Au Pied de la Tour

[Miss RP]

Au Pied de la Tour

// Au-delà du vieux pont en bois, sur une colline rocailleuse, s'élève la tour ouest de Poudlard, celle qui - d'aussi loin que l'on s'en souvienne - accueille hiboux, chouettes et autres rapaces. Et malgré l'isolement des lieux, toujours des élèves s'y promènent. Bien que beaucoup redoutent les grandes marches menant au sommet, les roches à la base de la tour sont également un obstacle épuisant à surmonter... Du moins pour ceux qui n'auraient pas vu le petit chemin de terre déjà tout tracé ! Attention où vous mettez les pieds, et regardez au-dessus de vous, on ne sait jamais ! //

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// Forkylning sortit du château. Elle portait une veste noire et comme toujours à son habitude une écharpe autour de son cou. Elle marchait assez rapidement sur un chemin de petits cailloux puis traversa le parc. Le vent commença à ce levait, les nuages commencèrent à cacher le peu de soleil qu’il y avait. Devant ses pieds des feuilles volèrent comme un tourbillon multicolore elle pouvait voir des feuilles vertes, jaunes et oranges sûrement l’automne qui débutai. Devant elle se présenta un pont qui n’avait pas l’air très solide. Elle posa un pied dessus puis un autre et commença à traverser le pont. //

** Je vais mourir ** se dit-elle.

// Le pont fit de drôles de bruits, elle commença donc à accélérer le pas pour arriver le plus vite possible sur la terre ferme. Après quelques minutes de marche silencieuse dans les feuilles qui avancèrent avec, elle se trouva devant une immense tour avec de grandes marches avant d'arriver tout en haut, elle pouvait voir en regardant vers le ciel de nombreux hiboux en sortirent avec dans leurs becs un parchemin et une grande tour qui se nomme la Volière et d'où il y avait une très belle vue. //

** Comment vais-je arriver à monter toutes ces marches ? ** pensa Forkylning.

// Elle regardait devant elle, l’immensité des marches qui avait devant elle d’un air soucieux car elle n’aime pas vraiment le sport et surtout levait les jambes. Forkylning tourna la tête pour voir s’il n’y avait personne pour lui tenir compagnie car son seul compagnon pour le moment était le vent glacial qui lui fouettait les jambes et les cheveux et les quelques hiboux qui passaient sans cesse au dessus d’elle, dont elle avait peur qu'il lui crache dessus. Elle vit devant elle une jeune fille avec des cheveux blonds et cria : //

- Hé toi jeune fille aux cheveux blonds attends moi !

// C’est alors qu’elle tourna la tête. Forkylning lui fit un sourire et commença à courir sur les marches où il y avait quelques graviers qui pouvaient la faire glisser à tout moment pour la rejoindre. Au bout de quelques secondes la jeune fille se trouva devant elle. Forkylning la fixa d’un regard et lui dit : //

- Bonjour jeune Poufsouffle.

// La jeune fille la regarda et se demanda comment elle a pu savoir.C’est alors que Forkylning reprit la conversation et dit : //

- Ne me regarde pas comme cela je te dis ça car tu as ton blason sur ton écharpe de laine jaune, je ne suis pas voyante. Je me présente je m’appelle Forkylning et je suis une jeune élève de Serpentard, qui débute comme toi dans cette école. Je suis âgée de 14 ans, j’espère que je vais bien m'entendre avec toi car tu es la première personne que je rencontre en dehors de l'école.

// Après avoir dit quelques paroles Forkylning lui fit un sourire et remit ses cheveux car le vent l'avait complétement décoiffée. //

[Ancien(ne)]

// Le temps ne permettait pas une sortie dans le parc au grand désespoir de Daenerys qui comptait sur cette journée pour allez voir une famille de renard qui avait établit refuge à l’orée de la forêt. Ce temps glacial la déprimait encore plus que d’habitude, être enfermé dans un bâtiment n’était vraiment pas bon pour sa santé morale. Elle soupira en regardant l’extérieur par la fenêtre de la bibliothèque, elle n’avait vraiment pas la tête à travailler. Son regard fut attiré par quelque chose dans le ciel, en regardant bien elle put deviner la forme d’un hibou, celui-ci venait de se poser dans une des tours du château.//

** Mais bien sûr ! **

// Elle mit toutes ses affaires dans son sac, tout en fouillis. Elle se dit qu’elle le rangerait plus tard, mais bon elle se disait toujours ça mais ne le faisait jamais. Une fois sortie de la bibliothèque, elle dévala les escaliers jusqu’à sa salle commune pour aller se changer. Elle mit une robe de sorcier plus chaude ainsi que son écharpe de peur d’attraper un rhume.

