Azkaban, Prison pour Sorciers

[Détraqueur]

Azkaban, Prison pour Sorciers

// Dans un lieu reculé dont personne ne connaît l'exact emplacement, se trouve la plus terrible des prisons. Son nom fait frissonner de peur le plus fier des sorciers, et en quelques instants, une montagne d’assurance se retrouve à l’état larvaire. Azkaban, la prison de haute sécurité Britannique. Elle se situerait dans la Mer du Nord, et serait gardée par des Aurors spécialisés dans la garde de prisonniers. En effet, il y a une centaine d’années des détraqueurs, créatures diaboliques se nourrissant du bonheur des hommes, gardaient les criminels. Mais un mage noir puissant avait réussi à les embrigader pour mettre à mal le pouvoir du Ministère. Depuis, un département spécial pour les Aurors a été créé. Ces derniers ont une dérogation d’utilisation pour les sortilèges impardonnables pour maintenir l’ordre. Les prisonniers qui étaient heureux de voir les détraqueurs disparaître déchantèrent vite à la vue de cette unité spécialisée dans la torture.

Toutefois, avec la recrudescence de mages noirs tentant de prendre le pouvoir, un étage souterrain fut créé pour enfermer ces dangereux terroristes avec le retour des détraqueurs. //

// La Tour est très sombre et le soleil se fait rare, ce qui donne un aspect lugubre, froid et humide à ce lieu maudit. Le bruit de la mer tapant sur les pierres est souvent balayé par les hurlements des prisonniers pris sous le sortilège endoloris… //

[Levine]

RP avec Laé Delacour.

// Combien de temps ? Quelques heures ? Plusieurs jours ? Des semaines ? Ou des mois peut être ? Laé n'en savait rien. Elle ne savait plus. En fait, pensait lui était devenu très difficile.

Après son crime, les aurors l'avaient rapidement retrouvé. Et, suite a un semblant de procès ou il était mention qu'elle avait utilisé le sortilège Doloris et le sortilège Sectumsempra, elle avait été fiché comme une mage en noire en puissance. Sa maison a Poudlard, étant Serpentard, n'avait surement pas aidé.

Puis, après le procès, dont la sentence avait été Azkaban à vie, dans la section spécial (elle n'avait alors pas compris de quelle section son bourreau parlait), elle avait été mené par Azkaban. Trop faible moralement ou physiquement, elle n'avait même pas essayé de s'enfuir.

Elle se trouvait, à présent, dans les profondeurs de la forteresse au nom Azkaban. Seule dans une cellule humide, nue sous la robe noire qu'on lui avait donné, elle se tapissait dans un coin d'ombre, serrant sa baguette contre sa poitrine. Sa seule compagnie était les nombreux cris des autres prisonnier et la présence néfaste des détraqueurs.

Bien que la nourriture n'était pas la meilleur du monde dans cette prison, elle se forçait toujours à tout manger. De se fait, bien que très mince, elle n'était pas maigre. Malgré ses belles années à Poudlard ou elle faisait tourné la tête à plus d'un garçon grâce au quelque gène de Vélane qu'elle avait reçut de sa mère, aujourd'hui, elle était tous simplement repoussante. Salle, les flammes qui dansaient dans ses yeux étaient éteinte, elle puait la senteur de l’humidité et de la moisissure.

Heureusement, elle ne devenait pas folle. Non. Elle arrivait tout de même à penser la même chose, que les détraqueurs, tout simplement parce que ce n'était pas des pensées heureuses, n'arrivaient pas à lui enlever. //

** J'ai encore ma baguette ... Un jour, je m’échapperais ... Je peux me transformer.**

// A peine eut-elle pensé à se transformer, qu'à la place de la française, se trouvait une magnifique renarde au pelage blanc éclatant. La renarde, toujours tapis dans l'ombre d'un recoin de sa cellule, le plus loin possible de la porte, se roula en boule, couché. //

[Aquilea]

PJS Syndra Frutto

// Elle n'aimait pas ça... Mais alors pas du tout. Quelle idée avait encore eu Liberty en l'inscrivant à un programme de visite des prisonniers ?! Sa jumelle allait l'entendre lorsqu'elle reviendrait. Côtoyer des criminels et des Détraqueurs pendant toute une journée, et puis quoi encore, pique-niquer au milieu de la section VTD (Vraiment Très Dangereux) pendant qu'ils y étaient ?!

