A l'Ombre de la Clairière

[Calleigh Hamilton]

// Okay, officiellement, il allait la rendre dingue s’il continuait, là, avec sa main dans son dos, pile sur la marque des Hamilton gravée dans sa peau. C’était un endroit extrêmement sensible depuis qu’elle avait l’étoile à Sept branches. Il fallait dire que le processus était extrêmement douloureux à la base, quand elle apparaissait. Et pour les futurs chefs de clan, c’était pire que tout. Elle avait passé plusieurs jours au lit à faire une fièvre de malade et à délirer en se tordant de douleur. À ce souvenir, elle frissonna. Heureusement, c’était terminé depuis longtemps. À la place de la douleur, tout ce qui restait était cette étoile bleu saphir à sept branches qui ressortait sur sa peau en relief. Impossible à ignorer, surtout lorsqu’on lui caressait le dos comme ça…

Elle s’arracha à ses souvenirs en clignant des yeux lorsqu’Andrea lui demanda, vaguement surpris : //

- Et ça ne te dérange pas?

// C’était donc ça, ses excuses à répétition… Il avait peur de ce qu’elle allait dire à propos de son âge? Honnêtement, elle ne comprenait pas trop… Elle avait plutôt cru que ce serait l’inverse, qu’il serait rebuté par son âge à elle. Après tout, elle était très jeune… Pour elle, à l’inverse, c’était plutôt flatteur de réussir à plaire à un garçon plus vieux qu’elle. Mais de l’autre côté par contre, c’était plus délicat.

Elle posa sa main sur son torse et répondit en souriant : //

- Je ne dis pas que ça sera facile… Ni qu’on ne rencontrera pas une tonne d’obstacles… Mais… Ça vaut peut-être le coup de tenter, tu ne crois pas?

// Elle le sentait sur le point d’abandonner toute raison et elle espérait vraiment qu’il le fasse. Elle avait juste envie de vivre pour elle pour une fois, au lieu de toujours se préoccuper des autres! Était-ce trop demandé? //

- Je comprends que, de ton point de vue, ce soit plus… compliqué, disons. Je suis très jeune. Mais, pour moi, ce n’est pas un problème. Enfin, pas tellement.

// Elle lui fit un petit sourire pour tenter de le rassurer. //

- Je pense qu’on aura d’autres problèmes plus importants à gérer que celui-là. Laissons-le tomber pour le moment.

// Et mon dieu, s’il continuait à lui caresser le dos comme ça, elle allait perdre la raison. En même temps, elle se dit qu’il devait avoir remarqué à présent le relief de sa marque et qu’il devait se poser quelques questions. Un autre sujet délicat à aborder… //

[Isara]

// Andrea sentait bien un relief étrange sur la peau de sa belle mais il ne s'en préoccupait absolument pas. Ce genre d'information ne parvenant plus à son cerveau depuis qu'ils avaient recommencé à s'embrasser. Il ne pensait à plus rien d'autre qu'à la douceur et à la chaleur de sa petite puce. Il n'aurait échanger sa place pour rien au monde ! //

- Je ne dis pas que ça sera facile… Ni qu’on ne rencontrera pas une tonne d’obstacles… Mais… Ça vaut peut-être le coup de tenter, tu ne crois pas?

// Comme si il était capable de lui résister de toute façon. Le grand gaillard fondait et devenait adorable dès qu'elle était dans les parages. Et si c'était elle qui le proposait, c'était correct, n'est-ce pas ? Il ne se devait pas de dire non, juste parce qu'il était le plus âgé et du coup, techniquement le plus responsable ? De toute façon, il en était bien incapable, son cœur en avait envie et il avait prit le pas sur la raison depuis la vieille ! //

- Je comprends que, de ton point de vue, ce soit plus… compliqué, disons. Je suis très jeune. Mais, pour moi, ce n’est pas un problème. Enfin, pas tellement.

