A l'orée de la Forêt Interdite

[Aquilea]

// Kathleen regardait Calliope droit dans les yeux. La Serdy avait un regard on ne peux plus admiratif. Mais la Lionne n'était pas du genre à se vanter, ni à se sentir supérieure. Elle ne montra donc pas qu'elle était contente d'elle. En fait, elle ne laissa transparaître aucune émotion, comme toujours. Calliope se mit alors à bégayer quelques mots. //

- Ouah... Mais c'est... Et puis là... Ouah mais comment tu fais... Enfin, je veux dire c'est...

// Kathy ne broncha pas. Elle voyait bien que son homonyme cherchait ses mots et elle ne voulait pas interrompre le fil de ses pensées. Alors elle la fixa sans rien dire, le temps qu'elle arrive à formuler ce qu'elle avait en tête. Quelques secondes passèrent sans que l'une ou l'autre n'émette le moindre son. Une pie jacassait au loin, brisant légèrement le silence. Puis la jeune Brooks reprit : //

- Ce que je veux dire c'est que c'est incroyable, on dirait que tu as fait ça toute ta vie... Tu as une telle grâce, une telle maîtrise, c'est vraiment impressionnant... Et puis, on dirait que tu es dans un autre monde, tu parais tellement loin... Merci... Merci de m'avoir laissée venir ici, merci. C'était génial. Tu es vraiment quelqu'un d'exceptionnelle.

// Kathleen sourit légèrement. Elle n'avait pas imaginé que sa prestation puisse déclencher une telle réaction ! Elle était ravie que ça ait plu à Calliope, mais elle était déroutée par l'émotion qu'elle dégageait. Elle avait eu le temps d'apercevoir une larme couler sur la joue de sa camarade, avant qu'elle ne détourne la tête. Puis elle redevint impassible, comme à son habitude, et répondit d'une voix égale. //

- Ce n'est pas grand chose. Enfin, je te remercie quand même pour le compliment.

// Elle fit volte-face et ramassa tous ses kunaïs. Tout en s'affairant à son matériel, elle poursuivit. //

- En fait, j'ai commencé à lancer il y a trois ans. Ça m'a permis de canaliser la violence que j'ai en moi. J'aime me battre, j'ai toujours aimé ça, mais les professeurs ne règlent pas les injustices avec des coups de poings. Il a donc fallu que je trouve quelque chose qui me permette de me décharger du surplus d'énergie que j'avais en moi. J'ai essayé les arts martiaux mais je ne savais pas me contrôler. Je me suis faite jeter du club. Je suis passée par le kendo même ! Mais finalement, c'est dans le lancer de kunaïs que je me suis véritablement trouvée.

Tu m'as dit que je donnais l'impression d'être dans un autre monde. Il y a un peu de ça. J'entre en méditation profonde, en fait, sans vraiment m'en rendre compte. J'ai trouvé un autre moyen que la bagarre pour me sentir bien. Tout est une question de respiration.

// Elle déplaça toutes les cibles, augmentant la difficulté de ses lancers. Elle en avait installée une de l'autre côté d'un arbre. Une autre était pendue à une branche et se balançait de gauche à droite au gré du vent. Elle passa la main à travers un tronc creux, et en sortit une espèce de support en bois. Elle plaça une cible dessus, et d'un coup de poignet, la mit en rotation. Un système empêchait que le mouvement ne s'arrête. Elle en installa une au sommet d'un pin grâce à un sort de lévitation, et quelques autres dans des positions peu pratiques. Puis elle attrapa la dernière et la plaça à dix mètres dans la forêt. //

- Passons maintenant au plat de résistance, murmura-t-elle.

// Kathleen se concentra de nouveau, et ferma les yeux. Elle entendait tout ce qu'il se passait dans la forêt. Elle occulta les sons inutiles, pour ne garder à l'oreille que le bruit que faisait la cible accrochée à la branche. Schaff... Schaff... Schaff... Son mouvement de balancier était régulier.

Puis la Lionne lança son premier kunaï, sans crier gare. Les neufs autres suivirent. CHTAC sur la cible en rotation ! CHTAC sur la cible au sommet du conifère ! CHTAC CHTAC CHTAC sur les cibles orientées vers le ciel !

Ses mouvements étaient sûrs et précis. Elle s'amusa à en passer un sous la jambe, en envoya un dans son dos... Puis, d'un geste ample, elle lança le dernier kunaï qui traversa les quelques mètres qui la séparait de la cible la plus éloignée. Il se ficha en son centre exact.

Calliope restait scotchée. Mais Kathleen ne lui laissa pas le temps de se ressaisir. //

- Accio Kunaïs. Accio Cibles.

// Les armes et les cercles de bois s'engouffrèrent par magie dans le sac tendu. Puis la Bleue-et-bronze attrapa la main de son homonyme et la releva. //

- Il faut y aller maintenant. Il va se faire tard, et je n'ai pas encore rédigé mon devoir d'Histoire de la magie.

// Les deux jeunes filles regagnèrent le château. //

[Fin RP avec Calliope]

[Siobhan Turner]

Hé oh, hé oh, on rentre du boulot !
Hé oh, hé oh !
Hé ooh, héééé oooh, héééé oooh , on rentre du bouuulooot !

