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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 12 Mai 2013, 17:02
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- Tiens, j'ai trouvé la bave de sombral et les yeux de salamandre. Ah, et voilà la belladone.
- Cool ! Merci Ela'
//Rosa' avait fini de prendre les ingrédients dont elle avait besoin, elle se retourne et vit qu'Elahis aussi semblait avoir terminé sa récolte.//
- On devrait peut-être y aller maintenant.
- D'accord mais....
//C'est à ce moment qu'elles entendirent les voix des profs au bout du couloir.//
- Merde, on fait quoi en plus Ceridwen est...
//Elle ne finit pas sa phrase et attrapa la main d'Ela' et l'entraîna dehors à la vue des professeurs qui heureusement ne distinguait pas leurs visages dans le noirs mais les voyait quand même.//
- Arrêtez-vous qu'est ce que vous faîte là, après le couvre feu ?
//Sans l'écouter, Rosa prononça la formule «Wingardium Leviosa», Ceridwen fut soulevé dans les airs et les deux filles commencèrent à courser les professeurs à leurs suites.//
**Par pitié, faites qu'on les sème.**
Couleurs utilisées dans ce message : #303030, #C61585 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 12 Mai 2013, 18:29
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- Cool ! Merci Ela'
// Elahis était quelque peu étonnée qu'elle l'appelle par un diminutif. //
- Elahis, s'il te plaît.
// Elle se tourna vers Rosalice dans l'attente d'une réponse. //
- D'accord mais....
// En entendant les voix, elles se regardèrent, paniquées. Elahis rangea rapidement ses affaires dans ses poches. //
- Merde, on fait quoi en plus Ceridwen est...
// Il était vrai qu'elles avaient complètement oublié la gamine dehors. Rosalice lui attrapa la main sans lui laisser le temps de réagir, et elles s'élancèrent et sortirent de la salle à toute vitesse. Les voix des professeurs leurs parvenaient depuis l'autre bout du couloir. //
- Arrêtez-vous qu'est ce que vous faîte là, après le couvre feu ?
// Elles ne se retournèrent pas et continuèrent leur course. Rosalice emmena Ceridwen avec elles à l'aide d'un sortilège de Lévitation et elles coururent à toute vitesse. Voyant que les professeurs commençaient à les courser, Elahis, à la manière d'un lionne digne de ce nom, lança un Maléfice d'Entrave et un sortilège de Jambencoton qui atteignirent tous deux leurs cibles. Au bout de cinq minutes de course et une fois à l'autre bout du château, elles s'arrêtèrent. //
- Je pense que ça suffira.
// Il était temps de relâcher Ceridwen. Elahis lui lança un sort d'Amnésie et laissa la jeune fille près des toilettes, puis elles repartirent. //
[RP terminé]
Couleurs utilisées dans ce message : mediumvioletred, #303030 |
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Joueuse
Messages : 3749
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année |
Date du message: Sam. 25 Jan 2014, 21:33
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// Amarel n’était pas forcément censé être là, mais dans tous les cas, il y était. Et c’était très bien comme ça. Depuis quelques semaines, il avait tendance à devenir intenable. Agaçant. Insolent. Ce n’était pas vraiment surprenant de sa part, mais les professeurs avaient bien cru que son côté rebelle était loin derrière lui depuis sa fugue avortée et son adoption par la Directrice des Serpentard. Faux espoirs, espoirs déçus. Ce n’était pas forcément de la mauvaise volonté, mais Amarel avait de plus en plus de mal à se tenir tranquille. Son ossature était toujours extrêmement fragile, son sous-poids de plus en plus évident – et un problème – et son addiction pour la magie noire allait en grandissant à chaque fois un peu plus. De larges cernes sous les yeux, il était en train d’observer la porte de la réserve d’un regard d’expert. Sa baguette frôlait la porte sans la toucher