Bref, Syndra fulminait lorsqu'elle passa la lourde porte sans poignée de la plus célèbre prison du monde sorcier. Azkaban avait un petit quelque chose de sinistre, que ce soit dans sa forme sombre ou à cause des râles et des cris qui s'en échappaient. Et bien que la Serpentarde ne soit pas facilement impressionnable, ça lui faisait quand même froid dans le dos.

Ils étaient six élèves de Poudlard à avoir souhaité se faire un petit peu d'argent de poche pendant ces vacances de la Toussaint. Syndra n'était pas la seule Verte-et-Argent à participer au programme ; cependant, elle était la seule septième année, se retrouvait seule et sentait que la journée serait très très longue. Le petit groupe se présenta devant la salle de garde, où un Langue-de-Plomb les attendaient. Il leur donna à chacun un petit caisson contenant une tenue anti-agression, le repas du midi et une lampe torche. Munie de ses fournitures, Syndra prit le temps de se changer. La combinaison rouge vif la grattait... Et puis, une tenue rouge, quoi. Voilà qui avait le don de l'exaspérer encore plus qu'elle ne l'était déjà.

Un homme se présenta ensuite au groupe. Directeur de la prison. Ok. Il leur présenta ensuite un plan d'Azkaban ; chaque niveau contenait un groupe de détenus particulier. Syndra repéra tout de suite l'étage qui l'intéressait : dernier sous-sol, Mages Noirs moins de 21 ans. Par chance, le sorcier leur expliquèrent qu'ils pourraient visiter la section de leur choix l'après-midi, accompagnés d'un adulte responsable.

La matinée se déroula avec beaucoup de lenteur ; le temps semblait s'écouler comme du miel trop frais sur une tartine trop chaude. Syndra ne fit aucune réflexion, mais elle n'en pensait pas moins. Mais l'après-midi prit une tournure beaucoup plus intéressante pour la jeune fille.

Elle demanda à visiter le dernier sous-sol, expliquant à ses accompagnateurs qu'elle voulait entretenir une correspondance avec l'un de ces détenus pour comprendre leurs motivations et essayer de les raisonner. Sa demande fut acceptée ; elle s'enfonça dans les profondeurs du bâtiment de pierre, sous la garde attentive d'un vieux surveillant au bord de la retraite. //

- Dites moi donc, Sir... Qui me conseilleriez-vous ?

- Ça dépend, Miss, avec qui voudriez-vous vous entretenir ?

- Une jeune fille de mon âge, de préférence ; en tous cas, j'aimerai pouvoir correspondre avec quelqu'un qui a été incarcéré il y a peu.

// Avec un sourire triste, le sorcier lui indiqua une petite porte au fond du couloir sombre. Syndra s'approcha et jeta un coup d'oeil à travers le hublot de la porte... Son coeur manqua un battement. Un petit renard blanc était couché en boule dans la cellule. Et la Serpentarde l'aurait reconnu entre mille. //

- Laé..., murmura-t-elle. Puis elle se tourna vers son garde du corps. Pourriez-vous ouvrir la porte ? Je pense que cette jeune fille sera parfaite.

// L'homme sortit sa baguette et lança quelques contre-sorts informulés ; Syndra en reconnut quelques uns au vue des mouvements de baguette. Puis il lui permit d'entrer. A sa demande, il accepta de rester à l'extérieur, mais il la prévint qu'il garderait un oeil sur l'intérieur de la pièce.

Syndra entra ; à la place du renard se tenait actuellement une sublime demoiselle brune aux yeux bleus étincelants... Et qui, manifestement, ne s'attendait pas à la voir ici. //

- Salut Laé... J'ai pas arrêté de me demander où tu étais passée ; pourquoi es-tu ici ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ça fait trois mois que je ne cesse de me demander ce que tu deviens et pourquoi tu n'as pas fait ta rentrée comme les autres. Explique moi.

// Syndra était soulagée, en un sens, de savoir que sa condisciple était encore en vie. Elle lui aurait bien sauté dans les bras, mais le bonhomme surveillait le bon déroulement de l'entretien, et elle ne voulait surtout pas qu'il sache qu'elles se connaissaient. Elle enchaîna sans laisser à Laé le temps de lui répondre. //

- Nom d'un troll, Laé. J'ai passé mes journées à feuilleter la Gazette pour savoir si tu étais morte, ou portée disparue... Pas un mot ! Je veux dire... D'habitude, à chaque procès (parce que je suppose que tu as eu un procès pour atterrir ici), une foule de journalistes se pressent avec leurs Plumes à Papote, alors pourquoi n'y avait-il rien à ton sujet ? Et surtout, bordel, qu'est-ce qu'il t'est arrivé pour que tu te retrouves ici ?