Une fois prête, elle se dirigea à toute vitesse vers la « tour aux hiboux » comme elle aimait l’appeler au lieu de la volière. Pour elle ce terme ressemblait plus à cage, et elle n’aimait pas ça. Le vent vif lui fouetta le visage quand elle arriva dehors, elle essaya de s’y habituer en courant jusqu’à la tour, le pont grinça un peu sur son passage mais elle n’y fit pas plus attention. Elle déboula comme une furie en bas de la tour, devant les longues marches. Elle avait oublié ce petit détail, elle décida donc de marcher plutôt que courir afin de ne pas trop se fatiguer.

Elle commença à monter quand elle se fit interpeller. //

- Hé toi jeune fille aux cheveux blonds attends moi !

// Elle se retourna pour voir un peu plus bas, une jeune fille un peu plus grande qu’elle, les cheveux bruns, en train de la rejoindre. Ce n’était pas tous les jours qu’on lui parlait, pour être franc personne ne lui parlait, alors elle était plutôt intrigué par cette jeune fille pleine d’entrain. //

- Bonjour jeune Poufsouffle.

// Comment savait-elle sa maison ? Avait elle fait des recherches sur elle ou quoi ? Ses grands yeux marron n’avaient pas l’air de montrer une telle personnalité. Daenerys était un peu perdue. //

- Ne me regarde pas comme cela je te dis ça car tu as ton blason sur ton écharpe de laine jaune, je ne suis pas voyante. Je me présente je m’appelle Forkylning et je suis une jeune élève de Serpentard, qui débute comme toi dans cette école. Je suis âgée de 14 ans, j’espère que je vais bien m'entendre avec toi car tu es la première personne que je rencontre en dehors de l'école.

// Elle était idiote des fois, elle avait oublié que les maisons étaient reconnaissable par leur couleur. Il fallait vraiment qu’elle arrête d’être paranoïaque, ce n’était pas parce que pour une fois on lui adressait la parole que c’était pour lui faire du mal.

Alors comme cela, elle s’appelait Forkylning, elle avait l’air sympathique malgré sa maison. A moins que le blonde se soit trompé sur toute la ligne et que les Serpentard ne soit pas si méchant qu’elle le pensait. Elle avait trois ans de plus qu’elle et semblait très enthousiaste. Daenerys qui était plus timide qu’autre chose n’était pas très habitué à toute cette agitation cependant elle répondit poliment après tout avoir des amies ici, ça pouvait toujours lui remonter le moral ! //

- Bonjour, moi c’est Daenerys Hunt, je suis en première année donc âgée de onze ans. Je ne suis pas très à l’aise en ce qui concerne les relations humaine mais j’espère aussi que l’on s’entendra bien.

// Elle lui sourit et recommença de monter les marches. //

- Que fais tu par ici ? Moi je vais allez voir les hiboux car j’aime les animaux et je crois que je ne peux me passer d’une journée sans les observer.

// Elle se rappelait des journées entière qu’elle passait avec son père qui état dresseur de créature magiques, souvent elle s’endormait avec les petits d’une porter ou entre les plumes d’un Hippogriffe que son père avait élevé. C’était le bon temps. //

[Forkylning Lopjy]

// Forkylning la vit un peu angoissée et c’est alors que la jeune fille dit : //

- Bonjour, moi c’est Daenerys Hunt, je suis en première année donc âgée de onze ans. Je ne suis pas très à l’aise en ce qui concerne les relations humaine mais j’espère aussi que l’on s’entendra bien.

// Elle se dit que pour son jeune âge elle parlait très bien, et que malgré sa timidité elle savait parler au bon moment. //

- Et oui les Serpentard sont peut-être qualifiés comme des personnes pas très amicales mais détrompe-toi, c’est la meilleure maison je trouve.

** Suis-je bête je dis cela car je suis à Serpentard. ** se dit-elle en rigolant.

- Beaucoup de personne trouve que sa maison est la meilleure.

