A l'Ombre de la Clairière

[Thalia Gilsayan]

- Oui ça va, merci... Merci beaucoup ! Sans toi cette bête m'aurait crevé les yeux à coup sûr ! Comment fais-tu pour être aussi réactive ? Heureusement que tu étais là! répondit Thalia.

- Merci, en fait plus j'ai peur, plus j'ai de bons réflexes. D'habitude, je suis assez maladroite. répondit Helena avec un sourire.

- Euuuuh, c'était quelle direction déjà, par là non ? Bon, tu as raison, allons-y, je n'ai pas envie de m'attarder ici... Et avec un peu de chance on croisera une licorne, comme ça tout le monde sera content ! plaisanta Thalia.

//Tout en disant cela, la jeune fille croisa les bras sous sa poitrine en frissonnant. Mine de rien, il faisait un froid de sombral... Il devait être, quoi, bientôt deux heures du matin ? Il faisait sombre, froid et humide, et le sommeil alourdissait ses paupières. La jeune Serdaigle n'avait pas prévu de passer la nuit dans la Forêt, et elle ne s'était pas équipée d'habits aussi chauds qu'il l'aurait fallut. Elle allait finir malade comme un chien ! Point positif, elle n'avait pas cours le lendemain...//

**Et encore heureux !** pensa-t-elle.

//Elle était frigorifiée et crevée, tout ce qu'elle demandait en ce moment, c'était un bon lit douillet, mais autre chose qu'un lit de brindilles, dans un l'idéal. Malgré cela, elle s'efforçait de garder le sourire. Elle devait bien ça à Helena. Celle-ci paraissait d'ailleurs encore en forme.//

- Ha ha! Si on se fait prendre en rentrant, il suffira de dire que Zaranki a dit que la nuit nous permet de développer notre instinct, que la pleine lune est une occasion unique de développer nos sens de guerriers, et qu'on voulait s'améliorer. Là, c'est sûr qu'il nous défendra!

//Thalia gloussa. La vision de Zaranki combattant des pommes de pin dans la Forêt un soir de pleine lune avait un certain effet comique... Elle fut reconnaissante à son amie Serdaigle de partager son optimisme sans faille. De ce qu'elle en laissait paraître du moins.//

- Ça, c'est sûr ! Avec de la chance on aura même un bonus supplémentaire à notre examen de fin d'année !

//La chance... Quel grand mot ! Était-ce de la chance qu'elle avaient eu en se perdant dans la Forêt ? En croisant la route de ce Botruc ? Pour le moment c'était mal parti...

Les deux filles traversèrent la clairière, éclairée par la clarté de la pleine lune. Baignée dans cette lumière céleste, elle était assez jolie, emplie d'une ambiance mystérieuse et charismatique...
Elle le fut moins lorsque la voix d'Helena, qui était partie en éclaireuse, attira son attention. Celle-ci venait de tenter de jeter un sort contre son ennemi. Thalia retint un cri. Une fourrure noire luisante, des crocs dissuadant, des petits yeux marrons et un museau brillant... Un ours ! Décidément, elles tombaient de cognard en épouvantard !//

- Baisse-toi !!! cria-t-elle à l'intention de son amie.

//L'ours venait de balancer un patte griffue devant lui, qui fendit l'air. Thalia brandit sa baguette. Elle n'était pas née avec un phénix sur le bras. Elle s'était déjà rendue plusieurs fois seule dans la forêt, serait-ce pour grimper dans les arbres, chasser des lutins ou aller chercher du bois. Elle avait déjà eu affaire à un ours. De plus elle avait déjà été surprise une fois par le Botruc, pas deux !//

- Impedimenta !

//Les gestes de l'ours ralentirent brusquement, comme pris dans de la guimauve. Réduit à cet état il était inoffensif, mais la jeune fille n'en avait pas fini.//

- Furunculus !

//Aussitôt, d'affreuses furoncles germèrent sur le pelage de l'ours, qui grogna au ralenti. Comprenant qu'il était fichu, il s'enfuit dans la direction inverse sans se presser...

