Tour de Serdaigle

[Miss RP]

Tour de Serdaigle

// La Tour de Serdaigle est située sur le côté ouest de Poudlard. L'entrée de la salle commune se trouve au sommet d'un escalier en colimaçon sans doute situé au cinquième étage. Pour passer la porte sans poignée ni trou de serrure, il faut répondre avec justesse à une énigme posée par un heurtoir de bronze en forme d'aigle. Si votre réponse est fausse, vous devrez attendre que quelqu'un d'autre l'ait juste. La pièce est l'une des plus spacieuses du château. Elle est large et circulaire, avec un tapis bleu nuit, des fenêtres cintrées couvertes par de la douce soie bleue et bronze et un plafond voûté peint avec des étoiles. Pendant la journée, les élèves de Serdaigle ont une excellente vue sur les jardins de l'école, y compris le lac, la Forêt Interdite, le terrain de Quidditch, les jardins de Botanique et les montagnes environnantes.

La pièce est meublée avec des tables, des chaises et des bibliothèques. Et près de la porte menant aux dortoirs se dresse une grande statue de Rowena Serdaigle faite de marbre blanc. Selon un ancien préfet de la maison, le bruit du vent sifflant autour des fenêtres de la tour est relaxant, surtout lorsque l'heure d'aller dormir est venue. //

Lieu de Arsenic Rosidae

[Mirabelle]

// Mirabelle se dirigeait allègrement vers la tour des Serdaigles. C'était le milieu de l'après-midi, elle avait terminée une heure plus tôt, le temps était doux, elle n'avait pas trop de devoirs. Tout allait pour le mieux pour la Bleu et Bronze, à Poudlard. Elle monta les escaliers qu'elle connaissait par coeur d'un pas léger, arriva devant la porte et attendit, comme d'habitude, que celui-ci lui pose une question. Cette dernière était généralement assez facile, et elle ne ressentait plus le petit moment d'appréhension qu'elle avait en première année lors de cette attente. Après quelques secondes, le heurtoir en forme d'aigle s'agita et posa son énigme. //

- On y entre par un trou et on en sort par deux. Qui suis-je ?

// La jeune fille battit des paupières et retourna l'énigme dans tout les sens dans sa tête, tout en observant le heurtoir ailé. On y rentre par un trou et on y sort par deux.. Après quelques minutes de réflexion, la Serdaigle pencha la tête en arrière éclata de rire. Mirabelle eu, comme beaucoup d'autres personnes, la réflexion récurrente du " mais c'est évident ! " et répondit : //

- Un pantalon ?

// L'aigle en bronze referma ses ailes et la porte s'ouvrit avec un cliquetis caractéristique sur une large pièce très lumineuse à cette heure-ci de la journée. Mirabelle constata avec joie qu'elle était seule, posa son sac, ou plutôt le lança avec nonchalance sur le tapis de la salle, retira ses chaussures et leur fit subir le même sort que son cartable. Elle se dirigea ensuite en sifflotant vers la bibliothèque pour choisir un livre. Elle en remarqua un, qui contrairement aux autres était un peu de guingois sur son étagère : La fabuleuse histoire du dragon de Rosalie. Rien de mieux qu'un petit roman pour passer un bon moment, pensa Mirabelle en saisissant l'ouvrage. Elle s'affala ensuite dans un des canapés moelleux de la pièce et commença à lire... //

[Ellanafly]

// Ayant fini sa journée de cours, Ellana monta les marche de l’escalier en colimaçon qui menait jusqu'à la très chère tour des Serdaigle. Arrivant enfin devant la reconnaissable porte qui n'avait aucune poignée ni serrure rien qu'un simple heurtoir en forme d'aigle, évidemment, elle attendit la fameuse énigme avec une légère anxiété après tout elle n'avais pas le savoir intégral et jamais elle ne saurait tout, tous les jours on apprenait au moins une chose. Soudain le volatile remua et s'exclama : //

- Combien de gouttes d'eau peut-on mettre dans un verre vide ?

// Méditant intérieurement à la réponse, elle prit une longue respiration et répondit : //

- Une seule goutte suffit pour qu'il ne soit plus vide.

