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Personnage Non Joueur
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Date du message: Mer. 01 Aoû 2012, 19:03
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Cachots de Serpentard
// Dans les cachots se trouve l'un des lieux les plus effrayants du château : la salle commune de Serpentard, parfois appelé le Cachot de Serpentard. Il suffit de donner le bon mot de passe devant le mur d'entrée pour y pénétrer. C'est une longue pièce souterraine, au plafond et aux murs en pierre brute. Suspendues par des chaînes, des lampes rondes et verdâtres participent à l'atmosphère malsaine de la salle. Des fauteuils et causeuses en cuir noir et ouvragés entourent une cheminée gravée, en pierre elle aussi. Les crânes disséminés ici et là sont la seule décoration valable. Quelques armoires en bois foncé enferment un grand nombre de livres et objets étranges. Ce cachot s'étend sous le lac, procurant à la lumière de la pièce une teinte verte. Le mot de passe de la salle commune change tous les quinze jours et est noté sur le panneau d'affichage. //
Lieu de Arsenic Rosidae
Dernière édition effectuée par Jade Ogreaney (Sam. 08 Juin 2019, 10:39) ; édité 10 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 02 Aoû 2012, 20:58
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// Alek avait passé la journée à se prélasser dans le parc, loin de tous ses camarades de Serpentard. Il avait profité de ce temps seul pour ressasser de vieux souvenirs, enfouis au plus profond de son âme. Il savait qu'aucun individu de cette planète ne pouvait jurer avoir eu une vie entièrement heureuse; le malheur, la déception et tout le lot d'autres émotions néfastes faisant partie intégrante de l'être humain. Et chacun trainait derrière lui un bagage plus ou moins lourd d'erreurs, de regrets et de peines. Lui avait vécu le pire dans sa jeunesse. Le jeune Petrov, alors âgé de dix ans, avait assisté à la mise à mort de ses parents par l'Ordre, une organisation, supposée secrète, russe. Son tuteur légal était ainsi devenu son unique tante, qui l'avait tôt amené à Londres.
Le jeune homme aurait pu décrire la journée du départ avec exactitude. Il se revoyait sous le porche de la demeure familiale, sa valise posée à ses pieds et plus large que lui-même. Il se souvenait aussi des longs cheveux blonds de sa tante qui tournoyaient sans cesse alors qu'elle terminait de rassembler les biens de valeur -autant matérielle que sentimentale- de son frère et sa belle-sœur. Les Petrov ne vivaient pas dans l'aisance; tous les hommes de la famille s'étaient tués à la tâche des générations durant pour permettre aux suivantes de survivre dans un pays encore trop peu égalitaire. Et en une soirée, tous les efforts avaient été réduits à néant par un groupe de tueurs professionnels. Alek était le dernier homme de la famille, et en fuyant la Russie, il avait enterré derrière lui la mémoire des Petrov.
Sa tante était parvenue à comprimer une vie entière dans deux valises seulement -une pour son neveu et une pour elle. D'ailleurs, tout ce qu'elle avait décidé d'emmener n'était pas toujours d'une utilité évidente. Le bastringue de son bagage contenait autant des albums photos que des livres, une poupée défraîchie, quelques anciens louis d'or -datant de l'époque où un certain Empereur des Français avait marché sur Moscou- et plusieurs bijoux qu'il serait sans doute possible de revendre, des vêtements et des ustensiles de cuisine. Le plus difficile pour le jeune Alek n'avait pas tant été de quitter sa maison mais plutôt de devoir laisser derrière lui deux jeunes chiots qu'il avait reçus pour son anniversaire, quelques semaines auparavant. Il les avait nommés Ivan et Fédor, en l'honneur des Tsars de son pays.