Thalia accourut vers Helena.//

- Ça va tu n'as rien ? Et une victoire de plus ! Peut-être que la pleine lune stimulde vraiment nos insctincts guerriers ! rigola-t-elle. Après tout, à coups de livres ou à coups d'ailes, Serdaige vaincra, et sans pareil ! Pas vrai ?

[Helena]

-Ha ha! Si on se fait prendre en rentrant, il suffira de dire que Zaranki a dit qu'il a dit que la nuit nous permet de développer notre instinct, que la pleine lune est une occasion unique de développer nos sens de guerriers, et qu'on voulait s'améliorer. Là, c'est sûr qu'il nous défendra!

- Ça, c'est sûr ! Avec de la chance on aura même un bonus supplémentaire à notre examen de fin d'année !

** Pour l'instant, on a pas vraiment eu de chance... **

// Les deux Serdaigles traversèrent la clairière. Helena traversa un buisson et se trouva face à... un ours. Elle tenta de jeter un sort mais rata sa cible. L'ours s'approcha d'Helena et tenta de lui donner un coup de griffe. Celle-ci esquiva le coup mais sous l'effet de la surprise, elle lâcha sa baguette. Elle tenta d'aller la récupérer mes l'ours la repoussa et la jeune Serdaigle tomba à terre. Ne pouvant plus se défendre, elle hurla en espérant que Thalia l'entendait. Celle-ci accouru en courant pendant que l'ours aller frapper la Serdaigle. //

** S'il te plaît, dépêche-toi... **

- Baisse-toi !!!

** Sauvée! ** pensa Helena en se baissant.

- Impedimenta !

// Les gestes de l'ours se ralentirent et Helena en profita pour se relever et récupérer sa baguette. //

- Furunculus !

// Des furoncles apparurent sur la fourrure de l'ours de l'ours qui grogna avant de fuir. //

- Ça va tu n'as rien ? Et une victoire de plus ! Peut-être que la pleine lune stimulde vraiment nos insctincts guerriers ! rigola-t-elle. Après tout, à coups de livres ou à coups d'ailes, Serdaige vaincra, et sans pareil ! Pas vrai ?

- Oui! À coup de livres ou à coups d'ailes, Serdaigle gagnera et sans pareil! répéta-t-elle. Quel merveilleux slogan... Et sinon, ça va, je n'ai rien. Merci de m'avoir aidé, sans toi je serais... Vaut mieux pas y penser.

// Pendant qu'elle parlait, il commença à pleuvoir. D'abord quelques gouttes, puis, ce fut une grosse averse. //

- On se perd dans la forêt interdite, on rencontre un botruc haut comme trois doxys mais qui manque de te crever les yeux, un ours qui a faillit me blesser, qui aurait même put me tuer si tu n'étais pas arrivée, puis, il pleut comme un dragon qui goutte! Ça s'appelle avoir de la chance!

[Thalia Gilsayan]

- Oui! À coup de livres ou à coups d'ailes, Serdaigle gagnera et sans pareil! Quel merveilleux slogan... Et sinon, ça va, je n'ai rien. Merci de m'avoir aidé, sans toi je serais... Vaut mieux pas y penser, soupira Helena.

//Alors qu'elle soufflaient un peu, Thalia reçut une goutte sur le nez. Puis une autre sur le bras. Puis quelques autres encore, qui se firent de plus en plus nombreuses, avant de se déverser des nuages noirs en masse...//

**Mais c'est un véritable déluge !!!**

//Elle coururent s'abriter sous les épais feuillages des arbres, pendant qu'Helena rouspétait.//

- On se perd dans la forêt interdite, on rencontre un botruc haut comme trois doxys mais qui manque de te crever les yeux, un ours qui a faillit me blesser, qui aurait même put me tuer si tu n'étais pas arrivée, puis, il pleut comme un dragon qui goutte ! Ça s'appelle avoir de la chance !

//Thalia éclata de rire, tout en se blotissant un peu plus auprès d'un arbre pour éviter les gouttes et se réchauffer.//

- C'est clair ! Comme diraient les moldus, on est tombées de Charybde en Scylla... mais bon on ne s'en est pas si mal tirées pour l'instant ! renchérit-elle en souriant.

