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Ancien(ne)
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Date du message: Lun. 11 Juin 2012, 20:51
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// La Serpentarde se sentait étrangement sereine en cette nuit ; comme toutes les autres d'ailleurs. L'obscurité adoucissait son tempérament, refoulait la plupart des vagues de folie dans son esprit. Voilà pourquoi elle n'était hantée que très rarement par des cauchemars nocturnes, comme si la nuit la protégeait du vice. Elle observa de ses yeux bistre sa camarade s'installer en face d'elle. Celle-ci demanda à son elfe de maison de lui trouver un dessert et Arsenic se réjouit sans honte de son départ. Entre temps, Hander était revenu de l'arrière-cuisine et ramenait avec lui l'imposante demeure en pain d'épices, pur délice pour les papilles délicates de la jeune femme aux cheveux rouges. La cuisine du château, selon elle, manquait de saveur ; elle mettait cette carence presque insultante sur le compte des cuisiniers douteux et pas plus hauts que dix-huit pommes empilées (dix-neuf pour Hander après vérification). Arsenic regarda d'un mauvais œil sa créature tituber jusqu'à la table où les deux demoiselles s'étaient assises ; s'il faisait tomber la maison comestible... Elle secoua sa tête pour évacuer les pensées cruelles qui venaient de s'introduire en elle. Finalement, le gâteau trouva sa place sur le bois dur, devant elle. Rassurée, la Vert-et-Argent pouvait de nouveau prêter attention à sa condisciple, qui d'ailleurs dit : //
- Ah, euuuh… Ça m’a été offert par mon crétin de frère. Il trouvait amusant que je porte un pyjama avec l’emblème d’un super-héros moldu. Mais bon, ça ne fait rire que lui car rares sont les sorciers de sang-pur qui sachent qui est Superman.
// La jeune Rosidae lança un nouveau regard sur le S de l'habit en question ; elle ne savait pas qui était Superman mais elle pensait qu'avec un tel nom, l'homme avait dû longtemps haïr ses parents. Les moldus avaient de drôles d'idées parfois. Elle sourit lorsqu'elle vit son elfe de maison secouer la tête, apparemment pris de pitié pour ce super-héros - race dont Arsenic n'avait jamais entendu parler jusque-là. Sa camarade devait sûrement avoir côtoyé ce peuple à plus d'une reprise pour en connaître autant ; l'héritière sang-pur se préparait déjà à une confrontation possible sur les moldus qu'elle trouvait d'une faiblesse écœurante. Cependant, l'autre ne rajouta rien, ni ne posa de question. Elle se contenta de remonter ses manches, dévoilant au passage un symbole gravé dans la peau de son poignet droit. Puis, elle tendit sa main cependant que les yeux de l'élève de Salazar restaient fixés sur le tatouage. //
- Je ne me suis pas encore présentée. Je m’appelle Adhara O’Callaghan et je suis en 7ème année chez les Poufsouffles. Mais ça ne fait pas de moi un agneau tout blanc et tout pur, loin de là. Et toi ? Tu es… ?
// La Serpentarde répondit simplement d'un léger signe de la main - elle ne voulait pas se salir avant de déguster le pain d'épices, et qui aurait pu savoir où Adhara avait trainé avant de terminer sa balade dans les cuisines. Son regard ne se détachait plus du poignet de sa comparse ; elle avait déjà rencontré ce symbole par le passé, certainement dans l'un des plus que nombreux livres qu'elle avait ouverts. Soudain, elle se souvint : //
- Om, n'est-ce pas ? Choix très présomptueux pour une cow-girl. Elle avait d'ores et déjà décidé de ce sobriquet pour la Jaune-et-Noir, dont le nom lui faisait penser à ces vieilles familles irlandaises ayant immigré aux États-Unis vers la fin du dix-neuvième siècle, pour finalement terminer dans les Grandes Plaines, à élever des vaches. J'aurais personnellement opté pour un bîja plus sage, comme Aim...
// Arsenic aimait mettre les autres à l'épreuve - et surtout étaler sa culture diverse et très souvent inutile ; elle avait choisi Aim pour deux principales raisons. Pour le rapport à Mercure et ce que la syllabe sous-entendait, c'est-à-dire intelligence et habileté surtout ; et parce qu'Aim était aussi le nom donné à un démon de la géotie, un grand-duc de l'Enfer (rien que cela) dont la particularité résidait surtout dans ses trois têtes (serpent, chat et homme) et sa monture, une vipère. La Serpentarde était impatiente de savoir si Adhara allait avoir un quelconque déclic. Elle chercha du regard son elfe de maison mais Hander semblait s'être volatilisé, laissant les deux septième année en tête-à-tête. Tant pis, elle attendrait son retour pour lui demander un couteau (elle n'utilisait pas sa magie pour de telles tâches et ne se décidait pas à laisser la maison en pain d'épices sans surveillance, même l'espace de quelques secondes) mais le va-et-vient de la créature commençait à l'agacer, il ne savait pas tenir en place. Elle finit tout de même par dévoiler son identité, sans être tellement consciente du retard dont elle faisait preuve : //
- Je suis Arsenic Rosidae. Tout aussi septième année que toi, du côté de Serpentard. Et se souvenant de la mention - forcée ? - de son non-état d'agneau, elle ajouta, le coin de ses lèvres relevées : Es-tu fière de ne pas être une personne irréprochable ?