// Syndra remarqua alors qu'elle pleurait ; les larmes coulaient d'elles-mêmes, et elle ne s'en était pas rendue compte. Elle qui avait passé autant de temps à se forger une réputation de dure à cuire insensible, elle s'était transformée en madeleine. Le soulagement, la panique, l'incompréhension, tout se mêlait en elle. Pendant que son amie lui répondait, elle se força à respirer, à se calmer. Laé avait sûrement bien plus besoin de son soutient que de ses larmes. //

[Levine]

// Il était rare qu'autre chose qu'une de ces créatures répugnantes que sont les détraqueurs ouvre la porte de sa cellule. Mais, ce jour-là, manifestement, c'était le cas. Une silhouette vêtu de rouge entra dans sa cellule. Laé, prévenu par le grincement sinistre de la porte, avait immédiatement repris forme humaine. Il ne fallait pas que le personnel sache pour son dont d'animagus.

Quand la personne fut entrée et la porte refermée derrière elle, elle releva ses yeux bleus. Ses yeux vide, où l'étincelle de chaleur et de plaisir de vivre que l'on avait pu lire dedans, fut un temps, était désormais éteinte.

Elle ne reconnut pas immédiatement la jeune femme qui venait d'entrer. En fait, il lui fallut entendre le son de sa voix pour savoir qui elle était. //

- Salut Laé... J'ai pas arrêté de me demander où tu étais passée ; pourquoi es-tu ici ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ça fait trois mois que je ne cesse de me demander ce que tu deviens et pourquoi tu n'as pas fait ta rentrée comme les autres. Explique moi.

// C'était une des sœurs jumelles Frutto, le cœur de Laé se serra et elle retenue ses larmes. l'ancienne Serpentard releva imperceptiblement la tête, regardant les yeux de son vis-à-vis venu lui rendre visite. Bleu. Syndra. Un sourire heureux apparue sur le visage aminci de la prisonnière. Ce devait être la première fois, depuis qu'elle était enfermée ici, qu'elle souriait. Ce simple sourire eut l'air de réveiller des muscles endormis depuis trop longtemps, la faisant souffrir. Elle grimaça, tant de douleur qu'aux nombreuses questions posées. Mais Syndra ne lui laissa pas le temps de répondre, enchaînant presque immédiatement. //

- Nom d'un troll, Laé. J'ai passé mes journées à feuilleter la Gazette pour savoir si tu étais morte, ou portée disparue... Pas un mot ! Je veux dire... D'habitude, à chaque procès (parce que je suppose que tu as eu un procès pour atterrir ici), une foule de journalistes se pressent avec leurs Plumes à Papote, alors pourquoi n'y avait-il rien à ton sujet ? Et surtout, bordel, qu'est-ce qu'il t'est arrivé pour que tu te retrouves ici ?

// Des larmes silencieuses coulaient maintenant sur le visage de la rousse. Laé retenait toujours les siennes. Quoi répondre aux questions de son amie ? Lui dire la vérité, qu'elle avait tué un homme après lui avoir fait subir le Doloris ? Que penserait son amie d'elle, après ? Elle ne savait pas quoi répondre. Tout simplement. Mais, après tout, dire la vérité était peut-être la meilleure solution.

Elle essaya de parler, mais n'ayant pas usé de sa voix depuis plusieurs mois, elle ne réussit pas à dire un seul mot, pris par une sévère quinte de toux. Elle se racla plusieurs fois la gorge après ça, quelques larmes échappant à son contrôle dévalèrent ses joues. //

- Je...

// Elle détourna le regard avant de reprendre dans un murmure assez audible pour Syndra. Espérant que ce qu'elle dirait soit clair et qu'elle n'est pas à répéter. //

- Je n'ai... eut qu'un semblant... de procès... Il a eut lieu que quelques heures après... mon arrestation.. Il n'y avait pas de... de journaliste...

// Elle sourit de nouveau. Pas de joie, cette foie-ci, mais d'amertume. Elle ne regarda pas la réaction de la jeune femme qui se trouvait fasse à elle. //

- Les aurors... Ils les ont appelé pour témoigner... Et... Ils ont simplement dit que j'avais fait usage du.. Du Doloris... Et que... Que j'avais tué un homme.. Avec le.. le Sectumsempra...

