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Personnage Non Joueur
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Date du message: Jeu. 18 Fév 2010, 22:17
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Hôpital Ste-Mangouste
// Dans une étroite ruelle de Londres, au milieu d'un vieux bâtiments aux briques rouges, derrière la vitrine d'un ancien magasin barré d'un écriteau « Fermé pour rénovation » se cache l'hôpital Sainte Mangouste.
Le célèbre hôpital pour maladies et blessures magiques a été crée il y a bien des années par Mangouste Bonham. Depuis sa mise en fonction, ce lieu a accueilli les plus imminents guérisseurs et médico-mages ; il s'est construit une solide réputation et sert de référence en matière de soins pour bons nombres d'établissements. Les sorciers viennent d'un peu partout pour recevoir les soins prodigués ici ou les conseils de spécialistes.
Dès que vous aurez pénétré dans le hall (vaste pièce carrée avec de chaque côté des ascenseurs, et en son centre un grand comptoir circulaire) vous serrez assailli par l'odeur désagréable du sortilège désinfectant, vous serrez ébloui par le blanc immaculé des lieux, mais surtout vous serrez accueilli par l'aimable personnel en robe verte marquée à l'effigie de l'établissement.
Celui-ci, toujours prêt à aider et rendre service, vous indiquera avec plaisir le numéro de la chambre que vous cherchez, le lieu de votre prochaine consultation ou toute autre information dont vous auriez besoin.
L'établissement est installé sur 6 niveaux. Une petite affichette à l'entrée de chaque ascenseur explique à quoi correspond chaque étage : //
Citation : | Rez-de-chaussée : accidents matériels
- Explosions de chaudron
- Courts-circuits de baguettes
- Chutes de balais, etc
Premier étage : blessures par créatures vivantes
- Morsures (dont la salle Dei Llewellyn, morsures graves, deuxième porte à droite)
- Piqûres
- Brûlures
- Enfoncements d'épines, etc
Deuxième étage : virus et microbes magiques
- Maladies contagieuses (ex: variole du dragon, disparition pathologique, scrofulites, etc.)
Troisième étage : empoisonnement par potions et plantes
- Urticaire
- Régurgitation
- Fous rires incontrôlables, etc
Quatrième étage : pathologie des sortilèges
- Maléfices chroniques
- Ensorcellements (dont la salle Janus Thickey)
- Détournements de charmes, etc
Cinquième étage : salon de thé et boutique de l'hôpital
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Dernière édition effectuée par Jade Ogreaney (Dim. 30 Oct 2016, 15:08) ; édité 1 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 24 Aoû 2011, 14:35
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//Honnêtement, Zougui n'aurait jamais pensé qu'elle viendrait en ce lieu. Maintenant qu'elle s'était enfin décidée à se rendre à l'hôpital Sainte Mangouste comme le lui avait recommandé l'infirmière et qu'elle avait pénétré dans la vaste salle aux murs immaculés où déambulaient patients aux maladies étranges et personnel en robe verte, elle venait à se demander ce qu'elle faisait ici. Elle avait repoussé ce moment aussi longtemps qu'elle avait pu, mais finalement la voix de la sagesse avait eu raison d'elle. Les brûlures qu'elle avait reçu dans l'incendie de sa maison étant enfant la démangeaient sans cesse, si bien qu'elle avait constamment l'impression d'avoir la peau en feu. Ce qui, après tant d'années, était anormal. Impossible même. Mais elle était revenue chez elle au début des grandes vacances avec un stock de médicaments volés au fur et à mesure à l'infirmerie pour supporter cette torture tout l'été, pensant que ça allait finir par s'arranger.
Un sourire amer se dessina sur les lèvres de la jeune fille à ce souvenir.
Ça ne s'était pas arrangé. Pas du tout. Ça s'était carrément empiré. Les pommades et autres décoctions n'avait plus eu d'efficacité au fil du temps et sa..."maladie" s'était empiré, au point que son épiderme, aux endroit où sa chair avait brûlé, avait pris des aspects calcinés. Et là, Zougui avait vraiment commencé à avoir peur.
