Bibliothèque

[Forkylning Lopjy]

// Forkylning avait la tête dans son livre depuis déjà quelques minutes environ quatorze minutes d’après l’horloge qui est placée dans un coin de la bibliothèque, l’atmosphère était paisible, c’est alors que Forkylning entendit un étrange grincement, elle se retourna donc vivement et vit une jeune fille entrant accompagnée de son chat qui lui fila entre les jambes, la jeune fille qui venait d’entrer avec une drôle d’attitude et la regardait d’une étrange façon, c’est alors qu’elle s’avança à vif allure vers celle-ci. La jeune fille avait de longs cheveux bruns et des yeux d’un brun magnifique mais son chat aussi était très beau il était d’un blanc comme la neige et des yeux verts anis sublimes. C’est alors qu’après quelques pas la jeune fille arriva devant elle et dit : //

- Bonjour ! Bonjour tout le monde ! Comment t’appelles-tu ?

// Forkylning fit un peu surprise car elle pensait que la jeune fille aurait continué son chemin mais elle répondit gaiement : //

- Bonjour mademoiselle, je me nomme Forkylning Lopjy.

// La jeune fille lui lançait de grands sourires et Forkylning ne savait pas quoi lui répondre elle décida de faire de même puis la jeune fille répliqua : //

- Je suis Wyth Saddle.

// Forkylning fit heureuse car elle aimait beaucoup se faire de nouveaux amis surtout lorsqu’ils sont communicatifs. Elle vit Wyth tournait les yeux, c’est alors que la bibliothécaire la foudroya du regard que la jeune demoiselle baissa vite les yeux à terre et ne fit plus aucun geste pendant une fraction de secondes. Puis elle leva la chaise qui était positionnée à côté de Forkylning et la souleva délicatement pour ne pas provoquer la bibliothécaire, puis elle se mit assise. Clazoïa la regarda attentivement car elle n’était pas vraiment partageuse, c’est alors qu’elle dit : //

- Bonjour mademoiselle, Clazoïa est très heureuse de voir que Forkylning a une nouvelle amie.

// L’Elfe lui fit un sourire hilarant. Wyth regardait attentivement l’ouvrage qui se trouvait entre ses mains fermes. C’est alors que Wyth se leva et commença à aller de droite à gauche entre les différentes étagères les unes plus merveilleuses que les autres, avec de nombreuses catégories, tailles, couleurs, ... Forkylning qui avait profité de l’absence de sa camarade pour recommencer à lire pouvait voir sur la première page.

Autrefois, dans un village lointain, dans une campagne où le soleil rayonnait et où les oiseaux chantaient vivait une petite famille de paysans, ...

BOUMMM

Forkylning se retourna et vit Wyth deux allées plus loin toute paniquée par le brouhaha qu’elle venait de faire. Forkylning leva les yeux au ciel tout en rigolant, puis la jeune fille le ramassa. //

** Assez rigolé il faut que je me mette au travail. **

// Au bout de quelques temps Wyth arriva avec un livre entre les mains, c’était un grand livre massif, avec un titre presque illisible. La jeune fille lui expliqua que durant qu’elle feuilleter le livre elle avait vu un vocabulaire autour de l’économie. //

- Wyth tu as fait quoi toute à l’heure ? Tu as démoli la bibliothèque ?

[RP suspendu]

[Arsenic Rosidae]

[RP avec Gream, Luna, Wyvern...]

// D'une démarche ralentie que son elfe de maison aurait qualifiée de mollassonne, Arsenic Rosidae grimpa les escaliers menant jusqu'au quatrième étage, sans rencontrer de désagrément particulier. Il fallait dire que la plupart des élèves et professeurs étaient en classe à cette heure de la journée ; mais la demoiselle avait vu son cours de Potions annulé. Selon les dires des portraits des sous-sols, le professeur Hy avait malencontreusement mélangé des ingrédients dangereux et provoqué la propagation d'un puissant somnifère dans l'air. Il était pour le moment interdit de se rendre dans sa salle, tant qu'il n'aurait pas trouvé un antidote ou un sort convenable pour annihiler les effets de la substance.