// La fin de la journée ! Que d'impatience ! Sept nains gravissaient la colline de leurs petites jambes, joyeux qu'ils furent et pleines de crasse couvrant leurs visages et leurs mains de labeur pour retrouver la princesse ayant préparée des tartes ! Comme c'est si mign... Stop ! Stop ! Alerte générale à la bombabouse et de vomis ! Non, c'est pas comme ça que ça se passe. Pas ici, à Poudlard ! Nous avons beau vivre de magie, nous ne sommes pas dans un conte, traçant nos histoires à la fil de la plume pour le plaisir satisfait des lecteurs...Hum, non pas dans un conte, il n'y a point de vaillants princes et de princesses inconvenants aux désirs tous roses que de jeter des gâteaux d'où nageaient des poussins avec une pointe de chantilly sur des arcs-en-ciel. Pas de ça, pas de chants, pas de héé ooh criés à haute voix comme si d'un côté, un appel à une personne était lancé. Et « on rentre du boulot ? » On ? Certains mots n'existent pas dans la liste de vocabulaire de Siobhan. Théoriquement oui, mais pas dans l'emploi et dans ses pensées, rien qu'en elle même, le « Je » traçait toute sa vie avec quelques apparitions du « Tu », brèves apparitions qui s'éclatent contre le mur tel un gâteau de chantilly sur un arc en ciel. Quel ironie !
Cependant, il est vrai que dans ces paroles de chant ravissant les enfants brailleurs et incarnant les sauts de grenouille, révélaient quelques faits véridiques.

Fin de la journée ! Retour au bercail avec des dizaines de bâtonnets de réglisses et de parchemins sous les bras. Siobhan venait de sortir de la Bibliothèque et nourrissait sa faim non rassasiée des heures tardives avec quelques bâtonnets de réglisse, elle avait bien des copies à rendre et était donc restée jusqu'à la fermeture pour compléter ses parchemins. Pas de poulets grillés, ni de patates. Ah bien sur que si, l'impossible avait un côté possible, elle demanderait à son elfe de lui apporter un plat ! Bien que trop maniaque, le temps n'existe pas pour cet elfe !
Et la voici, créature des ombres parmi des centaines peuplant le château, se fondant dans la masse. Mais il n'y avait rien ce soir. Les couloirs étaient si paisibles, surplombés par cette aura d'excitation qui avait fait frémir les murs et l'atmosphère. On le sentait toujours d'ailleurs avec toutes ces traces qui se ravivaient dés qu'une personne passait, l'on pouvait y entendre les rires et les amusements inlassables qui parcouraient le silence. Oui, Siobhan pouvait percevoir ces signes, la nuit venue, de ces fantômes d'élèves prêts à présent de se s'enfoncer dans le monde de rêves des licornes et des poneys.
Comme plongée dans un film d'horreur, Siobhan, entourée de ce silence de paix, entendait ces voiles de bonheur et de joie qui se répétaient jour après jour. Mais tout était lié au passé. Tout. Elle le savait que trop bien. Mais cela n'était rien, elle ignorait ces futilités. Turner déambulait dans les couloirs et dévalait les marches, de noire vêtue et d'une capuche dissimulant son visage. Elle ne monta certainement pas dans sa salle commune, pas pour l'instant du moins. L'heure était aux mystères et aux réjouissances. Tant de calme. Pas un chat ne trainait dans les parages, non même pas Miss Teigne ! Ni de vulgaires insectes, ni même une poussière ne voletait dans les airs poussée par un vent inexistant.

Une idée ne tarda pas à submerger dans son esprit, qu'elle s'en alla l'exécuter sans plus attendre et ouvrit la porte vers son but premier ! Où ? Placard à balais ? Grande salle ? Toilettes ? Parc ? Oui, voilà, on peut jeter un gâteau de chantilly sur un arc-en-ciel. Bonne et juste réponse ! Jamais auparavant n'était-elle sortie dans le parc de Poudlard une fois la nuit tombée mais vaut mieux tard que jamais. Car c'était là une opportunité rêvée, aucune âme ne trainait dans le coin, elle pouvait donc se prélasser à marcher dans le parc sous les faibles veloutées luminescentes de la lune, n'allumant aucunement sa baguette de risque de se faire repérer par un membre de donneur de retenues. De toute manière, il était aisé pour elle de voir dans le noir depuis bien des années alors ne pouvait-elle que s'en réjouir. S'en réjouir et haïr, elle venait de poser le pied dans son monde de paradis et d'enfer, elle savait qu'elle pouvait rester des heures à errer sans aucun but dans le parc, se contenter des ombres qui l'entouraient et la satisfaisaient. Elle pouvait dormir sous les étoiles et les fixer la nuit durant, essayant de les compter, se perdant dans les esprits alors qu'aucune pensée n'y défilait. La lionne pouvait y rester là, tel Simba dans son monde Hakuna matatesque voyant les étoiles comme des insectes. Siobhan aurait même put lever une tente et un feu de camp.