Ruminant ces pensées derrière le masque impassible qu'était son visage, elle avança d'un pas dans la longue file d'attente qui s'étalait devant elle jusqu'au comptoir circulaire placé au centre de la pièce. Son regard indifférent perdu dans le vide, elle ne prêtait aucune attention aux personnes autour d'elle, la plupart atteintes de maladies qui auraient pu porter à rire si la jeune fille ne se sentait pas dans une situation aussi délicate.
Elle ne releva ses yeux émeraude que lorsque ce fut son tour au comptoir. Sans prononcer un mot à la sorcière exténuée qui lui faisait face, elle lui tendit la lettre de l'infirmière, ce parchemin froissé qu'elle avait tant de fois relu avant de se décider. Après avoir parcouru des yeux la missive, la dame de l'accueil lui porta un air inquiet//
- Veuillez aller patienter dans la salle d'attente //lui dit-elle en lui désignant du doigt la pièce en question// Un guérisseur viendra s'occuper de vous.
//Zougui acquiesça d'un signe de tête et lui murmura un remerciement du bout des lèvres avant de se diriger vers la salle d'attente en question. Elle s'installa sur une chaise aussi blanche que le reste de l'hôpital, produisant un contraste avec les habits entièrement noirs de la jeune fille. Cette dernière balaya la pièce du regard ; à part deux autres sorciers à moitié endormis sur leur chaise, il n'y avait personne d'autre, et la seule source d'occupation était la pile de magazine posés sur une table basse au milieu de la pièce, tous traitant de médecine.
Un frisson lui parcourut l'échine. Ce brouhaha, ces personnes, cette odeur de désinfectant, ce blanc omniprésent... Tout cela ne lui rappelait que trop l'hôpital psychiatrique dans lequel elle avait passé plusieurs mois dans un états second suite au suicide de son père. Sans la pression de sa tante, ils ne l'auraient jamais laissé partir. Et aujourd'hui, elle était de nouveau dans un hôpital, sans avoir prévenu personne de son entourage. Une boule se forma dans son estomac et elle sentit ses doigts trembler. Comme si la douleur de ses brûlures ne lui suffisait pas... Elle avait constamment l'impression d'être au bord des larmes ces derniers jours.
Inspirant et expirant doucement, elle s'empara de son sac en cuir noir et en extirpa un roman. Au bout de quelques minutes, elle avait réussi à calmer ses tremblements et son angoisse et à se recomposer un masque imperturbable. Elle était et resterait maîtresse d'elle-même quelles qu'en soient les conséquences...
Alors qu'elle tournait une page de son livre, elle entendit vaguement quelqu'un entrer dans la pièce et elle se surprit à espérer qu'il ne s'agissait pas déjà du guérisseur...//
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Joueuse
Messages : 3749
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année |
Date du message: Mer. 24 Aoû 2011, 16:57
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Non.
Non. Je ne veux pas.
// Le ton d'Amarel était catégorique. Et encore, le terme de catégorique était faible pour désigner ce qui n'était ni plus ni moins qu'une affirmation prononcée de sa volonté inébranlable. Quoi encore ? Ils voulaient qu'il aille à l'hôpital ? Il n'était même pas malade voyons. Si ses cheveux noirs tombaient sur un visage émacié, s'il était clairement en sous-poids et si ses mains pâles tremblaient de manière sporadique, et bien... ce n'était pas grave point final. Le petit garçon de onze ans tenait tête à l'infirmière de Poudlard qui était apparemment persuadée qu'il n'allait pas bien. La présence rassurante de Sally River derrière lui l'aidait un peu mais Amarel n'aimait vraiment pas du tout les infirmeries et leurs occupants. Depuis la fin de l'année scolaire, et le passage étonnant d'Amarel en deuxième année, le jeune Prince était resté un certain temps à Poudlard, puisque sa mère adoptive, Sally, devait régler quelques affaires pour l'école. L'absence des élèves n'étaient pas pour déplaire Amarel qui avait visité l'école de fond en combles, pour se réapproprier l'endroit, avait testé moult sortilèges, dévoré bon nombre de livres de la Bibliothèque et avait chassé le calmar dans le Lac Noir. Bref, il était en vacances et s'occupait comme un enfant de onze ans solitaire pouvait le faire. Mais sans crier gare, l'état du garçon avait empiré. Un matin, alors qu'il s'amusait à lancer des pierres sur les Botrucs de la bordure de la forêt interdite, ses jambes ne lui avaient plus répondu et il s'était effondré au sol pendant vingt bonnes minutes. Puis, quelques heures après, c'étaient ses mains. Les crises de paralysie étaient courtes mais suffisamment inquiétante pour que Sally demande à l'infirmière d'examiner Amarel, et pour que l'infirmière demande un rendez vous urgent à Sainte Mangouste. Et nous en étions là. //
Non.