en répandant une lumière argentée sur son passage, qui fluctuait par endroit, signe certain d’un sortilège de protection. A croire que depuis sa dernière visite, il y avait eu beaucoup plus de sécurités mises en place pour éviter que les élèves s’amusent à fouiller dans les ingrédients. Mais Amarel était têtu : et il s’était mis dans la tête de passer, quelque fusse le temps qu’il allait devoir dilapider pour ça. Au bout d’une bonne demi-heure, il retint une exclamation de surprise, et de satisfaction, en voyant le voile argenté qu’il avait fait apparaître se fendre et s’envoler dans des fragments de brume. Rien ne pouvait battre Amarel Prince. Rien, hormis, peut être, son arrogance. Et le pire était qu’il en était parfaitement conscient, et qu’il ne changeait pas d’attitude pour autant. Le dos droit, dans un mouvement qui transpirait son éducation d’aristocrate et de sang pur, Amarel tourna la poignée, souffla un alohomora conquérant et mit un pied dans la salle si protégée. Il s’agissait maintenant de trouver ce qu’il était venu chercher, et Amarel sortit de sa poche un parchemin plié soigneusement. Ne rien oublier, ne rien prendre en plus, ne rien prendre en moins : voilà son mot d’ordre. Il avait soigneusement composé sa liste d’ingrédients pour qu’on ne puisse pas savoir exactement quelle potion il souhaitait concocter. En effet, Amarel était depuis son plus jeune âge extrêmement allergique au bézoard, et il tentait par tous les moyens ces derniers temps de composer une potion permettant de pallier cette allergie. En la testant sur des Poufsouffle et autres mioches qui finissaient inévitablement à l’infirmerie. Rien de grave, bien sûr, puisque la potion était censée sauver de n’importe quel poison. Censée. Les deux dernières tentatives avaient empoisonné leur sorcier, ce qui était un grand pas dans les recherches du Serpentard.
Amarel parcourut une rangée de racines diverses à la recherche de poudre de racine de saule cogneur, en murmurant sans s’en rendre compte les différents ingrédients qu’il rencontrait. Soudain, un bruit dans le couloir le fit se crisper, et il s’immobilisa instantanément, oubliant même de respirer. //
HRP: c'est tout petit, tout nul, mais j'espère que ça te convient '-'
Couleurs utilisées dans ce message : darkblue |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 25 Jan 2014, 22:17
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// Adhara vérifia, encore une fois, qu'elle n'était suivi par personne. Une fois qu'elle fut sûre de cela, elle hâta le pas pour traverser l'entièreté du sous-sol, jusqu'à arrivée devant la pièce qu'elle cherchait : la réserve de potions du Professeur Hy.
Bien que le couloir fut quiet, elle n'était pas rassurée. Les scellés magiques qui garder close la porte, n'étaient plus là. Quelqu'un l'avait précédée.
Ce maraud risquait de compromettre tous ses plans. La Poufsouffle pensait, peut-être naïvement, pouvoir faire son petit marché sans être perturbée par un quelconque élève. //
** Pff, d'habitude, personne ne vient ici ! Mais quel est le crétin qui a osé faire ça ?! Ca fait la dixième fois dans le mois que je viens et jamais un chat ! Et là, comme par hasard, le jour où Billybork a un œil sur moi, faut que quelqu'un pète l'incruste ! **
// La Jaune-et-Noire ne pouvait pas perdre plus de temps à cogiter. Il fallait absolument qu'elle se dépêche d'entrer, de prendre les ingrédients et de déguerpir au plus vite.
Mais quoi qu'il arrive, elle obtiendrait ce qu'elle était venue chercher. Foi de O'Callaghan !
Durant le dîner de ce soir-là, elle comptait faire boire une décoction hoqueteuse à ce cher Professeur Zaranki. Le temps jouait contre elle et à cause de cela, la jeune femme ne pouvait pas prendre le risque de se faire prendre.
Ainsi, elle s'arma de sa baguette, poussa la porte d'un léger coup de pied et entra.