La Serpentarde avait décidé de mettre à profit ce temps libre et se rendait donc à la bibliothèque, tandis que la plupart de ses condisciples avaient directement rejoint la Salle Commune. Elle nageait quelque peu dans sa robe de sorcière, se doutant qu'Hander était derrière l'élongation soudaine des manches. Les mains ainsi dissimulées sous des centimètres et des centimètres de tissu, Arsenic poussa la porte de la grande pièce et se dirigea sans hésitation vers l'une des nombreuses tables abandonnées. Magnolia Parish, la bibliothécaire, était à son poste - plongée dans la contemplation de son rat blanc, enfermé dans une cage sur son bureau, le livre à la main (la main de Mademoiselle Parish, pas du rat évidemment). La septième année imagina l'espace d'un instant son immonde elfe à la place du rongeur, prisonnier d'une geôle étriquée, et sourit à cette simple évocation.

Elle n'était jamais parvenue à faire preuve de compassion ; vertu qu'elle trouvait d'ailleurs fort déplacée. Aucun être sur terre ne pouvait raisonnablement apprécié d'être la cible d'une pitié collective. C'était, selon elle, bien trop ignominieux. Elle prit place à une table cerclée par quatre chaises en bois rutilantes tout en continuant de débattre intérieurement. Lorsqu'enfin elle se décida satisfaite de sa prestation mentale et argumentée, elle se concentra sur son environnement réel. La jeune Rosidae était pratiquement seule dans la bibliothèque ; hormis Magnolia Parish, le rat et une autre élève de Serpentard, seule la mouche posée à l'extrémité Est de la troisième étagère en partant de la fin (si l'on considère que la fin débute là où se trouve le mur situé à l'opposé du comptoir) aurait pu répondre à sa question : //

- Où ai-je bien pu ranger La vie ne tient qu'à deux fils ?

// Et encore ! Il aurait fallu que le rat, l'élève, la mouche et la préposée aux livres comprissent que la Vert-et-Argent se questionnait à propos d'un ouvrage qu'elle avait déniché dans une vieille librairie aux abords de Londres. Bouquin qu'elle avait par la suite glissé dans son sac, sac qu'elle avait confié à Hander le matin même... Il était fort probable que l'elfe eût décidé d'allumer un feu avec. L'expression d'habitude si neutre de la Serpentarde se mua en un rictus contrit - et passablement ridicule ; le livre était d'un rouge flamboyant qui s'accordait si bien avec ses cheveux ! Elle aurait aimé le garder entier. Elle se fit vite une raison et partit à la recherche d'un remplaçant tout aussi rouge. Arsenic était une grande lectrice, jamais elle n'avait renié une œuvre à cause de son genre ou de son auteur. Sa méthode de recherche était tout autre : elle se basait sur les couleurs des dos et se procurait ceux dont la teinte s'accordait parfaitement aux murs de sa maison, de ses vêtements ou de sa tignasse.

Par conséquent, la jeune femme arpentait les rayons de la bibliothèque, en quête d'un rouge majestueux. Ses mains perdues dans les manches de sa robe n'aidait pas à une recherche efficace, mais la demoiselle n'avait jamais su faire preuve d'intérêt pour tout obstacle ou de passion envers ce qui lui plaisait. Elle laissait faire, peu désireuse de faire des efforts inutilement. Après plusieurs minutes à retourner les étagères, elle découvrit finalement un ouvrage coloré d'un carmin fabuleux. Le titre était plus que particulier (Ma grand-mère marche) mais peu lui importait. Elle l'empoigna difficilement et se jura de punir son elfe pour la mauvaise plaisanterie avec ses manches. Lorsqu'elle regagna sa table, elle eut la surprise d'y trouver quelqu'un... //

- Lait, lion, loup, lapin. Quel est l'intrus ? interrogea-t-elle tout en s'asseyant.