- Bon raisonnement

// A ces mots l’accès à la salle commune s'ouvrit avec un petit bruit, ce qui laissait supposer qu'un mécanisme se cachait à l'intérieur, laissant voir la fameuse pièce circulaire. Voyant qu'un des fauteuils bleu était libre, elle s'affala dessus en mettant ses jambes de guingois sur l'accoudoir comme elle en avait pris l'habitude, heureusement elle n'avait pas mis de jupe.
N'ayant pas beaucoup eu d'heures suffisantes de sommeil ces deniers temps, elle ferma ses paupières tout en sachant pertinemment qu'elle ne s'endormirait pas. Alors elle pensa à sa journée, à ses amis, à tout et à rien en même temps... //

[Mirabelle]

// Mirabelle lisait depuis 10 minutes à peine lorsqu'un nouveau cliquetis indiqua à la Bleu et Bronze qu'une autre personne pénétrait dans la salle commune. Elle leva les yeux de son livre et apperçut une fille à peine plus petite qu'elle avec de long cheveux noirs. Elle était grande mais son visage gardait encore quelques traits d'enfance, Mirabelle conclut qu'elle devait être vers sa 3eme année à Poudlard. Mirabelle ne connaissait pas son nom. La Serdaigle observa la nouvelle venue qui semblait ne pas l'avoir vue et qui s'affala sur un des nombreux fauteuils bleus qui occupaient la pièce. L'inconnue s'installa, ferma les paupières et semblait s'être endormie.
Mirabelle ne savait pas trop comment réagir. Elle opta pour la discrétion et décida de partir dans son dortoir sans faire de bruits pour ne pas réveiller la fille aux cheveux noirs. Elle se dirigea à pas de loups vers la bibliothèque pour y ranger le livre qu'elle avait pris quelques instants auparavant. La couverture et la description de celui ci avait leurré Mirabelle qui, après quelques minutes de lecture à peine, se révélait terriblement ennuyeux.
Elle était très attentive à chaqu'un de ses mouvements ; ne pas faire grincer le plancher, ne pas se cogner dans un meubles.. La raison de toutes ces précautions était la maladresse bien connue de Mirabelle. La Serdaigle parvient jusqu'à l'étagère, mit le livre à sa place initiale et se dirigea vers l'autre extremité de la pièce pour récuper son sac et ses chaussures. Elle fit à peine un pas qu'une sorte de sifflement éveilla son attention, elle se retourna et eu juste le temps de voir le livre qu'elle venait de ranger glisser et, avec un magnifique " BAM" qui aurait réveillé un mort, s'écraser par terre. //

** Oups... **

// Avec une infinie lenteur, Mirabelle se retourna vers la jeune fille et pria intérieurement pour que tout son petit manège ne l'aie pas réveillée. //

[Winpartium]

// Winpartium était assis seul. Eh bien, à vrai dire, il n'avait été intéressé par personne et jamais quelqu'un ne s'est intéressé à lui. Il était assis avec dignité et élégance dans l'un des meilleurs fauteuils de la meilleur salle commune à ses yeux. Il regardait par cette immense fenêtre qui donnait une vue panoramique et magnifique du parc de ce château où il s'est toujours senti chez lui. Il était pratiquement désolé à l'idée qu'un jour, il devrai quitter cet endroit de rêve, ce paradis terrestre. Il ne s'intéressait guère à la conversation de ces deux-là où les agitations de ce groupe de filles en train de glousser. //

** Quelles idiotes ! Elle n'arrêtent jamais d'émettre ces stupides sons ? **

// Il entendit le cliquetis habituel de la porte de la salle commune. Il n'aimait point ce système de passage; il aurait préféré un peu plus d'intimité et de sécurité. N'importe qui pourrait répondre à ces questions, si il est assez intelligent. Bien sûr, rares sont les Serdaigles qui ne peuvent répondre à ces questions et Winpartium Colomenta n'était pas l'une de ces exceptions. Il ne s'est jamais trompé de réponses aux questions de l'aigle auquel il a toujours éprouvé de l'affection. Il regarda le parc et la Forêt Interdite d'un air vitreux, les pensées embrouillés par ce vacarme. Mais il ne voulait pas l'arrêter. C'était familier et il a toujours aimé le brouhaha de leur salle commune. Finalement, il se leva, tendit son bras musclé et tira le Syllabaire Lunerousse de son sac. L'une des spécialités du bruit de cette tour (ou peut-être était-ce un don ?), Winpartium pouvait lire tranquillement, n'importe qu'était le bruit qui pourrait déranger un Gryffondor ou un Serpentard. //

[Morgahne]

// Le heurtoir en forme d'aigle n'avait pas été tendre cette fois avec Morgahne. Ou peut être était elle un peu fatiguée ? C'est sûrement ça se dit la jeune fille en entrant dans la salle commune, presque sur la pointe des pieds, le claquement de ses talons hauts comme absorbé par l'épaisse moquette azur.