//Elle reprit la montée des escaliers accompagnée d’une nouvelle amie qui se nommait Daenerys. //

** Son prénom est plutôt compliqué mais peu importe elle a l’air gentille. **

// Elle regardait le ciel qui devenait de plus en plus sombre et les hiboux qui commencèrent à se réfugier dans la volière, c’est alors que reprit Daenerys : //

- Que fais tu par ici ? Moi je vais aller voir les hiboux car j’aime les animaux et je crois que je ne peux me passer d’une journée sans les observer.

// Elle la regarda en lui faisant un petit sourire. Elle se dit dans sa tête qu’elle aussi aimait les animaux et reprit : //

- Je vais à la Volière pour aller voir si j’ai reçu du courrier de la part de mes parents. Et toi tu es venue juste pour admirer les hiboux ?

// Quelques minutes s'étaient écoulées, et quelques gouttes commencèrent à arriver. //

** J’espère que je ne serais pas trempée. ** pensa-t-elle.

- Daenerys tu trouves quoi de magique aux hiboux ? Moi je trouve qu’ils sont beaux avec leur plumage et leurs petits yeux.

// Elles continuèrent de marcher pour bientôt arriver au sommet. //

[Ancien(ne)]

// Daenerys avait sourit lorsqu’elle avait entendue la remarque de sa nouvelle camarade à propos des maisons ainsi que l’amour que chacun portait pour celles-ci. Elle avait, en effet remarquer, que chacun défendait sa maison comme une tigresse défendant sa portée. Des fois, ils s’insultaient avec des menaces qi ne feraient même pas peur à une mouche. C’était assez divertissant pour elle. En ce qui concerne Poufsouffle, elle ne s’était pas encore tout à fait imprégné de ses couleurs mais elle savait qu’elle ne tarderait pas, elle aussi, à la défendre.

Elle avait ensuite poser sa question sur les agissements de la jeune Serpentarde, en effet c’était rare de voir des gens sortir par un froid pareil afin de grimper des dizaines de marches pour aller voir des hiboux. Il fallait avouer que c’était exactement ce qu’elle faisait mais son comportement était qualifier d’inhabituel par les autres élèves. //

- Je vais à la Volière pour aller voir si j’ai reçu du courrier de la part de mes parents. Et toi tu es venue juste pour admirer les hiboux ?

// Elle hocha la tête. Que dire de plus ? C’était tout à fait normal que quelqu’un aille voir s’il avait du courrier même par un temps pareil et à cette heure ci, surtout pour une lettre de sa famille, car il fallait bien avouer que la famille était une des choses les plus importantes dans la vie. Un soutien, une protection, de l’amour.

Forkylning reprit la parole alors que la plie commençait à tomber. Vu l’humidité dans l’air, Dae ne serait pas surprise si un orage éclatait dans pas longtemps. //

- Daenerys tu trouves quoi de magique aux hiboux ? Moi je trouve qu’ils sont beaux avec leur plumage et leurs petits yeux.

// Une question assez difficile mais dont elle avait trouvé la réponse pendant ses longues journées en Irlande. //

- Appelle moi, Dae ou Dana, si tu veux bien. Pour répondre à ta question, je ne suis pas vraiment intéressée par le physique de chaque animal, car chacun est beau à sa manière. Ce qui m’intéresse le plus, c’est surtout ce qu’il exprime ou plutôt ce qui le caractérise.
Tu vois pour moi les oiseaux sont synonyme de liberté et de découverte, ils peuvent explorer chaque recoin de la planète, ils sont rarement stopper dans leur vole. Les hiboux sont des oiseaux carnivores nocturnes, eux en plus de symboliser une liberté presque totale, peuvent voir la nuit, découvrir ce que la nuit nous cache, un félin en quête de nourriture, un crapaud se préparant pour le chant nuptiale. Beaucoup de ses choses nous sont invisible…

// Daenerys rougit lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était encore partit dans son monde. Dans ses moments là on ne pouvait plus l’arrêter, ce qui « soulait » les seuls amis qu’elle avait étant petite. //

- Pardon je n’ai pas pu m’en empêcher, désolé.

