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Personnage Non Joueur
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Date du message: Mer. 26 Oct 2011, 20:51
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Dashtikazar, la capitale
// La capitale d'Ys est Dashtikazar, et le Prévost s'occupe de tous les besoins matériels du pays. Dashtikazar La Fière est située au Nord-Est du territoire et occupe une partie de la Lande des Korrigans. Non loin de la capitale, on retrouve le village de Troïl, un endroit paisible et pittoresque.
Rattaché à ses Mondes voisins par une immense Porte et protégé de tous les dangers par la Confrérie des Chevaliers du Vent et la Guilde des Mages et Sorciers, l'ex-département français vit paisiblement.
On retrouve plusieurs magasins à Dash' et on nous propose de tout. En se promenant dans les rues, il est même possible de tomber sur Merippi le Crieur qui sortira toujours son même discours :
Une petite annonce que je diffuse pendant quelques heures sur la Grand Place de la ville contre seulement 250 Myrins ! Intéressé ? //
Lieu de Knox
Dernière édition effectuée par Katleen Makerley (Mar. 29 Aoû 2017, 13:06) ; édité 4 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 15 Aoû 2012, 15:08
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// Lokiah avait eu le droit de sortir. Elle pensait que parce-qu'elle était arrivée pendant les vacances, elle ne pourrait pas sortir de l'établissement ; visiblement, elle se trompait. Elle ignorait combien de temps on lui permettait de sortir, mais elle s'accordait seulement quelques heures. Tenant son chat Émeraude dans les bras, elle avait marché pendant trois quarts d'heure déjà quand elle vit, au loin, des maisons à colombage. Intéressée, elle accéléra le pas, sûre qu'elle trouverait son bonheur dans ce qui semblait être un petit village. Elle en fut désormais certaine quand elle vit un panneau indiquant : "Dashtikazar-la-Fière" avec une flèche en direction des quelques maisons qui s'alignaient. //
** Je me demande bien si ce sont des boutiques ou de simples demeures. ** pensa la jeune fille sans s'arrêter de marcher.
// Elle s'approcha d'une maison dont les planches en bois avaient été peintes en vert. Près de la porte, elle put lire l'inscription "Palais du Prévost". Elle resta immobile un instant devant ledit palais du Prévost. Devait-elle entrer ou non ? Elle se dit qu'il ne valait mieux pas entrer. Elle ne connaissait rien ni personne ici ; ce serait plus prudent de ne faire que le tour et de revenir plus tard dans l'année une fois qu'elle en saurait plus, par exemple. Indépendante et raisonnable, elle longea les maisons et s'arrêta devant une maison intitulée "La forge de Dash". Les planches étaient cette fois rouges. //
** Ils doivent y vendre des armes et de l'équipement ** songea Lokiah.
// Elle hésita de nouveau à entrer. Si la forge était une boutique, cela se saurait. La bâtisse médiévale avait en effet tout bonnement l'air d'une boutique, mais une fois de plus, Lokiah renonça à son choix : elle pivota sur ses talons, ne souhaitant pas en savoir plus, et rebroussa chemin pour regagner Poudlard.
Son chat se mit à se tortiller dans ses bras. Lokiah baissa la tête : //
- Eh bien, Émeraude, que t'arrive-t-il ?
// Émeraude miaula. Plusieurs fois, Lokiah avait l'impression qu'il captait ses sentiments, ses humeurs, et parfois même, il semblait la comprendre. Qu'est ce qu'elle ne donnerait pas pour que son chat puisse réellement interagir avec elle ! La jeune fille aimait depuis toujours les animaux. Elle ne s'en était jamais détaché, et sa passion ne changerait pas. Pouvoir communiquer avec son chat serait l'un de ses voeux les plus chers.
Elle le posa à terre et se remit à marcher. Il se frotta contre ses jambes tout en la suivant. Lokiah tourna la tête pour voir Dashtikazar s'éloigner. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mer. 15 Aoû 2012, 15:38) ; édité 2 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #9400D3 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 27 Oct 2012, 11:38
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// Mirabelle ratterit lourdement sur ses fesses. Elle avait toujours eu du mal avec les portoloins. A côté d'elle, un vieil arrosoir, qu'elles avaient toutes les 3 attrapées à précisément 11 heures et 27 minutes, gisait. Après avoir remit rapidement ses cheveux dans un état convenable, la Serdaigle observa les lieux. Elles se trouvaient dans une vieille maison, probablement abandonnée vu l'épaisse couche de poussière qui recouvrait le plancher, et on entendait dehors le bruit d'une foule, comme sur une place de marché. Les 3 filles se trouvaient probablement au centre ville.