Le septième année était maintenant assis près de la cheminée, dans la salle commune de Serpentard. Elle était assez désertée pour l'heure puisque le repas venait d'être servi dans la Grande Salle. Lui avait décidé de le sauter, trop préoccupé par cette remontée soudaine de souvenirs. Il glissa son visage entre ses mains, le dos voûté vers l'avant. Il se rappelait avoir longuement pleuré quand sa tante lui avait appris qu'il ne pouvait pas amener les deux animaux avec lui. Elle avait juré qu'elle leur trouverait un nouvel habitat convenable tandis qu'Alek s'égosillait à tâcher de la faire changer d'avis. Mais les plaintes du garçon avaient été vaines: ils avaient pris le train trois heures plus tard, sans les chiens.
Le voyage avait été aussi long que rude. Sa tante et lui avaient partagé une cabine avec un couple de Bosniaques. Et alors que les deux femmes avaient tué le temps en comparant tous les malheurs de leur vie respective, le Alek de dix ans avait dû encaisser diverses critiques volontairement méchantes lancées par l'homme ventripotent assis face à lui. Tout y était passé: sa coupe de cheveux, son allure générale, son accent, son ignorance du monde extérieur, sa situation familiale... L'inconnu avait même eu la non-délicatesse de faire resurgir l'histoire des chiens abandonnés, insistant sur le fait que les deux bêtes seraient sans doute bien plus heureuses dans un chenil qu'en compagnie d'un petit Oliver Twist démuni et sot. //
** Crétin ! ** grogna Alek mentalement.
// Le Vert-et-Argent secoua la tête pour effacer toute image de ce voyage en train, qu'il considérait comme le pire qu'il ait jamais fait. Il se demandait toujours comment cet homme avait pu se comporter ainsi envers un enfant déjà fortement traumatisé. Finalement, la rage que ce gros homme avait insufflée en Alek avait permis à ce dernier de vaincre le désespoir et de faire naître le désir de vengeance. Les années avaient passé et les cauchemars douloureux s'étaient estompés. Sa tante et lui avaient établi un nouvel équilibre dans leur vie, après qu'elle soit parvenue à décrocher un travail digne de ce nom. Au moins, tous deux n'avaient pas eu à côtoyer la lie des bas-quartiers de Londres. Ils avaient fait front commun, retrouvant le sourire après deux années d'errance.
Alek avait grandi, il s'était assagi. Une certaine assurance s'était emparée de lui, il avait tué le passé et décidé de ne faire confiance qu'au présent. Et son entrée à Poudlard avait fortement aidé à le reconstruire. Bien que le choixpeau avait probablement été induit en erreur par la haine et les marques de représailles enfouies en lui, il avait surmonté ce désir oisif et stupide et s'était fait à l'idée qu'il devait d'abord s'épanouir avant de chercher des réponses à son malheur passé. Désormais, Alek était un homme bon, qui -malgré quelques rares périodes de commémoration- ne craignait plus son passé. Il ferma ses yeux et se laissa bercer par les lumières vertes de la salle, persuadé qu'un de ses condisciples allait bien vite le ramener sur terre. //
Couleurs utilisées dans ce message : #506C78 |
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Préfète
Messages : 2830
Guilde : Aucune
Maison : Serpentard
Poudlard : 5e année |
Date du message: Dim. 06 Jan 2013, 10:55
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// Storm pénétra dans la salle commune et, avisant une personne dans un fauteuil, elle s'approcha silencieusement, la main sur sa ceinture : c'était Alek Petrov. Elle évalua rapidement le danger et, le voyant les yeux fermés et l'air détendu, décida que la pièce était sûre. Elle le regarda suspicieusement une nouvelle fois, puis s'assit sur le sol, juste devant la cheminée. Un feu brûlant s'en dégageait, mais cela ne gênait pas Storm, elle avait l'habitude. Lorsqu'elle était plus petite et que ses parents n'étaient pas là, elle s'asseyait souvent devant le feu qui se consumait dans l'âtre et elle pensait. Storm poussa un soupir et secoua la tête, tout ceci n'était que le passé, donc quelque chose de résolu. //