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 28 Juin 2012, 20:27
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// Ce n’est pas un simple pain d’épices qui se trouvait maintenant devant la Poufsouffle. Non, c’était presqu’une œuvre d’art. Jamais Adhara n’avait vu pareille chose. D’ailleurs, elle se demandait à quoi cela servait de faire une magnifique maison en pain d’épices si c’était pour qu’elle soit démolie dans la seconde par la gourmandise de ses propriétaires. Certaines excentricités comme celle-ci l’étonnait toujours. Elle, si réaliste, ne comprenait pas pourquoi les gens, sorciers comme moldus, adoraient faire compliqué alors qu’ils avaient la facilité à portée de main. Sortant de ses pensées, elle écouta attentivement ce que lui disait sa condisciple. //
- Om, n’est-ce pas ? Choix très présomptueux pour une cow-girl. J’aurai personnellement opté pour un bîja plus sage, comme Aim…
** Huuum, sa réputation n’est pas démentie pour l’instant. **
// La Jaune-et-Noire venait de comprendre que l’autre jeune femme n’était vraiment pas le genre à se moucher du coude, mais qu’elle faisait preuve d’une grande culture. Heureusement pour elle, le sanskrit et la mythologie magique n’avaient aucun secret pour elle. //
- Je suis Arsenic Rosidae. Tout aussi septième année que toi, du côté Serpentard.
// La dénommée Arsenic arbora alors un sourire en coin qui fit penser à Addy que ça ne valait rien de bon pour elle. //
- Es-tu fière de ne pas être une personne irréprochable ?
// Sans trop y réfléchir, la Poufsouffle décida de répondre franchement à toutes les allégations et questions de la Serpentarde. //
- On va faire tout ça dans l’ordre alors. Pour commencer, je te répondrai que, oui, Om peut être très prétentieux si on ne le prend qu’en tant que Pravana. Seulement, je ne vois que sa représentation propre. Le cycle de la vie. Tout à un début, une continuité et une fin. C’est un cycle qu’on subit tous qu’on le veuille ou non.
// Adhara vit, du coin de l’œil, Yonack avancer vers elle. Plutôt que d’y prêter attention, elle continua sur sa lancée. //
- Quant à Aim, sa représentation hindouïste n’a rien à voir avec le Grand-Duc de l’Enfer. Et me faire tatouer un bonhomme avec trois têtes en train de faire à dada sur une vipère… Très peu pour moi.
// C’était au tour de la brunette d’esquisser un sourire en coin. Elle était très fière de ne pas être aussi innocente que la plupart de ses camarades de maison, voire même d’autres maisons. Et alors qu'elle était prête à l'avouer devant la 7ème année, elle sentit son elfe se trémoussait à côté d'elle. La jeune femme se tourna donc vers lui pour voir ce qu’il voulait. C’est à ce moment-là que la jeune femme remarqua que ce dernier saignait. Avant même qu’elle ait le temps de lui poser la question, la petite créature apeurée décida de lui expliquer le pourquoi du comment. //
- Miss Adaramétenapamardemefertournéenbourik, vos namis me font peur et je voulais me cacher dans l’autre partie de la cuisine, mais je me suis fait violemment cogné par un arbre, couina le pauvre Yonack
- Un arbre ? Comment as-tu fait sans sortir de la pièce ? La jeune Poufsouffle, plus que dubitative, patienta quelques secondes, espérant ainsi avoir une réponse qui ne vint jamais Yonack, regarde-moi. Dis-moi ce qu’il s’est passé, s’il te plait.
// Au lieu de cela, la petit monstre pointa du doigt quelque chose se trouvant derrière elle. Suivant des yeux la trajectoire qu’indiquait son elfe, elle vit qu’il désignait, comme coupable de son agression, un balai. Elle essaya de se retenir, mais n’en pouvant plus, elle éclata de rire. //
- Ceci est un balai, Yonack. Un arbre aurait été beaucoup, vraiment beaucoup plus grand… Enfin, bref ! Tu peux te déplacer ? L’elfe opina du chef. D’accord, alors tu fonces à l’infirmerie, tu demandes à Miss Dawon qu’elle te soigne. Si elle est d’accord, reste dans un lit là-bas et repose-toi. Sinon, va dans mon dortoir et prends mon lit. Allez, zou ! Enonça Adhara, tout en lançant un clin d’œil à son fidèle compagnon pour l’encourager. J’en étais où au fait, Arsy ? lâcha-t-elle en se retournant vers la Verte-et-Argent.
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 05 Juil 2012, 10:38
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- On va faire tout ça dans l’ordre alors. Pour commencer, je te répondrai que, oui, Om peut être très prétentieux si on ne le prend qu’en tant que Pravana. Seulement, je ne vois que sa représentation propre. Le cycle de la vie. Tout à un début, une continuité et une fin. C’est un cycle qu’on subit tous qu’on le veuille ou non.