Car Mirabelle n'avait pas voyagée seule : ses amies Rhéa et Isadora, de Serdaigle également, l'accompagnaient dans la visite de la merveilleuse cité de Dashtikazar.
La jeune fille se releva péniblement et se dirigea vers la fenêtre la plus proche; où une vieille plante en pot semblait hésiter entre la vie et la mort. Mirabelle tira un vieux rideau qui devait être blanc mais qui tendait plutôt sur le gris. Cela provoca une éruption de poussière qui la fit éternuer quelques fois et qui rendirent ses yeux très piquants. Après avoir chassé d'un geste de la main les particules perturbatrices, la Serdaigle put enfin regarder par la fenêtre. Elle était tellement sale que Mirabelle n'appercevait que des silhouettes qui bougaient et une grosse masse qui devait sûrement être la rangée de maison qui se trouvait de l'autre côté de la rue. La jeune fille n'osa pas frotter contre la vitre pour essayer de voir un peu mieux car cette dernière était trop sale pour que des âmes sensibles puissent la toucher. La Serdaigle observa donc la façon dont les silhouettes avançaient et s'arrêtait et conclu qu'un commerce siégait en face, légèrement sur la droite.
Mirabelle détacha son regard de la fenêtre pour retourner auprès de ses deux amies. //
- On y va ?
Couleurs utilisées dans ce message : #0023AE |
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 28 Oct 2012, 13:20
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// Rhea toucha la bote posée devant elle et d'un coup sentit une sorte de crochet l'emmener au loin. Quand elle arriva a sa destination, la première chose qu'elle fit fut de vérifier si ses deux amies étaient, elle aussi, arrivée. Heureusement pour elle, Isadora et Mirabelle étaient a ses cotés. Mira' semblait être déjà partie en porte-au-loin puisqu'elle n'était pas le moin du monde destabillisée. Pour ce qui était de Isa, Rhea n'arrivait pas a lire l'expression sur son visage.
Ensuite, l'aiglonne observa l'endroit ou elle avait atterit. Une vieille maison poussièreuse avec des fenetre si crade qu'on ne pouvait voir que des formes bougés. //
** Super, la première visite dans le pays d'Is !
// Car oui, Rhea venait non seulement de voyagé pour la première fois en porte-au-loin mais en plus c'était aussi la première fois qu'elle se rendait dans le Pays D'is. Mirabelle leurs avait dit, à Isa et à elle, qu'elles atteriraient dans le village du Dashtikazar, la capital.
La bleue et bronze s'approcha de la porte. Elle sortait de ses goncs. Elle l'ouvrit doucement et vit qu'a l'exterieure, tous le monde se précipitait sur une petite maison, faite en bois avec un toit de paille. //
- Mais que fond tous ses gens ! se murmura t'elle pour elle seul.
// La route semblait être en betons mais la troisième année ne s'en approcha pas. Elle ne s'en préocupa même pas. Elle préféra rejoindre ses ainées, la ou elle se sentait en sécurité. //
- Eumh.. Dites, vous êtes sûr qu'on est arrivé à destination ?
// C'est ce moment la que choisis son elfe d'arrivé. Avec une petite explosion, Galinon arriva a coté de sa maitresse. //
- Excusez-moi, Miss. J'ai juste pris un tous petit bout de gateau..
// Rhea leva les yeux au ciel. Son elfe ne changerais donc jamais !? Toujours aussi glouton ! //
- Tu es excusé, Galinon.
// Galinon sourit et Rhea attendit de savori si oui ou non elles étaient arrivées a la capital. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 28 Oct 2012, 16:10) ; édité 2 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #ff3333, #ccff33 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Lun. 29 Oct 2012, 11:23
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// Isa avait attendu avec impatience ce jour-là, toute la semaine. Elle devait se rendre au pays d'Ys, une première pour elle, avec deux autres serdaigles qu'elle appréciait. Son seul regret était que Nuno avait refusé de se joindre à elle, prétextant une excuse bidon pour ne pas se retrouver seul au milieu des trois filles.
