[Jeu] Dis-moi... A quoi tu penses?

[Miss RP]

Ici, ce n’est plus toi qui guideras ton imagination. Non non, cette fois, tu as juste à laisser la musique te mener loin, très loin, au-delà du réel et du concret. Écoute, et dis-nous tout. Où es-tu parti ? A quoi as-tu pensé ? Que t’est-il arrivé ? Qu’est-ce que la musique t’a confié, raconté ? Quelles images te sont venues quand les notes t’ont envahi ?

♦ Un joueur A propose une musique, qu’il poste dans son message.

♦ Un joueur B devra alors écrire un court (ou pas) texte où il raconte ce qu’il a
imaginé en écoutant la musique du joueur A. Il relance ensuite avec une musique de son choix.

♦ Toutes les 5 participations, vous recevrez 1 PdM.

♦ Pense à mettre une musique qui inspirera quelque chose, pas une musique où les paroles nous guident tous vers la même histoire.

Je lance donc le jeu avec cette musique !

Jeu de Nighty

[Aquilea]

Une forêt paisible. La neige qui fond, comme si l'hiver avait décidé de laisser place à l'automne. Les images se succèdent, comme si... Comme si j'étais un aigle qui volait à toutes vitesses. Là, une biche et son faon au milieu des arbres. Je vole au raz du sol, je remonte une rivière. Je monte toujours plus haut dans le ciel. Les chutes du Niagara. Je ferme les yeux une seconde, et je me retrouve en Afrique. La savane à perte de vue, des girafes, des éléphants, des zèbres... Le soleil qui décline. Je sens le vent dans mes plumes. Je vole toujours plus vite. Puis soudain, le calme. Le froid. Je suis devant une grande plaine glacière. La plénitude de la glace brillante au soleil. Je suis bien, je me sens libre. Liberté.

Puis j'ouvre les yeux. Dans mon corps, dans mon lit, avec mon ours en peluche qui me regarde de ses deux billes de plastiques noires. Je suis bien.

(Elle m'a transportée cette musique, Nighty... Si seulement j'avais pu filmer ce qui me passait dans la tête !)

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Je relance avec Nox Arcana - Lullaby

[Riverelle]

Il est tôt. L’aube rosit légèrement la nature, doucement figée sous la neige scintillante. Elle projette sa douce lumière sur ce manteau tendre de froideur et de calme. La buée s’échappe d’entre mes lèvres, formant une brume blanche, qui s’estompe dans l’air glacial.
J’entend le tintinnabulement des feuilles gelées et des stalactites de glace pure qui s’entrechoque dans un bruit de clochette, dans l’arbre auquel je me suis adossée. Et pourtant, il n’y a pas la moindre brise.
Il se met à neiger, tout doucement. Je regarde les plaines blanches devant moi, le soleil qui marbre le sol de ses fines dorures. Je caresse l’écorce brune de l’arbre. Il tend ses branches le plus loin possible, comme s'il invitait l’infini à venir nous rejoindre.
J’ai froid. Mes doigts ont du mal à bouger. Mais je m’en fiche. Comme l’arbre, je tend la main devant moi.
Un flocon tombe au creux de ma paume. Et dans un éphémère scintillement, il fond.

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Voilà la musique suivante : Remember me.

[Rose Del'calinse]

En fermant les yeux je peux voir un petit elfe dans une belle fleur s'ouvrant à la lumière illuminant le petit être qui s'éveillait doucement d'un doux rêve. Une seule larme coulait sur son visage d'ange. Les premières lueurs l'accueillant dans une lumière douillette et chaleureuse, la jeune créature se leva doucement de sa fleur puis elle s'assit confortablement sur les pétales blanches. Le jeune être admira d'un œil fatigué l'immense jardin s'éveillant doucement, les couleurs innombrables le toucha et une larme de joie traversa ses pupilles à moitié endormi, le magnifique lieu habitait un immense jardin, suivi au fond d'une majestueuse forêt traversé par un cours d'eau pur et frais. Au loin on pouvait distinguer des grandes montagnes où les dernières neige resistait encore à la nouvelle saison