** Pas la peine de s'attacher au passé... ** maugréa-t-elle dans sa tête.
// Voyant que le feu avait du mal à brûler, elle prit un tisonnier et remua les bûches. Elle avait toujours été fascinée par le feu, et s'était plus d'une fois brûlée en faisant des expériences avec. Elle remua pour s'installer de manière plus confortable, et ce mouvement déclencha une douleur cuisante provenant d'une ancienne cicatrice dans son dos, pourtant Storm ne broncha pas. Elle avait l'habitude de la douleur. Elle reprit sa contemplation du feu. //
Couleurs utilisées dans ce message : #067790 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 11 Sep 2014, 00:54
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//La journée avait pourtant bien commencé. Dès les premières lueurs de l'aube, Eoghan s'était senti de bonne humeur. Sans doute était-ce dû aux reflets d'un vert éclatant projetés dans le dortoir par l'incroyable combinaison de l'eau pure du lac et d'un ciel bleu et dégagé, ou bien au nombre incroyable de pancakes qu'il avait pu ingurgiter au petit déjeuner grâce à son réveil en temps et en heure, voir à l’œillade appréciatrice d'un de ses camarades dans les vestiaires, camarade à qui il espérait pouvoir proposer rapidement une sortie à Pré-au-lard. Oui, on pouvait dire que la journée avait bien commencée.
Le jeune homme avait donc décidé de rester dans le thème du "jour idyllique" en se passant du cours qu'il détestait le plus, c'est-à-dire du cours de potions. Après tout, il ne faisait que rendre service à sa classe, en leur économisant massages cardiaques et potions de repousse-sourcil. Ses pas l'avaient donc tranquillement conduit dans la salle commune de serpentard, où un petit temps de repos bien mérité l'attendait. En effet, quoi de mieux que de profiter d'une pièce déserte et remplie de confortables canapés?
Suivant la routine habituelle, il avait lancé son sac dans un coin (de toute façon, il n'en aurait aucune utilité avant le lendemain), puis s'était dirigé vers une l'armoire contenant le thé et les divers pâtisseries dont les élèves affamés par leur dure journée de cours raffolaient. Et là, le drame était arrivé. Il avait naïvement ouvert la porte, s'attendant à une avalanche de friandises; mais c'était sa sœur qui lui était tombée dessus, en guenilles et sanglotante, son corps frêle d'enfant recouvert de crasse et de bleus, sa peau, encore plus pâle que d'habitude, faisant ressortir ses cernes, et ses yeux d'ordinaire si vif, ternes et terrifiés, enfoncés dans leurs orbites.
Hurlant, il tomba alors au sol, glissant lamentablement sur sa robe tout en essayant de se relever. Chaque cellule de son corps lui criait à l'imposture, la présence de sa petite sœur à Poudlard, au milieu des cachots étant absolument impossible, mais son cerveau refusait tout raisonnement logique, préférant laisser place à la panique la plus pure et la plus animale. L'être rachitique posa ses yeux noirs et désespérés sur lui, puis fit mine de s’agripper à sa jambe. Au prix d'un effort particulièrement douloureux, il repoussa violemment du pied la main que sa sœur tendait vers lui avec un râle qui lui vrilla les tympans, lui déchira le cœur. Se dépêtrant du lourd tissu, il lança sa robe sur elle, essayant de couvrir cette vision d'horreur, et se jeta dans un coin de la pièce avec l'espoir qu'elle disparaisse. Serrant ses jambes contre son torse, il ferma les yeux le plus fort possible, toute pensée sensée quittant son cerveau pour laisser place à une litanie de prières.//
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 11 Sep 2014, 15:57
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// Jack Spire est un crétin. Voilà ce que l'on pouvait désormais lire sur les murs qui menaient à la salle commune des Serpentard. Iris O'Neill, sa tignasse rousse ébouriffée et passablement encombrée par des morceaux de terre et quelques feuillages, admira un instant son œuvre. Ce stupide botaniste avait eu l'idée de la mettre hors de son cours pour avoir gaspillé du terreau, tenté d'assassiner un plant innocent et d'avoir insulté tous les végétaux au monde. C'était un vrai crétin.
