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Personnage Non Joueur
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Date du message: Dim. 08 Fév 2015, 14:40
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// Tremblant un peu, vous vous approchez de l'énorme besace rose qui trône au milieu de la scène, ouverte et déjà remplie d'enveloppes. Levant le bras, vous contemplez votre propre lettre, que vous tenez dans votre main comme si c'était votre trésor le plus précieux. Dans cette enveloppe est nichée votre déclaration d'amour, et une fois que vous l'aurez déposée dans le sac de Cupidon, vous ne pourrez plus faire machine arrière. Hésitant, le cœur battant et le rouge aux joues, vous vous remémorer ce que vous avez écrit, et, retenant votre souffle, finissez par déposer délicatement votre enveloppe, parmi toutes les autres. En pensant au sac rempli d'amour, vous sortez avant de vous raviser et de récupérer votre lettre. Ah, l'amour... //
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Joueuse
Messages : 3867
Guilde : Aucune
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Mar. 10 Fév 2015, 23:41
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// Thalia jeta un coup d’œil furtif au sac de Cupidon. Elle n'avait qu'à sortir de sa poche la lettre qu'elle avait écrit le matin-même et la déposer dans la grosse besace rose ; l'action ne durerait que quelques secondes, puis tout serait fini. Elle n'aurait plus qu'à attendre une réponse en croisant les doigts. Mais encore fallait-il qu'elle se décide à s'approcher du sac... Trop de monde se trouvait autour, elle avait peur. Entre les filles jacassantes et les observateurs curieux, le public serait nombreux à assister à sa mise à mort... Ces regards, ces petits gloussements discrets, ces murmures dans l'ombre alors qu'on vous pointe du doigt... Tout cela, elle ne le supportait pas... Elle avait peur d'avoir honte, de devenir la risée de tout le château... //
** C'est ridicule. **, songea-t-elle. ** Tu es ridicule. Ça demande juste un tout petit effort. **
// Elle avait beau se répéter ces mots en boucle, le courage la fuyait comme l'eau s'échappe d'un récipient percé. Elle ne parvenait pas à trouver en elle l'audace d'accomplir ce geste que d'autres n'auraient pas hésité à faire. Toute sa détermination s'était épuisé lors de l'écriture de sa lettre, qui n'était même pas une lettre, juste un petit mot griffonné sur un bout de papier ; et de ce courage qu'il lui avait fallu pour prendre sa résolution, il ne lui en restait plus une goutte pour l'instant le plus dur, celui qui nécessitait la plus grande force morale. Il n'y avait pourtant qu'un tout petit pas à franchir... //
// C'était la première lettre qu'elle lui avait écrit, il y avait de cela quelques semaines. Merlin seul sait pour quelle raison, le jeune homme lui avait répondu. peut-être était-il curieux de connaître son identité. Peut-être considérait-il cette correspondance comme un jeu. Peut-être avait-il juste du temps à perdre... Toujours était-il que l'échange épistolaire s'était poursuivi ; et en se maintenant dans l'anonymat, Thalia n'avait cessé de récolter des informations sur le garçon, en se réjouissant de leurs points communs, en passant au-dessus de leurs intérêts divergents. Au fil de sa plume, elle avait commencé à beaucoup s'attacher à son correspondant. C'était ridicule, elle en était consciente. Mais maintenant, elle avait envie de faire sa connaissance... Pour de vrai. Elle le connaissait déjà par cœur, mais lui n'avait aucune idée de qui elle était, et cela lui faisait mal. Un peu. Il fallait remédier à cela.
Alors, quand elle avait vu le sac du Cupidon, prêt à porter son message, elle avait écrit ce mot ; court, mais calqué sur le reflet de sa pensée. //
// En fait, ce serait stupide qu'il accepte ce rendez-vous, la tentative était désespérée. Mais après tout, il avait répondu à ses lettres, alors pourquoi pas ? ...
Juste un petit pas, et elle pourrait repartir l'esprit tranquille. //
** Pour ensuite stresser à mort jusqu'à samedi matin. ** lui souffla une petit voix.
// La brunette tenta tant bien que mal d'étouffer son pessimisme. Tout se passerait bien ; personne ne se moquerait d'elle, le jeune homme serait présent au rendez-vous, la rencontre se déroulerait à merveille, ils deviendraient les meilleurs amis du monde. //
** Et les Hippogriffes auront des branchies. **
// En fait, l'exemple était mauvais, puisque l'hippogriffe aquatique dont Loréline et Thalia avaient fait la connaissance, qui avait d'ailleurs valu à la Serdaigle un séjour à l'Hôpital psychiatrique des Sorciers, existait réellement.
Ou plutôt, l'exemple était très bon : l'étrange animal incarnait la preuve vivante que l'impossible n'existait pas.
Un pas. Thalia respira à fond. Elle sortit le bout de papier froissé de sa poche, le déplia, le relut pour la cinquante-et-unième fois, puis le replia un peu mieux ; il n'y avait plus qu'une chose à faire.
En arrivant près du sac, elle marqua un temps d'arrêt. Le doute avait fait un nouveau coup d'état dans son cerveau et s'emparait à présent du pouvoir.
La bonne résolution ne s'avoua pas vaincue pour autant. Elle revint en force, et siégea un court instant sur le trône.
Profitant de ce moment, Thalia déposa le papier dans le sac de Cupidon.