// Elles étaient enfin arrivées en haut, la jeune blonde se faufila entre les perchoirs pour allez voir une porté d’oisillons qui avait éclos il y a deux semaines déjà. Ils avaient bien grandit depuis la dernière fois. Elle recula de quelques pas alors que les parents retournaient protégés leur descendance. La Pouffy sourit devant le regard insistant du « papa », décidément elle trouvait ça vraiment mignon. //

[Forkylning Lopjy]

// Forkylning la regarda car elle aussi au début elle ne savait pas comment défendre sa magnifique maison, mais elle se dit que dans quelques temps elle serait tout à fait combler par sa maison ainsi que ses camardes qui lui tiendront compagnie. Forkylning était tout à fait d’accord avec sa nouvelle amie qui disait que la famille était quelque chose de très important, car elle aussi se disait la même chose car sans sa petite famille elle n’aura pas tout ce courage pour faire face à toutes les choses qui sont arrivées dans sa vie. Dae avait aussi remarqué que la pluie allait commencée à tomber car les nuages étaient gris et assez noirs ainsi que le ciel. C’est alors que la Poufsouffle reprit : //

- Appelle moi, Dae ou Dana, si tu veux bien. Pour répondre à ta question, je ne suis pas vraiment intéressé par le physique de chaque animal, car chacun est beau à sa manière. Ce qui m’intéresse le plus, c’est surtout ce qu’il exprime ou plutôt ce qui le caractérise.
Tu vois pour moi les oiseaux sont synonyme de liberté et de découverte, ils peuvent explorer chaque recoin de la planète, ils sont rarement stopper dans leur vole. Les hiboux sont des oiseaux carnivores nocturnes, eux en plus de symboliser une liberté presque totale, peuvent voir la nuit, découvrir ce que la nuit nous cache, un félin en quête de nourriture, un crapaud se préparant pour le chant nuptiale. Beaucoup de ses choses nous sont invisible…

// Forkylning était bouche-bée après ce qu’elle venait d’entendre car le raisonnement de Dae était parfait. Elle doit avouer que les oiseaux sont tellement libres qu’un jour elle voudrait renaître en étant un aigle. Pour pouvoir ouvrir ses ailes et parcourir le monde entier et faire de grande découverte et alors que Dae reprit : //

- Pardon je n’ai pas pu m’en empêcher, désolé.

// Forkylning était contente d’entendre quelqu’un montrer sa « passion » et dit : //

- Je ne vois pas pourquoi tu veux t’excuser, tu as tout à fait le droit de dire ce que tu ressens.

// Après quelques temps de marche et de papotage elles étaient enfin arrivées au sommet pour entrer dans la Volière. C’est alors que Dae avança d’un bon pas pour observer les petits oiseaux dans leur nid. Elle alors que recula de quelques pas en arrière car le mâle de la famille voulait protéger sa petite famille, il ouvrit ses ailes et regarda la jeune fille d'un air pugnace. C’est alors que Forkylning rigola puis elle alla vers une cage qui était plutôt neuve ou se trouvait un hibou avec de grands plumes blanches et un bec noir. Près de lui se trouvait un parchemin plutôt abimé par l’eau à cause du temps. Elle le prit dans ses mains comme si c’était une chose très précieuse et l’ouvrit dessus elle pouvait voir un petit cœur sûrement fait par sa mère. Elle s'assit par terre et lis à haute voix : //

Chère Forkylning,
Ton père et moi sommes très fiers de toi et de ton école !
J’ai appris que tu es passée en deuxième année et nous te félicitons.
Pour ce qui est de notre petite vie nous avons refait ta chambre en ajoutant quelques objets de décorations.
Sinon nous sommes percés de te revoir aux prochaines vacances même si ton année ne fait que commençait.
Bisous de toute la petite famille.
Ps : Nous allons t'envoyer quelques chocolats pour Pâques qui est aujourd’hui.

// Forkylning était très contente d’avoir reçu une lettre de la part de ses parents et dit à Dae : //

- Tu attendais une lettre de la part de quelqu’un pour être sorti avec ce temps ?

- Oui, j'attendais une lettre de mes parents, ceci dit je vais devoir y aller il me reste encore un livre à lire sur l'étude des trains. Au revoir, heureuse de t'avoir rencontrée.