Bon, elle avait effectivement hurlé en voyant des vers dans le terreau, elle l'avait lancé en l'air avec le déplantoir qu'elle tenait en main. Déplantoir qui avait atterri à deux centimètres d'une plante soit disant rare. Et elle l'avait insulté, lui ET ses plantes. Mais ça, elle n'allait pas le faire rectifier, elle tenait à la vie.
Elle admirait le spectacle de son œuvre mais déjà au loin, elle entendait ce stupide concierge qui venait dans sa direction. Elle envisagea de lui faire subir le même sort que le mur. Elle se souvenait par contre des heures de retenue qu'il avait distribués pendant un mois l'année précédente suite à l'attaque de son bureau et à la teinture vert pomme de ses cheveux. Cela avait été un massacre et plus personne n'osait croiser son chemin.
De fait, elle avisa qu'il serait plus malin de fuir. Elle annula son sort sur les murs et marmonna le mot de passe de sa salle commune.
Elle allait déposer son sac dans un fauteuil lorsqu'un cri atroce lui transperça les oreilles.
Iris sortit sa baguette, se délesta de son sac et se mit derrière un canapé avant d'analyser la situation. L'armoire à friandises était ouverte. Ok. Un gamin était dans le fond de la salle, roulé en boule et sanglotant. Pas ok. Pire encore, une gamine, enfin, ça y ressemblait fort, qui semblait sortie tout droit d'une poubelle qui rampait vers le garçon. Pas ok du tout !
Et bien sûr, pas un seul serpentard à l'horizon.
** Allez, il est temps de devenir forte, O'Neill. Tu fonces dans le tas, tu réfléchis après. **
Iris avança vers le milieu de la pièce mais aucune réaction du côté des deux autres. Ces jeunes ne respectaient vraiment plus rien. C'était ridicule de se faire peur entre serpentard. Il y avait au moins trois autres maisons, non? //
- Hey ! Dix points en moins si tu n'arrêtes pas immédiatement, gamine ! On a pas idée de se déguis...
// Iris eut l'impression que la fille la jaugeait lorsqu'elle tourna le regard. Elle hésita un instant. Puis, elle se désintéressa complètement du petit qui était toujours en état de choc et se décida pour tenter sa chance sur elle. //
- Mince... T'es quoi... T'es...
// La mince silhouette s'étira un peu, grandissant lentement. Elle évoluait. Définitivement magique ce truc-là. Pas très humain en tout cas. Mince, ça lui rappelait ce cours en troisième année. //
- Epouvantard... Pas de chance, depuis la dernière fois, j'ai fait face à ma famille. Tu n'as aucune... chance. Tu vas retourner sagement d'où tu viens et...
// L'épouvantard voulait la traumatiser elle. Au moins, le petit était tranquille.
Pour le moment.
Iris la vit enfin, la forme de sa peur. Sa mère. Sa mère dans toute sa dignité et toute son aura froide, glaciale, insupportable. Pas besoin d'une voix pour comprendre que cette attitude n'était pas maternelle et encore moins agréable. La peur de se faire renier par sa famille avait évolué au fil des ans. Elle craignait désormais sa mère, ses dictats et tout ce qui allait avec. Il fallait agir. Agir et vite. Quel était le sort encore ? //
- Riddikulus ! Hurla-t-elle à la seconde où elle s'en souvint.
// Le sort fut puissant. Et tout ce qui lui était venu en tête, c'était de la transformer en elfe de maison. La grande Melinda Primster, la grande conseillère des jeunes mariées, était un elfe. Iris éclata de rire. Un rire un peu étranglé par le choc. Les grandes oreilles et les lambeaux de tissus étaient là. Sur sa mère. Elle riait, encore et toujours. La créature recula et fut acculée contre l'armoire à balais. D'un sort, Iris l'ouvrit et poussa l'être dedans.