//C'était la nuit la plus mouvementée qu'elle avait passée depuis sa première année à Poudlard, mais aussi la plus amusante. Et en plus elle s'était fait une nouvelle amie, alors pourquoi se plaindre ?//

- On bouge ? Je doute de pouvoir rester ici sans me transformer en glaçon !

//Elle se leva, tendit une main à Helena et reprit son chemin sur les feuilles mortes trempées.//

[Helena]

- On se perd dans la forêt interdite, on rencontre un botruc haut comme trois doxys mais qui manque de te crever les yeux, un ours qui a faillit me blesser, qui aurait même put me tuer si tu n'étais pas arrivée, puis, il pleut comme un dragon qui goutte ! Ça s'appelle avoir de la chance !

- C'est clair ! Comme diraient les moldus, on est tombées de Charybde en Scylla... mais bon on ne s'en est pas si mal tirées pour l'instant ! renchérit-elle en souriant.

// Les deux Serdaigles restèrent près de la clairière, mais à cause de la pluie, la terre se transformait en boue et leur jambes s'enfonçaient dedans. Elle s'arrêtèrent et Helena s'abrita sous un arbre et tenta de rassembler ses idées. Il pleuvait comme une vache qui pisse, et elle ne pouvait pas marcher sans avoir de la boue jusqu'aux mollets.
La Serdaigle vu de l'autre côté de la clairière un chêne majestueux dominait tous les autres arbres par sa hauteur. Un sourire fendit son visage, ce chêne venait de lui donner une idée. //

- Tu viens? J'ai une idée.

// Les Serdaigles traversèrent la clairière, mais sans effort car l'herbe les empêchait de s'enfoncer. Quand elles arrivèrent au pied du chêne, elles se trouvèrent face à un petit ourson haut comme trois pommes. //

- Mais pourquoi on croise toujours des ours? Si il est là, sa mère ne doit pas être bien loin...

[Thalia Gilsayan]

//Thalia soupira, les pieds embourbés dans une flaque de boue. Fichue pluie. Fichue forêt. Elle balaya la clairière du regard, passant au-dessus de l'herbe hérissée de gouttelette et des cordes liquides jaillissant du ciel. Ses yeux revinrent d'eux-même se poser sur l'arbre dominant qui leur faisait face. Un chêne, vu la forme de ses feuilles.//

**Du même bois que ma baguette** songea-t-elle en souriant.

//Elle jeta un regard rapide à Helena, qui fixait elle aussi le chêne, le regard pensif.//

- Tu viens ? J'ai une idée, énonça-t-elle avec un sourire lumineux.

//Sans éclaircir le fond de sa pensée, la Serdaigle s'engagea d'un pas décidé dans l'herbe. Thalia rabattit sa veste sur sa tête pour s'en servir de capuche, et suivit son amie en courant, éclaboussant son jean au passage.

Arrivée au pied du tronc d'arbre, la jeune fille distingua un petit boule de fourrure qui grattait l'écorce. Attendrie, elle se pencha pour le prendre dans ses bras, mais suspendit son geste. Mignonne ou pas, la boule de poils avait des griffes.//

- Mais pourquoi on croise toujours des ours? Si il est là, sa mère ne doit pas être bien loin... s'inquiéta Helena.

- Mouais... Sauf si sa mère était l'ours qui nous a invité à prendre le thé, rétorqua-t-elle ironiquement. Et puis c'est toujours mieux de rencontrer un ours en peluche que de croiser un loup-garou, non ? De toute façon, tant qu'on le laisse tranquille, on n'a rien à craindre.

//La jeune fille ne put s'en empêcher, elle ramassa une branche morte et l'agita au-dessus de l'ourson, qui se redressa sur ses pattes arrières pour essayer de l'attraper, tout en grognant faiblement.//

- Il est trop mignon... En fait, t'avais un plan, non ? se rappela Thalia en se tournant vers Helena.

[Helena]

- Mais pourquoi on croise toujours des ours? Si il est là, sa mère ne doit pas être bien loin... s'inquiéta Helena.