Elle détailla rapidement les aiglons présents : son amie Ella, profondément endormie sur un fauteuil ; une fille plus âgée, Mirabelle qui tentait de remettre un livre à sa place sans réveiller la dormeuse et plus loin un garçon, de grande taille installé dans un fauteuil et plongé dans sa lecture.

La jeune fille se faufila entre les sièges de la pièce, fit un signe de tête à Mirabelle et passant devant le jeune homme murmura un bref bonjour, plus pour se dire qu'elle l'avait fait que pour qu'il lui réponde et prit la direction du dortoir des filles. //

[Ellanafly]

// Un bruit venait de la sortir de ses pensées pour le moins quelconque elle devait se l'avouer. Ouvrant doucement les yeux elle chercha autour d'elle la cause de son "réveil". Et vit à côté d'une des bibliothèques, une jeune fille brune qui la regardait avec des grands yeux comme si ce qu'elle redoutait le plus était arrivé. Sa camarade était plus âgée qu'elle cela se voyait à ses traits. Bizarrement quand elle était entré dans la tour elle n'avait pas remarqué sa présence sûrement trop fatigué pour y prêter attention.

Amusée, elle lui sourit doucement, elle n'était pas un croque-mitaine y avait pas mort d'homme après tout. Voyant que celle-ci restait tétanisé et que le livre était toujours à terre, elle se leva et le ramassa pour le remettre à sa place. //

** Un livre ne doit pas être traité de cette manière. **

// Quand cela fut fait, elle se tourna vers son ainée et lui dit tout en tendant sa main droite : //

- Bonjour, je m'appelle Ellana, Ella pour les intimes. Ne t’inquiète pas, tu m'as pas dérangée quand le bouquin est tombé je n'étais pas vraiment en train de dormir. Ravie de te rencontrer.

** C'est que je deviens sociale moi dis donc ! Poudlard me change, de la bonne manière je suppose... **

[Mirabelle]

// La jeune Serdaigle ouvrit doucement les yeux et observa Mirabelle avec curiosité. Cette dernière fut soulagée de voir que la fille au nom encore inconnu ne semblait pas fâchée, loin de là. Encore mieux, elle se leva et rangea le livre à sa place initiale, c'est-à-dire la bibliothèque. Ensuite, elle se tourna vers Mirabelle, qui n'avait toujours pas esquissé un mouvement, et lui tendit la main en se présentant : //

- Bonjour, je m'appelle Ellana, Ella pour les intimes. Ne t’inquiète pas, tu m'as pas dérangée quand le bouquin est tombé je n'étais pas vraiment en train de dormir. Ravie de te rencontrer.

// Mirabelle cligna des yeux et serra la main de la dénommée Ellana, tout en lui rendant son sourire. Pendant ce temps, d'autres élèves étaient entrés dans la tour mais Mirabelle ne leur prêta aucune attention. Elle remit sa mèche, qui était tombée devant ses yeux, de côté d'un geste machinal et se présenta à son tour, avec une facilité qu'elle n'aurait jamais soupçonné, car la jeune fille était habituellement timide. //

- Ravie de te rencontrer également. Moi, c'est Mirabelle. Comme le fruit. Je suis contente de ne pas t'avoir dérangée, alors !

[Croun]

// Encore une longue nuit de solitude. Charles venait de remonter, il avait évité tout les préfets, véritable exploits si on prenait en compte le nombre de leurs rondes et avait aussi réussi à éviter les élèves, que ce soit ceux qui remontaient de la bibliothèque, ou ceux qui revenaient d'activités.. disons différentes.

Le vieil enfant, ou plutôt le jeune homme comme aimait à le dire cette époque était resté longuement songeur quant à ce qu'il ferait cette nuit. Cela faisait des années qu'il ne dormait plus. Le fait d'être poursuivi et toujours prêt à fuir y était pour beaucoup. En y réfléchissant, ses dernières nuits tranquilles et d'un sommeil calmes remontaient à la première année à Gifdu, jusqu'à l'enlèvement par Séléné, après il n'avait dormi que d'un oeil jusqu'à ce que son maître trouve un moyen de ne plus avoir à dormir, une sorte de méditation qui reposait son corps et son cerveau et lui avait aussi permis d'étoffer sa capacité de concentration.