Et malgré tout cela, son seul constat fut que ses cheveux étaient atroces. Et que sa mère ferait un parfait elfe de maison qui enquiquinerait son monde et empoisonnerait ses maîtres. Chasser l'épouvantard était plus sportif que dans son souvenir. Elle se débarrassa de sa robe de sorcière, frotta sa chemise et ses cheveux. Le petit serpentard, lui, était toujours dans son coin. Elle s'approcha quand elle se jugea moins atroce. //
- Hey. Ça va ? Rien de cassé ?
// Elle s'assit sur le sol à côté de lui et fouilla dans son sac qu'elle avait attiré à elle par magie pour lui présenter un peu de chocolat. //
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 11 Sep 2014, 21:05
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//Une voix féminine parvint aux oreilles d'Eoghan, mais les mots qu'elles prononçait ne parvenaient pas à être interprétés correctement par son cerveau engourdit par la peur. Un instant plus tard, il entendit un éclat de rire étranglé, et ferma les yeux de plus belle, serrant sa tête dans ses bras.
Ce n'était pas possible, pourtant il l'avait vu. Sa petite sœur, si petite, si fragile... Que lui était-il donc arrivé? Pourquoi ses parents l'avaient-ils laissé seule, à la merci du premier venu? Serait-ce parce qu'elle n'avait pas encore découvert ses pouvoirs? Le garçon sentit sa tête lui tourner, et une sueur froide le fit frissonner. Non, sa famille avait dépassé toutes ces considérations. C'était leur enfant dont on parlait, jamais ils ne seraient assez cruels pour la jeter dehors, quand bien même elle serait une Cracmolle.//
**Grand père et grand mère l'auraient sans doute fait.** lui siffla une petite voix dans sa tête.
//Le fait de repenser à ses grands parents, dont sa famille taisait toujours précautionneusement les noms en publique, lui fit perdre pied. Et si ses parents suivaient leurs enseignements?
Il eut subitement l'impression de suffoquer. Le souffle lui manquait, et sa poitrine devenait de plus en plus douloureuse. Quelque chose s'agita à son côté.//
Hey. Ça va ? Rien de cassé ?
//La même voix féminine que tout à l'heure. Il entrouvrit les yeux et bougea légèrement la tête en direction de la personne qui venait de parler, la vision encore embrouillée de larmes dont il n'avait même pas eut conscience. La jeune femme avait les mains dans son sac, cherchant visiblement quelque chose, chose qu'elle trouva sous la forme d'une tablette de chocolat qu'elle sortit et déballa avant de la lui tendre. Il secoua la tête et essaya de se détendre, se forçant à se décrisper. Il avait la sensation que ses poumons allaient exploser, mais n'arrivait toujours pas à retrouver une respiration normale.//
Couleurs utilisées dans ce message : #556B2F, #990099 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 12 Sep 2014, 12:37
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// Un froncement de sourcil apparut sur le visage d'Iris. Il n'avait pas touché au chocolat. C'était pourtant un des meilleurs à sa connaissance. A moins qu'il n'aimait pas le chocolat au lait.
Mais le résultat était le même, il avait une respiration digne d'un asthmatique et ses larmes coulaient toujours.
S'il avait été son petit cousin Ismaël, elle l'aurait pris directement dans ses bras et aurait promis de casser la personne qui lui avait fait du mal. Mais là, sans connaitre le serpentard, elle allait peut-être le faire de manière plus délicate.
Enfin...
Si elle trouvait un moyen délicat de lui changer les idées. //
- Un épouvantard, c'était bien notre veine à tous les deux. Ce sont des sacrées saletés.
// N'attendant pas de réponse, Iris décida qu'il valait mieux occuper l'esprit de son compagnon d'infortune en lui parlant. Il finirait bien par se laisser bercer par sa voix. Même si sa mère trouvait que sa voix n'était pas assez digne et douce pour la haute société... //
- Mais du coup, ce que tu as vu, c'était juste ta plus grande peur. Juste ça. L'épouvantard a juste voulu te traumatiser. Ton amie, qui qu'elle soit, va bien. Ce qui est une excellente chose, non ? Elle doit être chez elle, probablement à l'école et elle se gave de chocolat. Elle va très bien, tu as ma parole.