Mais ce dernier mot fut de trop ! Feu ! Siobhan tourna la tête vers la Forêt interdite, stoppa son entrain et leva la tête vers les étoiles sans les voir. « Siobhan...Le feu a embrasé la Forêt...Siobhan...Siobhan, tu m'entends ? SIOBHAN ! » Ces mots de son père résonnèrent dans son esprit sans s'en détacher et ses souvenirs remontèrent alors au temps de son enfance, parcourant la forêt noire derrière le Manoir familial, s'y étant attachée mais les arbres n'étaient à présent plus que des cendres ! Tout allait mourir ! Elle pouvait déjà sentir l'herbe sous ses pieds flétrir tandis qu'elle se dirigea d'un regard vide vers la Forêt Interdite. ** La forêt a pris feu... ** //

« Mais qu'est ce que... ? »

// Une lumière se montra devant elle, ne faisant ressentir qu'une once infime de surprise. Une lumière orangée droit dans l'antre des arbres qui ne se fit que quelques secondes avant de s'éteindre et de se rallumer à nouveau. Tout cela à 3 fois de suite. Elle semblait l'appeler, petite lumière perdue dans la nuit ! Mais Siobhan la suivit, tout cela parce que cette lumière semblait bien deux fois moins perdue qu'elle même et que de sa couleur diffusée lui faisait penser au feu. Elle resserra sa cape noire autour d'elle et s'enfonça plus profondément dans l'étendue d'arbres alors que la lumière ne brillait déjà plus mais cette forêt lui semblait si...si familière. Bien que perdue comme une minuscule étoile dans l'océan de ce ciel, le feu du bien être avait commencé à prendre vie de nouveau avant de s'éteindre par une bouffée d'oxygène bien trop inhalée pour pousser un cri banale étranglant le silence de la nuit: « AAAAAAAAAAAAAH ! »
Non, elle n'a pas atterrit chez le dentiste ! Gorgé nouée, à la place de cela au plus grand drame s'ensuivit un misérable : //

« Oups ! »

// Damn ! Miséricorde pour une Turner, que diable ! Bon, personne ne l'avait entendue, elle était seule dans la Forêt...avec les arbres et les écureuils. Un trou profond s'était offerte à ses pas égarés et elle s'en trouva le front écorché sur les murs d'où le sang coulait de sa plaie ouverte et gisait..inconsciente !

Bonjour, je m'appelle Siobhan, je suis le diable mais je porte la poisse du Diable, la nuit venue! //

[Sly Frandel]

// Sly Frandel aimait bien se promener la nuit. Il avait parfois des insomnies qui l'empêchait de dormir. Quand il se promenait la nuit en général, il emportait un support, quelques parchemins, une encre et sa plume d'aigle favorite pour écrire. Parfois, ses devoirs, parfois des parties de sa vie qu'il avait envie de se souvenir une fois vieux, et parfois des petites nouvelles. Par contre, il n’aimait pas trop le noir, qui lui faisait parfois peur. Il n’allait pas plus bas du septième étage non plus pour ne pas marcher, car à vrai dire il était plutôt feignant. Il aimait bien manger du chocolat aussi. Cela lui donnait parfois des idées pour ses écritures quand il n’avait pas d'idées. Cette nuit là il mangeait une Chocoballe en faisant son devoir de métamorphose. Soudain, il vit une ombre rougeoyante qui clignota. //

** C’était quoi ça ? ... Rien d’autre que mon imagination qui me joue encore des tours. **

// Mais Sly vit parfaitement bien la jeune fille sortir de la tour de Gryffondor, jeune fille sûrement en première année, qu’il avait déjà vu une fois dans un couloir. //

** Encore un Gryffon en manque d’aventures... Et si je la suivais ? **

// Sly s’imagina parfaitement en train de sauver la jeune fille d’une mort certaine et de pourfendre des ennemis d’un coup d’épée imaginaire ! //

** Je rêve trop... Je vais quand même chercher mon bâton, on ne sait jamais il pourrait être utile. **

// Sly retourna vite et silencieusement dans sa salle commune poser ses encombrantes affaires. Ensuite, il prit son bâton dans une main, sa baguette dans l'autre main et il descendit les escaliers. Arrivé au rez-de-chaussée il l’aperçut se diriger vers le Parc. //

**Pourvu qu’elle n’aille pas vers la Forêt Interdite... Cet endroit me fout les jetons ! **

// Malheureusement la jeune fille se dirigea vers la forêt, suivant toujours une sorte de petit lumière rouge clignotante. Soudainement Sly ne la vit plus. //

** Elle ne s’est pas... volatilisée quand même ? **

// Mais à la place il entendit un petit bruit : //

- Oups !

// En s’approchant silencieusement tel un Marchombre... ou pas, Sly vit un tas de feuilles qui n’avaient rien à faire ici... //

- Un piège !

// Et dans le piège il vit une forme allongée. //

- Il y a quelqu’un ?

// N’entendant pas de réponse, il lança un discret Lumos et pointa sa baguette dans le trou, qui faisait bien deux mètres... et découvrit la jeune fille allongée par terre, le front ensanglanté. Elle était inconsciente. //

** Pas étonnant après cette chute... Je vais la réveiller quand même ! **

// Sly chercha dans sa tête un sort qu’il pourrait lancer sans faire de dégâts... //

- Je sais ! Ascendio !