// Amarel répétait ce mot avec assurance. Il n'allait pas aller dans un hôpital, et encore moins seul, puisque comble de la malchance, Sally en qui il avait entièrement confiance (allez savoir pourquoi), n'avait pu se libérer ne serait ce que pour un jour ou une matinée. Amarel inspirait profondément, ne voulant pas perdre du terrain. Mais que pouvait un garçon de onze ans face à une adulte confirmée ? Rien.
Et c'est pourquoi, le lendemain, Amarel se retrouva à l'hôpital sorcier le plus connu de l'Angleterre, une lettre de recommandation à la main et un sourire fugace de Sally en souvenir, sourire qu'il avait eu il y a quelques minutes avant qu'elle ne doive absolument repartir. La longue file d'attente avançait lentement et Amarel, plus le temps passait, devenait nerveux. Ses tentatives presque réussies pour le masquer le fatiguaient un peu tandis que ses tremblements s'accentuaient. Enfin, il arriva devant l'intimidante infirmière. //
Tu es tout seul mon...
Tenez.
// Amarel s'était retenu de lui cracher au visage un "Taisez vous" moins poli, se disant que faire bonne impression était capital. La dame sembla offensée mais vu la file qui attendait, elle préféra ne pas faire de scandale et lui dit sèchement d'attendre dans la salle prévue à cet effet. Amarel lui fit un petit sourire goguenard et récupéra la lettre rédigée avec soin sur le parchemin de Poudlard, à l'encre verte reconnaissable, par l'infirmière et Sally River elle même. Alors qu'il pénétrait d'un pas conquérant que se faisait hésitant dans la salle d'attente, Amarel chercha un visage pas trop inconnu. Ses yeux onyx se fixèrent sur une jeune fille qu'il connaissait de vue. D'ailleurs, c'était elle la première personne qu'il avait vu à l'infirmerie de Poudlard. Amarel eut un sourire crispé et tenta de contrôler les tremblements de sa main qui s'accentuaient. Sentant une crise peut être venir, il choisit de s'asseoir en face de la Serdaigle si ses souvenirs étaient bons. Assis, il se décida à parler, pour faire fuir la nervosité des hôpitaux qui le hantait dès qu'il y mettait un orteil. Phobie... c'était un bien grand mot, mais peur irrationnelle en était un encore plus grand. //
Salut. Tu viens pour quoi ?
Couleurs utilisées dans ce message : olive, #200050 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 24 Aoû 2011, 21:22
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//Le nez plongé dans son roman qui se révélait assez passionnant pour la distraire de la douleur lancinante qu'elle ressentait, Zougui ne percuta pas tout de suite que le nouveau venu s'était assis en face d'elle. Elle ne s'aperçut donc pas qu'elle le connaissait avant qu'il ne lui adresse la parole de cette voix qu'elle commençait à bien connaître, même si elle avait rajeunie...//
- Salut. Tu viens pour quoi ?