Elles s'étaient données rendez-vous à 11h20, 7 minutes avant que le porte-au-loin parte. La Bleue-et-Bronze n'en était pas à son premier voyage de ce type mais elle détestait ce moyen de transport qui la rendait malade à tous les coups. Elle avait donc attrapait le vieil arrosoir qui avait été transformé, avec un peu d'appréhension. //
** Oh mein got ! **
// Evidemment, c'est sans surprise que, arrivée à destination, elle se sentit nauséeuse. Elle commença donc par s'asseoir et fermer les yeux pour calmer tout ça. Elle ne les rouvrit que quelques minutes plus tard quand elle sentit un peu mieux. Elle vit que Rhéa était avec son elfe et que Mira regardait par la fenêtre. Elle regarda plus attentivement la vieille maison poussiéreuse dans laquelle elles avaient atterrit. //
** Oula, on va vite sortir de là, la maison a pas l'air très solide... **
// Pile à ce moment-là, Mirabelle se tourna vers elles et leur proposa d'y aller. Isa se leva donc, en essayant de ne pas retomber. //
- Avec grand plaisir ! Je te suis.
// Elle se rapprocha de la porte qu'elle ouvrit et tint pour que ses deux camarades puissent sortir elles aussi et laissa Mirabelle passer devant. //
Couleurs utilisées dans ce message : #960018 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 27 Sep 2014, 20:43
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RP avec Tikazar Kermat (Versipellis)
PJS Ferwys Morh'halt
// Courant d'air froid. Vraiment froid. Suffisamment froid pour réveiller l'homme. Il ouvrit les yeux, lentement. Au-dessus des deux murs de briques grises, le ciel bleu immaculé semblait le narguer. Garder la tête froide. Essayer de se souvenir... Mais de quoi ?
L'homme se redressa. Trop vite. La tête lui tourna. Il patienta le temps que les vertiges ne disparaissent, puis se leva complètement et observa. Il était nu, dans une petite ruelle étonnamment lumineuse et silencieuse. //
** Où suis-je ? Et surtout... Qui suis-je ? **
// Perdu, il l'était. Aucune idée de sa propre identité. Garder la tête froide. Observer. Réfléchir. L'homme avisa quelques vêtements au sol, à quelques pas de lui. Et malgré sa mémoire défaillante, il savait bien qu'il s'exposait à de sérieux problèmes s'il se baladait nu en ville. Il enfila donc le pantalon de toile beige et les grosses bottes militaires ; tout semblait à sa taille. Il attrapa ensuite le manteau en cuir noir, suspendu à un clou rouillé qui dépassait du mur... Anormalement lourd. L'homme fouilla les poches. De la gauche, il sortit une bourse pleine d'or. Après décompte, il s'avéra qu'elle contenait pas moins de quarante mille Myrins. Mais l'or passa au second plan lorsqu'il inspecta la poche droite... //
** C'est quoi ce porte-feuille ? **
// Quelques cartes de visite, une brochure pliée en huit en provenance de Bromotul, et une pièce d'identité.
Ferwys Morh'halt. Né le 9 février à Krakal. Sexe masculin. //
** Ça, je l'avais deviné, que je suis un homme... **
// Rien n'indiquait que toutes ces affaires lui appartenaient, mais s'approprier l'identité de quelqu'un d'autre ne l'émouvait pas outre mesure.
Ferwys Morh'halt.
L'homme sortit de la ruelle, arrivant sur une place plutôt animée. Les personnes allaient et venaient entre les tavernes et les boutiques, s'arrêtant pour échanger quelques ragots sur leurs dernières emplettes, les déboires récents de Gifdu ou les problèmes angoissants du Monde Incertain.
L'homme se dirigea vers une petite taverne dérobée ; les gens s'écartaient sur son chemin, s'échangeant des regards à la fois impressionnés, à la fois inquiets, et se mettaient à chuchoter de manière pressante. Mais il ne semblait pas l'avoir remarqué. Il s'installa au comptoire. //
- Ferwys ! Ça faisait longtemps ! Je te sers quoi ? Comme d'hab' ?
- Comme d'hab'...
