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Fondateur Concepteur
Messages : 9543
Guilde : Escape Guilde
Maison : Serdaigle
Poudlard : 2e année |
Date du message: Ven. 25 Juin 2010, 21:32
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Vos Citations préférées de Livres
En lisant des livres, il y a forcément certaines phrases bien choisies qui vont ont faire exploser de rire, méditer profondément ou encore fait pleurer pendant quelques minutes... Venez nous en faire profiter !
Je commence
Eragon L'Aîné :
Citation : | Le débat prit fin quand Roran déplia ses jambes et se dressa de toute sa hauteur, ramassant le silence par sa seule présence. Tous se figèrent, retenant leur souffle, dans l'attente d'un de ses discours hallucinés.
- C'est ça ou marcher, conclut-il.
Et il alla se coucher. |
A vous !
Dernière édition effectuée par Darren (Lun. 14 Jan 2013, 20:24) ; édité 1 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 29 Sep 2010, 14:55
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Vous devez vous dire, ah l'idiote qui répond trois ans plus tard, mais bon, tant pis, elle s'en fiche de ce que pensent les autres...
Sinon voila :
Les mondes d'Ewilan
Citation : | Elicia et Altan étaient assis sur de moelleux fauteuils, une pile de livres devant eux.
Plongés dans leur lecture, ils ne remarquèrent pas l'arrivée d'Ewilan, Edwin, Salim, Ellana, maître Duom, Bjorn, Mathieu, et Siam. |
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Fondateur Concepteur
Messages : 9543
Guilde : Escape Guilde
Maison : Serdaigle
Poudlard : 2e année |
Date du message: Mer. 29 Sep 2010, 15:00
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Hey Parvatia !
Pas grave pour le retard, au moins quelqu'un a répondu
Alors j'ai la question qui tue : tu postes cette phrase parce qu'elle t'a fait pleurer de rire pendant cinq minutes, parce qu'elle t'a fait exploser de rire, ou bien parce qu'elle t'a fait méditer profondément ?
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 29 Sep 2010, 18:22
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J'avais... HIPS... moi aussi oublié ce sujet.
Personnellement j'ai envie de citer un poème, de Prévert, publié dans son recueil Paroles. Un poème que j'ai, dès la première lecture, classé comme étant mon préféré et mon adoré. Donc voici le poème:
Spoiler : | Citation : |
"Dans ma maison vous viendrez
D'ailleurs ce n'est pas ma maison
Je ne sais pas à qui elle est
Je... HIPS... suis entré comme ça un jour
Il n'y avait personne
Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc
Je suis resté longtemps dans cette maison
Personne n'est venu
Mais tous les jours et tous les jours
Je vous ai attendu
Je ne faisais rien
C'est-à-dire rien de sérieux
Quelque fois le matin
Je poussais des cris d'animaux
Je gueulais comme un âne
De... HIPS... toute mes forces
Et cela me faisait plaisir
Et puis je jouais avec mes pieds
C'est très intelligent les pieds
Ils vous emmènent très loin
Quand vous voulez aller très loin
Et puis quand vous ne voulez pas sortir
Ils restent là ils vous tiennent compagnie
Et quand il y a de la musique ils dansent
On ne peut pas danser sans eux
Il faut être bête comme l'homme... HIPS... l'est souvent
Pour dire des choses aussi bêtes
Que bête comme ses pied gai comme un pinson
Le pinson n'est pas gai
Il est seulement gai quand il est gai
Et triste quand il est triste ou ni gai ni triste
Est-ce qu'on sait ce que c'est un pinson
D'ailleurs il ne s'appelle pas réellement comme ça
C'est l'homme qui a appelé cet oiseau comme ça
Pinson pinson... HIPS... pinson pinson
Comme c'est curieux les noms
Martin Hugo Victor de son prénom
Bonaparte Napoléon de son prénom
Pourquoi comme ça et pas comme ça
Un troupeau de Bonapartes passe dans le désert
L'empereur s'appelle Dromadaire
Il a un cheval caisse et des tiroirs de course
Au loin galope un homme qui n'a que trois prénoms
Il s'appelle Tim-Tam-Tom et n'a pas... HIPS... de grand nom
Un peu plus loin encore il y a n'importe quoi
Et puis qu'est-ce que ça peut faire tout ça
Dans ma maison tu viendras
Je pense à autre chose mais je ne pense qu'à ça
Et quand tu seras entrée dans ma maison
Tu enlèveras tous tes vêtements
Et tu resteras immobile nue debout avec ta bouche rouge
Comme les piments rouges pendus sur le mur blanc
Et... HIPS... puis tu te coucheras et je me coucherais près de toi
Voilà
Dans ma maison qui n'est pas ma maison tu viendras."