Puis la Bleu-et-bronze partit en courant, avant de changer d'avis encore une fois. //
Dernière édition effectuée par Thalia Gilsayan (Mar. 10 Fév 2015, 23:42) ; édité 1 fois
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Préfète
Messages : 2830
Guilde : Aucune
Maison : Serpentard
Poudlard : 5e année |
Date du message: Mar. 10 Fév 2015, 23:54
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// Lasbelin y repensait encore et encore. Elle avait aperçu dans les couloirs de la vieille bâtisse qu'était Poudlard une jeune fille qui avait capturé son regard. D'ordinaire, personne n'attirait son attention, elle les jugeait indignes d'un coup d'oeil. Après quelques menaces et pots de vin en devoirs, elle avait réussi à obtenir le nom de la fille qui l'avait attirée. Erika. Erika Lorelian. Une 5e année à Serdaigle. Etrange. La blonde était pourtant sûre de ne l'avoir jamais croisée. Mais vu l'attention qu'elle prêtait à ses camarades, il n'était pas étonnant que quelqu'un soit passé entre les mailles de son filet. Enfin bref, là n'était pas le sujet. Elle devait savoir plus de choses sur Erika. Ca virait à l'obsession dans sa tête, elle devait apprendre des choses, être déçue, et retourner à sa petite vie bien rangée.
Quelques semaines étaient passées depuis que la jeune Serdaigle avait appris l'identité de son obsession. Elle avait décidé d'observer discrètement Erika, apprenant sa maladresse, sa froideur apparente, ses sourires aussi rares que magnifiques. Elle était tombée sous le charme. Du moins, c'est ce que lui criait son cerveau, parce que son cœur était plongé dans une chappe de brouillard intense portant le nom de la belle Serdaigle. Ce qui l'avait le plus marquée chez sa camarade était ses yeux, d'une couleur claire et perçante. Elle avait croisé une fois ce regard, et avait eu l'impression d'être transpercée et fouillée dans ses recoins les plus profonds et intimes. Cette sensation lui avait procuré des frissons, c'était à la fois dérangeant et plaisant. Lasbelin avait espéré se débarrasser de l'image d'Erika dans sa tête, mais c'était peine perdue. La belle Serdaigle y était ancrée comme une moule à son rocher.
La semaine de la Saint-Valentin finit par arriver, et Erika hantait toujours les pensées de Lasbelin. Elle ne savait pas quoi faire à propos de ce souci, quand elle découvrit que Cupidon se portait volontaire pour faire circuler les lettres d'amour des élèves de Poudlard à leurs destinaires, à condition qu'un rendez-vous soit offert dans la lettre. C'était absolument parfait selon la blonde : elle pourrait coucher sur le papier les sentiments étranges qui l'animaient, pourrait rencontrer éventuellement la belle Erika, et ainsi se débarasser de cette obsession délirante. Elle se mit donc dans un coin obscur de la bibliothèque, avec une vue directe mais discrète sur l'objet de ses pensées, et se mit à tourner et retourner la plume entre ses doigts. //
** Bon... Quand faut y aller, faut y aller ! Surtout Las', évite d'être trop directe et de ruer dans les brancards avec la discrétion d'un hippogriffe sur un plancher de verre ! **
// Elle sembla parvenir à un résultat convenable après plusieurs parchemins raturés de rage, et se relut rapidement. //
"Chère Erika,
Tu ne dois pas me connaître, je ne me lie que très peu avec les autres. Mais si je t'écris cette lettre, c'est parce que je dois t'avouer quelque chose. Je n'avais jamais réellement prêté attention à mes camarades de classe. Puis je t'ai vue. Tu avais l'air d'un ange. A la fois froide, innaccessible comme un diamant, et pure, chaleureuse et brillante comme un feu étincelant dans la nuit. Tu ne m'as sûrement pas prêté attention, après tout je suis très prudente pour ne pas trop côtoyer les idiots composant la population de Poudlard. Pas que tu en fasses partie, je sais que tu es brillante en cours. Enfin bref, là n'est pas le sujet. Je suis tombée sous ton charme. Cette phrase est extrêmement niaise quand je la relis, mais je n'ai pas d'autres mots. Tes yeux ont transpercé mon cœur. Je souhaiterais donc te proposer un rendez-vous, dans la Forêt, pour être avec les animaux que tu aimes. Bien sur, tu es libre de refuser cette proposition, tu n'auras qu'à envoyer un hibou, il me trouvera. Je ne t'en voudrais pas, évidemment.
Accepteras-tu ?
LIJ"
// Oui, cela semblait être le mieux qu'elle pourrait produire... Lasbelin ne savait pas comment écrire une belle lettre, ni ne savait montrer de tact, ni ne savait être polie. Elle espéra l'espace d'un instant que la belle Erika saurait lui pardonner, puis après un dernier regard vers l'élue de son cœur, quitta la bibliothèque. Elle se rendit rapidement dans la Grande Salle, puis déposa la lettre dans le panier rose bonbon trônant au centre de la pièce après une grimace vers cette horrible chose immonde. //
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Joueuse
Messages : 5918
Guilde : Aucune
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Mer. 11 Fév 2015, 19:35
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// Mais qu’est-ce qu’il était en train de faire ? Amaury était là, une lettre à la main. Il s’apprêtait à la déposer au centre de la pièce dans un sac déjà bien rempli. Ce n’était pas son genre, pas son genre du tout. Il tremblait de tout son corps. Quelle idée lui avait pris d’écrire cette lettre ? Il était ridicule. C’était tellement stupide de pouvoir croire ne serait-ce qu’une seconde qu’elle pouvait avoir de l’intérêt pour lui. Il ne savait dire pourquoi il avait fait ça. Et si ce n’était pas de la stupidité, alors c’était tout au mieux de la folie.