// Ainsi, le barman le connaissait. L'homme remarqua enfin que toutes les conversations s'étaient tues et que les regards étaient maintenant rivés sur lui. //
** Peu importe. Je trouverai qui je suis. **
// Il s'empara du verre de cristal que le tavernier avait posé devant lui. La boisson rouge sang dégageait une très forte odeur d'éthanol. L'homme porta le breuvage à ses lèvres, avec une appréhension bien dissimulée... Non. Son corps ne le rejetait pas. Il trouvait même ça plutôt bon. Fort, mais bon. Il bascula le verre, le termina en deux longues gorgées et le posa, vide, sur le bar. Il s'accouda. Tête dans les mains, il se sentait las. Mais au moins, il avait probablement appris quelque chose : il s'appelait Ferwys Mohr'halt.
Il allait demander au patron de lui servir une deuxième tournée ; une femme prit le siège à côté du sien. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mar. 21 Oct 2014, 20:05) ; édité 2 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #3B0400, #31497f |
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Direction Animatrice Relations Moldues
Messages : 11445
Guilde : Escape Guilde
Maison : Gryffondor
Poudlard : 7e année |
Date du message: Jeu. 02 Oct 2014, 22:04
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// Une dure journée de travail était derrière elle. Tikazar avait trimé depuis l'aube dans son magasin : étant donné qu'elle n'avait toujours pas trouvé de stagiaire pour l'assister, elle était obligée de mettre la main à la pâte plus que sa part.
Heureusement, on était samedi soir. Demain, elle allait pouvoir se reposer. Et, lundi, profiter du second jour de fermeture hebdomadaire du Bazar pour tenter de renouveller son stock, ce qui était un vrai marathon en moins de vingt-quatre heures...
Mais elle ne devait pas nourrir de pensées si déprimantes maintenant, alors qu'enfin, elle touchait à son repos. Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas son travail, au contraire ! Toutefois, à force de se donner à fond pour maintenir son commerce à flots, elle était fatiguée. Mais elle était une femme forte : n'avait-elle pas vécu plus de dix ans dans le Monde Incertain, gagnant son argent à la seule sueur de son front ?
De ces années d'errance, elle avait gardé une habitude : passer certaines de ses soirées dans les bars. Elle aimait leur ambiance chaleureuse : en général, la plupart des clients étaient des habitués, et les retrouver pour parler un peu était toujours agréable. Bien sûr, elle ne s'y rendait plus aussi souvent que lorsqu'elle était guerrière indépendante, maintenant qu'elle tentait de se ranger comme commerçante sans histoire de Dashtikazar ; mais après tout, elle n'avait pas d'attaches, aucun mari ou petit ami pour s'offusquer de ses sorties solitaires, alors elle n'allait pas se priver d'un plaisir de temps en temps. D'autant que, par rapport aux gargottes du Monde Incertain, les bars d'Ys étaient des établissements d'une moralité irréprochable...
Une fois la porte du Bazar verrouillée derrière elle, Tikazar se rendit donc dans sa taverne préférée, installée dans un petit bâtiment à l'écart des artères touristiques, et qui portait le charmant nom de Aux Crochets de Laukaz. Une enseigne inspirée de la symbolique des graphèmes, qu'avec son passé d'apprentie de Gifdu, elle n'avait aucun mal à décoder... Laukaz, le graphème associé aux liquides, et le Crochet, l'un de ses surnoms... Même après tout ce temps, elle se rappelait encore des enseignements de Loïk.
Elle chassa ces pensées de son esprit et poussa la porte du bar. Elle laissa son regard dériver sur la salle. La plupart des personnes ici, sans être ses amies, étaient des connaissances à elle. Elle allait s'asseoir à la première table venue lorsque son coeur rata un battement en voyant l'homme qui était assis au comptoir. Même en ne voyant que son dos, elle était quasiment sûre de le reconnaître. Et pourtant, sa présence aux Crochets de Laukaz était pour le moins surprenante : Tikazar ne l'y avait encore jamais vu... Il buvait à petites gorgées un liquide rouge qui, pour qui connaissait le personnage, était nécessairement fort.
Ne pouvant résister à sa curiosité, Tikazar fonça droit vers le siège à côté de l'homme, et l'aborda en tentant de vérifier qu'elle ne s'était pas trompée sur son identité : //
- Ferwys ? C'est bien toi ?