Ce n'était pas une sinécure d'ailleurs que d'avoir cette concentration. Il le voyait bien en ce lieu. Sa magie avec baguette était... une catastrophe sans nom en fait. Plus il y songeait plus c'était l'impression qu'il avait. Il était persuadé qu'il pouvait vaincre tout le monde ici.. tant qu'il ne lui fallait pas se servir de la baguette. Déjà, elle lui répondait mal, le dragon à l'intérieur ne convenant définitivement pas au jeune homme trop doux et trop opposé à l'assaut sans diplomatie. Il n'arrivait pas à s'y lier. Un hibou a son maître avait apaisé ses craintes, mais il était heureux de pouvoir continuer la magie sans baguette et les graphèmes, ayant eu des craintes au début.

Laissant là ses réflexions, il sortit de son sac un gros paquet de feuilles, appelés par les moldus bloc-note, qui contenait 500 pages blanches. Il l'ouvrit sur la premières pages pour s'assurer de ne pas se tromper dans le document. De Graphémis Practicae. c'était le bon. Il avait commencé à écrire ce document peu avant le début de sa sixième année à Gifdu. Son carnet d'apprenti étant maintenant trop petit pour ce qu'il pensait et avait besoin d'écrire. Le terme Graphémis était un barbarisme qu'il utilisait pour donner un air latin à son "livre", ayant un vrai penchant, assumé, pour cette langue... Il déboucha un stylo plume Parker et reprit quelque peu son travail, arrivant sur la partie importante d'Aristote et des Graphèmes. //

- "gnôthi sauton ", voici surement exposé le seul principe de base de l'utilisation longue de toute magie des graphèmes, la seule règle naturelle de cette discipline. Le danger reste toujours vivace quant à l'idée de vouloir trop bien faire et de demander quelque chose de plus fort que ce que notre OND peut supporter. Je l'expérimentais en 2 année à Gifdu et je me souviens que je fus ravi d'avoir simplement créé un Gladr de détection de boule de papier maché qui en fait contenait 17 graphèmes, soit un petit peu trop d'entre eux. Mais mon Gladr n'était nullement dangereux, tout au plus ai-je noyé la salle sous l'eau qui est apparu quant tout l'humidité des feuilles des 10 kilomètre alentour s'est ruée sur moi du fait de l'impuissance de mon Ond de faire venir à lui les 4 éléments liés dans une structure cohérente de feuilles de papiers mâchés. Trop faible donc, il fit les étapes unes par unes, en commençant par l'eau. Mais je n'ose imaginer ce que donnerait la libération d'un LINDORM incomplètement maîtriser par son lanceur. Je devine qu'il serait incontrôlable. Seulement, le dragon hait ce plan d'existence et à mon sens fera tout pour le quitter, il tuera donc le premier être qu'il croisera pour satisfaire la demande de sang.. le sorcier peut donc payer cher sa bêtise...

// Il soupira et arrêta de dicter à la plume. Il n'avait aucune envie de continuer à vrai dire. La solitude commençait à lui peser et influait sur sa capacité d'écriture. Il leva la main, le livre se ferma et se rangea dans son sac tandis qu'un autre en sortait, un Gilles Perrault intitulé "le Secret du Roy" qu'il reprit avec contentement. Il espérait que quelqu'un l'aborderait. //

[Astoria M-P]

// Astoria descendit les escaliers de son dortoir à la Salle Commune en bâillant. Elle venait de se réveiller en sursaut cette nuit à cause d’un cauchemar, ou plutôt du fait que son petit frère Roxas avait une nuit agitée : en plus d’avoir un lien télépathique avec James, elle arrivait à ressentir les émotions de sa famille lorsqu’elles étaient trop fortes. Dans le cas des trois derniers, c’était plus dû au fait que leur magie était encore instable comme tout jeune sorcier, ce n’est qu’à partir de 8-9 ans pour que la magie soit en parfaite accord avec son hôte. Épuisée, elle avait alors décidé de descendre sans réveiller ses camarades ni ses deux boules de poils.

En arrivant, elle constata que la cheminée était activée, ce qui expliquer qu’elle n’est pas froid malgré sa chemise de nuit qui lui arrivée juste aux dessus des genoux et sa petite veste. Elle scruta les alentours : si la température de la salle était aussi accueillante, cela signifiait qu’il y avait encore quelqu’un ici.

C’est alors qu’elle remarqua un jeune homme blond sur l’une des tables, semblant en train de lire. Intriguée, et en ravalant son second bâillement, elle s’approcha silencieusement de lui. Une fois à ses côtés, elle s’installa près de lui avec l’aide de ses pouvoirs élémentaires. Voyant qu’elle avait été trop discrète, elle dressa une barrière de protection ne sachant comment aller réagir le garçon et demanda d’une petite voix : //

- Bonsoir, excuse-moi de te déranger mais je me demandais ce que tu faisais ici avec cet air mélancolique.