Autour du sac de lettres, il y avait de nombreuses personnes. Certaines essayaient de déposer leur lettre en toute discrétion, d’autres observaient avec curiosité les passages. La Saint-Valentin était un moment privilégié pour alimenter les commérages. C’est pourquoi il y avait tant de monde autour de ce sac.
Amaury n’avait aucune envie de faire partit des ragots. Lui qui était si timide ne s’était jamais fait remarquer. Il ne voulait pas que cela change à présent. Pourtant, il voulait qu’elle sache… Qu’elle soit au courant que quelqu’un avait de l’intérêt pour elle. Il se remémora ce qu’il avait écrit. //
Citation de lettre d'Amaury : | Toi qui a atterri dans ma vie comme l’étoile la plus brillante dans la nuit, ce message est pour toi.
Nous ne nous connaissons que très peu, mais pourtant mes pensées sont tout le temps avec toi. Je ne saurais dire ce qu’il se passe, mais une chose est certaine : je t’apprécie. Je souhaiterai passer plus de temps avec toi, apprendre à te connaitre, à découvrir ton passé et tes attentes dans l’avenir. Seulement je suis bien trop timide pour essayer de t’approcher, de te parler. C’est pourquoi je me cache derrière cet anonymat.
Il faut que tu saches que tu es courageuse d’aller spontanément vers les nouveaux de ta maison pour les guider. Et il semblerait que tu sois de bon conseil avec eux. Ils sont toujours si à l’aise avec toi. Parfois je les jalouse un peu car ils ont un prétexte pour te parler. Tu es une jeune fille très différente des autres que je peux croiser et à qui je peux parler à l’occasion. Cela fait de toi quelqu’un d’exceptionnel, c’est une très grande qualité.
Maintenant que tu sais que quelque part quelqu’un tient à toi, je me sens plus léger. Si par hasard tu as envie de me rencontrer, alors rendez-vous samedi à 11h, là où tout à commencé. Ne m’en veux pas d’être aussi énigmatique, mais au moins je sais que si tu n’en as rien à faire de moi, tu ne sauras où aller et je comprendrais. Je crois que c’est moins douloureux que de voir la déception dans ton regard car tu espérais voir quelqu’un d’autre ou de comprendre que tu n’es venu que par pitié.
Affectueusement,
Quelqu’un pour qui tu comptes. |
// Amaury avait lu sa lettre dix fois, vingt fois, trente fois… Elle lui semblait tellement niaise. Il avait enfin fini par la glisser la lettre dans une enveloppe, tout en se disant qu’il ne pourrait sens doute pas faire mieux. Il avait inscrit le nom et le prénom de celle qui lui plaisait dessus et avait serti le tout.
Il était encore là hésitant au dernier moment. Il ne savait pas s’il devait vraiment poster sa lettre avec les autres. Et puis il y avait tous ces regards indiscrets. Il pensait que le plus dur était d’écrire la lettre, mais finalement il était bien plus difficile encore de faire le tout dernier pas, celui vers le sac. Mais il avait mis du temps à écrire sa lettre, il y avait mis du cœur, abandonner maintenant serait vraiment dommage. Et puis il voulait qu’elle sache.
Amaury prit une grande inspiration, retint sa respiration et se dirigea vers le sac. Arrivé à sa hauteur, il lâcha la lettre sans s’arrêter de marcher, espérant passer inaperçu. Arrivé à l’autre bout de la pièce, il expira alors enfin doucement. Il se retourna pour s’assurer que le courrier n’était pas par terre. C’était bon, la déclaration avait rejoint les autres, il ne pouvait plus faire marche arrière. Il partit donc à son dortoir pour jouer un peu de guitare afin de se détendre jusqu’au jour du rendez-vous. //
Dernière édition effectuée par Mira (Mer. 11 Fév 2015, 19:36) ; édité 1 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 12 Fév 2015, 12:53
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// Dans le centre de Londres, Maximilian O'Neill se déplaçait avec un enthousiasme forcé. Partout sur les vitrines, le rose prédominait. Et encore, il n'était que dans la partie moldue. Il croisa une femme enceinte et changea de trottoir.
Encore un bon mois à passer avec le service maternité et gynécologie. Encore un long mois de toutes ces choses... féminines.
En entrant dans l'hôpital, il salua quelques collègues au sourire goguenard. Il salua également Miranda, secrétaire enceinte jusqu'aux yeux et lui posa comme d'habitude la fameuse question. Question à laquelle, elle répondit que non, elle n'allait pas accoucher aujourd'hui. Un peu rassuré, il allait rejoindre son service quand elle lui indiqua le sac présent sur le comptoir de l’accueil. Un gros sac de Cupidon.
Elle lui tendit également du papier à lettre et une plume. //
- Vraiment ?