Malgré ce qu'elle aurait souhaité, la salle n'était pas vide. Un jeune homme s'y trouvait. Et bien qu'elle soit courageuse, un long frisson lui traversa l'échine.
Les yeux du garçon étaient comme versipellisés avec l'endroit : ils étaient sombres, froids, austères. En un mot, lugubres.
Ne sachant pas quoi faire, ni ce qu'il faisait ici, Adhara décida de ne pas attirer les soupçons de l'élève et lâcha d'une voix sûre : //
- Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ?
Couleurs utilisées dans ce message : #7E3300 |
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Joueuse
Messages : 3749
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année |
Date du message: Sam. 25 Jan 2014, 22:50
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// Si Amarel avait espéré ne pas être vu, c’était un échec, et tout comme le maléfice du même nom, c’était un échec cuisant. Être immobile n’apportait pas l’invisibilité, quoiqu’il avait pu penser dans un égarement ridicule, et Amarel se frappa mentalement la tête dans un mouvement agacé et surtout invisible pour l’autre intrus. Le Serpentard serra les dents, en espérant que la Poufsouffle – ils n’étaient pas censés être de gentils toutous calmes et obéissants, eux ? – allait prendre ce pour quoi elle était venue, et qu’elle allait partir tout gentiment sans prononcer un seul mot de trop. //
- Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ?
Amarel arqua un sourcil. Discrétion, silence et, par pitié !, mutisme : voilà quelles étaient selon le sang pur les trois règles à ne jamais, Merlin !, jamais transgresser lorsqu’on venait d’entrer par effraction dans une salle protégée à plus d’une heure du matin, un horaire que même le badge de préfet qu’ils arboraient tous deux ne pouvait justifier. Amarel posa lentement le bocal qu’il venait de saisir, avant de se pincer l’arête du nez et d’agiter sa baguette d’un mouvement fluide en direction de la porte qui se ferma lentement – histoire qu’un grincement ou qu’un claquement ne résonne pas jusqu’au bureau du concierge – et scintilla un court instant du sortilège de silence qu’il venait de poser dessus. Cela fait, Amarel prit le temps de ranger ce qu’il avait entre les mains dans le sac qu’il avait prévu à cet effet avant de se tourner totalement vers la Préfète de Poufsouffle dont il avait totalement oublié le nom – s’il l’avait su un jour. Qui était-il ? Le nom était il vraiment nécessaire ? Et que faisait-il ici ? D’une voix traînante, moqueuse et assurément ennuyé, il prit le temps de répondre://
« Je suis en train de dompter illégalement un veracrasse pour lui apprendre à rédiger mes parchemins à ma place, ça ne se voit pas ? »
// Aimable : voilà un mot qui rimait certainement avec fréquentable. Et cela tombait bien : Amarel n’était ni l’un, ni l’autre. Surtout aussi tôt, surtout dans de telles situations. Ne s’embarrassant pas de politesses qui auraient été factices, il planta ses yeux onyx, fendus d’une pupille féline comme à chaque fois que le lynx qui habitait son âme ressortait, dans ceux de la Poufsouffle. //
« Et toi ? Tu ne devrais pas être dans ton lit à dormir comme les autres blaireaux ? Prends vite ce que tu es venue chercher, et lâche moi. »
// Il fallait aussi rajouter modeste et chaleureux à la liste des adjectifs qui ne convenaient absolument pas pour décrire celui qui était depuis quelques mois le fils adoptif de la Directrice de Serpentard, et accessoirement préfet de la même maison. Amarel hésita à sortir de sa poche ses lunettes de soleil. Etant hypersensible à la lumière, il devait les porter à l’extérieur comme à l’intérieur et ce, toute la journée. Mais le soir, lorsque les couloirs n’étaient éclairés que par des torches tamisées, et surtout lorsqu’il était seul, Amarel préférait les enlever pour ne pas être obligé de déambuler dans un noir absolu. Le seul problème était que sans ses verres pour le protéger, ses pupilles qui n’avaient plus rien d’humaines, et la cicatrice qui frôlait son œil pour rallier sa tempe et ses cheveux, dans lesquelles elle se perdait par une fine mèche de cheveux blancs, devenait bien trop visible à son goût. Amarel masqua son hésitation en remettant en place justement cette mèche pour l’enfouir sous ses cheveux bruns. Il s’adossa à une étagère, sur laquelle reposaient quelques flacons d’yeux divers, et croisa les bras pour observer la Poufsouffle. Sa voix fut moins agressive qu’il ne l’aurait voulu lorsque sa curiosité le poussa à demander: //
« Tu t’appelles comment déjà ? Ad… Adeline ?»