// Forkylning mit la lettre dans sa poche droite son blouson, puis regarda le ciel. //

** C'est un temps à ne pas faire sortir les chiens dehors. ** pensa la jeune fille en rigolant.

[RP fini]

[Arsenic Rosidae]

[RP avec Izaac et (peut-être) Knox]

// Ses yeux bistre dirigés vers le ciel - en ce jour semblable à l'océan, la jeune Rosidae posait maladroitement ses pieds sur les roches. Elle ne portait ni chaussures, ni chaussettes, ayant décidé que vingt-trois degrés dans l'air était une température trop élevée pour emprisonner vainement ses membres dans une chaleur étouffante. La demoiselle était après tout originaire de la réputée glacée Fennoscandie ; elle avait alors vite chaud et rarement froid. Un rocher plus aiguisé que les autres lui entailla le talon droit, libérant sur la moye des pierres alentour un filet de sang carmin. L'écoulement rougeâtre attira aussitôt l'attention de sa chouette, installée à son aise sur l'épaule de sa maîtresse. Kalevala chuinta pour prévenir de la blessure, que jusque-là Arsenic n'avait pas ressentie.

Cette dernière stoppa son avancée laborieuse vers la volière et prit place sur une roche plate. Elle observa la coupure distraitement, trop obnubilée par son objectif de la journée pour souffrir. Elle s'était aventurée près de la tour aux hiboux sans vraiment de raison ; sans doute pour laisser ses sombres idées se propager dans son esprit sans être interrompue par le vacarme ambiant du château. Et quitte à se retrouver seule, la Serpentarde avait préféré emprunter le dangereux chemin formé par les rochers plutôt que le petit sentier de terre. Peu d'élèves prenaient le risque de se casser une jambe pour rejoindre la volière, elle était donc presque assurée de ne rencontrer personne.

Elle appuyait son poing sur l'entaille depuis près de cinq minutes lorsqu'une volée de chouettes des bois fila au-dessus d'elle, à une vitesse déstabilisante. Dans un réflexe impossible à qualifier, Kalevala quitta son perchoir humain et vola à leur poursuite, déployant ses grandes pennes blanches tachetées de noir. La septième année ne la rappela pas. Les deux êtres - sorcière et chouette - avaient une entière confiance en l'autre ; l'oiseau reviendrait de lui-même lorsqu'il en aurait terminé avec son bal aérien. Arsenic contempla la silhouette de son rapace, jusqu'à ce qu'elle disparût au fin fond de l'azur. Elle ferma les yeux, comme pour les préserver des rayons brûlants du soleil.

Ainsi assise à même la pierre, les pieds nus et ensanglantés, sa peau d'albâtre à peine couverte par la légère robe verte qu'elle portait et les cheveux rouges dénoués et secoués au gré du vent, l'héritière Rosidae donnait l'impression d'être une artiste torturée en mal d'inspiration. Son sang cessa enfin de s'écouler de la blessure ; elle porta son poing mouillé d'un rouge sombre brillant à ses lèvres et le lécha. Le soleil avait déjà plus ou moins accompli son œuvre : le sang était à demi-séché. Déçue, la Vert-et-Argent se contenta de se perdre dans la contemplation de cette couleur qu'elle adorait tant et ne mut que lorsqu'une forme humaine surgit de derrière un haut rocher. //

[Knox]

// Un cri béat se faisait entendre de la colline rocailleuse où se dressait la tour ouest de Poudlard, l'habitat principal des rapaces nocturnes de la grande et prestigieuse école de Magie de tous les temps. Posée sur le bord de la fenêtre en pierre, une bienheureuse chouette aux plumes extrêmement blanches hululait d'un air enjoué et satisfait, apercevant au loin la silhouette élancée d'une jeune femme qui marchait d'une fière allure. Entendant le hululement comblé de la petite bête, l'élève afficha un sourire aise sur son visage d'une pâleur incroyable, ses yeux perçants fixant la chouette, qui poussa un hululement tellement fort, qu'il réveilla les autres rapaces. Elle s'envola vers sa partenaire qui venait d'entrer à l'intérieur de la tour et se posa sur son épaule. La jeune sorcière porta sa main sur sa chouette afin de la caresser et gloussa grotesquement en voyant les autres hiboux pousser des cris indignés et vexés. Le rapace ignora ses camarades; d'un signe affectueux, il mordit l'index de sa maîtresse et s'envola de nouveau pour se poser sur son perchoir. Les retrouvailles entre Knox & Earwen était bien charmantes mais surtout bien courtes. La Poufsouffle ne tarda pas longtemps : elle était seulement venue ici pour confier une lettre à Earwen. Il était tôt et elle était seule. Tant mieux, elle ne désirait voir quiconque et ne souhaitait qu'une chose : retourner au plus vite au château. Malheureusement, après l'envol tardif de sa chouette, une dizaine d'élèves bruyants et apparemment sourds - puisqu'il parlait bien fort entre eux - ce qui n'était pas nécessaire - entra dans la tour qui jusque là était bien silencieuse. Ils ne remarquèrent pas sa présence malgré les nombreux soupirs meurtriers - et on se demande bien comment un soupir peut être meurtrier - que la Préfète poussait. La Jaune et Noire décida d'emprunter le second chemin pour retourner au château ainsi elle éviterait les regards stupides et le bavardage idiot et incessant des autres élèves qu'elle pourrait rencontrer sur le chemin. Ce second passage est plutôt difficile à traverser, il y a beaucoup d'obstacles à surmonter, des marches géantes de la taille d'une jambe de troll et des roches de la taille d'un chaudron. Forcément, peu de personne passait par ici. Non en fait, personne ne passait jamais par ici.