** Mais j'en ai plus que marre de cette foret! On a risqué notre pleau plus d'une fois, et voilà qu'il pleut des cordes et qu'on ne peut pas pas marcher sans avoir de la boue jusqu'aux mollets! **

- Mouais... Sauf si sa mère était l'ours qui nous a invité à prendre le thé, rétorqua-t-elle ironiquement. Et puis c'est toujours mieux de rencontrer un ours en peluche que de croiser un loup-garou, non ? De toute façon, tant qu'on le laisse tranquille, on n'a rien à craindre.

// Thalia ramassa une branche et morte et l'agita au-dessous de l'ourson, qui se redressa et tenta de l'attraper en grognant. La Serdaigle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. //

- Il est trop mignon... En fait, t'avais un plan, non ?

- C'est vrai qu'il est trop mignon. Bon, c'est pas vraiment un plan mais vu que le chêne est très grand et qu'il nous abrite de la pluie, je pense que ça serrait mieux de grimper et de se reposer sur une branche en attendant que la pluie passe, au moins on sera au sec et à l'abri des loup-garous et des autres créatures.

// La 4ème année grimpa dans l'arbre et s'assit sur une branche épaisse qui était assez haute. Elle était fatiguée et sentait ses paupières s'alourdir. Elle ferma les yeux et se pencha, sentant la fatigue l'emporter. Elle ouvrit ses paupières, et se rendit compte qu'elle était à 3 mètres du sol. //

- Thalia? Tu n'aurais pas une idée pour nous empêcher de tomber car si ça arrive, la chute ne sera pas très agréable.

[Thalia Gilsayan]

- C'est vrai qu'il est trop mignon. Bon, c'est pas vraiment un plan mais vu que le chêne est très grand et qu'il nous abrite de la pluie, je pense que ça serrait mieux de grimper et de se reposer sur une branche en attendant que la pluie passe, au moins on sera au sec et à l'abri des loup-garous et des autres créatures, expliqua Helena.

//La Serdaigle illustra aussitôt ses paroles en escaladant l'arbre jusqu'à une branche plutôt confortable et... à plusieurs mètres du sol. Mais a ne gêna pas la quatrième année, qui ferma les paupières. Elle les rouvrit quelques secondes après, et une expression contrariée se peint sur son visage.//

- Thalia ? Tu n'aurais pas une idée pour nous empêcher de tomber car si ça arrive, la chute ne sera pas très agréable.

// La jeune fille réfléchit, mais n'eut pas le loisir de répondre : des bruits de sabots retentirent soudain. Alarmée, elle se retourna et pointa sa baguette sur... un torse humain. Elle baissa les yeux, et aperçut une paire de sabots de cheval. Puis elle releva la tête, et rencontra un regard vert de feuille. C'était un centaure ! Un centaure aux yeux enfoncés dans leurs orbites, à l'expression méfiante et à la barbe gris terne. Il était seul. Curieux, elle avait appris en cours de Soins aux Créatures magiques que les centaures se déplaçaient toujours en troupeaux de dix ou de vingt. //

- Bonsoir, dit-il d'une voix grave.

- Euh... Bonjour... répondit Thalia d'une voix tremblante.

- Est-ce que tu es perdue, jeune fille ?

// D'abord, la Serdaigle ne comprit pas pourquoi le centaure avait dit "tu". Helena aussi était là non ? Puis elle se rappela que la Vert-et-Argent était encore dans l'arbre, la créature mi-homme mi-cheval n'avait donc pas du la remarquer. //

- Euh, oui... On... Hum... Je ne sais pas où est Poudlard. Voila une heure que je tourne en rond.

// Pour le moment, le centaure ne paraissait pas hostile. Un espoir lui vint alors à l'esprit et elle s'empressa de demander : //

- Est-ce que vous pensez que ce serait possible de me ramener ? Je n'aimerais pas passer la nuit seule ici, et j'imagine que vous connaissez la Forêt comme votre poche...

// Le centaure mit un peu de temps à répondre. Il commença par l'observer des pieds à la tête, ce que la jeune fille n'apprécia pas énormément. Puis il répondit : //

- C'est d'accord. Montez sur mon dos.