// Puis, avant d'ajouter quoi que ce soit, elle fit signe au patron de l'établissement et lui commanda : //
- Une bière, s'il-vous-plaît.
// Lorsqu'elle était plus jeune, elle aurait pu facilement suivre n'importe qui sur le terrain de l'alcool : c'était quasiment une condition nécessaire à la qualité de guerrier. Mais elle s'était assagie depuis, et, si l'homme était bien celui qu'elle pensait, elle voulait garder l'esprit clair pour comprendre les raisons de sa présence ici. Elle attendit donc que sa boisson arrive, ce qui ne prit que quelques secondes, étant donné que le patron avait tendance à favoriser les habitués, avant de demander à son voisin : //
- Mais qu'est-ce que tu fais à Ys ?
Couleurs utilisées dans ce message : #1D9C43 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mar. 07 Oct 2014, 19:55
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- Ferwys ? C'est bien toi ?
// Il se retourna lentement vers la femme qui avait prit place à ses côtés ; elle avait typiquement l'air de celle qui avait croisé un fantôme. Mais une fois encore, la mémoire de Ferwys était aux abonnés absent. La jeune femme le connaissait, manifestement, mais il était incapable de se souvenir d'elle. Il détourna le regard ; il observa ses mains et répondit d'une voix plus faible qu'il ne l'aurait souhaité : //
- Il semblerait bien, oui...
- Une bière, s'il-vous-plaît.
- La même chose que tout à l'heure pour moi.
// Les deux commandes arrivèrent relativement vite, et Ferwys eut à peine le temps de porter son verre à ses lèvres que la brune se tournait de nouveau vers lui. //
- Mais qu'est-ce que tu fais à Ys ?
// C'était une excellente question. L'homme aurait été ravi de pouvoir répondre, seulement... il n'en avait aucune idée. Il hésita un instant ; la jeune femme ne semblait pas hostile, ils devaient donc s'entendre globalement bien. Et puis, elle n'était pas comme ces gens, dans la taverne et dehors, qui le regardaient avec un air terrifié. Elle, elle semblait à l'aise avec lui. Elle était donc, potentiellement, une alliée. Jouer franc jeu serait par ailleurs beaucoup plus simple.
Ferwys noya son regard dans le liquide rouge, dont il ignorait toujours le nom, et répondit à la jeune femme à voix basse, de manière à ce qu'elle seule puisse comprendre ce qu'il disait. //
- Si seulement je le savais. Il y a vingt minutes, je me suis réveillé dans une ruelle, entièrement déshabillé, et je n'ai aucun souvenir. Mais quand je te dis aucun, c'est vraiment AUCUN ! Je sais comment je m'appelle uniquement parce que j'ai retrouvé mes vêtements un peu plus loin... Tu vois, apparemment on se connaît, mais je n'ai aucune idée de qui tu es. Je ne sais déjà pas qui je suis moi-même...
// Ferwys s'interrompit pour vider son verre d'une traite. Il sentit le liquide lui couler lentement dans l’œsophage et emplir sa gorge et sa bouche de vapeurs chaudes. //
- Tu vois, je n'ai pas tout oublié. Je sais parler, je suis encore tout à fait capable de lire ce qui est marqué sur ce tableau là-bas, il me reste pas mal de notions de savoir-vivre. Mais je n'ai plus un seul souvenir.
// Il sortit de ses poches la bourse pleine d'or et le porte-feuille. Machinalement, il ouvrit ce dernier. Il avait déjà regardé vaguement dedans, mais un détail lui avait échappé... Un petit coin corné dépassait d'un dixième de millimètre de la doublure du porte-feuille. Il tira dessus et sortit une photo sépia. On y voyait un homme d'un certain âge, de profil, entrain de s'entretenir avec une fille d'une vingtaine d'années. Au dos, il était écrit "Fluctuat Nec Mergitur". Ferwys fronça les sourcils, mais décréta que ce n'était pas du tout le moment de se pencher dessus. Il rangea la photo et se tourna vers la jeune femme. //
Couleurs utilisées dans ce message : #1D9C43, #3B0400, darkred |
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Direction Animatrice Relations Moldues
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Guilde : Escape Guilde
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Poudlard : 7e année |
Date du message: Lun. 13 Oct 2014, 15:51
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// Ferwys, à la suite de Tikazar, commanda une nouvelle boisson, puis expliqua à la commerçante quelque chose qui la surprit grandement : //
- Si seulement je le savais. Il y a vingt minutes, je me suis réveillé dans une ruelle, entièrement déshabillé, et je n'ai aucun souvenir. Mais quand je te dis aucun, c'est vraiment AUCUN ! Je sais comment je m'appelle uniquement parce que j'ai retrouvé mes vêtements un peu plus loin... Tu vois, apparemment on se connaît, mais je n'ai aucune idée de qui tu es. Je ne sais déjà pas qui je suis moi-même... Tu vois, je n'ai pas tout oublié. Je sais parler, je suis encore tout à fait capable de lire ce qui est marqué sur ce tableau là-bas, il me reste pas mal de notions de savoir-vivre. Mais je n'ai plus un seul souvenir.