// Il se moquait totalement de son âge. Elle n'avait jamais entendu parlé de Roméo et Juliette ? La belle avait à peine son âge quand ils s'étaient aimés au point de se tuer par amour de l'autre. Attention, il n'espérait pas une fin pareille à leur histoire à peine débuté. Loin de là, mais l'amour impossible cela leur ressemblait déjà tellement. Il était un Mancini et elle était une Hamilton, chacun allait devoir reprendre les rennes de sa famille. Et puis, il ne se faisait pas d'illusion, ils allaient être jugé en permanence. Lui n'en avait rien à faire, sa famille était moldue et n'avait pas de contact avec le monde sorcier et il n'avait pas vraiment de proche à Poudlard, mais elle... //

- Je pense qu’on aura d’autres problèmes plus importants à gérer que celui-là. Laissons-le tomber pour le moment.

// Andrea ne demandait qu'à laisser tous les problèmes de côté et à profiter plutôt de la proximité de Calleigh. Mais il avait décidé de se comporter en gentleman avant de se rendre à ce rendez-vous et par respect pour celle à qui il tenait, il devait l'être. Et surtout il voulait l'être ! //

- Tu as pensé à la réaction de ton cousin ?

// Malheureusement l'italien n'espérait pas du tout avoir sa bénédiction. et il se doutait que Calleigh se trouverait déchirée entre les deux. Si ils venaient à se battre, elle en serait anéantie. Surtout qu'il ne fallait pas se voiler la face, Andrea était une arme vivante... //

- Si tu veux, cela peut rester notre secret. Je n'ai pas besoin de m'afficher, l'important c'est de t'avoir dans ma vie de la manière que tu souhaites...

// Et après ces mots prononcés doucement en la regardant droit dans les yeux, il se pencha de nouveau vers pour l'embrasser tendrement. Il montrait ainsi qu'il la respectait et qu'il tenait sincèrement à elle, qu'il n'y avait pas que de la passion entre eux... //

[Calleigh Hamilton]

// Calleigh se sentait juste trop bien comme ça, assise contre Andrea par cette magnifique fin d'après-midi. Il faisait plutôt chaud, en cette saison, c'était inhabituel mais agréable. Bien que la jeune fille attendait la neige avec impatience, comme à chaque année. Profiter des dernières journées chaudes faisait parti du charme de l'automne.

- Tu as pensé à la réaction de ton cousin?

// Elle y avait en effet réfléchit et éprouvait quelque part une joie malsaine à vouloir le mettre en colère. Elle était en phase rébellion et elle en était très consciente. Mais tant pis, il fallait bien la vivre à fond. //

- Si tu veux, cela peut rester notre secret. Je n'ai pas besoin de m'afficher, l'important c'est de t'avoir dans ma vie de la manière que tu souhaites...

// Il avait dit ces derniers mots en la regardant directement dans les yeux, d'une voix douce. Elle ne put s'empêcher de sourire, inévitablement attendrie par sa sollicitude. Il se montrait étonnamment prévenant avec elle et elle avait le sentiment que ce n'était pas dans ses habitudes. Elle devait réellement compter pour qu'il fasse autant d'efforts...

Son geste suivant le lui confirma alors qu'il se penchait vers elle pour l'embrasser, tendrement cette fois. Ce baiser, plus que tous ceux d'avant, plongea Calleigh dans une douce torpeur et elle dû s'accrocher à la chemise d'Andrea. En cet instant, plus rien d'autre n'existait au monde excepté lui qui l'embrassait. Plus rien n'avait d'importance.

Lorsqu'ils finirent par se séparer, la Hamilton ne put empêcher un nouveau ronronnement de s'échapper de ses lèvres alors qu'elle se lovait contre lui, blottissant son visage contre son torse en replaçant ses cheveux derrière son oreille. Elle ne pensait pas un jour se sentir aussi en paix avec l'univers qu'en ce moment. Elle aurait voulu que le temps se fige et qu'ils puissent rester comme ça jusqu'à la fin des temps.

Elle dû se secouer les pensées pour pouvoir répondre à Andrea. Cela lui prit quelques secondes avant qu'elle puisse articuler quoi que ce soit. //

- J'ai pensé à Nate, oui. Et tu sais quoi? Je me fiche bien de ce qu'il pense. Je ne vais certainement pas m'empêcher de vivre pour lui et je ne te forcerai pas non plus à te cacher. Ça non.