// C'était justement cette représentation que la jeune Rosidae trouvait présomptueuse. Comme si la personne qui se l'appropriait souhaitait (plus ou moins consciemment) devenir maître de son propre cycle ; comme si elle pouvait décider de chaque instant à venir, jusqu'à sa propre mort. Elle lissa la manche droite de son pull vert dans un geste maniaque, attendant la suite - et lorgnant bien trop souvent le chef-d’œuvre culinaire qu'était sa maison en pain d'épices. //
- Quant à Aim, sa représentation hindouiste n’a rien à voir avec le Grand-Duc de l’Enfer. Et me faire tatouer un bonhomme avec trois têtes en train de faire à dada sur une vipère… Très peu pour moi.
// Un rictus sardonique naquit sur les fines lèvres roses de la jeune femme à la tresse rouge ; sa camarade se débrouillait assez bien, cependant cherchait trop à se justifier au goût de la Serpentarde. //
- Qui a parlé du Grand-Duc de l'Enfer ? demanda-t-elle, presque suspicieuse.
// Il était vrai que la Vert-et-Argent avait bien pensé à ce très large ajustement de Aim mais à aucun moment elle ne l'avait exprimé par la parole. Sa condisciple avait-elle un rare don ? Lisait-elle dans les esprits ? Arsenic changea brusquement de position, à l'affut de toute intrusion dans ses pensées. Le buste tendu vers l'avant et les mains posées bien à plat sur la table en bois, elle détaillait de son regard bistre Adhara, sans aucune gêne. Elle-même n'avait pas la capacité d'interagir directement avec l'esprit d'autrui ; d'ailleurs, elle ne le regrettait pas. Selon elle, tous les individus qui l'entouraient se ressemblaient. Alors, quand venait une personne présentant une particularité intéressante - qu'il aurait été possible d'employer à des fins véreuses - l'héritière Rosidae enfilait un masque de méfiance, qu'elle ne retirait qu'une fois la possible menace envolée. Tout ce qui l'inquiétait était qu'un être humain sans prétention en vinsse à la dépasser sur tous les plans. Et cette cow-girl, si elle était réellement en mesure de lire les pensées, devenait un péril en soi - qu'elle serait bien obligée d'éradiquer un jour ou l'autre. //
- Miss Adaramétenapamardemefertournéenbourik, vos namis me font peur et je voulais me cacher dans l’autre partie de la cuisine, mais je me suis fait violemment cogner par un arbre.
// Dérangée dans sa contemplation des traits du visage de sa semblable, Arsenic leva les yeux au plafond - bien haut s'il est utile de préciser. Elle qui pensait avoir récolté le pire elfe de maison, celui-là se révélait encore plus exécrable. Il était clairement stupide, et le reflet dans ses yeux le confirmait. //
- Un arbre ? Comment as-tu fait sans sortir de la pièce ? Yonack, regarde-moi. Dis-moi ce qu’il s’est passé, s’il te plait.
- Toujours à se plaindre, cet idiot, grogna Hander, qui était apparemment revenu de sa promenade.
// Arsenic, qui jusque-là n'avait pas remarqué le retour de son elfe, l'interrogea du regard. La petite créature s'assit sur le sol, à l’extrémité gauche de la table où les deux filles avaient pris place. //
- Je vous le jure, Dame Rosinic ! Quand on était encore tous dans ce terrible club dans les étages, Yonack passait son temps à se ridiculiser. Une vraie plaie. Il parlait aux m...
// Hander arrêta là son exposé, sur signe de sa maîtresse. Cette dernière n'était pas particulièrement portée sur les souvenirs de ces immondes créatures et préférait en savoir le moins possible. Yonack avait sans doute dû désigner la tête-de-loup, abandonnée dans un coin de la cuisine, puisque Adhara s’esclaffa avant de dire : //
- Ceci est un balai, Yonack. Un arbre aurait été beaucoup, vraiment beaucoup plus grand… Enfin, bref ! Tu peux te déplacer ? D’accord, alors tu fonces à l’infirmerie, tu demandes à Miss Dawon qu’elle te soigne. Si elle est d’accord, reste dans un lit là-bas et repose-toi. Sinon, va dans mon dortoir et prends mon lit. Allez, zou !
// Sans s'être concertés, Arsenic et Hander eurent la même moue offensée. Comment était-il possible qu'un elfe de maison pût être soigné par un être humain, dont le rôle se cantonnait normalement à s'occuper de ses congénères ? Cette... - comment désigner ce sentiment ? - ... affection pour les créatures qu'avait l'autre septième année dégoûtait la Serpentarde. Celle-ci n'osait même pas imaginer son elfe dans son lit si immaculé. //
- J’en étais où au fait, Arsy ?
// Hander ricana aussitôt, comme s'il avait s'agit d'une moquerie préparée à laquelle il aurait aimé se joindre - car, bien qu'ils fussent ensemble depuis déjà fort longtemps, lui et sa maîtresse prenaient chacun plaisir à discréditer et mépriser l'autre. Arsenic, quant à elle, serra son poing si violemment que ses ongles pénétrèrent dans sa paume. Elle était clairement en colère mais s'en tint à afficher un affable sourire ; il n'était pas le soir de se battre contre une fille dont les habits étaient toujours aussi dérangeants. Néanmoins, l'idée que des inconnus prissent autant de liberté envers elle déclenchait bien trop souvent son courroux. Personne, hormis ses aimés parents et son hideux d'elfe, n'était autorisé à lui attribuer d'aussi ridicules surnoms. Les jointures de ses doigts virèrent bien vite au blanc et la jeune femme chercha un moyen de détourner l'attention jusqu'à ce que sa colère disparût. Elle se décida à répondre à la question malgré l'outrage fait. //
- Tu présentais intelligemment chacune des phases de reproduction de l'écureuil fouisseur de Barbarie, avança-t-elle, le sourire rieur mais les yeux toujours sombres.