// Sly vit la jeune fille s’élever dans les airs, l’attrapa et la posa sur le sol. Il la secoua un peu fort pour qu’elle s’éveille. //

[Siobhan Turner]

// Ce trou profondément creusé dans la terre...mais que faisait-il là ? Pourquoi se trouvait-il sur le chemin emprunté par les pas égarés de Siobhan ? Alors qu'elle ne souhaitait que, de son état mal en point, suivre cette lumière rouge qui l'attirait de bonne grâce mais de mauvaise augure ? Peste soit ce piège... Attend...un piège ? Etait-il creusé là pour un but ? De tout évidence, c'était douteux que cette fosse ne l'attendait qu'elle, suivant celui qui l'avait creusé. Pourtant si elle même avait chuté dans ce malheur, ce n'était certainement pas l’œuvre du hasard. Bien des individus prétendent croire qu'à la seconde même avant de rendre le dernier souffle et battement de cœur, la lumière des Cieux est montrée aux yeux fatigués. Une lumière blanche, pure et si aveuglante que les peurs accumulées quittent les pensées et seule la paix prend place. Et PAF ! Coup de claque du dieu et tu te retrouves au Paradis ! Le problème dans l'affaire était que Siobhan ici présente, enfin presque...partiellement...n'avait pu distinguer que des lueurs orangées se rapprochant fortement du rouge. Le signal avant la véritable lueur digne de la couleur du sang ? Peut-être. Surement. Et si la lumière blanche renvoyait les individus à quelques secondes de la mort, au paradis, la lumière rouge, elle...ne donnait qu'un sentiment affreux ! Vous l'avez deviné, j'en doute pas. Bah, après tout, tout se tient. Siobhan avait vu une lumière orangée -rouge et avait ensuite chuté. Chuter dans les enfers ! Ce trou allait devenir sa tombe, elle le savait.

Elle ne voulait pas voir sa vie défiler devant ses yeux juste avant de rendre le dernier souffle. Non, que de misérables souvenirs avant de rendre l'âme au diable qui tenait toute sa vie entre ses mains. Mais Siobhan, allongée sur le sol terreux, ne ressentait aucune douleur, bien qu'inconsciente, une part d'elle semblait vouloir hurler...hurler faiblement certes, mais montrer qu'elle était encore en vie, pour qu'on ne l'enterre pas alors que son souffle froid sortait encore de sa bouche entrouverte. Cependant, dans son cas, on ne pouvait garantir la citation : Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Tellement faux, pour son cas, haha. Siobhan pouvait en ricaner de sa part consciente dans son cerveau. Tant qu'elle vivait, il n'y avait pas d'espoir ! Ah ça, non... Mais elle ne mourra pas pour autant. Ça, c'est pour les faibles. Les sans-gênes. Les égoïstes. Les miséreux. Les regretteux. Elle savait pourtant que le fait de se tenir loin de sa famille noire, vivre à Poudlard, pouvait changer quelques aspects de sa personne. Ne serait-ce qu'un aspect... un infime aspect...

Et ses doutes furent confirmés ! Elle se sentit alors soulevée dans les airs, si légère, comme si des bras invisibles la lévitaient...sans forcer. La Gryffonne entendit également de faibles chuchotements murmurés en latin. Et voilà...c'était dieu qui l'emportait au Paradis. Adieu le Diable, tu as perdu ! Pourtant, c'était certain que Siobhan préférait largement l'enfer au paradis, les ombres à la lumière, les sous-terrains au nuages blancs crémeux. Et c'est alors qu'elle sentit une chose infime passer à travers les paupières fermés...et qui ne lui valut que la vue d'une chose...fortement rouge. Très rouge. Pas la valeur du Père Noël, loin de là, c'était pas un cadeau, de tout façon Noël est terminé depuis bien longtemps et Siobhan n'en a strictement rien à faire de cette fête de joie pour gosses. Non... c'était le sang ! //

** C'est assez ! On se joue de moi ! Qu'ils aillent brûler en enfer ! **

// D'une vive propulsion d'adrénaline dans son corps, Siobhan ouvrit brusquement les yeux qui baignaient dans le flot de sang s'écoulant de sa plaie sur le front, voyant flou...si flou. Elle sentait que des bras l'entouraient et la serraient vigoureusement. Ignorant totalement la personne qui se tenait à ses côtés, elle porta ses mains à ses yeux et les frotta avec vivacité avant de fixer froidement ses mains en sang et trembla légèrement avant de porter chacun de ses doigts dans sa bouche et en aspirer chaque perle de son sang noble. De toute évidence, la Siobhan précédente aux pensées perdues n'existait plus, et elle porta sa vue encore peu brouillée sur la fosse qui avait gêné son passage et la maudit intérieurement avant de se retourner, le visage en sang vers la personne ignorée jusque là et fixa quelques secondes son visage de ses yeux émeraudes peu nettes. La peau pâle des Turner...les cheveux noirs de jais...Non, c'est impossible ! //

« - Will...William ? Par la sorcellerie maudite, que fais-tu dans la Forêt interdite ? »

// Elle n'avait pu s'empêcher de poser la question, c'était instinctif, par effet de surprise ! William était son cousin et ça aurait vraiment été quelque chose si elle le trouvait trainer à Poudlard, sachant qu'il étudiait à Durmstrang. Non, c'était...impossible, son oncle détestait Poudlard, en aucun cas, il enverrait son fils dans cette école de Sorcellerie en Écosse. Frottant de nouveau ses yeux qui s'embrouillaient derrière le sang qui coulait, le résultat en fut tel qu'elle arrivait enfin à distinguer avec netteté... //

« Mes yeux étaient obstrués, ma confusion t'a confondu avec une autre personne... »