[Wyvern]

// Wyvern, pendant cette journée d'été, séchait les cours, comme il le faisait souvent. Après s'être presque endormi dans le dortoir, il finit par se résoudre à se changer en revêtant des habits plus légers et à sortir de là pour ne pas gâcher cette journée. Il fit le tour de l'école plusieurs fois, son nouveau lézard obtenu moins d'une semaine auparavant perché sur son épaule, agrippé au haut du jeune garçon, qui adorait cette présence lui apportant un brin de chaleur. Il avait lu un texte qu'il n'y avait que des personnes dépourvues de cœur pour avoir pour animal de compagnie un lézard, mais après tout, il se fichait des idioties de ce genre et, quand bien même il n'aurait pas de cœur, au sens figuré, cela ne lui ferait ni chaud ni froid.

Il s'arrêta devant la porte discrète de la bibliothèque puis y entra, pour lire un bon livre assis à sa table préférée, située dans un coin de la pièce. Il salua brièvement,  pour la millième fois de l'année, la bibliothécaire, qui, soit dit en passant, n'était guère appréciée par le Serpentard, d'un signe de tête, et celle-ci lui lança un regard que Wyvern interpréta comme "C'est drôle, pendant les heures de cours, mes seuls clients sont des élèves de Serpentard". Le jeune homme étouffa un rire devant cette remarque qui s'avérait juste : il vit deux autres élèves dans la salle, une fille de la maison verte et argentée et une autre de Serpentard également. Mais cette dernière, qui semblait chercher un livre, et que Wyvern Kasterll reconnut grâce à sa chevelure rousse, était Arsenic Rosidae, qu'il avait rencontrée pour la dernière fois dans la cabane hurlante, où elle avait fait une espèce de crise de nerfs. C'était Wyvern qui s'était occupé d'elle le temps que la Serdaigle qui s'était retrouvée là avec eux aille chercher l'infirmière.

Arsenic était en train d'arpenter les allées de la bibliothèque. Le jeune homme alla chercher un ouvrage qu'il comptait relire pour la quatrième fois, tellement il l'aimait. C'était l'histoire d'un enfant qui avait fugué et qui était tiraillé par l'envie de rentrer chez lui revoir ses parents, mais qui en était empêché par sa conscience. Lorsque le Serpentard trouva le livre, il alla s'asseoir à sa table favorite, sur la chaise dont il connaissait maintenant presque par cœur toutes les rainures, tant il s'était installé dessus, puis commença à lire le bouquin. C'est alors qu'il remarqua du coin de l'oeil qu'Arsenic s'approchait de lui. Elle commença à s'asseoir en face de lui tout en lui énonçant une énigme étrange. //

- Lait, lion, loup, lapin. Quel est l'intrus ? 

// Wyvern leva les yeux de son ouvrage pour scruter la jeune femme. Elle semblait sérieuse. Wyvern réfléchit quelques secondes, puis répondit, en pesant ses mots. //

- Tu t'attends sûrement à une réponse banale du genre "le lait, parce que ce n'est pas un animal". Cependant je pense qu'après être resté seul à seul dans une pièce sombre avec une personne faisant une crise, on a tendance à mieux connaître la personnalité de cet individu.

// Amusé, il attendit de guetter une réaction chez la Serpentarde, puis reprit. //

- Aussi, tu ne te contenterais pas de cette réponse. Je vais donc dire le lapin car il n'est pas bien placé dans la liste par rapport à l'ordre alphabétique.

[Ancien(ne)]

// Gream, ayant été refusé au cours pour avoir été en retard, se baladait dans les couloirs de Poudlard, il croisa des tas de personnes de maison différentes et se contenta de les saluer d'un regard niais. Sur sa folle course contre l'ennui, il trébucha dans l'escalier menant au 4ème étage, il se dit alors que c'était un signe du destin !