// Hander, toujours sur le sol, émit un sourd soupir. Il avait espéré que sa maîtresse eût laissé sa fureur l'emporter. Elle-même avait quelque peu hésité sur la réaction à avoir ; mais si elle avait traversé la table pour sauter à la gorge de la blairelle, sa douce maison en pain d'épices aurait fortement souffert de l'attaque. C'était un risque qu'elle n'était pas - encore - prête à prendre. //
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 11 Aoû 2012, 01:33
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// Adhara ne manqua rien de la réaction de sa camarade. Elle savait qu’elle était allée trop loin avec ce stupide surnom, mais ceci était sa petite vengeance personnelle. La Poufsouffle était fière de ses origines irlandaises et supportait mal la comparaison avec ces idiotes d’américaines mal-fagotées.
Mais ne voulant pas que la Serpentarde s’éclate une veine à force de serrer son poing, elle décida de ravaler un peu son orgueil et s’excuser. //
- Ah, oui, c’est fascinant ! Leur système de reproduction est quelque chose… Qui ne m’intéresse pas du tout.
// Plus facile à dire qu’à faire. Comment s’excuser auprès de quelqu’un quand on sait pertinemment qu’il n’en aura rien à faire ? C’était la grande question que se posait la jeune femme. A cet instant précis, elle sut exactement ce que pouvait ressentir son grand frère quand il voulait se faire pardonner auprès d’elle.
Après, cette courte réflexion, Addy prit une longue et profonde inspiration et se lança. //
- Arsenic, je suis dé… Désolée. Bon, c’est dit. On ne va pas se leurrer, je doute que tu veuilles qu’on devienne amie, mais j’aimerai, au moins, que nous puissions entretenir des rapports cordiaux.
// Quand son entourage disait qu’on ne savait véritablement jamais sur quel pied danser avec la Verte-et-Argent, il avait raison. La Jaune-et-Noire se doutait que pour la 7ème année s’excuser était un signe de faiblesse. Si seulement elle savait que, pour la blairelle, c’était plus une preuve de force morale et surtout de confiance.
En comprenant ses pensées, Adhara secoua faiblement sa tête. Elle n’en revenait pas, elle était prête à donner sa confiance à cette fille qu’elle connaissait à peine. Ce n’était pourtant pas dans sa nature. Au contraire, elle débordait de méfiance, même vis-à-vis des gens qu’elle côtoyait depuis des années. Mais son instinct lui disait que sa condisciple pouvait s’avérer être une alliée précieuse.
Cela commençait à faire un moment qu’elle n’avait pas entendu la voix d’Arsenic. Cela la perturba encore plus. Elle ne se rendit compte de l'ampleur de son appréhension quand ressentant un goût métallique dans sa bouche. Ce n’est qu’alors qu’elle relâcha sa lèvre inférieure qu’elle avait mordu jusqu’au sang. //
** Bah bravo, ma fille. Plus pathétique, on crève ! **
// Adhara sortit sa baguette pour conjurer un mouchoir, quand elle s’aperçut qu’il y en avait déjà un sur la table. Elle releva alors les yeux vers l’autre jeune femme présente. Personne ne saura qui a fait apparaitre le bout de tissu, car même si cela venait d'elle, elle était presque sûre que jamais la disciple de Salazar ne cracherait le morceau. Même sous la torture. Pour tout remerciement, Addy ne fit qu’un petit mouvement de tête, ne voulant pas se ridiculiser plus dans le cas où la Serpentarde ne serait en rien responsable de ça.
Sans réussir à retenir sa pensée, la Poufsouffle lâcha tout en fixant sa camarade. //
- Si j’avais dû atterrir ailleurs, j’aurais aimé que ce soit dans ta maison. Mais ne le répète pas, sinon je devrais te tuer, sourit sincèrement la 7ème année, avec tout de même une pointe de sérieux dans sa voix. Si Luke apprend ça, je suis bonne pour en entendre parler jusqu’à la nuit des temps… Ou jusqu’à ma pendaison… marmonna O'Callaghan.
// En pensant à l'endroit qui serait le mieux pour rendre l'âme, la blairotte fixa la maison en pain d'épices se trouvant face à elle. Quelque chose clochait dans ce tableau. //
** Oui, mais quoi ? **
// Puis ce fut comme si une lumière s'était allumée dans sa tête. Le gâteau ! Cela faisait une bonne demi-heure, voire heure, qu'elles discutaient et pourtant, la maison était toujours aussi intact que lors de son achat. Elle ne put alors résister. //
- Sans vouloir te vexer, tu attends quoi pour entamer cette magnifique création ?
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 15 Aoû 2012, 10:40
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- Ah, oui, c’est fascinant ! Leur système de reproduction est quelque chose… Qui ne m’intéresse pas du tout.