// Le sourire de Miranda était... éclatant. Encore une idée du genre 'répandons l'amour à tout va' et il allait devoir s'y plier. Et avec le sourire, s'il voulait bien.
D'un geste résigné, il prit le matériel proposé et s'installa à côté, sur une petite table mise à disposition des malades pour remplir leurs dossiers d'inscription. //
- Voyons voir...
// Déclarer sa flamme ? Déclarer son intérêt ? Mais à qui ? Sa mère lui avait encore envoyé un message le pressant de prendre épouse. Celle qu'elle choisirait, bien entendu. Même si la décision d'Iris avait été aussi brutale que violente, il l'enviait.
Une jolie épouse, il en aurait une. Mais celle de son choix. Il avait un faible pour les filles au caractère franc... Oh oui, il savait à qui il allait écrire cette année.
Citation : |
Belle inconnue,
En ce jour de Saint Valentin, je ne vous proposerai pas une sortie en douce dans un restaurant ni une balade en calèche dans Londres. Je n'aime pas le commercial de cette fête. Tout comme je n'aime pas les obligations de déclaration d'amour à une date précise.
Pour moi, c'est chaque jour qu'il faut pouvoir dire les choses que l'on pense vraiment. Cela signifie donc que vous aurez des nouvelles de moi cette année. Pas en ce 14 février mais un jour. Peut-être en été... peut-être plus tôt. Ou plus tard... Qui sait ?
Votre dévoué admirateur secret. |
Oui, Maximilian O'Neill aimait surprendre...
Mais pas autant que Miranda qui le regardait désormais avec ce petit air désolé d'une femme inquiète ayant perdu les eaux. //
Couleurs utilisées dans ce message : #1034A6 |
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Joueuse
Messages : 2515
Guilde : Special Circumstances
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 1re année |
Date du message: Ven. 13 Fév 2015, 11:04
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// C'était fou ce que l'amour pouvait rendre niais. Tout cela faisait tourner la tête et conduisait tôt ou tard à la folie, Cheryl en était persuadée. C'est pourquoi elle s'était toujours interdit de tomber amoureuse. D'ailleurs, amoureuse, elle ne l'était toujours pas. Non...
Cela faisait cinq bonnes minutes que la Poufsouffle regardait la besace de Cupidon sans oser s'en approcher. Pesant une dernière fois le pour et le contre, et se demandant si ce qu'elle faisait était raisonnable. Bien sûr que non, ça ne l'était pas, et elle le savait. Mais de toute façon, sa décision était prise, et même si elle feignait de réfléchir encore, elle savait qu'elle allait finir par mettre la lettre dans la besace. Cette démarche lui avait pris trop de temps et demandé trop d'efforts pour être abandonnée si près du but.
Elle n'était pas amoureuse de lui ; elle ne lui avait d'ailleurs jamais parlé. Seulement, il l'intriguait au plus haut point. Son arrogance, le fait qu'il soit souvent seul... Cheryl s'obstinait à se dire qu'il y avait du bon en chaque être humain, et elle brûlait de découvrir ce qu'il dissimulait. Cependant, l'image qu'il renvoyait était contraire à ce que la jeune fille appréciait. Mais pourquoi s'intéressait-elle à lui, alors ? Pourquoi fallait-il toujours qu'elle soit attirée par les sales types plutôt que par les garçons gentils et attentionnés ? L'ironie était terrible.
Cheryl tremblait et son cœur battait un peu plus vite à chaque minute qui passait. Maintenant, il fallait qu'elle le fasse. Elle n'allait pas y passer la nuit, et puis ce n'était qu'une lettre, ça ne l'engageait à rien. D'ailleurs, elle avait bien précisé qu'elle n'était pas amoureuse. C'était déjà un immense effort que de faire un pas vers lui, elle n'allait pas encore lui tomber aux pieds en l'inondant de compliments et de mots d'amour. La jeune fille prit sa respiration et fit un pas en avant. Elle tremblait vraiment beaucoup. //
* Qu'est-ce que je suis niaise, mais qu'est-ce que je suis niaise... *
// Arrivée au niveau de la besace de Cupidon, elle allongea le cou pour tenter d'en voir l'intérieur. Un certain nombre de lettres s'y trouvait déjà. Les autres devaient sûrement s'être trouvés dans la même situation, et cette idée rassurait un peu la Poufsouffle. Au moment de mettre la lettre dans le sac rose, Cheryl se ravisa. Il fallait qu'elle la lise encore une fois, pour être sûre. Ouvrant délicatement l'enveloppe, elle en retira la lettre (non sans mal, tellement elle tremblait), et la lut pour la énième fois, même si elle la connaissait déjà par coeur. //
« Hey,
Nous ne nous sommes jamais parlé. Je ne suis même pas sûr que tu saches qui je suis. Je te rassure, il ne s'agit pas là d'une déclaration d'amour remplie de sentiments exacerbés et de poésie niaise. D'ailleurs, ne t'inquiète pas, je ne suis pas amoureuse de toi ! Je profite simplement de l'occasion pour te demander si ça t'intéresserait qu'on apprenne un peu plus à se connaître... En effet, il y a quelque chose chez toi qui m'intrigue, et j'aimerais bien te découvrir un peu plus. Ou te découvrir tout court, puisque je ne te connais pas.