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Et aussi un petit passage du livre Neige de Maxence Fermine. Il s'agit d'un dialogue entre un maître poète versé dans l'art des Haïkus ainsi que dans l'art des les mettre en couleurs, malgré qu'il soit aveugle, et son... HIPS... élève.
Spoiler : | Citation : | - La couleur n'est pas au dehors. Elles est en soi. Seule la lumière est dehors, dit-il . Que vois tu?
-Rien. Les yeux fermés, je ne vois que du noir. Pas vous?
-Non, répondit Soseki. Je vois encore le bleu des grenouilles et le jaune du ciel. Alors, qui de nous deux est le plus aveugle? |
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J'avais moi aussi oublié ce sujet.
Personnellement j'ai envie de citer un poème, de Prévert, publié dans son recueil Paroles. Un poème que j'ai, dès la première lecture, classé comme étant mon préféré et mon adoré. Donc voici le poème:
Spoiler : | Citation : |
"Dans ma maison vous viendrez
D'ailleurs ce n'est pas ma maison
Je ne sais pas à qui elle est
Je suis entré comme ça un jour
Il n'y avait personne
Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc
Je suis resté longtemps dans cette maison
Personne n'est venu
Mais tous les jours et tous les jours
Je vous ai attendu
Je ne faisais rien
C'est-à-dire rien de sérieux
Quelque fois le matin
Je poussais des cris d'animaux
Je gueulais comme un âne
De toute mes forces
Et cela me faisait plaisir
Et puis je jouais avec mes pieds
C'est très intelligent les pieds
Ils vous emmènent très loin
Quand vous voulez aller très loin
Et puis quand vous ne voulez pas sortir
Ils restent là ils vous tiennent compagnie
Et quand il y a de la musique ils dansent
On ne peut pas danser sans eux
Il faut être bête comme l'homme l'est souvent
Pour dire des choses aussi bêtes
Que bête comme ses pied gai comme un pinson
Le pinson n'est pas gai
Il est seulement gai quand il est gai
Et triste quand il est triste ou ni gai ni triste
Est-ce qu'on sait ce que c'est un pinson
D'ailleurs il ne s'appelle pas réellement comme ça
C'est l'homme qui a appelé cet oiseau comme ça
Pinson pinson pinson pinson
Comme c'est curieux les noms
Martin Hugo Victor de son prénom
Bonaparte Napoléon de son prénom
Pourquoi comme ça et pas comme ça
Un troupeau de Bonapartes passe dans le désert
L'empereur s'appelle Dromadaire
Il a un cheval caisse et des tiroirs de course
Au loin galope un homme qui n'a que trois prénoms
Il s'appelle Tim-Tam-Tom et n'a pas de grand nom
Un peu plus loin encore il y a n'importe quoi
Et puis qu'est-ce que ça peut faire tout ça
Dans ma maison tu viendras
Je pense à autre chose mais je ne pense qu'à ça
Et quand tu seras entrée dans ma maison
Tu enlèveras tous tes vêtements
Et tu resteras immobile nue debout avec ta bouche rouge
Comme les piments rouges pendus sur le mur blanc
Et puis tu te coucheras et je me coucherais près de toi
Voilà
Dans ma maison qui n'est pas ma maison tu viendras."
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Et aussi un petit passage du livre Neige de Maxence Fermine. Il s'agit d'un dialogue entre un maître poète versé dans l'art des Haïkus ainsi que dans l'art des les mettre en couleurs, malgré qu'il soit aveugle, et son élève.
Spoiler : | Citation : | - La couleur n'est pas au dehors. Elles est en soi. Seule la lumière est dehors, dit-il . Que vois tu?
-Rien. Les yeux fermés, je ne vois que du noir. Pas vous?
-Non, répondit Soseki. Je vois encore le bleu des grenouilles et le jaune du ciel. Alors, qui de nous deux est le plus aveugle? |
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Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mer. 29 Sep 2010, 20:14) ; édité 2 fois
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Fondateur Concepteur
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Poudlard : 2e année |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 29 Sep 2010, 19:53
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Fichu hips x)
Edit: en plus je viens de me rendre compte que j'ai cafouillé dans le copier collé du poème.
edit2: ha non, en fait c'est les hips qui décalent tous :/
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 29 Sep 2010, 21:15
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Oh, joli sujet, & jolies citations [oserais-je 'jolis hips' ?] =D Allez, pour la route, j'en rajoute une petite de Bottero, sans doute pas la plus belle, mais celle qui m'est revenue là tout de suite. Enfin, si je pouvais, je citerais bien l'ensemble de son oeuvre, mais je crains que ce ne soit pas possible, donc courez les acheter
Citation : | Répondre aux questions de Sayanel se révélait plus que facile, plus que naturel.
Vital.
En s'offrant à la sagacité du maître marchombre, il refaisait connaissance avec lui-même, gravant dans le marbre des certitudes les fondements de son être.