// La française se mit dans une position féodal, son dos légèrement courbé s’appuyant contre le fond de sa cellule. Ne pouvant plus retenir ses larmes, celle-ci se mirent à couler librement. //

- Je.. Je n'ai.. pas réfléchie... Il... Il m'a agressé.. Et il allait..

// Les larmes de la jeune femme s'intensifièrent, elle ne finit pas sa phrase. //

- C'était dans l'allée.. des Embrumes.. Je revenais de chez... Borjow et Beurk.. Je voulais acheter la.. La main de la gloire. Et il.. Il a surgi de nul par et a commencé à faire ça.. Je l'ai repoussé.. et je n'ai pas réfléchie.. Je lui ai lancé le premier sort qui m'est venu à l'esprit.. Je voulais lui faire mal.. Vraiment mal... Quand j'ai compris.. se que je faisais... Je.. J'ai arrêté.. Et au lieu de partir.. Comme je pensais qu'il le ferait... Il est revenu vers moi, alors... je lui ai lancé le premier sort qui m'est passé par la tête... Il y avait du sang partout.. Je ne pouvais pas rester là... Alors, j'ai fuit... Et les aurors m'ont retrouvé quelques heures après seulement... Mais j'ai.. J'ai réussi à garder...

// Sa voix se fit plus basse, comme si elle avait peur d'être entendu. //

- J'ai gardé ma baguette... Je les est dupé, et il ne m'ont pas fouillé...

// Laé, s'en regarder Syndra, fronça simplement les sourcils, après sa tirade. Elle n'avait pas droit au visite normalement, pour quoi l'espagnol était là, alors ? //

- Syssy.. Pour quoi es-tu là ? Je... Je n'ai pas droit au visite... Même ma mère n'a pas le droit de venir me voir...

// Elle n'attendait pas vraiment de réponse. Le simple fait de penser à sa mère... Elle hoqueta, avant de pleurer plus librement qu'avant. Sa mère... Son grand-père... Sa tante, ses cousins... Les Weasley... Toutes ces personnes qui devaient maintenant la détester, alors que quelques mois avant, elle était accueillie comme une reine chez ces gens...

Ses pensées tourbillonnaient dans sa tête. Elle se demanda vaguement si une de ses phrases avait pu être comprise par son interlocutrice. Elle devait avoir l'air minable... //

- Je suis tellement désolé...

// Laé releva la tête vers son amie. Elle eut peur de lire du dégoût dans les yeux bleus de son vis-à-vis... Elle s'en voulait horriblement. Et elle ne savait pas si elle supporterait de voir ce genre de regard, surtout d'une personne qu'elle appréciait vraiment et qui n'était pas de sa famille. //

[Aquilea]

- Je... Je n'ai... eut qu'un semblant... de procès... Il a eut lieu que quelques heures après... mon arrestation.. Il n'y avait pas de... de journaliste...

// Syndra s'enfonça au plus profond de la chaise inconfortable sur laquelle elle était assise et ramena ses genoux à sa poitrine. Puis elle vissa son regard sur Laé, la regardant trembler, au bord des larmes, pâle comme la mort... Perdue... //

- Mais qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? Pourquoi n'as-tu pas reçu de procès convenable ? N'y avait-il pas de témoins ?

- Les aurors... Ils les ont appelé pour témoigner... Et... Ils ont simplement dit que j'avais fait usage du.. Du Doloris... Et que... Que j'avais tué un homme.. Avec le.. le Sectumsempra...

// La brune laissa libre cours à ses pleurs tandis que la rousse écarquillait des yeux horrifiés. Comment avait-elle pu en arriver à de telles mesures ? Laé n'était pourtant pas le genre de fille à manquer de maîtrise... S'était-elle trompée de sortilège ? Non, c'était impossible, elle faisait partie des meilleures sorcières de leur année. Syndra se pencha vers elle et lui demanda d'une voix douce : //

- Raconte moi tout, Laé. Pourquoi avoir utilisé un Sortilège Impardonnable ?

- Je.. Je n'ai.. pas réfléchie... Il... Il m'a agressé.. Et il allait..

// Les sanglots de la jeune Delacour s'intensifièrent. Syndra la regardait toujours, impuissante. Son désespoir lui faisait froid dans le dos. Patiemment, elle attendit que son amie se reprenne et l'incita à continuer son récit. //

- Qui t'a agressée, Laé ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

- C'était dans l'allée.. des Embrumes.. Je revenais de chez... Barjow et Beurk.. Je voulais acheter la.. La main de la gloire. Et il.. Il a surgi de nul par et a commencé à faire ça.. Je l'ai repoussé..