//La jeune fille leva son regard émeraude qui surprenait plus d'un à cause du vide qu'il reflétait//
**Oh, tiens... Mini-Amarel...**
//Décidément, elle le rencontrait toujours à des moments et dans des endroits inattendus. Et malgré son rajeunissement, qui ne s'était pas arrangé pendant les vacances, il n'avait pas perdu cette habitude de lui poser des questions dès qu'il la croisait. Un jour peut-être qu'il désespererait d'avoir une vraie réponse. Zougui était sûre qu'elle ne rencontrerait personne de sa connaissance ici, c'était en partie pour cela qu'elle s'était enfin convaincue de venir. Elle qui mettait toujours un point d'honneur à ne rien laisser paraître de sa santé et de ses émotions, qu'on la voit dans un hôpital dans un tel état de faiblesse...//
- Salut. J'ai vu de la lumière alors je suis entrée //répondit-elle le plus naturellement du monde sans se départir de son calme et de son impassibilité coutumière, même si un brin d'ironie se faisait sentir dans sa voix atone//
//Elle tourna à nouveau une page de son livre, imperturbable. Il fallait qu'elle lise, qu'elle parle, qu'elle fasse quelque chose qui lui permettrait de maîtriser le tremblement indicible de ses doigts et le noeud dans son ventre qui se formait dès qu'elle se rappelait où elle était. L'imminence de l'arrivée du guérisseur l'angoissant encore plus.//
- Tu es seul ? Sally ne t'accompagne pas ? //questionna-t-elle Amarel d'un ton égal//
//Zougui avait toujours eu l'habitude de parler aux enfants comme des adultes, elle-même ayant eu l'horreur qu'on la traite comme une gamine lorsqu'elle était plus jeune. Aussi le ton qu'elle employait pour s'adresser à Amarel était le même que celui qu'elle employait pour n'importe quel condisciple//
Couleurs utilisées dans ce message : olive, #200050, indigo |
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Joueuse
Messages : 3749
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année |
Date du message: Sam. 03 Sep 2011, 19:33
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- Salut. J'ai vu de la lumière alors je suis entrée
// Amarel jeta un regard noir à la Serdaigle qui devait surement se sentir supérieure à lui du fait qu'elle le connaissait et que lui ne la connaissait pas. Bien. Soit. Il n'en avait que faire. Nah. Il lui en aurait presque tiré la langue si ça n'avait pas été aussi puéril, mais heureusement la retenue des Prince avait rejailli en lui juste à temps pour lui faire éviter cette action. Amarel se contenta de la fixa d’un regard vide de toute colère et même de tout amusement, juste pour lui montrer que c’était ridicule et que c’était une excellente réplique mais qu’il n’allait rien dire de plus pour son propre bien être et ne pas se vautrer misérablement. Alors qu’elle reportait son attention sur son livre qui semblait pouvoir être décrit par bien des mots mais pas par celui de passionnant, Amarel continua de la fixer. Comme la plupart des personnes qu’il rencontrait, elle était une énigme. Et comme à chaque fois qu’il était devant une énigme, Amarel se demandait s’il allait pouvoir la résoudre ou s’il devait attendre calmement d’avoir des indices plus précis qui lui ouvraient une porte de sortie ou une voie à creuser. Il n’était pas spécialement curieux juste méfiant et il s’ennuyait. Sans compter qu’elle ne semblait pas être une adulte, donc il pouvait se permettre de fouiner un peu. Juste un peu, pas trop non plus, histoire de ne pas trop non plus attirer l’attention sur lui. D’ailleurs en parlant de lui, ses mains avaient cessé de trembler. Avaient cessé tout court. Plus précisément, Amarel ne sentait plus sa main gauche. Mais il commençait à s’y habituer. C’était juste… horriblement flippant. Et sa main droite était engourdie. Amarel fronça les sourcils et reporta son regard noir caché par des lunettes de soleil sur ses deux mains. Alors qu’il commençait à se faire au silence, essayant de bouger ses doigts, la Serdaigle reprit la parole. //
- Tu es seul ? Sally ne t'accompagne pas ?
// Amarel eut un petit sourire. Tiens, elle se souciait de lui ? Ou… quelque chose le dérangeait dans la question. C’était comme si… comme si elle le traitait comme un égal et pas comme un enfant de onze ans (ce qu’il était officiellement). Amarel plissa cependant les yeux, se demandant ou elle voulait aller par cette question. Voulait elle lui faire comprendre qu’il n’avait rien à faire ici, seul ? Ou juste que… euh… elle essayait d’alimenter la conversation. Dans tous les cas, il se devait de répondre. Et… vu qu’il était en « terrain inconnu », autant qu’il puise de l’aide la ou il pouvait peut être en avoir. //
- Elle n’a pas pu venir. Mais elle m’a donné une lettre pour le médicomage. C’est la première fois que tu viens ?