// Ferwys, amnésique ? Ce devait être pour lui la plus déplaisante de ses pourtant nombreuses aventures... Qu'il avait totalement oubliées. Tikazar connaissait une partie du passé de cet homme, et était prête à lui révéler, mais elle n'avait jamais été très proche de lui et les informations qu'elle pourrait lui donner ne seraient que superficielles... //
** Mais je pense qu'au point où il en est, il sera déjà content de les avoir... **
// Tikazar allait commencer à raconter à Ferwys ce qu'elle savait de lui lorsqu'elle le vit tirer une photo de son portefeuille et la regarder. Ce qu'elle vit la stupéfia : elle connaissait bien les deux personnes représentées, en particulier la jeune femme... Elle n'était autre qu'Anna-Lena, son ancienne apprentie clandestine, qui avait été autorisée à rejoindre les rangs des sorciers de Gifdu alors qu'elle-même était en exil. La Sorcière avait désormais vingt-sept ans, mais elle semblait plus jeune sur la photo : elle était donc relativement ancienne. Quant à l'homme, Tikazar avait oublié son nom, mais elle l'avait régulièrement croisé à Gifdu : elle savait que c'était l'un des maîtres de la guilde...
Que faisait Ferwys en possession de cette photo ? Il habitait dans le Monde Incertain : il n'était pas censé connaître ces deux personnes ! Mais en même temps, il n'était pas non plus censé être là ce soir...
Troublée, Tikazar décida de tout de même révéler ce qu'elle savait de lui à Ferwys : il méritait bien cela... Elle lui raconta donc : //
- Je sais que tu t'appelles Ferwys Morh'halt ; tu dois avoir une trentaine d'années environ, mais j'ai oublié ton âge exact, je suis désolée. Aux dernières nouvelles, mais qui datent de quatre ans, maintenant, tu étais mercenaire dans le Monde Incertain, tu n'avais rien à voir avec Ys, où nous sommes à présent. Tu te rappelles d'Ys et du Monde Incertain, ou tu as oublié ça aussi ?
// Elle décida de se présenter également : //
- Moi, je suis Tikazar Kermat. Nous nous connaissons parce que j'ai moi aussi été guerrière indépendante dans le Monde Incertain pendant dix ans. A l'époque, je me faisais appeler Tik. Depuis quatre ans, je me suis installée à Ys et j'y ai ouvert un magasin.
// Enfin, elle ne put s'empêcher de faire la remarque qui lui brûlait les lèvres : //
- Et je connais également les personnes sur ta photo... Ce sont deux sorciers de Gifdu. La femme s'appelle Anna-Lena.
// Tikazar ne mentionna pas la relation particulière qui l'unissait à cette jeune femme : les souvenirs qu'elle avait d'elle étaient trop douloureux. Et puis, cela ne concernait pas vraiment Ferwys. Elle ajouta cependant : //
- En revanche, je ne sais pas du tout comment tu es venu à les connaître. Vous vivez dans deux mondes différents, et j'avoue que cela m'intrigue. Mais j'imagine que maintenant, tu n'en sais pas plus que moi...