// Les mots utilisés par la brunette firent rapidement le chemin dans la tête de la Frutto. Sa mâchoire se crispa et ses muscles se tendirent. L'air devait bouillonner autour d'elle, et pour cause : quelqu'un avait tenté de la violer ! Quelqu'un lui avait fait du mal ! Et personne ne faisait du mal aux amis de Syndra. //

** Calme toi, la vieille. Si tu t'agites comme ça, le bonhomme à l'extérieur va se demander ce qu'il se passe... Et puis, cet enfoiré a payé le prix fort. Sauf que maintenant, c'est la miss Laé qui en subit les frais. Putain de système ! **

- ... et je n'ai pas réfléchie.. Je lui ai lancé le premier sort qui m'est venu à l'esprit.. Je voulais lui faire mal.. Vraiment mal... Quand j'ai compris.. se que je faisais... Je.. J'ai arrêté.. Et au lieu de partir.. Comme je pensais qu'il le ferait... Il est revenu vers moi, alors... je lui ai lancé le premier sort qui m'est passé par la tête... Il y avait du sang partout.. Je ne pouvais pas rester là... Alors, j'ai fuit... Et les aurors m'ont retrouvé quelques heures après seulement... Mais j'ai.. J'ai réussi à garder... J'ai gardé ma baguette... Je les est dupé, et il ne m'ont pas fouillé... Syssy.. Pour quoi es-tu là ? Je... Je n'ai pas droit au visite... Même ma mère n'a pas le droit de venir me voir... Je suis tellement désolé...

// Syndra émit un léger rire, plutôt jaune. Pourquoi s'excuser ? Elle n'avait rien à se reprocher, elle n'avait rien fait de mal... //

- Ecoute Laé. Tu n'as pas à t'excuser ! Ce n'est pas de ta faute, tu n'y es pour rien ! Tu as paniqué, c'est tout. J'ai pu venir te voir parce qu'ils ont mis en place une espèce de programme de visite aux détenus, à Poudlard, et Liberty m'y a inscrite... Et je ne m'attendais vraiment pas à te voir là ! Mais tout ce que tu m'as dit m'a révoltée.

// Syndra fonça les sourcils et ses yeux se perdirent dans le vide. Elle se mit à marmonner, comme si elle réfléchissait à voix haute. //

- Heureusement, tu as gardé ta baguette. Ça fera ça de moins à gérer. Faut pas qu'ils la trouvent. Garde la, sinon tu ne pourras plus te transformer. Bon... Il va falloir s'organiser. Merde, Liberty va carrément m'en vouloir mais... Non, je ne peux pas te laisser ici, vraiment pas.

// Elle redressa la tête et plongea son regard, intense, dans celui de Laé. Sa décision était prise. //

- Je te ferai sortir d'ici. Soit patiente, mais je te promets que je reviendrai te cherch...

// La porte de la cellule s'ouvrit brusquement. Syndra sursauta violemment. Le sorcier avait-il entendu la conversation ? //

- Fin de la visite, miss. Il faut laisse miss Delacour se reposer, et puis vous avez une petite trotte pour rentrer au Château...

- Merci de m'avoir prévenue, monsieur. Eh bien, miss, merci pour cet entretien. Nous nous retrouverons la semaine prochaine. Je vous amènerai quelques Patacitrouilles , si on m'y autorise.

// Elle avait prononcé ces derniers mots avec une froideur qui, pourtant habituelle, lui faisait très mal. Sans un regard pour la brune, Syndra sortit de la pièce, la tête haute. Elle avait de quoi occuper ses soirées désormais. La mission Evasion Expresse était lancée. //

[Aquilea]

[Début de RP entre Ambros Fadraig (Jade O'greaney) et Ciryen Fill]

// Allongée sur le banc de bois abîmé par les années d'utilisation, Ciryen avait perdu toute notion du temps. Etait-elle là depuis des heures ? Des jours ? Des semaines peut-être ? Elle n'aurait su le dire. Elle n'était même pas certaine qu'elle serait jugée un jour par la justice magique. Elle était une "Oreilles Pointues", après tout ; une sous-espèce en sommes ; de celles pour lesquelles les procès équitables étaient inexistants. //

** D'accord, j'ai pété les plombs. Ma réaction étaient peut-être légèrement excessive... Mais de là à me mettre aux fers sans jugement, c'est quand même abusé. **