Il se rendit donc au quatrième étages et vit que la porte de la bibliothèque était entre-ouverte, il se glissa donc par la fente de la porte pour regarder d'un regard sérieux, qui se trouvait dans la pièce, il y trouva deux jeunes assis à une table en train de "combattre" mentalement parlant. Il s'intéressa donc et se faufila discrètement derrière une étagère pour comprendre le complot des deux jeunes gens, c'est alors qu'il entendit ceci de la part du garçon : //

- Aussi, tu ne te contenterais pas de cette réponse. Je vais donc dire le lapin car il n'est pas bien placé dans la liste par rapport à l'ordre alphabétique.

** Un lapin? C'est quoi cette discussion la !? **

// Sur cette pensée, il oublia qu'il était en "mission", et d'un seul coup, glissa sur le sol, et tomba brutalement à terre. //

- Aiïïeuuuh ! ça fait mal ! s'exclama t-il, avec les larmes dans les yeux.

// Gream ne resta pas affalé bien longtemps sur le sol et se releva tant bien que mal. //

- Yo les gars, veuillez m'excuser pour ça.

** Si vous saviez seulement ce pourquoi j'étais là... **

// Sur ce, il essaya tout en boitant de se mettre à table avec eux, et de comprendre quelle était cette drôle de conversation. //

- J'étais à l'étagère d'à coté et j'ai entendu une drôle de chose concernant un lapin puis-je comprendre ?

[HRP : J'ai essayé tant bien que mal, voici la première fois de ma vie intégral que je rp]

[Arsenic Rosidae]

// La Serpentarde n'avait pas reconnu le nouveau venu ; mais pour une raison qu'elle ignorait, elle sentait qu'il était de sa maison. Lorsqu'elle eut terminé d'énoncer son énigme improbable, son camarade posa ses yeux bleu-gris sur elle et dit : //

- Tu t'attends sûrement à une réponse banale du genre "le lait, parce que ce n'est pas un animal". Cependant je pense qu'après être resté seul à seul dans une pièce sombre avec une personne faisant une crise, on a tendance à mieux connaître la personnalité de cet individu.

// Arsenic arqua un sourcil. Elle comprenait que le jeune homme dissimulait sous ses propos les réminiscences de quelque fait passé la concernant. Malgré cela, elle ne parvenait pas à déterminer avec exactitude ce à quoi il faisait référence. Et son air amusé, presque narquois, n'aidait pas à la concentration de la demoiselle. //

- Aussi, tu ne te contenterais pas de cette réponse. Je vais donc dire le lapin car il n'est pas bien placé dans la liste par rapport à l'ordre alphabétique.

// La jeune Rosidae ne répondit pas de suite, préférant d'abord poser avec une délicatesse feinte le livre qu'elle venait de se procurer et duquel se dégageait une forte odeur de poussière. Elle batailla quelques secondes avec ses longues manches et finit par placer ses mains de chaque côté de l'ouvrage rouge. Alors qu'elle entr'ouvrait ses fines lèvres roses, prête à répliquer, un élève apparu de nulle part s'étala sans grâce aucune non loin de la table où les deux de Serpentard étaient installés. //

- Aiïïeuuuh ! Ça fait mal !

// Le cri de douleur détourna l'espace d'un instant l'attention d'Arsenic et elle regarda sans le vouloir l'inconnu se relever. Il semblait assez âgé - peut-être autant qu'elle l'était - et une chevelure blonde terminait son corps maigre. //

- Yo les gars, veuillez m'excuser pour ça, souffla-t-il tout en s'asseyant avec les deux Vert-et-Argent. J'étais à l'étagère d'à coté et j'ai entendu une drôle de chose concernant un lapin, puis-je comprendre ?

// La jeune femme aux cheveux rouges tiqua. Elle n'appréciait guère que ses conversations - aussi peu intéressantes soient-elles - soient épiées. Son visage se crispa tandis qu'elle soulevait doucement sa manche droite et la dirigeait vers la poche de la robe de sorcière (qu'elle portait mal, avouons-le). L'abondance de tissu la gênait et elle ne parvint pas à s'emparer de sa baguette magique ; elle soupira. Si elle ne pouvait pas remettre à sa place ce garçon débarqué de derrière une étagère à coups de sortilèges, elle allait simplement lui faire regretter de s'être introduit de la sorte dans la discussion. //

- Un lapin est un mammifère, un rongeur pour être plus précise, à grandes oreilles, très prolifique. Il s'agit d'une créature terriblement dangereuse, aux dents imposantes, à tel point que les marins ne prononcent jamais son nom. Nous pouvons donc supposer que l'espèce la plus terrifiante se trouve en haute mer.