// C'était vrai que la reproduction de cet écureuil-là ne différait en rien de celle de ses cousins ; cependant, il s'agissait d'un animal vif et malin qu'étant petite elle avait reçu en cadeau par sa grand-mère maternelle. La famille Rosidae possédait une belle demeure avec un parc suffisamment grand pour accueillir des animaux à foison, les chevaux et rapaces étant tout de même les plus nombreux. Quant à l'écureuil, la jeune Arsenic de l'époque l'avait regardé s'épanouir de très loin dans un figuier, sans jamais le toucher. Il devait être mort depuis le temps, la durée de vie du rongeur ne dépassant pas sept ans. //
- Arsenic, je suis dé… Désolée. Bon, c’est dit. On ne va pas se leurrer, je doute que tu veuilles qu’on devienne amie, mais j’aimerais, au moins, que nous puissions entretenir des rapports cordiaux.
// La Serpentarde croisa ses mains devant elle, sur la table tandis qu'Hander disparaissait encore une fois dans l'une des pièces adjacentes. Elle regarda avec une attention vraie les manches de son pull vert qui tombaient parfaitement au commencement de ses mains d'albâtre. Hellic Rosidae avait enchanté chacun des habits de son aimée fille de telle façon à qu'ils grandissent en même temps que celle qui les portait. Ainsi, les vêtements d'Arsenic étaient très souvent anciens, mais en rien abîmés. Alors qu'elle était entièrement aspirée dans la contemplation d'une des mailles de son haut, une légère odeur de rouille parvint jusqu'à son nez. Relevant la tête - plutôt lentement - elle découvrit sa camarade, plongée dans ses pensées et la lèvre inférieure ensanglantée.
Comprenant que la blairelle avait certainement planté trop profondément ses dents en-dedans et ne s'en était pas encore rendue compte, la Vert-et-Argent empoigna discrètement sa baguette en bois de prunellier toujours posée devant elle et fit apparaître d'un sortilège informulé un mouchoir en soie blanche, de ceux qu'elle avait elle-même l'habitude d'utiliser. Puis, elle rangea son épine noire dans la poche de son pantalon en lin beige, supposant qu'il était peu probable qu'elle en eût besoin une nouvelle fois en cette nuit. Adhara revint enfin dans la réalité et découvrit le morceau de tissu avec surprise ; puis, s'en emparant, émit un faible signe de la tête vers Arsenic que cette dernière prit pour un remerciement.
Dans toute la complexité de la personnalité de la Serpentarde, il y avait cette forte contradiction entre l'absence de compassion et l'aide qu'elle apportait parfois aux individus blessés. Ce n'était pas de la peine ou de la pitié qu'elle avait éprouvé pour la Poufsouffle ; c'était plutôt le besoin de voir la perfection chez son interlocutrice. Elle ne supportait pas de s'adresser à des gens mal en point et dont le visage était alors - trop souvent - ravagé ; le sien était toujours impeccablement lisse et exempt de blessure, comme une toile vierge et muette. Une fois, elle avait même offert son aide à la préfète de Gryffondor, trouvée dans les toilettes de Mimi Geignarde avec une figure tout bonnement hideuse. L'imperfection l'indisposait, c'était simple. //
- Si j’avais dû atterrir ailleurs, j’aurais aimé que ce soit dans ta maison. Mais ne le répète pas, sinon je devrais te tuer. Si Luke apprend ça, je suis bonne pour en entendre parler jusqu’à la nuit des temps… Ou jusqu’à ma pendaison… ajouta-t-elle en marmonnant.
// Étonnant double choix sachant que les élèves de Serpentard étaient réputés pour tourmenter les autres, dont ceux de Poufsouffle. À moins qu'elle ne faisait pas référence au comportement moyen d'un Vert-et-Argent mais aux valeurs de cette noble maison. Quelle que fut la bonne suggestion, Arsenic ne trouvait guère d'intérêt à discuter des décisions du Choixpeau magique. Ce vieux couvre-chef prolixe semblait peu se tromper lors de la répartition et si Adhara avait terminé chez les Jaune-et-Noir c'est qu'elle ne devait sans doute pas correspondre au modèle des serpents. Aussi, l'héritière Rosidae perçut très clairement le marmonnement de sa condisciple et ne savait pas qui était ce Luke qu'elle avait mentionné ; pourtant, elle ne posa aucune question à ce sujet et décida de revenir sur les premiers propos de la possible Irlandaise : //
- N'avons-nous pas ici une relation cordiale ? Que je sache, nous ne nous sommes pas encore injuriées ou entretuées.
// Ses yeux bistre sondaient sans gêne le visage de sa partenaire de table. Et lorsque celle-ci reporta son attention sur la maison en pain d'épices, la jeune femme aux cheveux rouges sourit. //
- Sans vouloir te vexer, tu attends quoi pour entamer cette magnifique création ?
// La Serpy fronça les sourcils ; était-ce une vraie question ? Elle répondit d'un ton neutre, comme s'il avait s'agit d'une évidence : //
- Si je la mange, elle ne sera plus magnifique.
// Certes, la bâtisse comestible était déjà quelque peu amochée (souvenir d'une sortie à Pré-Au-Lard qui s'était vite transformée en chasse à l'amour) et elle avait une fois passé son doigt sur l'une des fenêtres en sucre pour vérifier l'authenticité du produit. Néanmoins, le pain d'épices avait à peu près gardé sa forme naturelle et l'on distinguait toujours les arbres du jardin en sucreries bien que la trace du visage de sa propriétaire y fût incrustée... //
- Connais-tu le conte moldu Hansel et Gretel ? Tout individu qui goûtera ma maison finira dans mon four, hou !