// Iris cassa un morceau de chocolat et l'avala. Elle était aussi retournée, mais pas pour les mêmes raisons. Sa mère, elle, n'était pas prête de changer. Pire encore, elle allait lui faire une vie impossible. La serpentard plaça le paquet juste entre eux pour qu'il puisse en prendre s'il en avait envie. Quand il serait un peu remis. //
- Par contre, si tu veux, je veux bien t'apprendre comment se débarrasser de ces horribles créatures. Et même les autres, en fait. Ça te dirait ?
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 12 Sep 2014, 22:13
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//La jeune femme assise à côté de lui continuait de parler. Eoghan sentit peu à peu ses muscles se détendre au fil des mots qu'elle prononçait, les intonations de ses phrases le berçant calmement même si aucune de ses paroles n'arrivait à toucher sa conscience encore engourdie par le choc.
La serpentarde se tu un instant pour prendre du chocolat. Le garçon fixa son attention sur la façon dont tout son visage se mouvait alors qu'elle se délectait de la confiserie, de son infime froncement de sourcils lorsqu'elle rencontra la résistance des carrés de chocolat solidaires à celui qui attisait sa convoitise, au tressaillement de ses tâches de rousseur pendant qu'elle mâchait consciencieusement avec tout le bonheur du monde peint sur le visage.Au fur et à mesure, sa respiration se fit moins abrupte, moins sifflante, et il s'essuya les yeux avant de s'allonger de tout son long sur le dos pour récupérer, heureux que sa camarade lui soit venu en aide, et prenne de son temps pour l'aider à se remettre. Il se sentit soudain envahit de reconnaissance envers la jeune femme, avec qui il n'avait auparavant eu aucun contact et qui avait pourtant volé à son secours. Il prit un morceau de chocolat à son tour, et le laissa à fondre sur sa langue, la saveur de celui-ci lui apportant un étonnant réconfort, puis retourna son attention vers son interlocutrice, qui avait repris son discours.//
-... t'apprendre comment se débarrasser de ces horribles créatures. Et même les autres, en fait. Ça te dirait ?
//Eoghan ouvrit la bouche, prit au dépourvus. Comment se faisait-il que dans une journée qui semblait aller de pire en pire, il rencontre une inconnue aussi sympathique? Autant, l'aider à se débarrasser du monstre auquel il avait dû faire face avec toute la bravoure qui le caractérisait, était encore concevable, mais lui proposer des leçons? Sans vouloir cracher sur sa maison, le garçon admettait que les serpentards n'étaient pas du genre à gâcher leur temps précieux pour venir en aide à des inconnus qu'ils ne connaissaient ni d'Ève ni d'Adam sans contrepartie.
Il la détailla un instant, incrédule, avant de décider qu'elle avait l'air plutôt honnête, et qu'une main tendue restait une main tendue. La vie était déjà assez fatiguante sans devoir se méfier dès que quelqu'un faisait preuve d'un peu d'altruisme. Et puis, la nouvelle génération de serpentards se devait de faire évoluer les mentalités, après tout! Pourquoi n'auraient-ils pas des traits de caractère un peu pouffys, eux aussi?!
Le garçon reprit contenance, et s'essuya la main avant de la lui tendre avec un petit rire.//
-Je veux bien de ton aide, après tout, qui n'a jamais rêvé de suivre des cours avec une aussi jolie prof? Commençons les présentations. Eoghan O'Ceann, ravi de te rencontrer, même si j'aurais préférer que les circonstances soient autres.
