisait aussi. L'elfe de maison avait été désigné comme messager et, malgré ses jérémiades incessantes à propos de la dangerosité des lieux publics, personne n'avait cédé. Il agrippa mollement la taie d'oreiller qui lui faisait office d'habit - très à la mode, n'est-ce pas ? - et s'essuya le nez dessus. Continuant sa course à faible allure, il entreprit un morne monologue (qui sera coupé à plusieurs reprises par le narrateur pour éviter un sommeil précoce) : //
- Yonack, tête à claques ; Lalwende, tige d'lavande ; Hander, bouche en cœur ; Galinon, groin de cochon. Si Drem avait su que ses faux amis l'indiqueraient comme tribut, il aurait depuis longtemps rejoint une vraie tribu d'Indiens. Ah ça ! Envoyer Drem dans une ville aussi maléfique ! ça relève presqu' du meurtre ! Drem se plaindra pour une fois... [...] Et si les nuages tombaient sur la tête de Drem ?! [...] Les vitres des portes de ces hideux magasins pourraient être soufflées et projeter des éclats de verre dans les yeux de Drem. Il serait alors aveugle et ne pourrait plus travailler et serait mis à la porte du château et errerait dans des rues comme celle-ci et serait attaqué par des bêtes féroces et à nouveau des vitres exploseraient et le re-rendrait aveugle et [...] Non non, on ne devrait pas provoquer le destin et ses puissances surnaturelles wohoo. Drem sait que quoiqu'il fasse, la fatalité de sa vie le rattrapera. Comme celle de toutes les autres existences. [...] Qu'est donc cette effrayante créature avec une queue à la place du nez ? [...] Les gens d'ici pourraient nettoyer les rues quand même ! C'est quoi toutes ces lettres multicolores peintes sur les murs ? Et ces détritus sur le sol ?
// Drem piétina sans le savoir un des Cupidons en sucre et poursuivit son chemin, sans vraiment réfléchir à sa destination. Il dépassa les Trois Balais, sans même remarquer les paires d'yeux qui ne le lâchaient pas au travers de la vitre du bar. Son grand nez pointé vers le sol, l'elfe de maison ne se rendit pas compte non plus qu'il venait de pénétrer dans un grand chapiteau fuchsia... //
- Itarille, goût d'cochenille ; Mimbor, dent d'or ; Gurdil, Kleine Krokodil ; Ulmo, bouille d'esquimau. Peut-être que Drem devrait se faire une raison : le destin a voulu qu'il soit là, ici, à c'moment précis, dans ce lieu mal décoré et trop humide...
- Hum hum, le coupa une voix, dont l'intonation laissait poindre un sentiment d'affront.
- Oui, c'est forcément ça ! Y a qu'à voir comme tous désiraient de voir Drem quitter les cuisines. C'est une manigance ! Un coup des forces de la nature pour le tester ; mais il restera humble et fier dans l'adversitude !
- Adversité. Adversité.
// Et Drem poursuivait sa longue tirade de fataliste, frôlant de quelques centimètres les toiles de la tente. Il tournait à l'intérieur depuis quelques minutes déjà. La tzigane le suivait de son regard brillant, mi-amusée mi-agacée par la présence du petit être. Sa ridicule tête toujours courbée vers le bas, il fixait ses pieds nus et repoussants, comme s'il portait des œillères particulières. Il ne s'arrêta que lorsqu'il rencontra une autre paire de sabots. L'elfe se tut et se redressa, plongeant son regard vitreux dans celui de la gitane. Elle, les bras croisés, lui demanda : //
- Que fais-tu ici, petite chose ?
- Findis, Indis, Radis ; Edatol, paracétamol ; Paraîlo, droit comme un plot ; Xelandra, dans d'beaux draps. Il ignora le froncement de sourcils de la femme et enchaîna : "Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ?" Drem doit accomplir sa destinée, Ma'ame. Il se laisse porter par les rafales du vent jusqu'au point de non retour... [...]
// La bohémienne bailla discrètement tandis que son invité déclamait des suites de citations plus ou moins connues - il était d'ailleurs fort possible que certaines eussent été arrangées, voire inventées par lui-même. Finalement, elle profita d'un temps de pause nécessaire pour la reprise du souffle et lança : //
- Cher elfe, que pensez-vous de l'amour ? Que connaissez-vous de l'amour ?
- Solsequïa, sans maestria ; Pridéa, raide comm' l'épicéa ; Milude... Milude ; Iniga, que de l'abakwariga. On ne choisit pas l'amour. Il n'y a rien de plus fatal que ça. On marche, et crac ! on est foudroyé par les dieux et leur mansuétude. Il faut accepter sans gémir. Tout accepter. Ne jamais s'opposer. Drem doit apprendre à laisser les choses surnaturelles le guider. Elles savent ce qu'elles font.