// C'était dommage : la présence d'une photo de sorciers dans les affaires de Ferwys était un grand mystère... Mais Tikazar ne voulait pas le troubler plus alors qu'il avait perdu son identité. Elle attendit donc sa réaction, prête à répondre à d'éventuelles questions de sa part. //
Dernière édition effectuée par Versipellis (Lun. 13 Oct 2014, 15:51) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #3B0400, #1D9C43 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mar. 21 Oct 2014, 19:55
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// Ferwys avait surpris le regard de la jeune femme lorsqu'il avait trouvé la photo. Mais il ne la pressa pas ; il avait le sentiment qu'elle parlerait sans avoir besoin d'être sollicitée. Comme pour donner raison aux pensées de l'homme, elle prit la parole. //
- Je sais que tu t'appelles Ferwys Morh'halt ; tu dois avoir une trentaine d'années environ, mais j'ai oublié ton âge exact, je suis désolée. Aux dernières nouvelles, mais qui datent de quatre ans, maintenant, tu étais mercenaire dans le Monde Incertain, tu n'avais rien à voir avec Ys, où nous sommes à présent. Tu te rappelles d'Ys et du Monde Incertain, ou tu as oublié ça aussi ?
// Ys. Petite fraction de la France qui s'est retrouvée à dériver entre deux mondes.
Monde Incertain. Plein de créatures, de dangers, de villes peu accueillantes et de moeurs étranges.
Mercenaire. Contrats d'élimination, pas de questions, juste de l'argent en échange des services rendus.
Sa vie se résumait à ces quelques concepts. Non, Ferwys n'avait pas oublié. Les troubles premiers commençaient à s'estomper légèrement. Au moins, il connaissait son métier et son univers. Il n'avait pas complètement oublié. Il répondit d'une voix qu'il voulait neutre. //
- Ma mémoire me fait défaut sur beaucoup de choses, mais ces concepts ne me sont pas inconnus. Merci de m'avoir rappelé tout ça en tous cas, je ne m'en serai sûrement pas souvenu seul. Maintenant, explique moi comment on se connaît, please.
Moi, je suis Tikazar Kermat. Nous nous connaissons parce que j'ai moi aussi été guerrière indépendante dans le Monde Incertain pendant dix ans. A l'époque, je me faisais appeler Tik. Depuis quatre ans, je me suis installée à Ys et j'y ai ouvert un magasin. Et je connais également les personnes sur ta photo... Ce sont deux sorciers de Gifdu. La femme s'appelle Anna-Lena. En revanche, je ne sais pas du tout comment tu es venu à les connaître. Vous vivez dans deux mondes différents, et j'avoue que cela m'intrigue. Mais j'imagine que maintenant, tu n'en sais pas plus que moi...
// Anna-Lena. Ferwys se promit de retrouver la jeune femme ; c'était une première piste qu'il ne pouvait pas négliger. Mais le monastère de Gifdu n'était pas du plus accessible, si ses souvenirs étaient exact. Enfin, il arriverait bien à se débrouiller après tout.
La deuxième question, Tikazar avait raison de le soulever, était pour le moins intrigante. Que faisait-il à Ys ? Comment y était-il arrivé, surtout ? Lui qui, probablement, n'avait jamais étudié les signes bizarres utilisés par les sorciers pour se déplacer entre les deux mondes ("Graphèmes", lui souffla sa mémoire)... Pensif, il avala d'un trait le contenu de son verre (le tavernier l'avait resservi sans même qu'il s'en rende compte) ; tandis que le liquide coulait dans son organisme, Ferwys se tourna vers la commerçante et planta son regard dans ses deux pupilles émeraude. //
- C'est un vrai méli-mélo tout ça. J'avoue que je m'y perds un peu, mais je trouverai. En attendant, tu m'as rendu un fier service, je t'en suis reconnaissant. Mais je vais encore abuser de ta générosité, si tu veux bien. Aurais-tu une idée de quelqu'un qui pourrait être au courant de ces histoires ? Quelqu'un de haut placé, un espion quelconque, une chèvre parlante peut-être ?
// Ferwys s'arrêta brusquement. Qu'est-ce qui lui avait pris d'avoir sorti cette bêtise ? Cette réplique lui semblait tellement loin de sa propre nature... //
** Oh, et puis zut. Pourquoi pas se décoincer un peu ? **
// Il sentit son visage se détendre, ses yeux se plisser ; sa bouche s'étira dans un semblant de sourire. Ses zygomatiques semblaient rouillés, mais ce n'était pas important. //
Couleurs utilisées dans ce message : #1D9C43, #3B0400 |
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