//Retrouvant son sourire angélique, il reprit un carré de chocolat, le savourant avec satisfaction, le souvenir de l'épouvantard s'éloignant peu à peu grâce à l'effet conjugué de la friandise et de la présence chaleureuse de son aînée.//
- Délicieux, ce chocolat d'ailleurs. Faudra que tu m'en procures plus, si tu peux, parce que là, je suis parti pour engloutir ta tablette. Enfin, quel abruti je fais, déjà en train de te taxer des trucs alors que je ne t'ai même par remercié. Hum, bref, merci de m'avoir aider, ô ma sauveuse!
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 13 Sep 2014, 01:01
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// Le garçon qui avait enfin daigné porter attention au chocolat offert, sembla abasourdi par sa proposition. Il avait la bouche grande ouverte, comme un poisson hors de l'eau. Il sembla l'étudier avec attention. Iris en était à se demander si le choc n'avait pas été plus violent pour le garçon que ce qu'elle avait envisagé. A moins qu'il soit totalement perturbé par ses taches de rousseurs. Les comptait-il ? Un peu perplexe face au serpentard et face à ses propres réflexions, la cadette des O'Neill se morigéna mentalement.
Il essuya maladroitement sa main, déboussolant un peu Iris. Mais elle comprit lorsqu'il la lui tendit d'un air assez décidé. //
-Je veux bien de ton aide, après tout, qui n'a jamais rêvé de suivre des cours avec une aussi jolie prof?
// C'était bien le premier compliment qu'elle recevait cette année. Pour un peu, elle en aurait rougi. Ce qu'elle fit. Fichue peau de rouquine réagissant à tout. Elle devait avoir de jolies pommettes toute rouge. //
- Commençons les présentations. Eoghan O'Ceann, ravi de te rencontrer, même si j'aurais préférer que les circonstances soient autres.
// Il semblait... assez bien remis. Il rigolait, il souriait - très joli par ailleurs et il semblait absolument conquis par son chocolat. Au moins, elle avait réussi son coup et en beauté. Il se détendait. Ses traits étaient moins crispés mais elle avait presque envie de lui frotter les joues avec son écharpe vert et argent pour effacer définitivement les quelques traces de larmes qui s'étalaient sur ses joues. Elle allait attraper le bout de tissu lorsqu'il replongea la main pour s'emparer d'un beau bout de chocolat. //
- Délicieux, ce chocolat d'ailleurs. Faudra que tu m'en procures plus, si tu peux, parce que là, je suis parti pour engloutir ta tablette. Enfin, quel abruti je fais, déjà en train de te taxer des trucs alors que je ne t'ai même par remercié. Hum, bref, merci de m'avoir aider, ô ma sauveuse!
// Iris sourit, ravie de le voir reprendre des couleurs et du chocolat. Il avait un côté terriblement attachant quand il ne hurlait pas à la mort. //
- Ô ta grande sauveuse se nomme Iris O'Neill. Mais tu peux m'appeler Iris. Pas de chichis entre nous. Nous avons combattu côte à côte, tu as mérité de m'appeler par mon nom. Elle lui fit un clin d'oeil. Mange donc ce chocolat, c'est offert de bon cœur. Et je pense que nous pouvons négocier pour le ravitaillement en chocolat. Mes contacts extérieurs à Poudlard pourront facilement s’accommoder de mes demandes.
// Et c'était le cas. Bon, Maximilian allait râler pour la forme et lui faire un énorme paquet de chocolat expédié par hibou. C'était de plus en plus intéressant de vivre avec lui et non avec le reste de la famille. Et puis, elle avait découvert qu'il était employé au service de gynécologie. Elle se devait de lui écrire ses félicitations - et une tonne de sarcasmes et de blagues. //
- Mais de rien pour le sauvetage. Je ne dis pas que je le ferais tous les jours, c'est éprouvant de sauver le monde. Mais je dois dire que passer du côté du côté héroïne sauvant son prince a un aspect très... agréable. Renverser les clichés est une bénédiction pour l'égalité homme-femme et je pourrai noter ça dans mes exploits.