Le soleil rayonna sur sa peau exsangue et les quelques brises de vents étaient les bienvenus. Ses cheveux, regroupés derrière en une longue queue de cheval, voletait joliment et laissait voir son visage parfait et ses traits rigoureux. Ses yeux brillaient à travers la lumière du soleil, en prenant tantôt une couleur noisette, tantôt une couleur pistache.

Le chemin devenait de plus en plus difficile à traverser. Des pierres pointues et des petits roches se regroupaient en masse et il fallait faire bien attention pour ne pas glisser et se faire transpercer par un de ces maudits blocs de pierre. C'en devenait complétement lassant et irritant. Posant le pied sur un gros caillou suspect, elle voulu enjamber le tas de roches mais glissa maladroitement et se retrouva à terre, la baume de la main gauche légèrement écorchée. Elle poussa quelques injures en essayant tant bien que mal de se relever et de poursuivre son chemin. C'est à la hauteur d'un haut rocher qu'elle remarqua, stupéfaite, la présence d'un individu, perdu dans ses pensées. Le visage indifférent, Knox et Arsenic échangèrent un long regard qui en disait long sur leur relation. //

[Izaac Reagan]

// Par cette après midi étincelante je décidai d'aller me balader un peu. L'air était chaud, trop pour moi. Je savais dors et déjà que le lac serait plein d'élève en quête de fraîcheur, de même que le parc. Les cachots était trop humide et trop sombre, je voulais quand même un peu de luminosité. Mais aussi un coin tranquille. Fréquenté par peu de monde et à l'abri des yeux de tous. J'avais eu vent d'une clairière dans un bosquet d'arbre mais j'avais peur que la lumière ne passe pas à travers les branches touffues des platanes. Mais je me souvint que la volière était une tour à part et on disait que le vent y était stocké pour permettre l'envol des oiseaux. Je ne m'étais pas laissé embobiner par ce dernier point mais au niveau de la tranquillité je me dis que cela ferait parfaitement l'affaire.

Je me mis en route vers l'endroit choisi vêtu d'un bermuda lisse et noir ainsi qu'une de chemise à manche courte de la même couleur. Sur le côté gauche de ma chemise, au niveau du cœur, on pouvait apercevoir le blason de Serpentard, ma maison. Ma cravate portait ses couleurs, vert et argent. Malgré que l'été fut bien avancé j'arborais des rangers noire, ce qui me permettais de pouvoir aller à peu près n'importe où, fort pratique lorsque j’aperçus la collection de rochers qui délimitaient la volière.

Dès que j’eus atteint les premières roches je siffla Soko, le sont strident que j'entendis par la suite m'appris qu'il approchait. Il arriva a près d'un mètre de moi, le tableau était magnifique. Le faucon volait à haute altitude, je discernais ses yeux bleus cyan, se mariant avec le ciel. Il vint se percher sur mon épaule lorsque je commença mon ascension.