// La menace avait été proférée sur un ton amusé mais n'en restait pas moins un avertissement - malgré l'absence de four capable de contenir un être humain dans son dortoir. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mer. 15 Aoû 2012, 10:44) ; édité 1 fois
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 12 Sep 2012, 06:15
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// En voyant l'expression qu'arborait sa camarade, Adhara se dit qu'elle venait peut-être de sortir une bêtise. Mais bon, la logique voulait qu'un gâteau, quelqu'il soit, serve à nous alimenter, non à être admiré. Et comme si Arsenic venait de lire dans son esprit, elle lâcha le plus naturellement possible : //
- Si je la mange, elle ne sera plus magnifique.
// Sur ce point, la Serpentarde venait de marquer un point. Et puis, qui était-elle pour lui faire la morale ? Elle-même n'avait pas touché à sa glace, qui, maintenant, ressemblait plus à un milk-shake qu'à autre chose. Elle se mit alors à touiller distraitement la substance rosée. //
- Connais-tu le conte moldu Hansel et Gretel ?
// Ce ne fut que lorsqu'elle entendit le nom de Gretel qu'Addy releva la tête et comprit que la Verte-et-Argent s'adressait à elle. La jeune fille écouta alors avec plus d'attention ce qu'on lui disait. //
- Tout individu qui goûtera ma maison finira dans mon four, hou !
// Adhara utilisait trop souvent le double sens quand elle voulait gentiment se faire comprendre pour ne pas remarquer que les mots d'Arsenic n'avaient pas été dit en l'air. Bizarrement, alors qu'elle aurait dû ressentir de la peur ou tout du moins, de la méfiance, la Jaune-et-Noire éprouva un sentiment de confiance. //
** Au moins, avec elle, je suis prévenue. Ca change de certains vautours hypocrites que j'connais ! **
// D'un coup, l'estime que la 7ème année éprouvait pour sa camarade grimpa en flèche. Même si c'était caché, elle ne s'était pas gênée pour la menacer. De ça, Adhara en était sûre. Mais ça ne lui posait aucun problème. Au contraire, elle adorait cette sorte de franchise qui, parfois, pouvait être très dure à trouver en ces murs.
Repensant à la question de la Serpentarde, Addy réalisa que oui, elle connaissait bien ce conte. Son père avait toujours adoré lui lire des livres moldus quand elle était enfant et les contes de fées n'y avaient pas échappé. //
- J'ai toujours pleuré quand la sorcière finit incinérée. Et c'est vrai qu'il serait dommage d'abîmer une si belle création, dit-elle en faisant un clin d'oeil à la Verte-et-Argent.
// Son regard glissa ensuite de la fameuse maison en pain d'épices à sa glace et la blairelle trouva plus judicieux d'enlever sa coupe avant qu'elle ne la renverse par inadvertance et abîme la propriété de la jeune femme en face d'elle. Elle allait appeler Yonack pour qu'il s'en charge quand elle se rappela que ce dernier devait être dans son dortoir, car le connaissant, il aura préféré aller se reposer dans le lit de sa maîtresse plutôt que rester à l'infirmerie. Elle appliqua alors un Evanesco informulé et le récipient disparut. N'ayant plus faim et surtout, étant assez inquiète quant à l'état du naïf Yonack, Adhara décida qu'il était temps pour elle de se retirer dans son dortoir.
Tout en se levant, elle expliqua à la disciple de Salazar qu'elle partait : //
- Bon, ce n'est pas le tout, mais il commence à se faire tard et il faut que je me lève de bonne heure pour préparer ma prochaine farce pour Zaranki, donc je vais y aller. Passe une bonne nuit.
// Sur ce, la Poufsouffle partit en direction de la porte. Elle ouvrit cette dernière, mais avant de disparaître, elle se retourna vers la Serpentarde. //
- Ah... Arsenic... J'ai été ravie de faire ta connaissance.
// La jeune femme avait dit cela en faisant un très léger mouvement de la tête de bas en haut. Elle pensait sincérement ce qu'elle venait de prononcer et espérait qu'Arsenic le comprendrait. Elle reprit alors sa marche vers le couloir et avant que la porte ne se referme sur elle, une dernière idée lui vint à l'esprit. Adhara fit apparaitre rapidement dans sa main un poignard. Ce dernier était exactement ce qu'elle désirait. Sur la lame était gravé le nom d'Arsenic Rosidae et un serpent en argent, avec deux émeraudes à la place des yeux, entourait tout le manche, sa tête reposant sur le pommeau. Pendant qu'elle lançait le sortilège pour que l'objet se pose sur le bout de table qu'elle occupait une minute auparavant, elle pria pour que sa camarade ne le prenne pas mal. Elle savait que cette dernière ne voulait pas forcément manger son dessert, mais elle avait fait ça juste au cas où. C'était sa manière de la remercier pour être restée avec elle durant cette soirée.