//Le jeune garçon, plus âgé qu'elle, avait beau avoir une peau fortement pâle, des cheveux et des yeux portant l'égale noirceur de l'obscurité comme la plupart des hommes dans la Famille des Turner, il ne ressemblait en rien à eux. La gentillesse et l'inquiétude miroitaient dans son regard. Ne s'attardant plus longtemps sur la personne en face d'elle, Siobhan se leva, s'apprêta à déchirer sa capuche. Non, pas la capuche, c'est précieux. Elle se ravisa et déchira un pan de sa manche avant d'en faire un bandage sur son front blessé qui ne dégageait que plus de sang et poussa un soupir en levant la tête vers les étoiles, ressentant la faible brise glaciale pinçant sa peau ! Cette nuit là n'était pas parfaite, il y avait une lumière, juste derrière. Fronçant des sourcils, Siobhan se retourna et fixa la baguette d'où s'échappait une faible lumière, et de colère, la lionne endiablée s'exclama : //

" Mais, quelle inconscience, effronté ! Éteins cette lumière sur le champ, tu vas nous attirer des malheurs ! Et que fais-tu dans cette Forêt ? J'ai la sensation me piquant le front que cet endroit n'est pas fait pour toi ! "

// Lui ou elle qui attire les malheurs ? Haha, aucune idée. Tout étant que Siobhan porta sa main à son front et s'apprêta à faire marche arrière, serrant ses poings avec vivacité et finit par chercher dans son sac, une baguette de réglisse qu'elle s'empressa de mâchonner et estimant qu'il valait mieux s'éloigner, mit sa capuche et se disposa à s'en aller, sentant le danger presser la nuit qui les entourait comme une main qui pressait une orange pour en dégager le jus. //

[Rose Del'calinse]

// Rose était sortie de sa salle commune après avoir posé son bissac en cuir noir dans sa chambre et où elle boulonna pendant plus d'une heure sur une matière, c'était une leçon complexe à la p90 avant de tout remballer et de quitter la magnifique pièce aux draps d'émeraude, elle appréciait toujours cette luxueuse salle mais ce jour-là elle était un peu tendu et ne fit pas attention à la subjuguant salle aux couleurs de sa maison.

Elle marcha dans les couloirs ténébreux et frais des sous-sols du château, d'un pas un peu plus rapide qu'à son habitude, elle cherchait toujours son chat Speed, toujours pas revenu, elle pensait au pire de ce qui pouvais lui arriver...mourir de peur à la vu d'un épouvantard se transformant en sont pire cauchemard, ce faire disséquer par une bande d'élève pour une expérience stupide, ou encore pire....se rendre près de la forêt interdite pour ce cherchait une femelle avec qui ce reproduire mais tomber malencontreusement contre une créatures magique carnivore et joueurs, le faisant souffrir un long moment avant de mettre ses crocs ans la chair du pauvre animal. A cette pensée malsaine elle cru entendre les miaulement de son chat, bien qu'elle savait que c'était dans son esprit, elle ne pu s'empêcher de sentir un frisson monter sur sa colonne vertébrale, heureusement pour la jeune fille que personne n'était dans les parages, de son regard vitreux elle se dirigea vers les escaliers menant à la grande salle.

Rose se rappela qu'il était l'heure de manger, mais la faim ne l'empêchant rien, elle décida de s'en prendre plus tard au mieux et au pire le lendemain, son chat était pour elle plus important que manger, surtout qu'elle n'avait pas envie d'une entrée avec du concombre, en plus avec tout ce monde... il y avait hormis les Serpentards, les Gryffondors, les Serdaigles et les Poufsouffles, il y avait beaucoup trop de monde pour manger dans le calme, avec tout ce remue méninge.

Elle sortit discrètement du château, faisant attention de ne pas croiser le concierge qui mangeait sûrement après avoir fais sa ronde pendant que les autres mangèrent leurs repas ou encore un professeur qui venait de finir une correction de copies, une expérience ou encore un entrainement. Elle poussa la gigantesque porte en bois sombre magnifiquement sculptée et plus lourde que ce qui n'y parait et une fois dehors, elle la referma silencieusement pour ne pas attiré l'attention des personnes encore dans le château, la chance lui avait souris car elle n'avait pas vu la moindre trace d'un fantôme et les tableaux firent rarement attention à elle.

Son cœur hypothétique , bien que son visage n'en montrait rien, elle avait toujours ses yeux vitreux auquel les autres pensait pour la plupart du temps qu'on le lisait comme dans un livre ouvert , c'était ennuyeux de voir ses gens avec leurs regard déviant le sien, se mettant à rougir ou encore pour les plus lâches, les voir s'enfuir les jambes à leur cou! Elle marchait sur le chemin de gravier en faisant un minimum de bruit, seul ses pas qui bougèrent les mini caillasse faisait un son plutôt discret accompagné du vent caressant les feuille donnant un son inquiétant. L'herbe, encore mouillé de la ressente pluie brillait faiblement à la lumière de la lune, l'air était un peu lourd, ses pas était guidé par son instinct et sans s'en rendre compte, elle finit par arriver devant la l'orée.