// Avant que la créature n'ait pu poursuivre son vain discours, la gitane le saisit par le bras (crasseux) et le souleva de plusieurs centimètres. Drem battait l'air de ses pieds cependant que son nez se rapprochait de plus en plus du visage étonnamment souriant de son hôte. Il ne se débattait pas, mettant en application sa réalité : le destin décide pour vous. En revanche, il ne put s'empêcher de couiner lorsque son poignet se mit à brûler. La dame striait sa peau grasse avec ses ongles et le condamnait à compter les perles de sang qui s'échappait de la blessure, superficielle. Une fois qu'elle fut satisfaite de son travail, la tzigane porta l'elfe de maison au dehors de l'immense tente, le posa là sur le sol terreux et lui fit un clin d’œil. Drem assista alors à un drôle de manège : la femme, d'un sort, fit disparaitre le chapiteau et, après avoir effacé toute trace de son passage, s'éloigna dans une ruelle adjacente à la grand-rue. Avant de disparaitre complètement. L'elfe se gratta le haut du front avant d'oser, enfin, jeter un oeil aux marques griffées. //
- Bougnonaltëislolyfapiolasclazoïa ! Y a un truc gravé dans la peau de Drem ! Heureusement que Drem sait lire. S... T... V... A... L... C'est quoi ce mot bizarre ? Et des chiffres ? 6... 9... 1... 1... STVAL6911 ? La dame a donné un nom de robot à Drem ? Hoooo !
** Pas exactement. On appelle ceci un Mana Code ; souviens-t-en, c'est assez précieux ! ** résonna la voix de la gitane.
// Voyant en ce fait plus qu'anormal un signe de son destin retrouvé, Drem oublia ce pour quoi il était venu à Pré-Au-Lard et s'en retourna au château clamer à qui voulait l'entendre que "Drem allait rejoindre les vaisseaux spatiaux qui bientôt s'échoueraient dans le monde magique !". //
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Joueur
Messages : 3901
Guilde : Escape Guilde
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 5e année |
Date du message: Sam. 31 Mar 2012, 08:10
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//L'esprit encore troublé par les évènements précédant, Darren eu une furieuse envie de patacitrouille. Se faufilant à travers la foule d'étudiants qui parcouraient prés-au-lard, Darren se dirigeait vers un des magasins les plus populaire au près des apprentis sorciers : "Honeydukes". Il arriva devant une porte ornée de blanc et de rose. Lorsqu'il passa cette porte, une douce odeur de confiserie envahi ses narine, le transportant sur un nuage à travers toutes les saveurs se mélangeant et s'enlaçant. Aujourd'hui, plus que tout autre jour, le rose et le rouge étaient à l'honneur et semblaient avoir pris possession du magasin. Au centre du magasin, trônait un grand présentoir ou étaient mélangé divers assortiment de bonbons, potions et autres biscuits. Darren s’en approcha et tenta d’y trouver son bonheur. Mais bulles baveuses, pommes d’amour ou essence de rose ne semblaient pas pouvoir combler son manque. Peut t’être que se qu’il cherchait ne s’y trouvait pas, peut être n’était-ce pas de bonbon qu’il avait besoin, peut-être était-ce autre chose. Alors qu’il voulu saisir un dernier assortiment, sa mains effleura des petits doigts qui avaient voulu saisir le même paquet que lui. Levant les yeux, c’est la plus douce des sucreries qui se présenta à lui. Elle avait les yeux d’un bleu-gris envoutant. Ces cheveux bruns contrastaient avec sa peau claire et pure. A s’y méprendre, on aurait pu la confondre avec un ange. Comme perché sur un nuage, étourdi, les sens troublés par ce parfum si délicat qui l’enivrait, Darren tenta de laisser s’échapper quelques mots.//
-Dé…désolé, tu peux le prendre si tu veux.
//Pour réponse, la jeune fille lui adressa un sourire des plus délicieux. Sans s’en rendre compte, leurs deux mains ne s’étaient toujours pas lâchées. Doucement, elles se glissèrent pour se séparer. Sans un mot, la jolie brune s’éloigna vers la sortie du magasin, laissant Darren complètement abasourdi, dans le magasin, les yeux rivés sur elle, la regardant s’éloigner.//
-Tamika…
// Reprenant ses esprits, Darren tenta de rattraper la sorcière, mais elle avait déjà quitté le magasin. Il se rua dans la rue, l’air paniqué, cherchant autour de lui un signe. Cherchant à recroiser ces yeux bleus. Il courra, de rue en rue, passant devant les trois-balais, ignorant des déclamations des marchands ambulants et les protestations des élèves parfois un peu bousculés par sa course folle. Il s’arrêta au détour d’un parc pour se diriger vers un banc, à l’écart, caché par le feuillage d’un saule pleureur dont les feuilles étaient bercées par le vent, et les seules larmes versée, semblaient être des larmes de joie. Lentement, il traversa le rideau de feuille…//
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 31 Mar 2012, 15:48
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//Encore déboussolée par cette étrange évènement, la jeune fille s'écroula sur le banc le plus proche. La faim la terrassait, et son ventre ne cessait de crier famine. Balayant du regard les rues de Prés-au-lard, la jeune fille cherchait désespérément une boutique de confiseries qui pourrait la combler. Ses yeux bleus s’arrêtèrent sur la boutique "Honeydukes", dans un élan de gourmandise la jeune fille se précipita au dans le magasin, regardant avec exaltation les nombreuses sucreries dispersées sur maints étalages. Autour d'elle tout était rose, rouge, et pleins d'amour, afin d'échapper à tout ce cirque la sorcière ce dirigea vers une table où était disposée les patacitrouilles qu'elles enviait tant. Ni une, ni deux Tamika saisis le dernier paquet avec conviction afin que personne ne s'en approche. Malheureusement pour elle, une autre main semblait ce l'avoir déjà appropriée.En une fraction de seconde la jeune Keîta leva la tête avec un air furieux, pour savoir qui était le sorcier qui avait osé prendre son délicieux paquet. Ses yeux s’arrêtèrent dans ceux d'un bel inconnu. Brun, grand et élancé, leurs mains s'effleuraient, comme dans un rêve.