// Amarel était mal à l’aise et ça se sentait. Pire, on pouvait le voir à trois kilomètres. Il ne savait pas sur quel pied danser et on pouvait facilement comprendre dans sa question innocente (et rendue encore plus innocente par sa voix infantile), que pour lui, c’était en quelque sorte une première fois. Sa dernière visite, il l’avait faite lorsque les Aurors venaient de le retrouver et il avait été amené d’urgence à Sainte Mangouste. Et personne ne l’avait accompagné, c’était évident. Tout comme c’était évident qu’elle allait se le coltiner jusqu’à ce que le médicomage vienne le ou la chercher… Dommage pour elle. //
- Pourquoi es tu là au fait ?
Couleurs utilisées dans ce message : #200050, olive |
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 04 Sep 2011, 21:01
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//Zougui ignorait comment Amarel réagissait intérieurement à ses répliques, bien que cela l'indifférait plus ou moins. Il se contentait de la fixer derrière ses éternelles lunettes noires dont l'usage, avait deviné la jeune fille, était davantage de dissimuler ses émotions que de se protéger du soleil. Elle avait envie de lui dire qu'il ne pouvait pas éternellement se cacher derrière une paire de verres et fuir devant ses émotions mais en y réfléchissant, elle n'était peut-être pas la personne la mieux placée pour lui faire la leçon. Non, elle ne l'était pas du tout. Et puis pourquoi y pensait-elle après tout ? Ce n'était vraiment pas ses affaires, et elle ne souhait pas que ça le devienne.//
- Elle n’a pas pu venir. Mais elle m’a donné une lettre pour le médicomage. C’est la première fois que tu viens ?
//Tournant une page de son roman d'un index expert, la serdaigloise laissa le silence planer quelques secondes avant de répondre de sa voix basse et musicale. Même si elle lui avait posé la question, d'un certain côté elle était surprise qu'il lui réponde aussi facilement.//
- Oui c'est la première fois que je viens. Ce n'est pas forcément le meilleur endroit pour tuer le temps après tout.
//Encore une phrase contenant une demi-vérité, comme la préfète avait le don d'en sortir aussi naturellement sur un timbre atone. Son regard émeraude tout aussi inexpressif que ses paroles n'avait pas quitté son livre, mais elle sentait celui de son interlocuteur posé sur elle. Visiblement, même s'il avait rajeuni, ça ne changeait pas le fait qu'il ne la comprenait pas et qu'il essayait de percer sa carapace. Beaucoup s'étaient lancés dans cette entreprise et avaient été désarçonnés à la première réplique. Peu avaient persisté. Aucun en fait. Pour certaines personnes elle n'était qu'une fille ennuyeuse, pour d'autres elle était une énigme, un mystère qu'ils ne sauraient jamais déchiffrer. Et dans les deux cas, ce n'était pas plus mal. Mais Amarel Prince, même s'il avait tout oublié d'elle (en admettant qu'il ait eu quelque chose à oublier, ce n'était pas comme s'il avait appris beaucoup de choses sur elle de toute façon) continuait de lui poser question sur question sans se laisser démonter par ses réponses évasives. Zougui ne savait pas si elle devait s'agacer ou s'en amuser.//
- Pourquoi es tu là au fait ?
//La jeune fille retint un soupir. Ne venait-elle pas de lui répondre quelques minutes à peine auparavant ? Ça sonne faux de donner des excuses bidons deux fois à la même question. La seule réponse qu'il obtint d'elle fut un sourire mystérieux suivi d'un "Qui sait ?" murmuré. S'il voulait s'amuser à déduire un fait de sa réponse...