Se rendant compte qu'elle pouvais risquer d'être en danger, elle sortit instinctivement sa baguette, elle laissa son bras portant le beau morceau de bois magique suivre la longueur de sa jambe, la discrétion mais régulière de sa respiration se fit moins entendre que les bruits de pas de la jeune fille suivi par les cognements légers des branches donnant à n'importe qui le besoins de rester sur ses gardes. A chaque pas que la jeune fille fit, elle regarda dans les alentours si quelqu'un la suivait, se qu'elle faisait n'était en aucun cas par peur mais par méfiance et par recherche, elle recherchait toujours son chat, ses sens toujours en alerte cherchant à dénicher le moindre changement d'aspect de l'environnement, le moindre bruit hors de la nature de la forêt sombre et inquiétante, à chacun de ses pas, elle pressentait que son chat était passée par là et elle ne pu s'empêcher de s'inquiéter pour la petite bête et de penser au pire de se qui pouvait lui arriver. Elle se pencha pour regarder mieux le sol qui debout, on ne peut voir que les ténèbres, et elle vit des traces de pas de créature, et pas n'importe lequel celle d'une créature à quatre petite pattes et l'enfoncement des traces dans le sol était presque invisible, sa ne pouvait être qu'un chat qui pouvais avoir fais sa, surement le sien, il était assez fou pour se aller dans ce genre d'endroit.

Elle entendit des pas derrière elle, elle se retourna, toujours demi levé elle força sur sa vision et vit à sa grande surprise que la chose, ou plutôt la personne avait un peu près sa taille, c'était soi un élève soi pour son non vouloir un professeur. Elle se dirigea instinctivement dans un buisson faisant un minimum de bruit et elle attendit que l'humain, arrive assez près d'elle pour savoir si elle devais sortir de sa cachette ou non... //

[Jazz]

// Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue.
Si on vous demande, qui se trouve sur la fenêtre, à regarder le parc d'un regard vide, on vous dira : Mo' la bizarre, Potter la folle ou simplement Morgane Potter, une fille brisée de 17 ans.
Rousse aux yeux claires, Morgane a des traits fins, on pourrait croire qu'elle a été dessiner au crayon ou qu'elle est faite de porcelaine. Sa peau claire est en parfait accord avec ces longues boucles qui tombent en cascade jusqu'au bas de son dos.
La jeune fille est aussi brisée qu'un morceau de verre qu'on jette au sol.

Cela faisait sept ans que Morgane avait rejoint l'école Britannique de sorcellerie Poudlard, sept ans que celle-ci apprenait la magie et perfectionnait son art. Sept ans qu'elle passait à rêver du meurtre de sa marraine, elle qui était si douce, elle qui était une Aurore, elle qui avait protégé la jeune héritière de la lignée des Potter au prix de sa propre vie ! Vous me direz que c'était son devoir, d'un parent, de protéger son enfant, mais cette gamine s'en voudra toute sa vie de ne pas avoir été assez fort pour protéger sa marraine.

Mais, qui pouvait réellement décider du droit de vie et de mort ? Qui pouvait prétendre tuer quelqu'un ? Dans notre monde, la mort ne tient qu'à deux mots « Avada Kedevra », c'était inconcevable de pouvoir tuer en ne prononçant qu'un stupide sortilège sans avoir la possibilité de pouvoir se défendre, c'était répugnant, abject, c'était une abomination.

C'était même inconcevable de tuer, néanmoins, le monde était plongé dans une période de doute et elle ne faisait qu'empirer. Répondre à la violence par de la violence, c'était le seul moyen trouvé par les hommes pour se défendre, Salazar Serpentard, Voldemort, c'étaient les précurseurs de cette violence. Elle le savait, si elle voulait protéger ce monde, elle devrait se battre et nécessairement tuer pour ne pas être tué.

Cela faisait plusieurs minutes qu'elle rêvait, étalées sur son lit, en pleine après-midi. Les cours de la matinée avaient été assez éprouvants comme d'habitude, non mais sérieusement, qui faisait les emplois du temps des dernières années ?
Première heure de cours : BAM, Soin aux Créatures Magiques. Bon, de base, c'était un cour que Mo' appréciait. Sans rire ! On ne peut pas vraiment dire qu'elle était l'amie des bêtes, mais savoir s'en occuper, et étudier leur comportement, c'était franchement intéressant. Sans oublier que pour pouvoir aller au bout de son rêve, il lui fallait étudier cette matière.

Puis virent deux heures d'histoire de la Magie, matière très intéressante, mais qui avait la fâcheuse tendance à plonger la jeune Potter dans une mini-sieste de une heure et quart. Du moins, d'ordinaire. Mais cette fois-là, une certaine gryffondor avait trouvé drôle d'emmerder Morgane pendant quatre-vingt-dix minutes. Du coup, sieste loupée. Cours pas très bien suivit. Crises de fou-rire presque discrètes. Un prof qui les choppe. Deux heures de colle chacun pour le lendemain. Et dix points au total en moins pour Gryffondor. Bon, cela dit, cela aurait pu être pire.