// Quelque chose dans le genre. Adquelque chose. //
Dernière édition effectuée par Marelle (Sam. 25 Jan 2014, 22:50) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #7E3300, darkblue |
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 07 Fév 2014, 06:59
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// A peine le jeune homme avait-il ouvert la bouche qu'Adhara put deviner que ça allait être sa fête. Alors, au lieu d'écouter ce qui devait être des remontrances à son égard, elle préféra observer plus attentivement le Serpentard.
Sa posture droite, son port de tête altier, sa gestuelle sèche mais posée, tout en cet élève révélait qu'il devait, en tout temps, se montrer d'une insupportable outrecuidance. Cependant, en l'examinant plus attentivement, la Poufsouffle eut le sentiment que tout ceci n'était qu'une façade servant à cacher un lourd secret. Tout comme ses yeux noirs, qui se voulaient durs, reflétaient une tristesse profondément enfouie sous une indicible colère.
Après un court moment de réfléxion, la curiosité de la 7ème année, à propos du Préfet et de ses sombres tréfonds, la poussa à utiliser la légilimancie sur ce dernier. Néanmoins, pour une raison inconnue, elle y renonça au dernier moment. Mieux valait ne pas énerver le jeune homme qui avait l'air d'être d'une humeur atrabilaire.
Ainsi, afin d'éviter toutes tentations, la Jaune-et-Noire trouva plus judicieux de se concentrer sur ce qu'il lui disait. //
- Et toi ? Tu ne devrais pas être dans ton lit à dormir comme les autres blaireaux ? Prends vite ce que tu es venue chercher, et lâche-moi.
// Une chose était sûre : Adhara O'Callaghan avait beau être gentille, elle détestait qu'on lui donne des ordres. Encore moins sur le ton que venait d'employer le Vert-et-Argent. Alors, comme d'habitude, elle décida de n'en faire qu'à sa tête. C'est pourquoi elle se dirigea vers l'une des étagères posées contre le mur du fond. Une fois arrivée devant, elle se retourna vers son condisciple, croisa les bras et appuya son dos contre le meuble rempli de fioles.
Au moment où elle allait répliquer, il la devança et d'un ton plus aimable que précédemment, dit : //
- Tu t'appelles comment déjà ? Ad... Adeline ?
// Là, c'en était trop ! Tout en jetant un regard noir à son vis-à-vis, elle lâcha : //
- Non, mais c'est hallucinant de voir à quel point les stéréotypes sont encore fortement ancrés dans cet école ! Si ça continue, je vais organiser une journée porte ouverte dans notre salle commune. Comme ça, les gens comme toi réaliseront peut-être enfin que les Poufsouffles ne sont pas des faibles, qui passent leur temps à se cacher dès que quelqu'un dit BOUH ! La jeune femme inspira lentement pour recentrer ses idées et continua son monologue en murmurant pour elle-même. Et puis, les blaireaux ont eu plus de retenues que les trois autres maisons réunies, ce trimestre. Na ! Nous sommes plus roxistes que les sssssserpents peuvent le penser.
// Cela pouvait paraitre assez immature, mais se lâcher un peu n'a jamais fait de mal à Pitiponk.
Après ce petit laïus, même le plus idiot des Trolls pouvait constater le fort attachement et la fierté que la brunette avait pour sa maison.