- Merci beaucoup ! s'exclama Thalia, qui n'avait aucune envie de passer la nuit dans la forêt.

// Puis elle repensa à Helena et demanda ://

En fait... Nous sommes deux, mon amie est dans l'arbre... Pouvez-vous nous ramener toutes les deux quand même ?

Il est dangereux de se promener le soir dans la forêt. La prochaine fois, soyez plus prudentes. Dis à ton amie de descendre.

// Thalia fit signe à la Serpentard qui le rejoignit, puis elle grimpèrent sur le dos du centaure, et celui-ci partit au galop en slalomant parmi les arbres. Cette aide inespérée avait été la bienvenue. //

[RP terminé]

[Mulan Blackdeath]

[RP entre Mulan Blackdeath et Elerinna Calaelen]

Si l'on demandais aux enfants quel était l'endroit qui les effrayaient le plus au Collège, ils auraient très certainement tous répondu « La Forêt Interdite. » Tout simplement parce qu'en plus d'être une forêt de quelque milliers d’hectares, qui plus est, interdite aux élèves, elle était aussi lieu d'habitat d'un grand nombres de créatures magiques plus dangereuses et avide de chaire fraîche les unes que les autres. En soit, généralement pour les calmer, une menace du genre « Ferme là, ou j'te largue dans la Forêt Interdite » avait vite fait de calmer les esprits.

Pourtant, il y avait toujours les personnes suffisamment arrogantes pour se croire tout permis, si bien même que le mot « Interdite » pour eux, perdait toute valeur. Généralement, lesdites arrogantes personnes n'étaient que de petits Gryffondor en manque de sensations fortes et, prêt à tout pour montrer au monde à quel point ils étaient courageux et tout le tsoin tsoin. Bien évidemment, personne ne venait jamais leurs dire à ceux là, à quel point ils étaient cons. Cons et ignorant.

Tout comme les Serpentards qui se pavanaient la tête haute dans les couloirs du château sous prétexte qu'ils avaient été envoyé dans la maison de la puissance, ou il ne savait plus vraiment quelle bêtise lui avait-on déjà sortit en fait. Mais il était clair que non. Les vert et argents n'étaient pas 'Tout puissant'

Tout ça pour dire que, heureusement que quelques Serdaigles étaient là pour ré-hausser le niveau! Pas qu'ils le faisaient pour les autres maisons bien évidemment, mais il était tout de même hors de question qu'on ne les mette dans le même sac que ces résidus d'urinoir. Aussi, si un Serdaigle venait à poser pied à la lisère de la Forêt Interdite pour y pénétrer son coeur, personne ne dirait que ce fut pas pur arrogance. Personne ne dirait non plus qu'ils étaient stupide et ignorant non. Eux, étaient intelligent. Eux savaient mesurer les conséquence de leurs actes, et eux. Ne s'amuseraient sûrement pas à faire mumuse dans la Forêt Interdite histoire de montrer au monde combien ils étaient beaux, forts, et courageux.

Aussi, lorsqu'un certain Blackdeath passa à son tour la lisière de la forêt, comme une centaine d'élève avant lui, ce n'était nullement pour aller jouer. Pas même pour aller affronter quelconque monstre ou quoi que cela puisse t-être d'autre. Non, lui. Il était entré dans la forêt, conscient du danger qui l'entourait en permanence, et aussi armé que pouvait l'être un militaire partant au front. Il avait revêtu un ensemble noir semblable peut être à ce qu'aurait pu porter un Ninja.. Mais en bien mieux. Lui disposait de tout un tas de petites poches dissimulés ou non dans les plis de sa veste, un holster était fixé à sa cuisse, et contenait un arme chargé de flèche tranquillisante, tendit que, fixé à sa ceinture, se trouvait un étuis à couteau, sans doute un modèle Bush-craft. Ses habituels Doc's Marteen's avaient été troqué contre des Rangers dans lesquelles il avait enfouis son pantalon fait d'un tissu élastique et pourtant très résistant. Il était même allé jusqu'à troquer son habituel bonnet à tête de loup pour quelque chose de plus sobre et discret, tout comme sa tignasse qui pour une fois, avait délaissé les couleurs flash pour une noire nuit. Le métamorphomage semblait plutôt chanceux.