Si le fait de recevoir une lettre anonyme ne te rebute pas trop, je te propose que nous nous retrouvions près du lac, samedi à 15h. J'espère ne pas t'effrayer avec cette lettre (c'est plutôt moi qui suis effrayée, à vrai dire).
A bientôt, peut-être... ça ne dépend que de toi.
Une inconnue, mais peut-être plus pour longtemps. »
// Cheryl soupira. Ca n'allait pas, les phrases étaient mal tournées, et elle s'obstinait tellement à lui dire qu'elle ne l'aimait pas que ça en devenait suspect. Elle aurait dû signer par « Une fille qui brûle de te connaître ». Là au moins, les choses auraient été claires, car brûler était le bon mot. Mais elle n'avait pas osé. Elle était trop prudente pour ça.
Cheryl remit la lettre dans l'enveloppe et inspira profondément, puis s'approcha du sac rose et y enfouit la lettre, avant de tourner sur ses talons et de sortir. Ca y est, c'était fait. //
* Qui ne tente rien n'a rien. *
// Peut-être qu'il se moquerait d'elle en lisant cette lettre, peut-être qu'il ne viendrait pas au rendez-vous. Mais les dés étaient jetés, à présent. //
Couleurs utilisées dans ce message : #990170 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 13 Fév 2015, 21:38
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// Le transplanage s'était déroulé sans encombres, et Swaran avait atterri avec grande classe dans l'herbe du parc du château. Époussetant d'un léger mouvement de main son costume parfaitement repassé, il ajusta son col avant de s'avancer vers les portes qui s'ouvraient sur le hall d'entrée. Les élèves ne se bousculaient pas à cette heure de l'après midi, si bien qu'on aurait cru l'endroit désert. Mais il fourmillait en réalité une activité incessante au cœur des salles de classe de tout Poudlard. Ah, doux souvenirs d'école ... Le presque-quarantenaire se remémorait ses années d'étudiants, les cours de sortilèges où il obtenait toujours des notes excellentes, contrairement aux potions où il récoltait régulièrement des remontrances pour le résultat verdâtre qui bouillait dans son chaudron. Il avait passé ces années le nez plongé dans les livres, si bien qu'il se rappelait chaque recoin de la bibliothèque avec une précision étonnante.
Le même escalier de pierre pour s'y rendre, les mêmes dédales de couloirs illuminés jour et nuit par des torches flamboyantes qui éclairaient la marche des lecteurs assidus. Seule la bibliothécaire avait changé. Il devait d'ailleurs retrouver Magnolia Parish à 16h précise, pour lui remettre en main propre une enveloppe importante, ainsi que quelques vieux cahiers à relier. Une femme vive d'esprit, mal aimable certes, aigrie peut-être, mais il ne pouvait nier sa grande culture. Il n'avait pas eu l'occasion de la croiser au cours de sa scolarité bien qu'ils furent répartis dans la même maison. En effet, madame Parish devait avoir 10 ans de moins que lui, et entamait à peine sa première année lorsque lui avait obtenu son diplôme.
Plongé dans ses réflexions comme à son habitude, Swaran ne manqua pas de saluer d'un sourire poli les rares membres du personnel qu'il croisait en chemin. Un objet attira cependant son attention, et il ne pu retenir un petit soupir moqueur à cette vue. Se trouvait devant lui une besace rose pleine de centaines d'enveloppes, roses elles aussi pour la plupart, très certainement griffonnées de milles mots d'amour et autres tendresses futiles. Il était tout de même assez admiratif : malgré tous les moyens farfelus dont disposaient à notre époque les jeunes sorciers, ils se bornaient à conserver la vieille méthode des lettres d'amour à la St-Valentin. Se pourrait-il qu'avec ses pratiques vieux-jeu, Swaran soit en réalité "à la mode" ? Il esquissa un nouveau sourire à cette pensée, et s'apprêta à repartir en direction de la bibliothèque, avant qu'une idée ne lui traverse l'esprit.
Oserait-il .. ? Tout de même, ce n'est plus de son âge ces choses là... Quoi que, se pourrait-il qu'elle apprécie la démarche ? Ou mieux, que ça la fasse rire ? Changeant d'avis milles fois en l'espace d'une minute, il haussa les épaules et se lança finalement sans plus de réflexions. Saisissant un stylo-plume de la poche de sa veste, il se servit du mur comme appui pour griffonner avec soin quelques lignes sur l'un de ses vieux cahiers.
Loreliese,
La beauté de votre sourire n'a d'égal que la vivacité de votre esprit. Me feriez vous l'honneur de me retrouver à l'ombre de la clairière au crépuscule ?
Affectueusement,
Un inconnu qui vous veut du bien
Court et efficace. Des phrases concises valaient parfois mieux que des longs discours pour exprimer le fond de sa pensée. Et en l'occurrence, rien n'expliquait mieux ce qu'il ressentait que ces quelques mots, destinés à ce petit brin de femme au sourire ravissant.