Cependant, elle n'en avait pas encore fini avec le garçon. S'il y avait bien une chose qui mettait les nerfs de la blairelle en vrac, c'était que l'on écorche son nom.
Arborant son fameux sourire hautain, elle rectifia, le plus poliment possible, l'erreur du jeune homme. //
- Ah et moi, c'est Adhara. A-DHA-RA. O'Callaghan pour info. Et toi, après observations, je pense être en mesure d'affirmer que tu es Amarel Prince.
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Joueuse
Messages : 3749
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année |
Date du message: Sam. 22 Fév 2014, 02:05
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// A sa question concernant la légendaire bêtise des Poufsouffle – qui prenait forme en une propension tout à fait admirablement détestable et pathétique à respecter les règlements, il n’obtient qu’une misérable réaction puérile à ses yeux qui parvint à faire éclore un sourire presque amusé sur ses lèvres. S’adosser contre un mur plein de fioles, dans un essai de paraître… comment… sûre d’elle ? Poussé par une curiosité qu’il regretta de ne pas avoir contrôlée à temps, Amarel se retrouva cependant à la questionner sur son prénom. Ad… Adquelque chose, c’était déjà bien qu’il se souvient du début. Lorsqu’on avait un ego aussi démesuré que pouvait l’être celui de l’héritier des Prince, c’était un effort surhumain et spectaculaire de s’abaisser à retenir des noms inutiles, comme pouvait l’être celui de la Jaune-et-Noir. Ce qui ne sembla d’ailleurs pas au goût de ladite blaireau : //
- Non, mais c'est hallucinant de voir à quel point les stéréotypes sont encore fortement ancrés dans cet école ! Si ça continue, je vais organiser une journée porte ouverte dans notre salle commune. Comme ça, les gens comme toi réaliseront peut-être enfin que les Poufsouffles ne sont pas des faibles, qui passent leur temps à se cacher dès que quelqu'un dit BOUH ! Et puis, les blaireaux ont eu plus de retenues que les trois autres maisons réunies, ce trimestre. Na ! Nous sommes plus roxistes que les sssssserpents peuvent le penser.
// Amarel hésita un instant entre rire d’un rire amusé et hautain ou tout simplement la considérer d’un regard dédaigneux et prétentieux. D’une voix traînante, il répliqua, après avoir laissé traîner quelques secondes de silence, comme pour apprécier la diatribe ridicule de sa collègue Poufsouffle. //
« Pourtant, tu ne fais que confirmer ces… comment as-tu dit ? Stéréotype ? C’est pathétique d’être fier d’avoir été surpris en train d’enfreindre le règlement. A la hauteur de votre bêtise de toute évidence. »
// Le Serpentard aurait pu continuer plus longtemps, argumentant longuement sur le fait que les Poufsouffle n’étaient pas spécialement des faibles, seulement des crétins stupides et butés qui n’avaient aucun chance de gravir un jour les échelons, avec une gentillesse mièvre, un sens pathétique d’une justice idyllique, et d’autres foutaises de ce genre. Les Serpentard n’étaient pas forcément tous mieux, mais au moins ils savaient lorsqu’il fallait prendre la fuite, et ils savaient aussi exploiter comme peu d’autres les faiblesses de leurs adversaires sans aucune considération de bien ou de mal. C’était une force que l’on ne pouvait leur ôter. Au moins. Et ils ne comptaient pas leurs retenues, juste leurs succès bien nombreux. Discrétion, Invisibilité, Excellence et Manipulation, voilà quelles étaient les meilleurs représentantes des Serpentard, et même une Poufsouffle de son genre ne pouvait que convenir que c’étaient les premiers jalons de la grandeur. Amarel, donc, aurait pu parler de tout cela encore quelques minutes, mais la Poufsouffle prit le silence comme une fin d’intervention, et s’empressa de le combler par des propos inintéressants aux yeux d’Amarel. //
- Ah et moi, c'est Adhara. A-DHA-RA. O'Callaghan pour info. Et toi, après observations, je pense être en mesure d'affirmer que tu es Amarel Prince.