Il était une ombre parmi les autres. Il était aussi silencieux que les fines brises de vent qui venaient caresser son visage, aussi agile qu'un chat, voir même plus.. Il semblait ne faire qu'un avec la forêt, et c'est peut être d'ailleurs pour cela que personne ne le remarqua alors qu'il se déplaçait d'arbre en arbre un peu comme un singe incroyablement habile. Il avait entendu parler d'un lieu, une clairière plus exactement, tellement magique qu'on ne pouvait y remettre les pieds deux fois de suite. Aussi eut-il prit le temps de noter consciencieusement le chemin qu'il avait emprunter, persuadé que les ignares qui avaient lancés cette rumeurs, étaient juste trop stupide pour se souvenir du chemin emprunter.

Lorsqu'enfin il atteignit la soi-disante clairière magique, il ne put que retenir son souffle devant la beauté du lieux, et lentement, prenant place contre une souche centenaire, il sortit son cahier de dessins et s'attela à la tâche de retranscrire son parcours sans un mot, sa tignasse virant sur un discret mordoré, signe de son enthousiasme. //

[Elerinna Calaelen]

// La rouquine serpentarde nouvellement répartie avait pour seule envie de se détacher du groupe bruyant de 1ère années, c'est donc à pas de loup qu'elle s'échappa du château. Les plis de sa robe s'envolaient sous la légère brise, et son regard fuyait les murs et l'enfermement, à la recherche de nature, de liberté, comme une délivrance qu'elle attendait depuis le matin. Elle marcha sans se soucier de la direction, suivant des odeurs ou des couleurs qui lui inspirait confiance. Elle ne connaissait pas les lieux après tout, c'était une bonne occasion de les découvrir. C'est donc inconsciemment que ses petits pieds en sandales légères la menèrent vers la Forêt Interdite, lieu pourtant redouté de beaucoup.

Suivant un rythme régulier, elle leva les yeux vers le ciel assombri par les branches qui venait recouvrir les nuages, laissant peu de place au soleil et rendant le lieu plus confiné. Elle s'arrêta un instant, repris sa marche, et s'arrêta à nouveau quelques pas plus loin. Rien n'égalait ce qu'elle ressentait à cet instant précis. La forêt lui remémorait ses parents, le jardin de la maison familiale. L'odeur de l'écorce l'enivrait comme un parfum de désir, bien plus pur que n'importe quel autre. Cette amour pour l'extérieur, personne ne le comprenait bien sur. Il s'agissait d'écouter, de sentir et de ressentir. De voir en fermant les yeux. D'être ailleurs, bien loin, de ne plus penser.

Elle voulait éventuellement trouver un coin légèrement plus éclairé pour lire, s’asseoir un instant. Et c'est en continuant son chemin qu'elle découvrit l'endroit parfait : une clairière sublime, aux allures féeriques, qui l'enchantait au plus haut point. Croyant l'endroit aussi vide que silencieux, elle s'installa en tailleur au beau milieu de l'herbe qui recouvrait le sol. Un lit moelleux de mousse verte rendait la position confortable, et elle ne remarqua pas le jeune Serdaigle qui rôdait dans les parages.

Concentrée dans sa lecture, elle riait de passages drôles et s'allongeait de tout son long lorsqu'elle était lassée de tenir le livre entre ses mains. Le soleil était encore haut, et bien qu'elle savait qu'il faudrait bientôt rentrer, elle n'avait aucune envie de quitter ce lieu, havre de paix où la solitude l'emplissait d'une plénitude indéfinissable.
Et pourtant, elle n'était pas si seule, puisqu'un jeune aigle brun évoluait silencieusement à travers les arbres, tel un chasseur guettant sa proie. //

[Izaac Reagan]

[RP entre Lasbelin Jones et Logan Lewis]