Déchirant la page, il plia le parchemin en quatre et glissa le mot dans la besace. Il s'imaginait déjà la réaction de la conseillère d'orientation de Poudlard à la vue de la lettre qui lui était destinée. En espérant qu'elle le prenne avec humour .. et qu'elle accepte le rendez-vous. Après un haussement de sourcils empli d'autodérision, il reprit finalement sa marche et disparut bien vite dans les escaliers du premier étage, l'esprit plongé dans le souvenir des yeux de la belle rousse. //
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 14 Fév 2015, 10:21
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// Adhara n'en revenait pas. De un, sa chère Cassy venait de pénétrer comme en terre conquise dans la Salle Commune des Poufsouffles. Et de deux, elle tirait par l'oreille un pauvre Cupidon, qui n'avait véritablement pas l'air content de son sort et qui hurlait, à qui voulait l'entendre, qu'il n'était pas porté sur le sado-masochisme.
Mais bien sûr, comme à son habitude, quand la Serdaigle avait une idée en tête, rien ni personne ne pouvait l'arrêter. Et bizarrement, la Jaune-et-Noire sentait que la dernière invention farfelue de son amie, était pour sa pomme.
Comme pour confirmer sa pensée, l'aînée des O'Neill vint s'affaler avec son fardeau sur le canapé où elle était installée. Sa crainte ne fit que s'amplifier, quand elle vit le sourire machiavélique que la brunette lui jetait. //
- Vas-y, crache le morceau ! Mais avant, dis-moi pourquoi tu te balades avec un Cupidon ?
// Sous ses yeux ébahis, Addy vit sa camarade prendre les ailes de l'angelot et s'en servir comme de deux baguettes afin d'imiter un roulement de tambour. Quand elle eut terminé de martyriser le petit archer joufflu, Cassiopee lui expliqua qu'elle trimballait ce dernier, pour qu'il l'aide à convaincre sa têtue d'amie d'écrire une lettre à l'élu de son cœur.
La cadette des O'Callaghan ne comprenait pas pourquoi la Bleue-et-Bronze s'acharnait autant, pour qu'elle écrive une satanée déclaration qui n'aboutirait à rien, à part lui coller la honte du siècle.
Cependant, entre Cassy qui la harcelait nuit et jour et les Poufsouffles qui pensaient que, puisque c'était la période des amours, ils pouvaient roucouler et se bécoter partout et tout le temps, la Préfète ne savait plus où donner de la tête. Alors, histoire d'obtenir un peu de tranquillité, elle décida de céder et de rédiger cette maudite missive.
Sans attendre, elle prit ses cliques, sa plume, son parchemin et bien évidemment, ses claques et partit s'installer dans la Grande Salle. //
** J'veux bien témoigner mon amour, mais si je pouvais le faire sans témoin, ça serait encore mieux ! **
// Son cheminement à travers l'école lui permit de réfléchir à ce qu'elle allait écrire. Si bien qu'arrivée à destination, elle put immédiatement se mettre à l'œuvre. //
Cher M.,
Je pense qu'après notre catastrophique rencontre à Pré-au-Lard, vous avez dû penser que j'étais folle. Et c'est peut-être le cas ! Enfin... Je le suis tout de même moins que notre connaissance commune, qui a usé de la torture, afin que j'ose finalement me déclarer.
Déclarer quoi, me direz-vous ? Mes sentiments ! Ceux que j'éprouve à votre égard.
Malgré mon emportement à cause du comportement de votre famille vis-à-vis de notre adorable Serdaigle, vous êtes resté calme.
Malgré mes insultes, vous êtes resté aimable.
Malgré mes bavardages inutiles et débilitants, vous êtes resté attentif.
Malgré la laideur des lieux et ma banalité, vous êtes resté éblouissant.
Donc comment ne pas tomber amoureuse d'une personne telle que vous ?
Avant, je levais les yeux au ciel quand j'entendais parlé de coup de foudre, mais depuis notre entrevue, je sais maintenant ce que c'est d'être foudroyée. Je n'arrive pas à vous chasser de mes pensées, ni à vous effacer de mes rêves. Et pour quelqu'un qui n'aime pas les incertitudes, j'en suis pétrie. J'ai toujours vécu entourée, aimée, choyée, protégée. Pourtant, pour la première fois de ma vie, je me sens dans une totale insécurité.
Afin que je sache s'il y a une chance qu'un jour vous ressentiez la même chose pour moi, je vous donne rendez-vous samedi, au Kiosque Abandonné dans la Forêt Interdite. Je vous y attendrai toute la journée.
Si vous venez, je saurai alors qu'il peut y avoir un "nous". Cependant, vous avez tout à fait le droit de refuser ma proposition. Dans tel cas, je tournerai définitivement la page et ne chercherai plus jamais à vous contacter.
P.S. : Pardonnez-moi pour toute cette mièvrerie dégoulinante de guimauve, mais ceci est la première lettre d'amour que j'écris.
Une Inconnue pas si inconnue que ça
// Ne souhaitant surtout pas se relire au risque de déchirer son courrier et d'abandonner tout espoir d'obtenir une réponse à ses questions, Adhara se hâta de le fourrer dans une enveloppe qu'elle referma à l'aide d'un cachet de cire et sur lequel, grâce à un mouvement de baguette, elle fit apparaître le sceau des O'Callaghan.
Quand la cire fut enfin sèche, la Poufsouffle alla rajouter sa missive à la centaine d'autres, qui attendaient déjà dans le gigantesque sac trônant sur l'estrade de la Grande Salle.
En sortant du réfectoire, elle vit Cassy, toujours flanquée de son Cupidon, accolée au mur d'en-face. D'une démarche décidée, Addy se dirigea vers elle. Néanmoins, ce fut vers le séraphin qu'elle braqua son regard de tueuse. //
- TOI ! La prochaine fois que tu as une idée aussi foireuse, tu te tais ! Ca sera aussi bien pour ma santé émotionnelle que pour ta santé physique !