// De la fierté ? Oui, assurément. Elle le connaissait. Tout le monde le connaissait. Une différence entre les crétins et les génies, assurément : on ne pouvait garder un génie dans l’ombre bien longtemps. Si l’idée qu’elle le connaissait pour sa fugue ou son adoption par un membre du corps enseignant effleura les pensées du Prince, elle fut bien vite étranglée dans une présomption aveugle. //
« Et bien A-dha-ra, laisse moi te dire que tu as raison, et que tu es une idiote. »
// Le Serpentard considéra la pièce, et fit un pas vers la sortie. Cependant, son ouïe féline le fit stopper net son mouvement. Du mouvement, justement, de l’autre côté de la porte. Des pas. Des voix. Des enseignants. La pièce était certes insonorisée, ils ne pouvaient en sortir sans se faire prendre. Amarel lâcha une flopée de jurons en norvégien, avant de se tourner, yeux plissés et pupilles fendues comme celles du lynx, dans la direction de la Poufsouffle. //
« Et voilà où ta bêtise nous mène. Damned. » Il se pinça l’arête du nez, agacé. Lui, allergique à la présence humaine, allait devoir rester ici coincé pour au moins plusieurs minutes, avec une autre préfète. « Qu’est ce que tu venais faire ici ? Pour quelle potion ? »
// Il avait déjà repéré quelques ingrédients, mais malgré ses connaissances excellentes dans le domaine – les Princes étaient réputés et pour leurs dons en métamorphose, et pour leur habileté en magie noire et potions – il n’avait pas encore pu trouver avec certitude quel était l’objectif de la Poufsouffle. Surtout s’il fallait prendre en considération les ingrédients que tout élève de Poudlard se devait de posséder dans ses affaires personnelles. Sans savoir trop pourquoi, Amarel s’entendit dire d’une voix traînante dans laquelle perçait un soupçon d’amusement. //
« Hum… nan, ne dis rien. Puisque nous sommes coincés ici, jouons aux devinettes. Histoire que tu remontes légèrement mon estime pour ta maison de larbins. »
Dernière édition effectuée par Marelle (Sam. 22 Fév 2014, 02:05) ; édité 1 fois
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Joueuse
Messages : 3867
Guilde : Aucune
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Mer. 19 Nov 2014, 20:02
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[RP solo]
// La porte de la Réserve s’entrebâilla légèrement. Une silhouette camouflée passa sa tête par l'ouverture. La petite pièce était plongée dans le silence et un noir complet. Personne en vue. //
** Ouf. **
// Sarah referma la porte derrière elle puis leva son sortilège de Désillusion. Elle n'aimait pas du tout cette sensation, même si devenir un caméléon, c'était cool. Puis, toujours sa baguette à la main, elle murmura un "Lumos Maxima !", et une fontaine de lumière en jaillit. Aussitôt, la pièce s'illumina comme en plein jour, bien que le soleil ne soit probablement jamais parvenu jusque dans cette petite salle isolée et sans fenêtre. La Réserve de Potions. Des petites étagères bondées d'ingrédients en tout genre, dont certains étaient très rares, s'appuyaient contre les murs étroits. Une odeur de moisissure et de renfermé flottait dans l'air. Cet endroit n'était pas des plus agréables. La jeune Poufsouffle aurait néanmoins besoin de toute la lumière à sa disposition pour espérer pouvoir remarquer quelques chose.
Elle s'approcha des étagères, examinant un par un les ingrédients à la portée de ses yeux. Certains étaient horriblement répugnants. Et vu la puanteur qui s'en dégageait, elle se doutait que ce n'était pas des Gommes de Limaces ou des Crapauds à la menthe, mais les vrais animaux dont étaient issus ces friandises... D'autres étaient bien plus étranges, comme une corne dédoublée fortement étonnante.