// Elle avait débité le tout avec un sérieux qui lui était propre ; il était difficile de savoir si la septième année se moquait simplement, si elle proférait des menaces voilées ou si elle énonçait un fait plus ou moins avéré. L'arrivée du grand maigre lui fit d'ailleurs oublier son énigme sans intérêt, qu'elle avait concoctée en une seconde à peine et à laquelle il n'y avait sans doute pas de bonne réponse. //

[Wyvern]

// Arsenic posa son livre, l'air de rien, et Wyvern, amusé, la regarda se débattre avec les manches de sa robe. Il esquissa un sourire. Elle avait beau paraître plutôt ridicule dans cette situation, il émanait constamment de la jeune femme une grâce, une sorte de noblesse, qui plaisait à Wyvern. 

Il fixa Arsenic, la défiant presque du regard, sans rien laisser paraître de ce à quoi il pensait. Elle s'apprêtait à lui répondre, mais un fracas qui déplut fortement au Serpentard la figea. //

- Aiïïeuuuh ! Ça fait mal !

// Cette façon de s'exprimer dégoûta Wyvern. Il aimait corriger les êtres qu'il jugeait inférieurs à sa personne et se doutait qu'il allait pouvoir s'en donner à coeur joie avec cet élève maladroit venu de nulle part. 

Il tourna la tête. En lui jetant un bref coup d'œil, il vit qu'Arsenic aussi avait été plus ou moins déconcentrée, voire décontenancée par cette scène. Une fois le visage placé dans l'axe de l'autre garçon, qui appartenait selon lui à la maison la plus répugnante de Poudlard, au vu de sa maladresse et de son langage, il le détailla. 

C'était quelqu'un d'assez maigre, blond, et il semblait perdu. Il osa reprendre son discours peu mélodieux. //

- Yo les gars, veuillez m'excuser pour ça.

// Il marqua une pause pour venir s'installer en compagnie des deux jeunes gens. Pour qui se prenait-il ? //

- J'étais à l'étagère d'à coté et j'ai entendu une drôle de chose concernant un lapin, puis-je comprendre ?

// Wyvern, choqué par la tenue de cet individu, qui avait visiblement le même âge que lui, et qui, en plus de parler comme un gueux, espionnait les conversations d'autrui, jugea préférable de laisser Arsenic le rabaisser, en voyant qu'elle avait une moue agacée. Il n'avait pas envie de se fatiguer à répondre à cet inconnu. La jeune femme au teint étonnament pâle eut à nouveau des problèmes avec sa robe, mais cette fois-ci Wyvern ne s'en souciait guère. Son attention était sollicitée par quelque chose qui lui éraflait la cuisse lorsqu'il se mouvait. Ses pensées visant à essayer de se souvenir de ce qu'il avait dans sa poche qui pouvait le couper de cette façon furent interrompues par les paroles d'Arsenic. //

- Un lapin est un mammifère, un rongeur pour être plus précise, à grandes oreilles, très prolifique. Il s'agit d'une créature terriblement dangereuse, aux dents imposantes, à tel point que les marins ne prononcent jamais son nom. Nous pouvons donc supposer que l'espèce la plus terrifiante se trouve en haute mer.