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Team RP
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Guilde : Aucune
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Sam. 14 Fév 2015, 10:59
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// Alexia n’était pas du tout du genre niaise. C’était pour ça que la Saint Valentin la rebutait au plus haut point. La raison était peut-être que personne ne lui avait prouvé son amour jusque là. Elle ne savait pas mais elle trouvait tout cela idiot. Autant dire que voir tous les couples se léchouiller et autre l’écoeurait. Les décorations dans sa chambre installées par ses camarades exaspéraient la Serpentard.
Cependant, elle avait envie de faire une petite blague à un certain jeune homme. Alexander Edgerton. Elle avait deviné, ou du moins elle l’espérait, que le garçon était un peu comme elle. Froid, qui ne montrait pas ses émotions. Néanmoins, il avait quelque chose qui… qui quoi au juste ? Ne la laissait pas de marbre ? Oui, on pouvait dire ça. Il avait quelque chose qui ne la laissait pas de marbre. Elle lui avait tout de même souri et fait un clin d’oeil en moins de cinq secondes. Elle s’était violentée mentalement après. Elle ne perdait jamais le contrôle de ses gestes et là ça avait été le cas. Ce n’était pas normal. Enfin, elle n’avait pas l’intention de lui faire une lettre toute niaise.
Elle sortit du parchemin de son sac, prit une plume et de l’encre noire. Pas question de faire dans les normes avec de l’encre rose. Elle avait envie d’exaspérer le jeune homme, elle s’appliqua donc à le faire du mieux possible en écorchant son prénom.
Salut Alexandre,
Quel beau jour, n’est-ce pas ? Non, je blague bien sûr. Je ne sais pas toi mais la Saint Valentin c’est vraiment pas mon truc. Je suppose que toi non plus, enfin j’espère.
Je te propose qu’on se retrouve vers 17h ce soir dans les cachots, en face de la salle du cours de potions. On pourra ensuite aller embêter les autres. Je pense que ça peut-être un bon plan.
Fais pas ton trouillard et viens.
Un(e) inconnu(e).
Alexia était assez contente de sa lettre. Il n’y avait aucune once de romantisme ce qui, de toute façon, ne lui aurait pas ressemblé. Elle serait facilement démasquée si le jeune homme avait un minimum de déduction, ce dont elle doutait quelque peu. Elle ricana. Même quand il n’était pas là, elle ne pouvait s’empêcher d’être méchante. Elle espérait vraiment qu’il soit du même genre qu’elle. Elle voulait trouver un am… une personne qui partageaient ses « centres d’intérêts ».
Elle quitta sa chambre où elle se trouvait seule et descendit les escaliers qui menaient à la salle commune. Il fallait qu'elle aille déposer la lettre dans un énorme sac rose sur l'estrade de la Grande Salle. Elle l'avait déjà vu, la veille, en revenant aux cachots après avoir mangé. Elle allait mettre sa réputation en jeu, c'était mauvais mais elle le fit quand même. Elle prit donc la route de la Grande Salle. Arrivée devant elle, elle vérifia les alentours. Par chance, il n'y avait quasiment qu'elle qui se trouvait là. Tous les autres étaient sortis à Pré-au-Lard ou dans le parc. Elle se hâta et jeta la lettre renfermée dans une enveloppe dans l'énorme sac. Elle se dépêcha aussi au retour.
Revenue dans sa chambre, elle réalisa tout ce qu’elle venait de faire. Elle était vraiment folle à lier de faire ça. Cela ne lui ressemblait pas du tout, mais alors pas du tout. Ce garçon avait une influence néfaste sur la Serpentard. Et pourtant, elle n’avait pas envie d’arrêter de lui parler. //
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Joueuse
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Guilde : Aucune
Maison : Gryffondor
Poudlard : 4e année |
Date du message: Sam. 14 Fév 2015, 15:43
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// Un petit garçon court dans un train rouge, sifflant le départ. Ses valises bringuebalent derrière lui, son hibou poussant des cris outrés. "Excusez-moi.." Fait le petit garçon. Il se fraye petit à petit un passage dans le couloir, et se trouve un compartiment vide, dans lequel il s'assoit. Il ébouriffe ses cheveux châtains en bataille, geste qu'il fait toujours d'un geste machinal, et se penche à la fenêtre, cherchant de ses yeux bleus-gris perçants ses parents et son frère, Sam, qui lui font de grands gestes. Mais bientôt, le train prend de la vitesse, et il ne reste de sa famille que des points s'agitant au loin. Le garçon déglutit. Difficilement. Si le matin-même il se sentait fier dans sa robe de sorcier neuve, maintenant il tremble de terreur. Et si, cette année se passait mal ?
"Excuse-moi, je peux m’asseoir ici ?" Le garçon lève la tête. Dans l'encadrement de la porte se tient une petite fille de son âge, aux cheveux roux flamboyants retombant en une cascade bouclée sur son dos. Son père lui avait toujours dit que tous les roux étaient des Weasley, mais cette fille ne semble curieusement pas en être une...