// Pour une fille qui était indubitablement liée à sa famille, qui avait de lourdes responsabilités à honorer, elle tenait néanmoins énormément à sa liberté. Et si la sienne était importante, celle d'Andrea l'était tout autant. Elle ne reviendrait pas sur ce principe.

Elle releva de nouveau la tête pour le regarder et ajouta simplement: //

- Laisse-moi me charger de cet imbécile de Serpentard. Je peux le gérer.

// Puis elle lui fit un petit sourire taquin, limite diabolique, qui disait clairement "Fais-moi confiance!". //

[Isara]

// Oh ce ronronnement, il donnait à Andrea l'envie de lui faire des choses qui n'étaient pas du tout de l'âge de Calleigh. Il allait falloir qu'elle arrête de faire cela où il ne répondrait plus de rien. Pas que ça ait l'air de la gêner, elle semblait parfaitement à l'aise et aussi perdue que lui par la passion. Il vit qu'elle essayait de rassembler ses pensées avant de prendre la parole. //

- J'ai pensé à Nate, oui. Et tu sais quoi? Je me fiche bien de ce qu'il pense. Je ne vais certainement pas m'empêcher de vivre pour lui et je ne te forcerai pas non plus à te cacher. Ça non.

// Pour elle de toute façon, il aurait décroché la lune si c'est ce qu'elle avait voulu. Il était clair que depuis hier, elle s'était petit à petit glissée dans son cœur pour finir par y prendre toute la place. Et puis, il n'osait pas forcément l'avouer mais il avait peur que la famille Hamilton réussisse à les séparer. Après tout, il venait juste de se rencontrer et si elle devait choisir, ce serait évident que ce ne serait malheureusement pas lui.

D'un autre côté, il avait aussi envie de s'afficher avec elle, de montrer à tout le monde que la charmante Poufsouffle était à lui. Il tenait à faire passer le message auprès des garçons qui auraient pu s'intéresser à elle. Il voulait aussi la protéger mais cela il ne le dirait jamais tout haut, il avait bien comprit la veille qu'elle détestait qu'on la traite comme une petite poupée fragile. //

- Laisse-moi me charger de cet imbécile de Serpentard. Je peux le gérer.

// Oh ça, il n'en doutait pas un instant ! Et il n'aimerait pas du tout être à sa place. Il préfère sa petite puce dans ses bras en train de l'embrasser, que debout face à lui et en colère. //

- Je ne m'inquiétais pas que de lui mais aussi du reste de ta famille...Je n'ai pas envie qu'on nous sépare !

// Les mots lui avaient échappé sans qu'il en ait l'intention. Il ne voulait pas faire peur à sa courageuse demoiselle en allant trop vite. Et puis, se confier sur ses sentiments et même en avoir ne lui ressemblait tellement pas. Elle avait chamboulé toute sa vie. //

- Dis Calleigh, tu veux bien me faire une promesse ? J'ai besoin que tu oses me dire si il y a des choses qui te dérange ou si je vais trop vite pour toi...

// Tant qu'on était dans les confessions autant y aller fort. Ce point là était de toute façon primordiale. Andrea n'oubliait pas qu'elle avait douze ans et que lui en avait seize. Ils n'auraient pas les mêmes envies. Puis, elle lui faisait tellement d'effet qu'il ne se contrôlerait pas. Il risquait tellement d'aller trop loin sans même s'en rendre compte. Le pauvre homme avait déjà envie de caresse qu'elle ne devait même pas encore imaginer. //

[Calleigh Hamilton]

- Je ne m'inquiétais pas que de lui mais aussi du reste de ta famille... Je n'ai pas envie qu'on nous sépare!