Enfin, dernière heure de la matinée : une heure d'astronomie. Le matin ? Certes. Pour la théorie, les calculs auxquels Morgane a développé une allergie au fil des ans, et la restitution des rédactions. D'ailleurs, heureusement que ce cour se déroulait le matin, au chaud dans la salle de classe. Imaginez, sur le toit de la tour d'Astronomie, en ces journées de fin Septembre ! Bref. Ce fut l'une des heures les plus longues de la vie de la sorcière. Trop de calculs. Trop de noms de planètes et d'étoiles. Trop de configurations. Trop de trucs compliqués, qu'elle n'avait jamais vraiment retenu depuis son premier cour d'Astronomie. Mo', avoir de légères lacunes en astronomie ? Du tout. Duuuuu touuuut. C'est totalement faux, voyons ! … Ce n'est pas du tout comme si la rédaction à restituer était la seconde raison de sa presque-nuit-blanche. Tt-tt-tt.
La jeune fille décida de se bouger un peu et descendit les marches du dortoir pour rejoindre les autres dans la salle commune. L'élève avait évolué au niveau relationnel, tout au long de ces années, elle avait appris à faire confiance en ces amis et camarade de Gryffondor. Mais, pour elle, le bonheur, c'était d'utiliser la magie. Ce flux qui parcourt ton corps, qui le réchauffe que tu avais froid, c'était quelque chose d'incroyable et surtout d'indescriptible. Une fois descendu dans la salle commune, elle jetait un regard rapide autour de sobre espace, la beauté de la vie ne réside pas dans ce que nous bâtissons, mais réside dans tout ce qui existe, tout ce qui nous entoure.
C'est ainsi que Morgane passa son après-midi avec la poursuiveuse de leur équipe de Quidditch, discutant de tout et de rien, jusqu'à ce que la rousse ne sorte pour aller rejoindre quelqu'un.

La jeune Gryffondor regrettait presque ne pas être rester dans sa salle commune. On lui parlait à chacun de ce passages, lui demandant de ses nouvelles. En réalité, Mo' avait envie de répondre : Mal, très mal. J'ai perdu ma meilleure et le pire c'est que c'est de ma faute. je l'ai tué, enfin pas directement, sans le faire exprès.

La jeune Potter revivait encore la scène, l'éclair vert qui avait ricochet sur son amie. Le corps de la belle blonde au sol, les yeux encore ouverts. La fureur de la rouquine contre l'assassin de sa meilleure amie. Le cri perçant qui avait retentit dans les rues du village sorcier, mais surtout,les larmes de la rousse qui redoublait d'intensité. C'était cette vision qu'elle avait à chaque fois.

La belle rousse descendit de leurs tours perché et se dirigea vers la forêt, elle avait rendez-vous avec un centaure, un des rares qui appréciaient les humains, elle s’entraînait aux arts du combat avec lui.Elle avançait doucement entres les branches de la forêt, ne voulant pas faire peur aux animaux qui la peuplaient, mais elle marcha sur une brindille qui craqua et remarqua un petit mouvement mais sans plus. Surement un lapin pensa-t-elle//

[Rose Del'calinse]

// Rose remarqua que la jeune fille était une gryffondor et elle n'avait pas l'air de faire vraiment attention au lieu, elle n'avait pas assez de méfiance. La jeune fille pouvait tôt ou tard ce faire attaquer par une créature. La fillette hésitait à suivre la fille ou attendre qu'elle se soit éloignée pour continuer ses recherches. Avant qu'elle ne puisse faire un choix la jeune fille sentit des fourmis dans ses jambes. Elle n'allait pas tenir longtemps immobile ainsi sans faire le moindre bruit. Elle se décida donc à rejoindre la jeune fille, elle se mit debout lentement pour faire un minimum de bruit et ainsi ne pas inquiéter la jeune fille. Quand elle fut sur toute sa longueur, elle approcha lentement vers elle, en prenant soin de faire un peu de bruit pour que la jeune fille ne panique pas quand elle se retournera. //

** C’est le moment ou jamais ! Peut-être qu’elle pourra m’aider et peut-être même me dire ses raison à elle de sa venue dans ses dangereux bois. **

// La Serpentard racla sa gorge pour attirer l’attention de la fille devant elle. L’orée était sombre, mystérieuse, des pierres alignée faisait apparaître une piste. Les bruits nocturne de la forêt commençait à s’éveiller, le soleil entamait certainement sa course, bien que ce soit la terre qui tourne autour du soleil. Quand elle fut enfin retournait la jeune blonde l’accueilli avec un sourire calme bien qu’elle était vraiment inquiète pour son félin sauvage. Après un moment de silence et d’observation, Rose décida de se présenter. //

- Bonsoir, je me nomme Rose Kanira, enchantée de vous rencontrer. Qu’elle est votre nom chère gryffondor et que faites-vous dans ces bois si je puis me permettre.

// La fillette avait encore vouvoyé. Mais c’est comme cela, à part une fille de Poufsouffle qu’elle a on ne sait pourquoi tutoyé, certainement sous l’effet de la colère quand on y pense. Elle ne se troubla que peu de temps de cette formalité et garda sa même contenance. Les yeux de Rose pétillait de curiosité cachant profondément ses inquiétudes. Elle attendait la réponse de la jeune gryffondor avec son masque de curiosité. //

[Jazz]

//Dans la forêt loin, très loin du groupe d’élèves, au plus profond des bois, là où les arbres étaient si grands et si touffus où même durant les heures les plus ensoleillées la lumière du jour ne passait pas. Les plantes qui couvrait le sol s’étaient adapté à ce milieu et n’avaient donc aucun besoin de lumière pour se développer. Ces adaptations leurs donnaient une apparence peu commune: des champignons légèrement phosphorescents, des ronces épaisses suintant une sève noire, des buissons au feuilles grisâtres, plusieurs touffes d’herbes poussant dans le sol boueux et des vignes étranges grimpants sur les troncs d’arbres …

Morgane avait l'habitude du silence qui régnait dans la forêt et le meilleur moyen de se cacher dans ses bois étaient de faire attention où on mettait les pieds. La lionne se retourna vers la fille qui était venue vers elle. Elle pouvait voir que c'était une Serpentard grâce au blason sur sa robe de sorcière. Elle la détailla longuement avant de répondre d'une voix froide et distante.//

-Bonsoir, je suis Morgane, Morgane Potter. Je ne pense pas que les raisons de ma présence dans les bois soient intéressants. Puis-je t'aider ?