Voyant qu'il ne réagit pas, ladite fille reprend: "tous les compartiments sont pleins, il n'y a plus de place nulle part." Ses yeux ont pour couleur un joli violet qui lui donne un air chaleureux. Le garçon n'en a jamais vu de pareils. Prenant sur lui-même, il fait disparaître toute trace de peur de son visage fin, comme son père lui a appris, mais marmonne tout de même un "ouais..." Guère engageant. Nullement impressionnée, la fille pose ses valises et s'assoit face à lui. Elle est quelque peu plus petite que lui. Finalement, elle lui tend une main pâle: "je m'appelle Morgane Potter. Et toi ?" Le garçon sourit en serrant sa main. "Scott. Scott Sliver."
Trois heures du matin. La lune n'était qu'à son quart et le ciel était rempli de nuages sombres qui menaçaient d'un instant à l'autre de déverser leurs averses sur la pelouse de l'école. Comme à peu près toutes les nuits depuis quelque temps, la jeune Potter se réveiller sans réussir à retourner dans les bras de Morphée par la suite. Alors elle écrivait, elle prenait du plaisir en grattant un parchemin avec sa plume.Un cours instant de plaisir qui s'évanouissait lorsque le soleil se levait, et que la réalité revenait de nouveau. Mais comme quoi tout le monde chercher à oublier un instant ses vieux démons. Et elle, elle avait trouvé un moyen de le faire sans se tuer.
Elle descendit de son dortoir, rejoignant un des canapés de sa salle commune, armée de sa plume et d'un morceau de parchemin. Ce soir là, Morgane avait une idée bien spéciale en tête. Cela faisait des jours qu'elle y pensait et elle allait enfin l'écrire. Elle savait que ça allait faire un petit bout de chemin pour le cupidon mais personne n'avait jamais précisé qu'il fallait déclarer sa flamme à quelqu'un de Poudlard. Son petit ami, Scott Sliver était un apprenti Auror à Londres et il ne se voyait que lors des vacances scolaires de la Gryffondor. Quelle meilleure occasion que la Saint Valentin pour lui faire une surprise en lui envoyant sa lettre ?
Enfin, après un long moment qui lui avait semblait interminable, la Gryffońdor posa sa plume sur le parchemin et commença à écrire.//
Citation : | "Cher Scott,
Un jour j'ai rencontré un garçon, un garçon que je croyais seulement un passage dans ma vie, pourtant il y avait ce petit quelque chose, cette étincelle qui éclairait mon âme quand je lui parlais, est-ce ça l'amour ?
Je m'attachais chaque jour un peu plus à ce bel inconnu, je découvrais un sentiment nouveau, des émotions que je ne connaissais pas, je me découvrais à travers lui, mais il y a eu malheureusement quelque chose qui nous ont séparaient.. La distance. parce qu'il avait un an de plus que moi, parce qu'il a fini ses 7 années à Poudlard et moi non.
Même si des milliers de kilomètres nous sépare, mon amour pour lui a brisé toutes les frontières, dépassé toutes les limites, un amour naissant, des sentiments envoûtants, je devenais dépendante un peu plus chaque seconde passée avec lui. De longues discussions, des retrouvailles incroyable... Je me sentais liée à lui, je ne pouvais plus vivre sans lui.
A présent, j'ai l'honneur de l’appeler mon chéri, et le bonheur de l'avoir dans ma vie. J'attends avec impatience d'aller le rejoindre, et finir mes jours au prés de lui. Il peut y avoir des tensions, des disputes, des moments difficiles, mais ce n'est rien comparé à ce que nous vivons, à ce qui nous unis, quoi que je fasse, il y aura toujours cette petite chose qui m'attira de nouveau vers luin je l'ai toujours su, et j'en suis convaincue, c'est mon grand amour, le grand amour de ma vie, le seul et l'unique. Le jour arrivera où je serai enfin prés de lui, je sortirais du train je le chercherai du regard, la boule au ventre, mon cœur frôle la crise cardiaque, oh.. Ça y est le voilà ! plus qu'à quelque mètres de moi, je sens les larmes qui montent, je suis terrifiée, lui plais au moins ? Je n'ai pas trop changer en un an ? Je m'avance vers lui, ça fait tellement longtemps que j'attends ce moment, nos retrouvailles, sans temps imparti, sans se quitter de nouveau, plus que quelques centimètres, mon dieu je sens mon cœur qui lâche... Je plonge dans ses bras, le monde disparaît...
Une étreinte
Un baiser
Une nouvelle vie qui commence, notre vie, elle sera remplie de tendresse, énormément de baisers, de longs câlins, des moments à deux. On vivra ensemble
On ira au restaurent en amoureux
Ou bien juste rester à la maison tous les deux
Construire un future à nous, avoir un bébé
Et un autre....
Pourquoi pas 3 ?
Se marier..
Tout ça mon amour, pour te dire que je t'aime, et qu'il y a tellement de chose que je voudrais partager avec toi... Pour toujours et à jamais !
Voilà, joyeuse Saint Valentin..
Une inconnue que tu connais que trop bien. " |
//La Gryffondor se promit de la donner à un cupidon, elle soupira, la mit dans une envloppe et remonta dans son dortoir pour s'habiller. Peut-être que cette année, elle passerait une bonne Saint-valentin ?//
Dernière édition effectuée par Jazz (Sam. 14 Fév 2015, 16:01) ; édité 2 fois
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