Plus j'avançais, plus je me répétais que décidément ces cailloux pointus n'avaient strictement rien avoir avec le gravier de l'enceinte du château. Je risquais de tomber et de m'écorchais à chaque instant. Je pensai intérieurement que je n'étais plus un enfant et que ce n'était pas cela qui allait me faire pleurer. Je continua d'avancer en faisant attention à chaque pas, chaque rocher plus glissant que les autres et aussi à chaque fois que je devais marcher sur de la mousse s'étant développé sur la roche. Je me perdis rapidement dans mes pensées, me déconnectant de tout ce qui m'entourait. Presque. Une partie de mon esprit restait concentré sur ma progression. Demain nous saurions vendredi, je pourrais aller à Pré-au-Lard. Je fit rapidement un petit récapitulatif de ce que je devrais acheter. Je commencerais par aller chez honeyduck où je referais mon stock de chocogrenouille et de patacitrouille. Puis j'irais du coté de Zonko, histoire de racheter quelques bricoles pour tenir les autres élèves à distance si besoin et vers la fin de journée je me rendrais aux trois balais sirotais une bièraubeurre.

Soko me tira des mes pensées avec un bref cri strident pour m'indiquer une présence humaine proche. Je levai les yeux et découvris Arsenic, une élève de ma maison en compagnie d'une poufsouffle que je ne connaissais pas. Les deux jeunes filles s'étaient lancé un regard qui en disait long. Je toussotai légèrement et lançai une phrase en l'air : //

- J'ai comme l'impression que je dérange …

// Moi qui m'attendais à être seul, me voilà étonné. Je sentis un liquide chaud s'écouler de mon avant bras, je regardai et découvrit un filet de sang s'égouttant le long de mon poignet puis de ma main. J'avais dut me blesser lorsque je m'étais appuyé en contournant la tourelle de la volière. Cela ne me faisait point mal et je m'en fichait. Je contempla le liquide rouge tout en gardant un œil sur les deux personnes présentes. //

[Arsenic Rosidae]

// Ce visage-là, Arsenic le connaissait bien. Il était d'ailleurs l'un des seuls dont elle était capable de redessiner chaque trait parfaitement. Knox Evenglaw (nom déjà assez long auquel il était désormais courant d'ajouter Rookwood) venait de faire une apparition - non pas théâtrale mais - inattendue. Les deux demoiselles échangèrent un long regard exempt d'amour ou même de haine, leur relation dépassant largement ces deux sentiments banals. Les jointures des doigts de la Serpentarde blanchirent à vue d’œil, comme transis par la présence de la Préfète des blaireaux. Son poing, rougi par le sang, donnait maintenant l'impression d'être comme un nez de clown installé là négligemment. Renvoyant à la couleur des cheveux de la jeune Rosidae, il luisait autant qu'il suintait sous les rayons puissants du soleil. //

- Evenglaw, salua-t-elle, accompagnant le nom d'un salut de la tête qui se voulait révérencieux.

// Car la Vert-et-Argent respectait Knox. Elle avait plus ou moins suivi l'ascension de sa camarade vers la crainte postérité réservée aux élèves redoutables ; d'ailleurs, elle avait été présente lors de la révélation de son illustre ascendance. Toutes deux partageaient ainsi un lignage du même type. Si Knox était une descendante du Mangemort Rookwood, la famille d'un des premiers partisans de Celui-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom-mais-que-tout-le-monde-prononçait-quand-même - Rosier - avait changé son illustre nom en Rosidae... Knox était la seule élève officiellement au courant de ce fait ; et elle savait beaucoup d'autres choses sur Arsenic - même s'il était possible qu'elle eût tout oublié. Elle connaissait au moins l'histoire de la nourrice de la Serpentarde, et elle avait même rencontré un ancien homme de main du père Rosidae, Adrian Horosov. En cela, la Jaune-et-Noir se révélait être une dangereuse mine d'informations que la Serpentarde désirait garder secrètes.

La septième année quitta sans regret la pierre sur laquelle elle s'était assise et se maintint à une distance raisonnable de sa condisciple. Ses deux pieds étaient à nouveau en contact avec la roche aiguisée mais elle n'y prêtait aucune attention. Son regard bistre était comme accroché à Knox Evenglaw. Même quand un grand gaillard les rejoignit, Arsenic ne cilla pas. Les deux lèvres roses de la Vert-et-Argent étaient maintenant pincées, emprisonnant tout un flot de paroles qu'il aurait été malvenu de libérer en présence d'un inconnu. Ledit inconnu profita de cette absence de réaction chez les deux demoiselles pour lancer : //

- J'ai comme l'impression que je dérange...