//La rousse remit sa mèche en place avant de toiser la fille qui la regardait, pourquoi elle voulait savoir ce que diable elle fichait dans une forêt, ça ne la regardait pas ! La curiosité est un défaut chez un serpent ! La jeune détourna les yeux avant que son regard ne devienne gênant.//

**Tss.. Rappelle-toi que tu n'es pas une Serpentard ma veille !**

[Rose Del'calinse]

// Rose, curieuse, attendait la réponse de la gryffondor avec impatience. Elle était toujours un peu troublé, voir inquiète pour son chat et bien qu'elle sache qu'il pouvait s'en sortir, le temps qu'il prenait pour revenir était pour du moins inhabituelle. Même si il cherchait une femelle, il n'avait jamais pris autant de temps et vu comment il pouvait parfois être bête et à moitié sauvage elle aimait cette boule de poil. //

- Bonsoir, je suis Morgane, Morgane Potter. Je ne pense pas que les raisons de ma présence dans les bois soient intéressants. Puis-je t'aider ?

// La voix de la dénommé Morgane Potter était froide et distante, ce qui remis Rose sur terre bien que son regard et autre signe ne montrait pas qu'elle songeait. La voix de la Gryffondor, trop froide du goût de la serpentard semblait cacher quelque chose. Elle n'avait pas l'air d'aimer la curiosité de la jeune fille ce qu'elle trouvait un peu trop anormal chez un gryffondor. Il semblait être plus orgueilleux, plus manipulable, plus simple que cela. Rose pensa un instant que la soit disant gryffondor avait un coté serpentard. La jeune serpentard aimait bien ce type de personnalité. //

** Si elle est vraiment une gryffondor, autant la tester. Voyons si elle est aussi téméraire que ce que prétende les rumeurs. Ce manque de méfiance envers la forêt interdite où habite des hippogriffes et des acromentulas montre déjà son côté gryffondor mais sa façon de répondre et plus serpentine. Pourquoi pas lui demader de chercher son chat si elle est vraiment gryffondor elle m'aidera car si elle refuse ce serais montrer de la peur. **

// La jeune fille réfléchit un bref instant pour ne pas montrer sa réflexion puis finit par dire d'une voix inquiète qu'elle rendait plus réaliste en pensant à Speed. Une fausse larmes coulant sur son visage. Sa mine donnant tous cela vrai. //

- Je crois que oui vous pourriez m'aider, enfin si la peur ne vous en envahis pas...

// Rose voulait d'abord savoir si la gryffondor était prête en acceptant de l'aider bien qu'elle ne connaisse pas les objectifs de la fillette ou bien si la prudence veillait sur elle. Les sujets sans précisions laissent normalement place à la prudence, en faisant ainsi il est possible de discerner un peu la personne et son caractère. Potter, elle est donc normalement la descendance du héros ayant tué Voldemort, a t-elle le même caractère? Des bruissements venant des craquements de branches s'approchèrent des deux élèves de Poudlard. Rose méfiante approcha sa main de son collier prête à le tenir mais le mouvement de sa baguette plus voyant forcer le regard vers celle ci. Elle regarda dans les environs pour chercher l'origine du bruit.//

[Jazz]

**Mais en quel honneur j'aiderais donc quelqu'un ? Je suis venue me vider l'esprit, pas me casser la tête. La peur ? Rien ne peut faire peur à une Potter, rien ni personne. Pourquoi diable, les habitants de ce château ne voulait pas le comprendre.

//Morgane entendit un bruit, son premier réflexe fut de serrer la main sur sa baguette magique, elle la tenait fermement dans sa poche, un sort sur les lèvres, prête à le jeter à tout moment. La prudence était de rigueur pour une personne souhaitant se promener dans la forêt interdite.

Elle ne s'inquiéta même pas de la larme qui coulait sur la joue de la jeune Serpentard, retenant tant bien que mal un ricanement, elle pensait que les Serpentards étaient réputés pour être des personnes qui ne montrent aucun sentiment, affichant un perpétuel masque de froideur, qui n’incitait personne à se rapprocher d'eux outre mesure.//

-Cette forêt va t'apprendre la peur. La peur qui s'insinue en toi comme une vague de gel... Pour ne plus jamais repartir, si tu ne contrôles pas tes émotions.

//La jeune Potter la détailla un moment, un sourire se dessinant sur ses lèvres, lui creusant deux charmantes pommettes. Elle balaya les alentours du regard, cherchant quelque chose ou quelqu'un qui pouvait les observer. Le bruit qu'elle avait entendu plus tôt ne la rassurait guère, la forêt est dangereuse.//

-Comment je pourrais t'aider ?, finit-elle par lâcher.