Parcourant tout du regard, la jeune fille chercha ce qu'il manquait. Suite à sa découverte peu de temps auparavant, lorsqu'elle avait mystérieusement trouvé un Retourneur de Temps dans un couloir de Poudlard, le soir, et s'en était servie pour surprendre en flagrant délit trois individus préparant secrètement une potion, elle brûlait d'élucider ce mystère... Le plus simple aurait été de pouvoir rencontrer l'une des trois personnes et l'interroger, mais c'était irréalisable. Des elfes de maison, il y en avait plein. Et supposons que quelqu'un connaisse l'existence du dénommé Krapul et lui dise où il se trouvait, qu'est-ce qui lui promettait que l'elfe accepterait de tout lui avouer ? Rien. Pour le gobelin, ce n'était même pas la peine de chercher... Soit c'était un hors-la-loi, soit il fallait qu'elle fouille tout Gringotts pour le retrouver, sans n'avoir aucune piste hormis sa voix ; et ça, non merci. Quant à la troisième personne, elle avait juste entendu une voix grave, rien de plus.
La Jaune-et-Noir avait donc commencé ses recherches ou se demandant quelle potion les comploteurs avaient pu préparer. Elle n'avait aucune piste, à part que c'était sûrement une potion interdite... Sinon, pourquoi se seraient-ils cachés dans cette salle secrète ? Aussi, le plus simple moyen de trouver le nom de cette potion était d'en étudier sa composition. Elle espérait sincèrement que les trois compères étaient venus voler leurs ingrédients dans la Réserve, sinon, sa première piste était fichue.
Elle remarqua entre autres l'absence d'un ongle de griffon, et le bol rempli de petites billes rondes et verdâtres, dont l'étiquette indiquait "Oeufs de Runespoor" était à moitié vide. Pas loin de là, cachée entre deux cornes velues, une minuscule petite fiole contenant un liquide vert et bouillonnant semblait avoir été vidée d'un infime partie de son contenu récemment, à en croire la trace qui restait sur le verre. Quelqu'un avait griffonné dessus au feutre, d'une écriture penchée et difficilement déchiffrable : "Venin d'Acromentule".
Bon elle avait recueilli quelques données, c'était déjà ça. Rien de lui disait pourtant que ce n'était pas le professeur de Potions qui avait prélevé ces ingrédients lui-même dans son armoire personnelle. Mais elle s'obstinait à se fier à son instinct... //
** Ok. Prochaine destination, les cuisines. **
// Autant profiter de sa présence aux sous-sols pour terminer quelques "besognes". Par chance aucun préfet n'était venu rôder dans les cachots ce soir-là, elle pouvait donc se promener librement.
Telle une ombre, la rouquine éteignit sa baguette, puis se glissa hors de la pièce, et referma silencieusement la porte. Ni vue, ni connue. Intrusion parfaite et indémasquable. Ça valait mieux pour elle. //
[Fin RP]
Dernière édition effectuée par Thalia Gilsayan (Mer. 19 Nov 2014, 20:03) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #FFFF00, #CC0000 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 04 Déc 2014, 09:46
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[RP Andrea Mancini et Syndra Frutto]
// Le grand ténébreux se demandait encore comment il en était arrivé là. La journée avait pourtant normalement. Jusqu'à son cours de potion ! Un de ses camarades avait trouvé marrant de lancer un bonbon explosif dans le chaudron de la tête de turc de la classe. Simoshesha Hy n'avait pas du tout apprécié la plaisanterie et avait demandé au coupable de se dénoncer.Et bien évidement tout le monde était resté silencieux. Il avait alors puni toute la classe et Andrea se trouvait de corvée rangement de réserve. Connaissant leur professeur, cela allait lui prendre la journée. Si il tenait l'auteur de la mauvaise blague, il lui ferait passer un sale quart d'heure !
Il attrapa un des Fondants du Chaudron qui traînait dans sa poche pour se donner du courage et poussa la porte.