Le jeune garçon, qui semblait du même âge qu'elle balbutia quelques mots , qu'elle eu peine à comprendre//
-Dé…désolé, tu peux le prendre si tu veux.
//La jeune fille, touchée par cette délicate attention, lui lança un petit sourire de remerciement. Malgré tout, trop timide, elle ne parvint pas à dire un mot, devant cet inconnu qui l'avait laissé comme sur un nuage. Elle enleva sa main de la sienne d'un geste lent et amical, puis sortie de la boutique, troublée.
Tamika en avait oublié de prendre ses patacitrouilles, et, dans un élan mélancolique , elle partit loin de la foule, pour aller se reposer dans un petit parc.
Un saule pleureur semblait bercer ce doux paysage de son immense feuillage, la jeune fille, écarta délicatement ses branches et si blottit contemplant cette plaine de verdure qui s'offrit à elle. Elle pensait à ce fameux Darren, car, rien de ce qu'avait dit la voyante ne c'était produit, elle avait eu beau chercher l'amour, il n'était pas venu à elle.
Ses yeux s'emplirent de larmes et roulèrent sur ses joues rosit par le froid telle des perles de rosée.//
-Pourquoi la vie est elle aussi injuste ! Dit-elle, la voix enrouée par les larmes.
//Un bruit de feuillage parvint à ses oreilles, quelqu'un approchait, et la jeune fille, embarrassée, essuya d'un coup de manche, les larmes qui l'avaient tant fait souffrir.
Au fond, n'avait-elle pas le droit à l'amour ? //
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 31 Mar 2012, 19:10
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// Keiru était arrivée dans les toilettes, elle s'approcha du lavabo de porcelaine qui semblait avoir subit l'effet du temps. Elle soupira en découvrant l'état de ses cheveux qui n'avaient pas apprécié les coups de parapluie, puis sortit une brosse de sa sacoche. Elle se baissa et brossa ses cheveux avant de se relever et de les remettre en place et de les désépaissir avec ses mains. Elle rangea la brosse et commença à se mettre un peu de poudre.. La porte s'ouvrit et se referma en un courant d'air, la rouge et or ne prêta pas attention à la jeune femme qui venait d'entrer.. Jusqu'à que celle-ci s'installe sur le lavabo voisin. Elle tourna la tête et regarda dans le miroir, très brièvement avant de replonger son regard dans sa trousse de maquillage. Elle fouilla, à la recherche de son crayon et se figea.. Elle se tourna brusquement vers la jeune femme qui était à côté d'elle, elle venait de comprendre que la personne qui se trouvait juste là, n'était autre que .. Jijo. Keiru laissa tomber le poudrier qu'elle tenait dans la main, surprise. Elle rougit bêtement et se mordit la lèvre, observant Jijo de haut en bas..
* C'est elle, pas de doute.. *
La rouge et or ne pouvait pas vraiment distinguer de quelle maison était Jijo, elle ne l'a connaissait même pas de vue.. Le regard méprisant de cette inconnue poussait à croire que celle-ci venait de Serpentard, mais rien ne prouvait qu'elle n'était pas de Serdaigle ou Poufsouffle.
- Saviez-vous qu'à la longue, être fixée comme ça est agaçant ? Je vais finir par penser que vous voudriez ma photo, chère préfète de Gryffondor ...
Elle détourna vivement son regard, posant sa main sur lavabo et tourna à nouveau la tête vers la belle inconnue.
* Cela ne me deplairait pas.. * Pensait-elle.
- Hum.. Euh, héhé.. bégaya la rouge et or. Et pourquoi pas d'abord ?
Keiru se baissa, ramassa son poudrier et commença à fermer sa trousse avant d'hausser un sourcil et baisser les yeux sur son insigne de préfète. Elle racla sa gorge et déclara :
- Je suis désolée.. Elle sourit et pencha un peu la tête. Tu es de quelle maison toi ?
Elle sourit et remis ses cheveux en place tout en regardant la jeune femme dans les yeux, d'un léger mouvement de main.//
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