Un mouvement près de la porte de la salle d'attente attira soudainement son attention, ravivant comme par coïncidence la douleur au creux de son ventre. Instinctivement, elle se raidit, ses doigts crispés sur la couverture de son livre. Mais le médicomage qui venait d'entrer ne venait que pour un des sorciers assis au fond de la pièce. Une fois repartis, le silence tomba de nouveau sur la salle d'attente et cette fois-ci, Zougui ne savait pas quoi dire. Elle savait juste qu'elle ne devait pas flancher et ne pas penser à cette torture. La seule chose qui pouvait la rassurer, c'est qu'Amarel n'avait pas l'air d'en mener plus large qu'elle. Mais ce n'était pas vraiment une consolation pour elle d'être en face de quelqu'un qui essayait, elle en était sûre, de découvrir le moindre détail qui aurait de l'emprise sur elle, qui pourrait la blesser...//
[ HRP : Euh... j'suis désolée, je ne suis pas sûre que tu aies vraiment matière à répondre =/ Tu me dis si tu veux que je modifie mon post !]
Couleurs utilisées dans ce message : olive, indigo |
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Joueur
Messages : 2276
Guilde : The Thousand Sunny
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 6e année |
Date du message: Jeu. 05 Juil 2012, 13:13
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//Il n'y avait rien de plus énervant que d'aller à l'hôpital. Ronan détestait ça, comme sûrement la plupart des sorciers. En plus, la chaleur de l'après-midi le rendait nerveux. Ronan passa le grand seuil de la porte d'entrée, puis découvrit le hall. Ses murs immaculés reflétaient l'ombre des passants, des guérisseurs, de toute la masse qui se ruaient jusqu'à des portes différentes. C'était assez impressionnant à voir et Ronan se demanda même si ce n'était pas la première fois où il voyait autant de gens. Tous paraissaient pressés alors que Ronan, lui, s'amusait à regarder les murs, les plafonds, les personnes qui passaient. Un grand tableau ornait le mur blanc. Il ne savait pas trop ce que cela représentait (sûrement de l'art abstrait). Juste en dessous, il y avait écrit "Chef-d'oeuvre du XXème siècle - Peintre Anonyme" //
** Bon, il faudrait que je me dépêche un peu, en fait. **
// Ronan s'avança discrètement de la secrétaire qui s'occupait de l'accueil. C'était une femme assez mignonne. Des cheveux longs bruns ondulaient sur sa nuque hâve. On voyait le reflet de la salle à travers ses yeux céruléens. Le jeune homme commença à parler, s'il ne tenait pas à rester trop longtemps dans la salle. //
- Bonjour... je suis Ronan Dragneel, 17 ans. J'ai une morsure à la main, dit Ronan, compendieux.
// La jeune femme, qui s'appelait Johanna Vandeen selon son petit morceau de plastique accroché sur sa blouse, se leva, toujours si gracieuse, et observa le bras de Ronan. Elle voulait certainement voir si sa blessure était dangereuse ou bénigne. Elle sourit et lui adressa le chemin à prendre. Il devait aller au premier étage, on s'occupera de lui. Elle déclara que la morsure n'était pas grave. //
** Ouf... **
// Ronan s'assit une seconde sur un banc, sortit une bouteille d'eau de son sac et commença à boire. Sa gorge était séchée, car il était angoissé. L'hôpital en lui-même lui faisait peur, il était vraiment impressionnant et les Médicomages en blouse, presque terrifiants. Il se leva ensuite, non sans peine, et s'approcha d'un tableau d'explication et du plan de l'hôpital. Il chercha avec son doigt le chemin qu'il devait prendre pour se rendre au premier étage, puis fit demi-tour. Il espérait intérieurement que les Médicomages ne seraient pas longs pour qu'il puisse rentrer rapidement chez lui.