Ne voulant pas attendre la réaction de la Serpentarde de peur d'être déçue si cette dernière n'aimait pas son cadeau et choisissait plutôt de la poignarder avec, elle pressa le pas jusqu'à la pile de tonneaux se trouvant au fond du couloir et rentra alors dans l'un d'eux pour atteindre sa Salle Commune. //
[RP fini]
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mer. 12 Sep 2012, 12:00) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #3D2B1F, #7E3300 |
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Joueuse
Messages : 2263
Guilde : Special Circumstances
Maison : Gryffondor
Poudlard : 2e année |
Date du message: Jeu. 07 Fév 2013, 21:38
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[RP avec le PNJ de Harry Allauch]
- .. deux mille trois cent quarante six, deux mille trois cent quarante sept ..
// Voilà où Luna en était rendue : compter les étoiles. Elle était là, accoudée à la fenêtre fermée de sa salle commune, rêvant d'un monde meilleur. D'un monde joyeux. D'un monde sans peine, sans tristesse. Et de la tristesse, c'était ce qui animait ses sanglots. Elle hoquetait sans cesse, laissant parfois une larme s'échapper de ses jolis yeux couleur acier. Digne comme elle était, elle ne voulut se faire voir de personne, c'est pourquoi dès qu'un Gryffon se levait de son lit, elle allait rapidement se cacher dans une armoire. C'est ce qui arriva, une gamine de deuxième année se leva, probablement pour aller boire de l'eau.
La cinquième année, toujours enfermée dans son placard, commençait à étouffer : cela faisait bien dix minutes que la buveuse d'eau ne s'était point recouchée. Elle décida alors de sortir de son armoire, et pris une grosse bouffée d'air en courant vers la fenêtre qu'elle ouvrit rapidement afin de respirer à pleins poumons. //
- Air.
// Le vent referma violemment la fenêtre, si bien qu'elle réveilla une bonne partie des élèves de son dortoir. La rouge-et-or se hâta de prendre sa sacoche, sortit de sa salle commune en claquant la porte et s'enfuit comme une ombre baladeuse dans les escaliers qui menaient au sixième étage. Là, elle croisa moult insectes en tout genre, et, se retenant de crier, elle poursuivit son chemin.
Sa descente aux enfers ne s'arrêtait point, et, après avoir déniché quelques ingrédients de potion, elle arriva enfin aux sous-sols. Puis, le préfet de Serpentard ouvrit la porte de sa salle commune. Luna plaça sa main sur sa bouche et se précipita dans les cuisines, laissant tomber une fiole de bile de tatou sur son passage. Une fois en sécurité, elle soupira, alluma une bougie et posa sa sacoche sur un plan de travail.
De sa sacoche encore posée sur ce meuble de marbre, elle sortit une plume et un encrier, mais aussi un parchemin vierge. Elle tira alors l'un des tabourets en bois qui ne se trouvait pas loin, posa son mince arrière-train dessus, et se mit à écrire, trempant sa plume noire dans son encre rouge sang.
Après une bonne demi-heure, la lettre fut terminée. De sa voix encore tremblotante, elle décida de se la lire à voix haute //
- Mon ange,
Tu as toujours été mien, et tu m'appartiens encore. Ta vie sans moi ne se résume qu'aux ténèbres, et tu le sais. Où es tu parti? Pourquoi t'en es tu allé? M'avoir laissée seule comme ça, entourée d'étranges personnes inconnues et magiques, ne l'as tu pas regretté? J'en doute fort, mon amour. Mais c'est comme ça, j'étais ta reine et tu étais mon roi, tu fus mon sigisbée et je fus ta dame. Mais le destin a voulu que notre ciel se déchire, et que nos coeurs se séparent. Nous sommes loin des yeux, nous sommes loin du coeur, et pourtant je me souviens encore de ta chaleur qui m'exaltait chaque fois que je la sentais. Ton odeur, ta peau, ta paume glissant sur ma joue comme une barque le ferait sur un lac inanimé.
Vide, c'est comme ça que tu me laisses, emportant avec toi toute notre histoire, et mon coeur en morceaux. Rien que de penser à toi me fait défaillir, mon trésor, il m'est impossible alors de me tenir sur mes deux pieds, les pieds que tu aimais malgré leur température de moins cinquante degrés. Et je suis là, à t'écrire cette lettre, alors que tu m'as laissée pour morte. Alors que, mon tendre, c'est toi qui est parti. Tu es enfoui sous la terre, et je vis, sans toi. Adieu, repose en paix, je passerai te voir régulièrement et je te remettrai cette lettre demain. Je t'aimerai toujours.
// Elle ne put cette fois se retenir et éclata en sanglot. Elle se jeta sur le sol froid et se mit à hurler de douleur, elle avait le mal de coeur. Cette scène dura environ vingt minutes. Dieu soit loué : les vert-et-argent ainsi que les jaune-et-noir avaient pour la plupart le sommeil lourd, par conséquent aucun ne se réveilla malgré la cacophonie que provoquaient les ustensiles qui tombaient de leurs supports, et les cris incessants de Luna.
Puis, elle respira et se leva, ajustant sa chemise de nuit froide et salie. //
** Heureusement qu'aucun Gryffon n'a remarqué mon absence du dortoir **
// Elle se trompait. Dans l'entrebâillement de la porte que Luna croyait avoir fermée, se trouvait une petite fille, aux yeux écarquillés. //
- Depuis combien de temps es tu la? - dit Luna, méchamment, articulant chacun de ses mots.