Before I Leave

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[Nighty]

Tout autour de moi, une étendue d'eau. Le soleil se reflète contre son miroir et les vagues brillent de mille feux. En hauteur, je n'entends pas le mugissement des vagues, il n'y a que le vent qui chuchote à mes oreilles. Soudain, je tombe. Pas le genre de chute instantanée, non. Une chute lente, plutôt comme un vol, qui se termine dans l'eau. Je rentre sans faire d'éclaboussures, comme si je traversais un mur de brume. L'eau n'est ni chaude, ni froide. Je la sens juste contre ma peau, mais elle n'a pas de température. Mes cheveux flottent autour de moi, on dirait qu'ils dansent. Des bulles s'échappent de ma bouche, et pourtant je ne respire pas. Je n'ai pas besoin d'air. J'entends les voix de la mer me chanter leurs histoires. Je nage. Ou plutôt, je vole. Je n'ai plus aucune notion d'espace, ni haut, ni bas. Je tourbillonne sur moi-même, et pour une fois, je suis gracieuse. Des mains m'attrapent, leurs doigts de verre liquide contre ma peau. Elles m'entraînent, me tirent vers les profondeurs. Je ne résiste pas. Je me sens bien, pas menacée. Il y a un château. Je ne sais pas comment c'est possible, mais il est lumineux, et bleu comme les jeunes étoiles. J'aperçois des silhouettes devant le château, j'entends de nouveaux des voix. Je crois que c'est un bal. Les mains me déposent sur la piste argentée, et je touche le sol doucement, provoquant un petit nuage de poussière brillante.

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Et là, plus de musique! C'est bête, je voulais savoir avec qui j'allais danser moi
En tout cas, j'adore cette musique Rose, je me la passe en boucle depuis un moment


Kiss the rain

[Mira]

Plusieurs images se bousculent dans ma tête. Je vois un ballet de danse classique, des danseurs qui dansent avec douceur est légèreté, tournant sur elles même sur la pointe du pied.

Je sens un air paisible et les belles petites choses de la vie, le sourire des gens que j'aime, notamment celui de mon chéri couché à côté de moi, quand on se regarde les yeux dans les yeux, et qu'on se sent bien, ensemble, tout simplement.

En même temps je ressent une certaine nostalgie des moments passés avec mes amies, ceux où on rit de notre piranhapoulpe avec ses lunettes de plongés pour ne pas s’abimer les yeux, qui mute à cause de l'acétone (si Aqui passe par là), la RMW3 avec tous les wyrdiens avec qui j'ai trouvée ma place, Amarel et Arkandias se disputant pour mon Hedwige en peluche. Mais aussi mes vacances à Pramousiquer et les délicieux beignets qu'on achetait sur la plage. Et tant d'autres.

Je vois aussi des jeunes filles courir dans un champ, avec des écharpent qui volent dans le vent, elle sourient et son heureuse.

One, Apocalyptica

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[Nighty]