Ronan grimpa les marches immaculées de l'escalier pour arriver au première étage. Une large porte se tenait devant lui. En caractères gras était inscrite l'expression "1ère étage - Blessures par créatures vivantes". Il la poussa et entra. Il se trouvait dans le couloir large et droit. De chaque côté, plusieurs portes étaient ouvertes. C'était sûrement l'heure des traitements. Il s'avança vers une femme sans âge qui se tenait derrière un bureau. Elle regarda Ronan à travers ses lunettes rondes. Un peu aigrie, elle ne souriait pas. Ronan lui expliqua son problème. Elle lui demanda alors son nom, son âge, son domicile, son numéro de téléphone et autres futilités. Ronan ricana intérieurement, si c'était possible : la femme écrivait nerveusement sur ses papiers, ce qui lui donnait un peu un air de lutin. Il la remercia, toujours enclin à exploser de rire, puis partit s'asseoir à la salle d'attente, comme avait demandé la secrétaire. Un Médicomage devrait s'occuper de lui sous peu. Il attrapa vivement un magazine posé sur la table pour les patients, puis attendit. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mer. 18 Juil 2012, 21:07) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #200050 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 05 Juil 2012, 16:29
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// Mirabelle retint un soupir en arrivant sur le seuil de l'hôpital. Elle n'avait pas vu sa mère, qui travaillait à Sainte Mangouste, depuis bien longtemps et voulait lui faire la surprise de sa visite. Cependant, et même si cela venait d'une bonne intention, la Serdaigle détestait se rendre dans les hôpitaux : l'atmosphère y était tellement étrange. Tout est blanc dans un hopitâl : les murs, le sol, le plafond. La Bleu et Bronze détestait cela.
Après avoir remis ses cheveux rapidement en ordre ( sa mère la réprimandait souvent sur ce sujet ), Mirabelle pénétra dans le hall immaculé du bâtiment. Elle passa devant la dame de l'accueil sans même s'arrêter pour se renseigner car elle connaissait le chemin. Elle apperçut de loin un garçon de son âge qui scrutait le plan de l'hôpital. Après quelques secondes de réflexion, Mirabelle reconnut un Poufsouffle qui était dans la même année qu'elle à Poudlard. Le garçon en question, qui semblait avoir trouvé sa destination, se mis en route. La Serdaigle décida de le suivre pour savoir où il pouvait bien se rendre. C'est ainsi qu'elle arriva au premier étage : cela tombait bien, c'était à cet étage que sa mère travaillait.
La Serdaigle observa le garçon adresser quelques mots à la secrétaire du premier étage et partir dans la salle d'attente. Mirabelle s'approcha à son tour de la femme et lui demanda si sa mère avait bientôt fini son service. Celle-ci lui sourit et lui dit que, vu le nombre élevé de patient aujourd'hui, elle devrait surement faire une heure supplémentaire. La Serdaigle remercia la dame avec un sourire forcé qu'elle essayait de rendre le plus sincère possible et se rendit à son tour dans la salle d'attente. //
** De toute façon, j'ai un livre dans mon sac pour m'occuper ** pensa t-elle.
//Mirabelle poussa la porte de la salle d'attente et vit le garçon de Poufsouffle qui feuilletait un magazine. Une morsure sur sa main était bien visible, mais ne semblait pas trop grave. La Serdaigle sourit au Poufsouffle au nom inconnu , sincèrement cette fois-ci , et vint s'asseoir à côté de lui. //
- Salut !
//La Serdaigle aurait voulu dire des tonnes de choses en plus mais, étant plutôt timide, elle préféra se taire et attendre...//
Couleurs utilisées dans ce message : #0023AE |
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Joueur
Messages : 2276
Guilde : The Thousand Sunny
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 6e année |
Date du message: Jeu. 05 Juil 2012, 18:09
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//Le magazine que lisait Ronan était un ramassis d'idioties. Encore des fausses rumeurs sur d'éventuels couples de sorciers et sorcières célèbres. Ce type d'informations était insupportable pour Ronan, qui considérait ça comme de la pure propagande hypocrite. On pouvait voir une sorcière chanteuse célèbre et ses blandices, mais aussi un écrivain avec son regard benoît. Il décida de tourner les pages pour arriver jusqu'aux jeux. Là au moins, un peu de réflexion. Il cherchait la réponse à une énigme lorsque quelqu'un entra dans la salle d'attente. Trop concentré, Ronan n'y fit point attention jusqu'à ce que la personne l'interpella. //
- Salut !