Il ne s'attendait pas du tout à trouver une autre élève dans la réserve. Il fut donc particulièrement surpris en manquant de renverser une jeune fille à la chevelure rousse. Il la rattrapa in extremis et rencontra un regard bleu électrique qui le foudroya pour sa maladresse. Lui qui ne s'excusait jamais, se sentit piteux. //
- Je suis désolée...
// Des mots qu'il prononçait plus que rarement. D'ailleurs il se reprit de suite et se redressa lâchant la sorcière. //
- Mais aussi qu'est-ce que tu fais là ?
// C'était à son tour maintenant de l'incendier de ses yeux verts assombris par l'énervement. Il était encore plus en colère qu'elle est réussi à l'intimider pendant un instant. Depuis quand un Mancini s'abaissait-il à présenter des excuses ?! //
Couleurs utilisées dans ce message : #EDEDED |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 04 Déc 2014, 22:12
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// Une retenue. C'était vraiment n'importe quoi. Une saleté de retenue. Syndra avait eu le malheur de se prendre la tête avec Ricky Stimpton ; le ton était monté, la dispute avait dégénéré jusqu'à ce que la jeune rousse dégaine sa baguette... Et ne pétrifie l'assistante de Quintus. Ce dernier s'était mis dans tous ses états, et après avoir arrosé Syndra d'insultes toutes plus exotiques les unes que les autres, il avait abattu sa sentence : deux mois de retenues. Les mardis, elle devait nettoyer le sous-sol de fond en combles. Fort heureusement, Billybork ne lui avait pas interdit d'utiliser sa baguette, et Syndra en profitait allègrement. //
- En même temps, j'ai une semaine pour récurer l'ensemble du château ; j'y passerais mes journées si je n'avais pas le droit à la magie, marmonna-t-elle.
// A coups de Récurvite, elle avançait plutôt vite, et elle pensait même pouvoir rejoindre la Grande Salle pour le déjeuner. La salle des potions étant plus brillante qu'elle ne l'avait jamais été, elle passa la petite porte du fond pour s'occuper en vitesse de la Réserve. Mais au même moment, un garçon entra dans la pièce comme une furie, et la faucha au passage. Avant qu'elle ne s'en rende compte, Syndra se retrouva dans les bras du jeune homme.
Cet incident augmenta sa colère et sa mauvaise humeur ambiante. Elle se dégagea violemment tout en le fusillant du regard. //
- Je suis désolée...
// Le regard que le garçon lui lança ensuite, froid et dur, laissait croire qu'il n'était pas réellement désolé. Syndra s'apprêtait à lui lancer une réplique cinglante, mais le garçon ne lui en laissa pas le temps. //
- Mais aussi qu'est-ce que tu fais là ?
// Le feu qui brûlait en Syndra devint brasier lorsqu'elle remarqua un éclat de colère passer dans les yeux du garçon. C'était lui qui l'avait bousculée, lui qui n'avait rien à faire ici, lui qui était en tord ! Il n'avait PAS LE DROIT de lui en vouloir, à ELLE ! Syndra raffermit sa prise sur sa baguette et se redressa ; port de tête altier, regard hautain, sang froid affiché. C'était la base : ne pas montrer qu'on peut perdre contrôle. Gérer. La serpentarde répondit alors d'une voix égale. //
- Si je suis ici, c'est qu'il y a une bonne raison. Et quelle que soit cette raison, ça ne regarde que moi. Et la prochaine fois que tu me rentres dedans de la sorte, je me ferai un plaisir d'ajouter de grosses cicatrices affreuse sur ce joli petit minois.
// Elle s'était rapprochée du garçon et, pour appuyer ses derniers mots, elle caressa sa joue du bout des doigts. Ses yeux avaient pris un éclat menaçant. Les deux étudiants étaient si près que Syndra aurait pu compter chaque cheveux sur la tête du jeune homme. //
Couleurs utilisées dans ce message : #5C0060, #EDEDED |
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