// Calleigh eu un sourire attendri à sa phrase. Il ne la connaissait pas assez, elle ne s’offusqua donc pas du fait qu’il ne la pense pas assez forte pour défier sa famille si elle le voulait. //

** Il l'apprendra bien assez tôt... **

// Elle ne se faisait pas d'illusions, elle savait que son père serait furieux après elle parce qu'elle osait le défier (il avait franchement un satané complexe d'infériorité, sûrement dû au fait que sa femme et sa fille étaient plus puissantes que lui au sein du clan), et quelque part, elle s'en réjouissait. Étant habituée à son indifférence, le rendre furieux promettait d'être intéressant. Au moins, elle obtiendrait une réaction de sa part et c'était tout ce qui l'intéressait. Pour pouvoir enfin lui prouver qu'elle existait bel et bien, peu importe les efforts qu'il mettait à l'ignorer.

Elle tourna de nouveau ses yeux vers Andrea lorsqu'il continua à parler. //

- Dis Calleigh, tu veux bien me faire une promesse? J'ai besoin que tu oses me dire s’il y a des choses qui te dérangent ou si je vais trop vite pour toi...

** Adorable. Comment ne pas craquer franchement? **

// Depuis leur première rencontre qui avait été plus que houleuse, il faisait très attention à ce qu’il disait et ce qu’il faisait. Bref… Il faisait attention à elle. Faire attention, oui, mais très différemment de Nate qui l’étouffait. Andrea la laissait vivre au contraire et la laissait décider. Fait très inédit dans sa vie et elle appréciait beaucoup. //

- Tu ne me connais pas encore, Andrea… Quand je décide quelque chose, je m’y tiens et je me bats pour l’avoir. Ma famille ne sera certainement pas enchantée, mais je sais que ma mère a confiance en moi et en mon jugement. Elle ne condamnera pas notre relation au premier regard. Et elle sait très bien qu’elle ne peut pas me contrôler.

// La jeune Hamilton était très déterminée dans ses décisions et très peu de gens (pour ne pas dire personne) pouvaient l’en détourner. Elle était un peu comme un cheval sauvage : impossible à dompter. //

- Et je te le promets. Je t’arrêterai si je juge que tu vas trop loin.

// Et un autre baiser pour la route, un! Elle ne lasserait jamais de ses baisers. Impossible.

Elle finit par se lever, elle n'en pouvait plus d'être assise à ne rien faire. Une envie de danser la démangeait affreusement, ça faisait quasiment deux semaines qu'elle s'astreignait à l'immobilité et là elle avait envie de hurler, de courir, de s'épuiser à danser. //

** Qu'est-ce que c'est frustrant cette immobilité! **

// Elle s'éloigna un peu d'Andrea pour ne pas risquer de le blesser bêtement, s'étira pendant quelques secondes (c'aurait été idiot de sa part de risquer une nouvelle fois de se blesser) et s'autorisa un saut qu'elle adorait faire, le firebird. On aurait presque dit qu'elle allait casser en deux, quand on la regardait, mais elle était très flexible. Aucun danger que ça n'arrive.

En atterrissant, elle se sentit immensément mieux, comme libérée d'une énergie qu'elle devait contenir depuis trop longtemps. Ce qu'elle aimait danser!

Elle se retourna vers Andrea et eut un petit rire gêné. //

- Pardon, mais ça me démangeait beaucoup trop!

[Isara]

- Tu ne me connais pas encore, Andrea… Quand je décide quelque chose, je m’y tiens et je me bats pour l’avoir. Ma famille ne sera certainement pas enchantée, mais je sais que ma mère a confiance en moi et en mon jugement. Elle ne condamnera pas notre relation au premier regard. Et elle sait très bien qu’elle ne peut pas me contrôler.

// Étrangement, Andrea lui faisait totalement confiance et si elle disait qu'elle allait se battre pour lui, il ne demandait qu'à y croire. Et puis, il l'avait déjà vu en colère et il savait qu'elle était impressionnante dans ces moments-là. Si elle pensait que sa mère lui laisserait une chance alors il suffirait de prouver à cette femme qu'il était celui qu'il fallait à sa fille. Il lui montrerait combien il tenait à Calleigh et qu'il était prêt à tout pour elle. //

- Et je te le promets. Je t’arrêterai si je juge que tu vas trop loin.