// L'héritière Rosidae dénia enfin tourner la tête vers le nouvel arrivant et le reconnut vaguement. Ils avaient déjà partagé une brève promenade dans la Forêt de Paimperol, des mois auparavant. Il était toujours aussi grand mais un détail en lui avait changé. Arsenic fut incapable de déterminer quoi exactement mais le garçon lui semblait vraiment différent. Un filet de sang s'écoulait le long de son avant-bras, déclenchant aussitôt un intérêt tout frais chez la jeune femme aux cheveux rouges. Elle avait cette particularité définie comme malsaine de trouver force et grâce dans les blessures, autant dans les siennes que celles d'autrui. Le sang ramenait en elle une vague de souvenirs que tout être aurait dits douloureux mais qu'Arsenic choyait délicatement. //

- Il y aurait eu dérangement si Evenglaw et moi-même étions plongées dans une discussion profonde sur l'inefficacité de nos elfes.

[Erinyes Lindorie]

// Erinyes avait le cœur très léger ce matin là. Après ce qui était arrivé la veille avec Shintarô, ça ne pouvait pas non plus en être vraiment autrement. Elle avait l'impression de changer de plus en plus de vie, et ces changements là n'étaient pas pour lui déplaire. Elle commençait enfin à retrouver ces petites choses qu'elle avait espéré lors de sa première année, et dont elle avait vite dû se résoudre à oublier vu l'évolution rapide des choses. Et cette absence d'amitié venait enfin de prendre fin au bout de six ans. Et en bonus, elle y avait même trouvé l'amour. Alors oui, forcément, elle était très joyeuse !

Il n'y avait pas cours ce matin là, et elle devait se rendre à la volière pour envoyer un hibou à ses parents, pour leur indiquer qu'elle irait sûrement les voir sous peu avec Shintarô, ce dernier souhaitant leur présenter de lui même des excuses. Et qu'elle aurai sûrement quelque chose à leur annoncer également. Bien que dans sa lettre, elle s'était faite très discrète encore sur sa nouvelle relation avec l'étudiant. Mais ce n'était pas non plus quelque chose à cacher, surtout s'il venait travailler à la boutique de son père pendant les vacances. Qu'ils soient ensembles allait finir par très vite se voir, donc autant l'indiquer de suite ! Et puis si elle voulait venir avec lui, elle avait besoin que ses parents envoient une lettre à l'école pour indiquer qu'ils prendraient bel et bien la responsabilité du jeune homme le temps du weekend, ou de quelques jours lors des prochaines vacances.

Après avoir envoyé sa chouette, elle redescendit donc de la tour histoire de rentrer se mettre au chaud. Elle s'était réveillée assez tôt, ayant du coup du mal à dormir, surtout pressée de retrouver son (petit) ami. Mais la réalité était qu'elle s'était même levée trop tôt, alors elle avait dû s'occuper en attendant.
Mais dans tout ça, entre cette euphorie, et son esprit tourné uniquement sur les évènements de la veille, elle avait oublié quelque chose d'assez important.
Ses blessures suite à l'évènement du lac étaient encore récentes. Shintarô n'était peut-être pas un loup-garou contagieux, mais la blessure n'en restait pas moins magique, et très longue à guérir, en plus d'avoir quelques effets secondaire. Pour contrer ces effets, Erinyes devaient donc prendre régulièrement un peu de potion tue-loup.

Mais voilà. Avec tous ces évènements, elle avait oublié ce détail. Elle était sortie de l'infirmerie juste la veille au soir. Jusque là, c'était l'infirmière qui lui apportait sa potion, donc elle ne l'oubliait pas. Et là, ça lui était complètement sortie de la tête. Et comme la blessure était encore vive, tous les effets n'étaient pas dissipés.
Aussi, arrivée aux dernières marches de la tour, elle sentie une vive douleur aux épaules, ce qui lui fit perdre l'équilibre, et elle manqua de chuter. Par chance, et par réflexe, elle parvint à se rattraper, mais la descente des dernières marches furent assez chaotique et maladroite. Elle se rattrapa une fois en bas au mur de la tour, ce qui lui évita de chuter sur le sol. Elle avait eu de la chance. Mais la douleur était du coup vraiment insupportable, et la jeune fille en était devenue blême, la vision troublée, avec un excès de fièvre. Quelle idiote ! Comment avait-elle pu oublier sa potion ? Et bien sûr, le flacon était dans sa chambre, au somment de la tour des Gryffondor...

Elle allait avoir du mal à rentrer toute seule dans cet état là... //