// Le Serpentard jugea qu'il était inutile de répondre à de telles inepties et se résolut à laisser le nouvel arrivant réagir à sa façon, comme une espèce de test. 
Wyvern enfouit sa main dans la poche de sa robe et en sortit un scalpel qu'il avait volé en cours de botanique quelques jours auparavant. Il posa l'outil tranchant qui l'embêtait sur la table autour de laquelle ils étaient assis tous les trois, guettant la réaction des deux autres adolescents, sans rien espérer, sans aucun but, sans aucune expression faciale. //

[Arsenic Rosidae]

// Plus la Serpentarde étudiait le visage du garçon assis en face d'elle, plus elle était certaine de l'avoir déjà vu auparavant. Sa figure était-elle placardée sur le panneau d'affichage dans la salle commune ? Non, elle en doutait. Était-il le représentant d'une marque de confiseries dont elle raffolait ? Peu probable. Alors quand et où ? Peu encline à se creuser la tête pour un banal individu, elle abandonna aussitôt son inquisition mentale et se tourna vers le blond débarqué de nulle part - et passablement peu civilisé. Il ne semblait réagir aux propos de la septième année, apparemment plongé dans ses propres pensées. Elle souleva sa manche droite et la passa devant les yeux bleus du garçon pour vérifier ses réflexes. Puis, ne percevant aucune réaction, elle annonça, d'une voix atone : //

- Mort.

// Bien évidemment, il n'était pas vraiment mort... Juste... Perdu. Sans crier gare, l'autre jeune homme - bien vivant et aux longs cheveux noirs - posa sur la table un instrument insolite, que l'héritière Rosidae reconnut comme étant un scalpel. Elle releva son menton pour dévisager son camarade. Ce dernier affichait un visage sans expression aucune. Alors, Arsenic approcha sa main gauche toujours recouverte par une quantité folle de tissu de l'outil et demanda simplement : //

- Puis-je ?

// Et s'en emparant sans attendre de réponse, elle le porta sous son nez pour l'examiner de plus près. Elle se demandait où il avait pu trouver un tel objet, généralement réservé à des laboratoires ou tables d'autopsie. //

- Tends-tu à devenir chirurgien et t'entraînes-tu à inciser tes camarades ?

// Puis, toujours plus agacée par le mutisme soudain du blond, elle se pencha vers lui et abattit très soudainement le scalpel vers les doigts de celui-ci, le retenant à seulement quelques micromètres de son pouce. Elle soupira de déception quand il ne réagit pas et, bien décidée à rendre son absence valable, lui asséna un fort coup à l'arrière du crâne, avec le poing emprisonnant toujours l'outil de praticien. Le blondinet s'effondra sur la table, endormi pour de bon. //

- Voilà qui est moins dérangeant, dit-elle avec aplomb.

// Elle tendit sa main couverte vers le garçon bien éveillé, le scalpel dans la paume, attendant qu'il le récupère. //

[HRP : certes, c'est radical, mais il fallait trouver un moyen d'expliquer l'absence de réponse...]

[Wyvern]

// Wyvern regarda Arsenic le fixer pendant quelques temps sans mot dire. On aurait dit qu'elle essayait de se souvenir de lui, mais, s'il s'agissait bien de cela, elle abandonna - du moins selon le Serpentard, car les expressions de la jeune femme frôlaient l'indéchiffrable total. Lui avait croisé les bras et adoptait un regard vide, quoique les sourcils un peu relevés pour qui regardait bien. Arsenic détourna son regard pour le porter sur le blond qui était venu s'immicer dans leur pseudo-échange. Wyvern, qui jusqu'ici n'y avait pas prêté attention, se rendit compte que celui-ci était comme muet et n'avait pas soufflé mot depuis qu'il avait surgi, proférant des paroles a moitié dénuées de sens, au milieu des deux Vert-et-Argent. Arsenic, qui visiblement était en train de se dire la même chose que lui en regardant le garçon qui ne bougeait même plus, passa sa manche devant lui, pour voir si il réagissait. Rien à faire. Il était comme paralysé. Mort. // 

- Mort.

// Wyvern failli sursauter mais se retint de justesse, frissonnant juste imperceptiblement : le mot de la Serpentarde avait été prononcé exactement au moment où il pensait au même. Il ne croyait pas vraiment à la transmission de pensées mais il fallait admettre que la chose était étonnante, et qu'elle le médusa quelque peu. Au final, une fois remis, l'événement lui arracha un sourire.