// Cette promesse le rassurait grandement. Même si cela ne l'empêchait pas de devoir quand même faire attention à ce qu'il faisait. Il était l'adulte dans leur relation et l'homme qui plus est. Il devrait donc se tenir correctement même si elle avait le don de le rendre totalement fou de désir. D'ailleurs comme si elle voulait lui prouver combien il était dingue de penser pouvoir se contenir, elle l'embrassa et il perdit de nouveau pied. Mon dieu, elle serait sa perte et il ne pourrait rien faire contre elle. Il était totalement et inévitablement à ses pieds. Il lui suffisait de demander et il ferait.

Quand elle se releva, Andrea regretta leur proximité. Par contre, il apprécia d'avoir quelques minutes pour se calmer. Cela éviterait qu'il lui saute dessus comme un sauvage...

Il la vit esquisser une figure de danse classique avec une simplicité déconcertante et une grâce inouïe. Mais ce qui le troubla le plus fut le plaisir évident qu'elle y prit. Elle était née pour danser, c'était clair. Elle vivait et respirait cet art, il pouvait le voir juste à cette pirouette qu'elle venait de réaliser. //

- Pardon, mais ça me démangeait beaucoup trop !

// Elle était évidemment toute excusée. Et puis, à qui arriverait-il à faire croire de toute façon qu'il pouvait seulement se fâcher contre elle. //

- Ne t'excuse pas d'être celle que tu es, c'est ainsi que je t'aime !

// Il l'avait dit, bon peut-être à demi-mots mais le sens était là. Le tombeur de ses dames, le sans cœur qu'était Andrea venait de s'ouvrir à une petite puce de douze ans. Comme quoi la vie pouvait être pleine de surprises. Toujours assis contre l'arbre, il la regardait, baigné par la lumière du crépuscule. //

- Tu es belle et si gracieuse, mia Guilietta !

// Il y avait peu de chance pour que Calleigh comprenne la référence. Après tout, Roméo et Juliette était une histoire moldue et si chaque enfant italien en avait connaissance, il n'était par contre pas certain que les petites sorcières écossaises avaient ce livre sur leur table de chevet. //

[Calleigh Hamilton]

- Ne t'excuse pas d'être celle que tu es, c'est ainsi que je t'aime!

// Elle le regarda comme un poisson hors de l’eau. Il venait vraiment de le dire? Il venait de dire qu’il… qu’il l’aimait? L’information mit un certain temps à se rendre jusqu’à ses synapses. Puis… //

** DIIIIIIIIIIIIIIIIINGUEEEE! **

// Une joie indicible se répandit dans son cerveau et lui donna encore plus envie de danser, si c’était possible. Là, il fallait juste qu’elle bouge sinon elle allait exploser. Comparé à la veille, où l’énergie lui avait fait incroyablement défaut, là au contraire, sa barre d’énergie était au maximum. Il fallait qu’elle dépense cette énergie sinon elle ne serait jamais capable de dormir ce soir et elle avait des cours le lendemain tout de même.

Mais avant même qu’elle ait pu répondre quoi que ce soit, il enchaîna avec une autre phrase qui la fit sourire. //

- Tu es belle et si gracieuse, mia Guilietta!

// Elle ne connaissait pas l’italien mais ce n’était pas très compliqué à traduire. Elle s’approcha d’un pas dansant et s’accrocha à ses épaules tout en répondant malicieusement : //

- Tu n’es pas mal également, Roméo.

// Ayant vécu dans le monde moldu et en étant en contact étroit avec celui-ci, elle avait très bien saisi la référence. Elle se releva sur ses orteils une fois de plus pour atteindre ses lèvres et y déposer un léger baiser.

En s’éloignant de lui à reculons, le regardant dans les yeux, les mains derrière le dos, elle lança tout bonnement : //

- Je t’aime aussi, Andrea.