- Que dit l'étoile du matin au soleil qui se lève ?
- La douceur de la nuit et l'importance du doute.
- Que répond le soleil ?
- La puissance des convictions et la beauté de la lumière.
- Es-tu étoile ou soleil ?
- Ni l'un ni l'autre.
- Es-tu étoile ou soleil ?
- Les deux.
Les yeux de Sayanel s'étaient mis à briller.
- Que deviennent les rêves qui se brisent ?
- Les rêves ne se brisent pas.
- Que deviennent les rêves qui se brisent ?
- Le terreau des rêves à venir. |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 30 Sep 2010, 14:54
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Je n'avais pas remarqué ce topic
J'aime beaucoup Jacques Prévert, aussi. J'ai eu un de ses poèmes en texte le jour du bac de français, en 1ERE, La grasse matinée, ou les délires gastronomiques d'un affamé qui le pousse au meurtre pour manger, ça m'avait marquée !
Bref, moi je vais vous faire quelques citations de mon livre préféré, Le Petit Prince, de Saint-Exupéry. Le problème, c'est que je le citerais bien de la première à la dernière phrase . Je vais essayer de faire court. Un très beau livre, court, mélancolique, poétique, philosophique...
Spoiler : |
Citation : | Chapitre IV
Mon ami ne me donnait jamais d’explications. Il me croyait peut-être semblable à lui. Mais moi, malheureusement, je ne sais pas voir les moutons à travers les caisses. Je suis peut-être un peu comme les grandes personnes. J’ai dû vieillir. |
Citation : | Chapitre VII
- Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux, quand il les regarde. Il se dit : « Ma fleur est là quelque part… » Mais, si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important, ça ! »
Il ne put rien dire de plus. Il éclata brutalement en sanglots. La nuit était tombée. J’avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans mes bras. Je le berçai. Je lui disais : « La fleur que tu aimes n’est pas en danger… Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton… Je dessinerai une armure pour ta fleur… Je… » Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais pas comment l’atteindre, où le rejoindre… C’est tellement mystérieux, le pays des larmes !
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Citation : | Chapitre XII
La planète suivante était habitée par un buveur. Cette visite fut très courte mais elle plongea le petit prince dans une grande mélancolie :
« Que fais-tu là ? dit-il au buveur, qu’il trouva installé en silence devant une collection de bouteilles vides et une collection de bouteilles pleines.
- Je bois, répondit le buveur, d’un air lugubre.
- Pourquoi bois-tu ? lui demanda le petit prince.
- Pour oublier, répondit le buveur.
- Pour oublier quoi ? s’enquit le petit prince qui déjà le plaignait.
- Pour oublier que j’ai honte, avoua le buveur en baissant la tête.
- Honte de quoi ? s’informa le petit prince qui désirait le secourir.
- Honte de boire ! » acheva le buveur qui s’enferma définitivement dans le silence.
Et le petit prince s’en fut, perplexe.
« Les grandes personnes sont décidément très très bizarres », se disait-il en lui-même pendant le voyage. |
Citation : | Chapitre XVII
« On pourrait entasser l’humanité sur le moindre petit îlot du Pacifique. Les grandes personnes, bien sûr, ne vous croiront pas. Elles s’imaginent tenir beaucoup de place. Elles se voient importantes comme des baobabs. » |
Citation : | Chapitre XXIII
C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire.
« Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince.
- C’est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
- Et que fait-on de ces cinquante-trois minutes ?
- On en fait ce que l’on veut… »
« Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine… » |
Citation : | Chapitre XXIV
J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence.
« Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part… »
Je fus surpris de comprendre soudain ce mystérieux rayonnement du sable. Lorsque j’étais petit garçon, j’habitais une maison ancienne, et la légende racontait qu’un trésor y était enfoui. Bien sûr, jamais personne n’a su le découvrir, ni peut-être même ne l’a cherché. Mais il enchantait toute cette maison. Ma maison cachait un secret au fond de son cœur…
-Oui, dis-je au petit prince, qu’il s’agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible ! |
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Perdu... J'ai pas pu m'empêcher d'en mettre plein, et des longues, en plus xD En plus, j'ai pas mis toutes celles que je voulais mettre Bon, bref, j'ai tout mis en spoiler, du coup xD
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 01 Oct 2010, 17:37
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Wouhaou ! Dès que je réponds, paf, y'en a plein d'autres qui répondent aussi !
c'est bizarre...
Sinon, j'ai mis cette phrase parce que j'étais en train de lire ce livre et m'étais arrêtée à cette phrase avant d'aller sur MW.
Voili voilou !
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 01 Oct 2010, 23:57
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Citation : | « La nature n’avait pas besoin d’une opération pour être belle. Elle l’était, tout simplement » |
Uglies de Scott Westerfeld
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