//La vive réplique de l'inconnue sortit Ronan de sa torpeur due à l'énigme. Il tourna la tête et regarda la jeune fille aux cheveux bruns qui venait de parler. A sa souvenance, cette fille était une Serdaigle en 5ème année. Il se demanda ce qu'elle faisait là, dans la salle d'attente du 1er étage. Elle ne semblait pas avoir été touché par des créatures vivantes. Celui-ci posa discrètement son magazine pour ne pas que la jeune fille ne croit qu'il aimait ce genre de lecture, juste à côté de son sac-à-dos qu'il avait emporter pour transporter son eau et son casse-croûte. //
- Salut, Mirabelle Lynch, me semble-t'il ! Je n'ai pas fait attention, désolé je croyais que c'était un patient.
//Il hésita une seconde. Que pouvait-il dire à une fille qu'il ne connaissait presque pas et qui n'était même pas dans la maison. Cependant, il l'avait déjà remarqué à Poudlard lors des repas dans la Grande Salle. Elle était dans la même année que lui, elle était donc confronté aux futurs examens : les BUSE. Ronan se surprit à penser qu'il ne réussirait pas ses BUSE en regardant un magazine. Voyant qu'elle avait regardé sa morsure, il continua dans sa lancée. //
- Je ne suis pas valétudinaire hein ! C'est juste qu'une sale bête dont j'ignore totalement le nom m'a méchamment mordu le bras hier soir. On m'a envoyé faire guérir cette plaie qui me fait assez mal, à vrai dire. Et toi que fais-tu là ?
//La jeune fille continuait de l'observer. Ronan espérait profondément de ne pas passer pour un idiot devant cette jeune fille. Parfois, il bégayait, mais pas cette fois. C'était une aubaine. Il attendit que Mirabelle réponde. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mer. 18 Juil 2012, 21:08) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #003399, #200050 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 05 Juil 2012, 19:29
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// Lorsqu'il remarqua sa présence, le garçon repoussa discrètement le magazine ( Mirabelle eu le temps de remarquer qu'il s'agissait d'un de ces horribles quotidiens qui ne racontent que des mensonges tout aussi horribles ) à côté de son sac. Mirabelle en profita pour l'observer un peu plus. Il était plutôt bien bâti et ses cheveux étaient bruns avec avec une étonnante mèche rouge. La Serdaigle se demanda si cette couleur était naturelle. Il était assez grand, même assis, et ses yeux était clairs , bleus ou peut-être verts. //
- Salut, Mirabelle Lynch, me semble-t'il ! Je n'ai pas fait attention, désolé je croyais que c'était un patient.
// Mirabelle fut surprise de voir que le Poufsouffle connaissait son nom entier. Pour elle ,qui avait une très mauvaise mémoire, retenir les noms de tout les élèves de sa maison était un supplice, alors connaître ceux des autres maisons relevait du miracle.Elle fut aussi surprise de voir que ses yeux étaient verts comme ceux d'un chat. En tout cas, le garçon semblait assez sympathique, quoiqu'un peu mal à l'aise. Comme Mirabelle, en fait.//
- Je ne suis pas valétudinaire hein ! C'est juste qu'une sale bête dont j'ignore totalement le nom m'a méchamment mordu le bras hier soir. On m'a envoyé faire guérir cette plaie qui me fait assez mal, à vrai dire. Et toi que fais-tu là ?
// Valétudinaire ? Qu'est-ce que c'était que ce mot ? Mirabelle, ne voulant pas déshonorer sa maison, fit comme si de rien n'était. Elle était tombée chez les Serdaigles mais ne se trouva pas si intelligente que ça. Est-ce qu'on peut être intelligent si on ne connait pas la signification de valétudinaire ?
La Bleu et Bronze chasse ces drôles de pensées et observa la plaie, puis le garçon. Il ne semblait pas avoir si mal que ça. Cependant, Mirabelle préférait ne pas le dire cer cela aurait pu sembler impoli.//
- J'attend ma maman, elle travaille ici. Exuse-moi mais.. Je ne me souviens plus de ton prénom..
// Mirabelle essayait en vain de cacher sa honte. Quand quelqu'un connait votre nom et votre prénom et que vous ne savez rien de lui, c'est normal que l'on se sente un peu bête, non ? C'est pourquoi elle baissa la tête et observa ses petites chaussures bleues avec beaucoup d'attention. //
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