// Iris attrapa un carré de chocolat avant d'offrir le reste du paquet au jeune Eoghan. Il devait prendre des forces et retrouver un mental serein. Elle avait un plan et il aurait besoin d'être en forme pour l'exécuter. Elle haussa les sourcils et sur un ton de conspirateur préparant un plan à la fois drôle et un peu foireux, elle lui posa la question qui la taraudait : //
- Mais dis-moi, Eoghan, mon petit serpent... Tu as déjà entendu parler du sort du patronus ?
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 13 Sep 2014, 11:36
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//Son interlocutrice eut un sourire, des fossettes se dessinant au coin de ses yeux. Sans doute était-elle sensible à son caractère... particulier. Ou alors, elle était juste heureuse qu'il arrête de paniquer et ne soit plus à deux doigts de totalement craquer.//
-Ô ta grande sauveuse se nomme Iris O'Neill. Mais tu peux m'appeler Iris. Pas de chichis entre nous.
//Le serpentard fit rouler les syllabes dans sa tête. Iris, donc. Symbole de bonne nouvelle et fleur au parfum délicat. Voila un prénom qu'il n'oublierait pas.//
- Nous avons combattu côte à côte, tu as mérité de m'appeler par mon nom.
// Il gloussa franchement. Combattu, c'est le mot. Il fallait à tout prix qu'il aille voir Zaranki pour faire breveter ce nouveau style de combat, consistant à se mettre en boule et à fermer les yeux en attendant que ça passe. Le style du Tatou.//
-Mange donc ce chocolat, c'est offert de bon cœur. Et je pense que nous pouvons négocier pour le ravitaillement en chocolat. Mes contacts extérieurs à Poudlard pourront facilement s’accommoder de mes demandes.
//Cette fille était vraiment gentille. Non, adorable était le mot. Eoghan réfléchit un instant à un moyen de la remercier pour tout ce qu'elle faisait. Un genre de gage d'amitié? Il décida de lui payer un verre à la prochaine sortie à Pré-au-lard, si elle n'avait rien d'autre à faire.//
-Mais de rien pour le sauvetage. Je ne dis pas que je le ferais tous les jours, c'est éprouvant de sauver le monde. Mais je dois dire que passer du côté du côté héroïne sauvant son prince a un aspect très... agréable. Renverser les clichés est une bénédiction pour l'égalité homme-femme et je pourrai noter ça dans mes exploits. Mais dis-moi, Eoghan, mon petit serpent... Tu as déjà entendu parler du sort du patronus ?
//Il rit à nouveau, tout en acceptant le reste de la friandise qu'elle lui offrait. La façon de penser de la jeune femme était originale, et il s'était senti tout de suite à l'aise avec elle, chose rare dans les sombres couloirs de Poudlard, où nombre d'élèves arboraient des airs austères. Un nouveau carré de chocolat atterrit dans sa bouche, alors qu'il prenait lui aussi un air conspirateur, les yeux brillants, se penchant vers sa camarade comme pour lui souffler une confidence.//
-Ravi de t'aider, Iris, mais je vais devoir te décevoir en te confiant un secret: je suis un prince sans royaume, et sans le sou. Ça explique certainement pourquoi les héroïnes ne se bousculaient pas au portillon pour me sauver la peau.
//Il se redressa pour la laisser respirer sans devoir subir son souffle sur la joue, et reprit une expression normale.//
-Le patronus est un sortilège de haut niveau permettant de repousser des détraqueurs. Mon oncle se vantait toujours de savoir le faire, mais il était bien incapable de transformer son chapeau melon en théière, donc je suppose que c'était des craques.
//Le garçon eut un sourire à ce souvenir, le chapeau étant resté dans un stade intermédiaire, avec une anse et un bec verseur, et chassa les images de ses grands parents devant affronter les détraqueurs dans un recoin de son imagination qu'elles n'auraient pas dû quitter. Il reprit: //
- Je gagne des points pour ma bonne réponse? Ou j'ai au moins le droit à une récompense pour ces efforts de mémoire hors-cours, non?
Couleurs utilisées dans ce message : #990099, #556B2F |
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