Il remarqua qu'Arsenic le dévisageait, encore une fois, et sentit que c'était à cause du scalpel qu'il avait posé sur la table. Elle plaça sa main, qui semblait s'empêtrer de plus en plus dans sa longue robe, au dessus de l'objet occulte, puis demanda : //

- Puis-je ?

// Wyvern ne répondit pas. D'abord, parce qu'il se doutait qu'elle n'allait pas attendre sa réponse pour prendre le scalpel, et ensuite parce que, de toute façon elle pouvait le prendre, tant qu'elle le lui rendait après. Cela ne dérangeait pas le jeune homme. Elle le prit à hauteur de visage, perdue dans ses pensées. Elle était sans doute en train de se demander où il l'avait trouvé et ce qu'il comptait en faire. Quoique... Wyvern avait du mal à exprimer des certitudes quant aux réflexions de la femme. //

- Tends-tu à devenir chirurgien et t'entraînes-tu à inciser tes camarades ?

// À vrai dire, non. En pensant à cette perspective, Wyvern sourit une deuxième fois. «Inciser ses camarades» pourrait être intéressant vis-à-vis de certains de ceux-ci, peut-être un peu cruel quand même. Quoique. 

Il faillit répliquer, mais se ravisa, stupéfié par la vitesse à laquelle sa locutrice était en train de plonger l'outil en direction du blondinet, la lame en avant. Elle arrêta son geste juste avant que celui-ci ne s'enfonce dans son pouce. 

Arsenic avait raté son coup, le jeune homme ne bougea pas d'un pouce (c'est le cas de le dire). Elle lâcha un soupir, mais n'abandonna pas la partie ; il la vit, de la main tenant le scalpel, donner un coup de poing très violent derrière la tête du présumé Poufsouffle, qui s'écroula sur la table. Après un bref moment de silence durant lequel le Serpentard essaya d'écouter si la bibliothécaire avait entendu le bruit qu'avait fait le grand dadais en tombant, et se rendit compte que tout paraissait normal, Arsenic reprit la parole. //

- Voilà qui est moins dérangeant

// Wyvern était impressionné par la force incroyable dont faisait preuve cette jeune femme svelte, pour assommer ainsi un sorcier sans doute majeur.

Néanmoins il était plutôt satisfait car elle avait fait cela au moment où une présence "fantôme" commençait à se faire sentir dans la pièce presque vide.

Il se décida à s'exprimer, pour la première fois depuis quelque temps, et répondit à Arsenic qui lui tendait à présent son scalpel dans sa paume ouverte. //

- En effet. Merci. Cet individu commençait à me peser., dit-il d'un ton froid, mais cependant, étonnamment jovial pour lui.

// Il reprit son outil d'un geste sec, puis reprit, amusé : //

- Au fait, le métier de chirurgien ne m'attire pas vraiment.

[Shinimasu]

[RP avec Luna]

// Belphegor entra dans la Bibliothèque, il jeta un bref coup d'oeil alentours. Magnolia Parish lui demanda alors si il cherchait un livre en particulier mais celui-ci décida de l'ignorer. Il s'arrêta devant la catégorie Sortilèges, et prit le seul livre qui y figurait. Il se posa par terre et commença à feuilleter le livre de Sortilège où sont répertoriés les sorts de base tout comme les sorts plus complexes à maîtriser. Magnolia Parish désigna alors de son doigt fin une chaise qui ne se situait pas très loin, mais le vert-et-argent resta sur le sol sans porter la moindre attention à la bibliothécaire. //

- Hey le nouveau, assieds toi sur une chaise je ne veux pas que tu restes à même le sol pour lire un livre c'est compris? dit-elle avec assurance.

// Belphegor regarda la chaise que Magnolia Parish pointait du bout di doigt. Il soupira, se leva et s'y installa. Il posa soigneusement le livre sur la table, et regarda droit dans les yeux Magnolia Parish. //

- Vous connaissez mon histoire?

// Effrayée par les yeux rouges sang de Belphegor, Magnolia décida de ne pas céder à la peur et prit son courage à deux mains. //

- Ce regard, c'est donc toi Belphegor...