Couleurs utilisées dans ce message : #008866 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 09 Fév 2013, 17:30
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//Cette nuit-là, Margaux faisait un rêve extraordinaire. Dans ce rêve, elle était enfin en couple avec celui qu'elle aimait en secret, son meilleur ami Harry Allauch. Ils vivaient heureux, et ne se quittaient pas ; et Harry était même au petits soins pour elle.
Mais, malheureusement, ce n'étit qu'un rêve, et Margaux se réveilla alors que le meilleur moment arrivait. Lorsqu'elle le réalisa, elle éclata en sanglots et pleura pendant une vingtaine de minutes puis essaya de se calmer. N'y arrivant pas, elle se dit qu'une seule chose pourrait l'apaiser : le Nutella !
Margaux décida donc de descendre aux cuisines et d'aller s'en prendre un pot entier. Mais, arrivée là-bas, elle surprit une jeune fille par terre, en sanglots et hurlant de douleur. Elle ne bougea donc pas, jusqu'à ce que la jeune fille s'arrete(au bout de 3 minutes) et la remarque.
Lorsque la jeune fille qui pleurait par terre remarqua Margaux en train de l'observer, elle s'adressa à elle méchamment : //
- Depuis combien de temps es tu la?
-Ca doit faire 3 minutes que je suis-là,Répondit MargauxEt tu pleurais pour un chagrin d'amour, n'est-ce pas ? Moi aussi je connais ça. Mais je préfère pas en parler...
//Ensuite, Margaux repensa à son rêve, se remit à pleurer, et se précipita donc sur un pot de Nutella, qu'elle engloutit les larmes aux yeux.//
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Joueuse
Messages : 2263
Guilde : Special Circumstances
Maison : Gryffondor
Poudlard : 2e année |
Date du message: Mer. 13 Fév 2013, 12:37
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- Depuis combien de temps es tu la?
- Ça doit faire 3 minutes que je suis-là. Et tu pleurais pour un chagrin d'amour, n'est-ce pas ? Moi aussi je connais ça. Mais je préfère pas en parler...
// Un chagrin d'amour, à son âge? Elle n'en savait forcément rien, son "amour perdu", lui, n'était pas mort. Il était bel et bien vivant, en chair et en os, ce n'était juste pas le bon.. //
- Ce n'était juste pas le bon..
// Elle avait prononcé ces mots à voix haute avant de se rendre compte que la gamine se dirigeait d'un pas décidé, violent et rapide vers un pot de cette cochonnerie moldue que l'on appelle Nutella. Elle le regarda alors quelque temps, et passa à l'action. La petite s'en gava alors, affichant un grand sourire bien dessiné sur son visage : elle était en extase. Luna avait, quant à elle, toujours été interdite de ce genre de mets. Ses parents la mettaient en garde : si elle en mangeait, elle grossirait et son corset l'empêcherait de respirer. Alors elle n'en mangea jamais, et se contentait de piquer quelques morceaux de pâte d'amande ici et là. //
- Tu portes des corsets?
// La question avait été posée d'une innocence pure. La cinquième année se posa alors sur un autre tabouret, plus près de sa camarade que le précedent. //
Couleurs utilisées dans ce message : #008866, #FF5E4D |
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 22 Fév 2013, 12:55
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- Tu portes des corsets?
//Ensuite, la jeune fille alla s'asseoir sur un tabouret proche de Margaux. Cette dernière réfléchit un moment avant de répondre à la question. Elle savait ce qu'était un corset, on lui en avait déjà parlé ; mais pour elle c'était un habit du Moyen-Age, un habit que l'on ne mettait plus à cette époque. D'ailleurs, elle ne connaissait personne qui en portait ou qui en avait porté ! C'est pourquoi elle afficha un air étonné et répondit ainsi sur un ton étonné lui aussi :
-Un corset ? Il y a encore des gens qui en mettent maintenant ? Je croyais que ça avait disparu de la circulation. Ou alors, peut-être qu'on en met chez les gens de bonne famille ?
//Ensuite, Margaux remarqua un papier sur un plan de travail et alla vers lui. Elle le prit alors, le retourna sans lire ce qu'il y avait écrit, prit une plume, et commença à écrire dessus. Elle voulait se libérer de son chagrin en écrivant.
Voilà ce que Margaux écrivit : //
Citation : | Cher Harry,
Je t'écris sur ce bout de papier ce que je ressens pour toi. Bon, tu ne le liras pas vu que je n'aurais pas le courage de te l'envoyer mais quand même...
Je veux juste te dire que depuis que je t'ai rencontré dans le Poudlard Express, je ne pense qu'à toi ! A chaque fois que je te vois embrasser une fille, ça me fait mal au coeur et je ne peux m'empecher de m'enfuir en courant. Mais je reste tout de même ta meilleure amie dans les moments difficiles, même si je rêve de plus...
En fait, je t'aime Harry ! ! ! et je veux que tu t'en aperçoives enfin ! |
//Après avoir écrit ceci, Margaux se mit à pleurer à chaudes larmes et ne put, voire ne voulut, pas se consoler avec du Nutella. Elle s'approcha alors de la seule personne présente dans cette cuisine et pleura sur son épaule comme si les deux jeunes filles étaient amies depuis toujours//
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