Je ne sais pas pourquoi, mais je me retrouve dans une pièce. Sombre. Ni porte ni fenêtres. J'ai le cœur serré et léger en même temps, j'ai peur et je me sens rassurée. Je tourne un peu dans la pièce, touchant les murs à la recherche d'une sortie. Et puis, sans savoir pourquoi, et sans le vouloir, je me met à danser, tourner, sauter sur l'air lancinant. La poussière vole autour de mes pieds. Après quelques instants, tout se fige, et je me retrouve... Ailleurs. On dirait que je suis sur un nuage. Sans pouvoir m'arrêter, je danse toujours, la musique résonne en moi, j'ai l'impression que ce sont les cordes de mon cœur qu'on caresse pour en faire sortir cette mélodie. Ma danse se fait de plus en plus rapide, et le temps de cligner des yeux, je me retrouve à nouveau ailleurs. Le sol est rocheux, dur sous mes pieds nus. Le ciel, sombre, est déchiré d'éclair. Quelque chose m'angoisse, j'ai une grosse boule dans la gorge, et pourtant je danse toujours. J'ai l'impression d'être une poupée, une marionnette dont on tirerait les cordes. Je danse, toujours plus vite, je n'arrive pas à m'arrêter. Mes pieds me brûlent, frottent contre la roche, j'ai le cœur qui bat de plus en plus vite, de plus en plus fort, mon souffle s'accélère, encore et encore.
Soudain, tout se brise. Comme.... Comme si on lançait un marteau contre une vitre, ou un miroir. Je suis allongée. Et je tombe. Néant.

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(Mira, ta musique! Juste je peux pas la décrire autrement que dans ce que j'ai écrit plus haut, mais elle m'a carrément oppressée et transportée ahah )

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Sad romance

[Jazz]

Je crie, je hurle, je cours, je me perds. Il est mort et je suis là, il est parti et je suis restée. Pourquoi la vie est-elle aussi cruelle ? Ne méritons-nous pas le bonheur ? Nous ne méritons pas de vivre avec celui qu'on aime ? Nous sommes vouées à rôder jusqu'à l'infini seule ? À la recherche de sa bouée de sauvetage ? Je trouvais ça tellement injuste... J'aurais voulu le prendre une dernière fois dans mes bras, lui dire que je l'aime, que je ne veux pas qu'il me laisse, que j'ai besoin de lui, mais ça aurait été trop simple, la vie ne voulait pas que nous soyons ensemble et je suis obligée de vivre comme une âme déchue, brisée en deux. Tu voulais que je m'accroche, mais comment voudrais-tu que je m'accroche sans toi pour me soutenir ? Alors je lâche prise et je tombe...

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I see fire

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[Aquilea]

Le lien que tu as posté est mort, apparemment, alors j'ai présumé que c'était cette musique là

Le désert. La nuit. Un feu de joie plus grand que le ciel. Une tribu de nomades, qui lutte contre les éléments tous les jours, et qui s'est réunie pour célébrer les étoiles. Leurs conditions de vie : liberté. Ils traversent des jours sombres, parfois, mais leur bonheur est sans bornes. Osmose avec la nature, malgré les coups durs, toujours avancer.

Ils dansent. Leurs tenues bleues volent dans l'éclat pur de la lune. Ils volent. Ils sont tout, esprits vivants, mêlant leur âme à celles des anciens animaux ; magie et humanité. Ils dansent dans le ciel.

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Je ne me suis pas appuyée sur ce à quoi fait référence cette chanson... Pas du tout même xD

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Je relance avec : Cette musique très connue mais qui me fait toujours autant frissonner !

[Zoey Mancini]

Des gens, en file indienne, une marche de plusieurs jours, semaines, peut être bien mois, même. Ils sont dans le désert, il y a que du sable aux alentours. Ils marchent sans relâche, accompagné de chameaux et de dromadaires, ils ont des sacs, beaucoup de sacs. Il ne se lasse pas de marcher, ils s’arrêtent jamais. Ou plutôt, ils s’arrêtent rarement, seulement pour puiser de l'eau de temps en temps dans un petit oasis, juste de quoi remplir leur gourdes. Le sable voltige gracieusement autour d'eux. Et ils ne se lasse jamais, la marche, le soleil, le sable à perte de vue est leur quotidien. Au fur et a mesure de leur périple, ils rencontrent des gens qui se joignent à eux, dans leur marche, à la queu leu leu, gens qui deviendront amis. Et ils ne s’arrête jamais de marcher, encore et encore. Toujours. Et c'est leur vie. Et ils aiment ça.

Et moi je donne : cette musique là