Logan avait passé une bonne journée. Il en était arrivé à cette conclusion en faisant le bilan du jour durant le trajet en bus qui les ramenait à Poudlard. Premièrement, tout compte fait, cela n’avait pas été si terrible de s’occuper des premières années. Secondement, il avait enfin réalisé l’un de ses projets et même si son épaule droite lui envoyait encore quelques signaux de douleur, le résultat était certainement plus que bluffant. À cette pensée, il ressentit un sentiment d’impatience à l’idée de pouvoir regarder ça de plus près dans un miroir. Un peu comme un enfant devant dîner avant de pouvoir ouvrir ses cadeaux. Il étira sa main d’impuissance et de frustration. Il ne pouvait pas regarder maintenant, surtout pas et à plus forte raison du troisième point. Troisièmement donc, il était assis à côté de Lasbelin Jones, et il n’y avait pas meilleure place pour l’observer du coin de l’œil, de temps en temps. Il ne voyait qu’une seule ombre au tableau, cette odeur infecte. Celle de la cigarette. Et malheureusement, l’effluve émanait de la jeune serdaigle. Fumer, quelle idée stupide pensa-t-il. Néanmoins, par acquis de conscience, il préféra la fermer et laissa vagabonder son esprit à sa guise jusqu’à l’immobilisation du bus.

Le flot d'élève se déversa dans la nuit noire. Logan fut parmi les derniers à descendre du véhicule. Des groupes selon les maisons et les années se formèrent. Groupes que le Serdaigle abandonna très vite pour prendre un chemin plus long qui le ramènerait à son dortoir, ainsi, il n'aurait pas à subir cette fourmilière bruyante et pourrait profiter de plusieurs minutes de silence. En prenant en compte l'arrêt d'une bonne dizaine de minutes au pied d'une fenêtre dans un couloir désert, c'est dans un silence complet qu'il rentra dans sa salle commune, en haut des tours. Tout aussi silencieusement, il grimpa dans son propre dortoir. L'absence d'éclairage ne lui fit pas tout de suite repérer l'objet qui gisait sur son lit. Il se changea d'abord, enfilant un short et un tee-shirt pour dormir, et c'est quand il s'assit qu'il sentit l'objet en question glisser vers lui. Il crut d'abord à un livre de cours oublié, puis il jura. L'un de ses camarades de chambre émit un grognement. Le jeune homme leva les yeux en l'air avant de serrer ses dents. Sa mâchoire se crispa, si c'était une blague, ce n'était pas drôle. Mais alors pas du tout.

L'objet qui avait été déposé sur son lit était un petit carnet, recouvert de cuir noir et fermé par une cordelette. Il ne se doutait que trop bien de sa provenance. Parmi tous les élèves de Poudlard, il avait un certain nombre d'ennemis, mais une de ces personnes en particulier pouvait vouloir se venger. Cependant, pourquoi attendre autant de temps, presque deux ans ? Idiot ! Pensa-t-il. C'est évident, tu l'observes tellement ces derniers temps, et ta première rencontre a eu lieu en sa présence. Est-ce que cela t'arrive de réfléchir de temps en temps. Mentalement, Logan intima à sa conscience de se taire, elle passait son temps à le rabaisser, alors souvent, il laissait son égo prendre le relais. En résumé, ce ne pouvait être que lui, et pourtant, il ne connaissait pas même son nom, mais lui avait l'air de connaître le septième année. Ce Serpentard avait rudement bien choisi son coup, mais soyez en sûr, monsieur Lewis se chargerait de se venger. Un autre jour. Pour l'heure, il devait sortir du dortoir et gagner la salle commune pour emprunter un hibou. Très vite, il attrapa quelques affaires et s'y rendit.