// Sous le coup de la colère, la jeune femme n'avait pas réfléchi une seule seconde. Son corps s'était animé de lui-même, sans la moindre maîtrise de sa part. Elle ne gardait que de vagues souvenirs de la scène, flous, comme tirés d'un mauvais rêve dont on peine à saisir les détails. La seule chose qui restait clair comme de l'eau de roche dans sa tête : c'était une fois de plus à cause de sa foutue famille. Comme à chaque fois qu'elle avait eu des ennuis dans sa vie, Ciryen devait entièrement son incarcération à ses géniteurs. Sa haine envers Levana n'avait peut-être pas atteint son acmé, mais elle n'en était vraiment pas loin.

Ses pensées se tournèrent ensuite vers la demoiselle qui avait subi son éclat de rage, alors qu'elle n'avait rien demandé à personne. Ciryen revoyait son visage fin, encadré de beaux cheveux châtains... Visage déformé par la douleur, et surtout la peur, lorsque l'elfe était sortie de ses gonds.

Elle était maintenant coincée dans cette lugubre cellule, avec de vieux rats à l'agonie pour seuls compagnons. Les créatures gardiennes l'ignorait lorsqu'elles passaient en flottant devant sa porte sans serrure. Ciryen avait vaguement entendu parler de ces choses encagoulées qui aspirait le bonheur des gens. Mais pour aspirer le bonheur, encore fallait-il que la personne ait été heureuse... //

** Pfff... Quelle vie de mer... **

// Des bruits de pas retentirent dans le couloir, arrachant Ciryen aux méandres de ses pensées déprimées. Elle avait reconnu le pas lourd et boitillant du vieux surveillant qui lui apportait la nourriture, mais il semblait accompagné de quelqu'un... //

[Jade Ogreaney]

// Ambros Fadraig avait toujours pensé que sa voie dans les études supérieures était toute tracée. Et pus il avait été déçu de ne pas atteindre l’acmé en partant étudier les civilisations perdues dans le monde entier. Il avait alors demandé à arrêter sa formation, la mettre sur pause et il avait demandé à son père si il pouvait voir si dans ses relations, quelqu’un avait besoin d’un stagiaire.

Depuis trois semaines, l’ancien serpentard était le nouveau stagiaire d’un juge magique dont son père vantait les mérites. Ce jour-ci, le jeune homme avait dû se rendre dans la prison des sorciers pour s’entretenir avec un détenu. Pendant toute la traversée jusqu’à la prison, le brun avait dû écouter un des gardiens blablater, hâbler, se vanter pendant presque trois quart d’heure il n’en pouvait plus.

Il descendit de la barque avait un léger mal de mer et suivit le nouveau garde qui lui faisait face. Tous les deux marchaient en silence, on entendait que les pas sourds qui résonnaient sur les dalles. Ambros remarqua que le surveillant avait un problème à la jambe, il n’avait pas de doute que l’hygiène n’était pas la priorité dans ce bâtiment. Il passa devant une cellule vide et un autre où un détenu aux cheveux très longs était en train de parler au mur. Ambros ne pouvait s’empêcher de regarder à l’intérieur des cellules, c’était plus fort que lui. Et puis il tomba sur une cellule où était coincée une jeune femme. //

-Attendez un instant

// Le surveillant s’était arrêté, blasé. Pourquoi le jeune homme s’était stoppé devant cette cellule en particulier ? Parce qu’il avait eu le temps de remarquer deux choses atypiques, deux oreilles beaucoup plus pointues que celle des sorciers.
Le jeune homme se rapprocha de la grille sous les réclamations du surveillant. //

-Juste une seconde.

// Il se rapprocha assez pour voir la jeune femme en entier. Elle le fixa mais ne prononça pas un mot. Il ne savait pourquoi mais le jeune homme avait la nette impression qu’elle ne devait pas être ici, qu’elle avait été emprisonnée à son insu.
Il se retourna vers le surveillant qui le regardait d’un mauvais œil et déclara : //

-Le juge m’a également demandé de m’entretenir avec Mademoiselle ici présente une fois que j’en aurait fini avec monsieur. Pouvez vous la faire sortir et l'amener en salle d'interrogatoire s'il vous plait.

// Le surveillant râla qu’il s’en fichait et montra la cellule du détenu à Ambros, celui-ci fit un bref signe qu’il revenait dans quelques minutes à la jeune femme. //