// Belphegor répondit aussitôt : //

- Ah donc vous avez bel et bien entendu parler de moi, vous savez quoi à mon sujet?

// Magnolia raconta mot pour mot ce qu'elle savait sur Belphegor. //

- Si tu rencontres Belphegor tu peux lui parler normalement, mais surtout ne le regarde pas droit dans les yeux si ce n'est pas lui qui te fixe en premier, un élève l'a fait et les gardes qui surveillent Belphegor sont immédiatement apparus en mettant une lance avec au bout un couteau au niveau de la gorge de Belphegor. Ils disent que dès que quelqu'un voit la couleur barbare de ses yeux c'est comme un signe de mise à mort pour celui-ci. Il descend d'une famille royale, on l'appelle donc le Prince Sanglant ou Shinimasu.

// Un sourire sadique s'afficha sur son visage. //

- Et vous pensez quoi de moi? dit-il en riant.

- Je n'ai pas peur de toi.

// Un silence de mort régnant sur la Bibliothèque, Belphegor se résigna à continuer son livre. //

[Luna]

[PNJ Malvina]

// Malvina sortait d'un de ces cours aussi ennuyeux soit-il qu'était la botanique. À quoi bon lui servirait ceci si elle voulait être écrivaine? Elle n'avait pas comme projet de créer un catalogue de plantes et mauvaises herbes au fumet exécrable, mais plutôt d'une biographie, auto-biographie, ou même de créer un bouquin qui s'intitulerait "Contes et Légendes pour jeunes sorciers". Vous savez, le genre de livre animé qui montre les animaux en relief grâce à un sortilège, celui-ci n'était connu que de Mina - mais moi, narrateur, je le connais. Elle usait donc de ses pouvoirs magiques pour terrifier les premières années. Une passion qu'elle gardait encore secrète : l'idée l'était tout autant.

Alors qu'elle marchait d'un pas lourd et imposant, comme si il y avait de la neige sur le sol, d'ailleurs par je-ne-sais-quel-enchantement il y en avait, de la neige, là, dans le couloir du quatrième étage.. //

** Probablement l'oeuvre d'une Serpentarde.. **

// La bleu-et-bronze sortit alors son bois de prunellier, visa le sol distraitement et commença à prononcer la formule .. //

- Finite Incanta..

// .. Lorsqu'elle entendit un bruit du côté de la bibliothèque. Elle s'en rapprocha alors, puis plus elle avançait, plus la neige se faisait lourde, et plus le bruit s'intensifiait. La matière blanche ayant recouvert l'intégralité de ses pieds, elle se résigna a lancer le sort incomplet, en chuchotant. //

- Finite Incantatem

// La neige devint glace, puis disparut sans laisser de traces. La Serdaigloise, satisfaite de son travail, tendit l'oreille.. mais n'entendit plus rien. Elle voulut rebrousser chemin, ma sa curiosité l'amena tout droit vers l'entrée de la bibliothèque de Poudlard : voulait-elle entrer? Bien sur que oui, la question ne se posait même pas. Malvina poussa la porte, un peu, encore plus, si bien que la porte finit par s'ouvrir en grand, en finissant par un grincement sonore très désagréable. Un élève était assis sur une chaise, et la bibliothécaire ne se tenait pas très loin de lui. D'ailleurs, cet élève, qui était t'il et d'où venait-il? Son visage n'était point familier à la bleu-et-bronze, elle décida alors pour sa culture potinesque d'aller adresser la parole à ce jeune inconnu. //

- Bonjour le jeune.

// Malvina avait quelque peu crié cette phrase, si bien que madame Parish se retourna en émettant une sorte de "ptsh" de mécontentement. La Serdaigle s'excusa du regard et reposa ses yeux sur le livre du jeune homme, puis pris la parole. //

- Je ne sais pas qui tu es, mais en tout cas, le destin ne nous a certainement pas amenés ici pour qu'une oaristys naisse..

[RP Suspendu]