A cette heure-ci, la volière était déserte, la plupart des hiboux et chouette somnolaient, ils devaient déjà tous avoir mangé. Rapidement, Logan écrivit un mot, repéra un volatile qui par miracle ne dormait pas du tout et accrocha la missive à sa patte en lui indiquant le destinataire. Le hibou, un petit-duc, secoua d'abord la tête comme si la personne en face de lui était d'une santé mentale douteuse, puis le garçon lui expliqua qu'il avait juste à se pointer à l'heure du petit-déjeuner et qu'il pouvait roupiller en attendant. L'oiseau parut rassuré et se détourna du jeune adulte qui quitta la salle, pensif. Il avait réfléchi aux diverses solutions qui étaient à sa portée. Premièrement, renvoyer l'objet incognito, secondement, le déposer quelque part où il savait que la belle ne manquerait pas de le récupérer, et troisièmement, lui rendre en mains propres. Autant vous dire qu'il n'avait pas hésité. Les deux premières possibilités étaient trop risquées, certes, elles lui permettaient de ne pas se mouiller, mais le risque que quelqu'un récupère à sa place le carnet et le lise était trop grand. Il savait à quel point elle tenait à ce morceau de papiers, il avait donc immédiatement ou presque choisi la dernière option. C'était l'occasion rêvée de pouvoir lui parler, la voir, mais il avait intérêt à pouvoir prouver qu'il était victime d'une entourloupe. Ce qui n'allait pas être facile vu le caractère peu confiant de la dame. Néanmoins, avec cette situation, il était certain qu'elle le récupèrerait et c'était presque l'essentiel. Il repensa à ce qu'il avait écrit, très laconique, « J'ai un objet qui t'appartient. Rendez-vous après le petit-déjeuner, à l'ombre de la clairière de la forêt interdite. » Il n'avait même pas signé, il ne voulait pas qu'elle lui fasse faux bond non plus. Sur la fin de cette pensée, il releva la tête et remarqua qu'il était déjà arrivé devant la porte de sa salle commune. Quelques cinq minutes plus tard, Logan était sous ses draps et tentait de dormir.

Le soleil réveilla notre belle au bois dormant. Le dortoir était désert, il en profita pour regarder son nouveau trésor dans un miroir. Oui, parce qu'avec toutes les péripéties de la veille, il n'avait nullement eu le temps d'y penser. Le tatouage était magnifique, Il n'avait pas chômé, le rendu était exceptionnel, très réaliste. Pire qu'un drogué, il pensait déjà son prochain. Soudain, il regarda sa montre et son cœur connut une accélération soudaine. La distribution du courrier s’effectuera dans moins de dix minutes. Tant pis pour la douche, de toute façon avec son tatouage, ce n'était pas la meilleure idée. Il s'habilla en vitesse, passa du déo et descendit tous les escaliers quatre à quatre jusqu'à la grande salle. Il ralentit à l'approche de cette dernière pour paraître naturel. Là-bas, il se saisit d'un toast et vérifia tranquillement que le hibou effectuait son job et ressortit aussi vite qu'il était entré. Il devait être en avance à l'emplacement du rendez-vous, pour ne pas se faire surprendre.

Le chemin pour s'y rendre n'était pas évident et seuls quelques élus arrivaient à y aller sans trop se perdre. En l'occurrence, Logan ne perdit son chemin que deux fois, mais il le retrouva rapidement. Rien de bien préoccupant, il arriverait avant Lasbelin. La clairière était ombragée, les arbres étaient au moins aussi gros que des platanes centenaires ou plus. Une vieille souche d'arbre trônait en son centre, et le Serdaigle prit place. Il sortir le carnet noir de sa sacoche et attendit, patiemment. Après plusieurs minutes d'attente à écouter les bruits de la forêt, il entendit des pas faire craquer des branches et aperçut bientôt la chevelure courte et blonde, presque blanche de Mademoiselle Jones dans son champ de vision. Très calmement et en aucun cas hautain ou amusé, il s'exprima :

- Je crois que cela t'appartient, non ? Fit-il en désignant le carnet.

Il ne devait pas se justifier tout de suite, cela allait immédiatement le rendre suspect et coupable, néanmoins, ne pas le faire rendait totalement imprévisible la réaction de la jeune fille. L'avenir de la suite des évènements était entre ses mains. Il espérait qu'elle n'allait pas faire quelque chose de profondément stupide, mais il ne pouvait pas prédire la suite. Alors il se contenta de la fixer de ses yeux, rendus noirs par l'obscurité, avec une intensité étonnante.