// Puis elle tourna les talons et flotta plus qu’elle ne marcha vers le château. Décidément, le reste de l’année s’annonçait très prometteuse à présent… //

[Fin de RP]

[Liara]

Début de RP entre Chouette (Lucille) et Eva Daans (Lia Gweels)

// Eva sortit à pas de loup de la salle commune de ses chers Poufsouffle. Elle espérait que personne ne sera sur son chemin, car elle savait très bien qu'à cette heure avancée de l'après-midi, elle devrait être en cours. Mais dehors, le soleil pointait le bout de son nez, et pas question de rester coincée derrière un bureau, à écouter un vieux prof rabougris. Et oui... Eva se remettait à sécher certains cours. Elle savait bien qu'elle allait se faire convoquer chez le directeur, mais pour le moment, elle allait profiter du moment présent. //

**Après tout, j'aime bien ce vieux Lawford, il est gentil avec moi, même si je l'avoue, je lui donne vraiment du fil à retordre**

// La petite intrépide traversa le Hall de Poudlard en courant le plus vite possible, aussi légère qu'une plume. Elle regarda à droite, à gauche, personne. Le parc semblait désert, à part une bande de septième années qui se prélassaient au loin. Eva repris sa course et arriva dans sa chère forêt Interdite. Cet endroit, elle le considérait comme sa deuxième maison. Elle y avait rencontré tant d'animaux, magiques ou non, et elle adorait passer du temps à courir à en perdre l'haleine, ça la défoulait. La nature, c'était son élément. Eva avança en trottinant jusqu'à une paisible clairière. Elle fut attirée par des bruits d'oisillons qui piaillaient. Elle s'approcha de l'arbre en question et regarda avec horreur un pauvre petit hibou à la patte cassée. La téméraire Pouffy pris dans ses mains la pauvre bête et grimpa dans l'arbre. Arrivée au nid, elle se mit à califourchon sur la branche, en face de la maison du hibou.//

- Ne t'inquiète pas mon petit, je vais te soigner...

[Lucille]

// Chouette regardait par la fenêtre de la Bibliothèque et vit une jeune fille courir en direction de la forêt.//

** Et si cette fille découvrait son secret ? ** Se dit la jeune Serpentard.

//De peur que ses pensées se réalisent, elle décida de la suivre. Elle sortit de la Bibliothèque, descendit les escaliers et arriva devant la grande porte qu'elle ouvrit d'un coup de baguette.Chouette se dépêcha de traverser le parc en accélérant la pas à mesure qu'elle approchait de son but.
La jeune Serpentard arriva à l'orée de la forêt. Elle hésita un instant avant de pénétrer dans ce paradis et de déboucher, cinq minutes plus tard, dans une clairière.
Elle vit la jeune fille qui était sortit du châteaux en courant. C'était une Poufsouffle, Chouette l'avait déjà vu dans la Grande Salle pendant les repas. Elle devait être en 4 ème ou 5ème année. La Poufsouffle était assise à califourchon sur une branche.
La Serpentard se cacha derrière un arbre pour l'observer sans être vue.
Elle la regardait soigner un petit hibou, cette Poufsouffle lui rappelait quelqu'un, mais elle ne savait pas qui.
Un léger sourire se dessina lentement sur ses lèvres et, lâcha sa baguette par mégarde.
Celle-ci tomba, glissant de sa main avec la légèreté d'une plume et atteint le sol sans aucun bruit. Chouette fit un pas en avent pour la ramasser, quand elle marcha sur une brindille qui craqua sous son pied en un bruit sourd //

** Hé mince… ** , pensa -t-elle

[Liara]

// Eva sourit bêtement devant le petit animal blessé. Elle n'y pouvait rien, elle adorait inconditionnellement les bêbettes! En plus, celui-ci était tellement mignon que la Pouffy en était complètement gaga. Elle sortit de sa poche une petite fiole contenant un liquide visqueux vert pomme. Elle en appliqua soigneusement sur la blessure du hibou miniature en lui murmurant des mots gentils. Eva remit sa fiole magique qu'elle a chipé dans la salle de Potions parce qu'elle n'avait pas réussi à se faire la sienne correctement. Sa bonne action faîte, elle s'apprêtait à monter encore plus haut dans l'arbre lorsqu'elle entendu un craquement derrière un arbre pas très loin du sien. //

**Apparemment, je ne suis pas toute seule...** pensa-t-elle avec un petit rictus espiègle.

// En un moment acrobatique, elle descendit du conifère en exécutant la position du cochon pendu si vous connaissez, les pieds en l'air, la tête en bas. A pas de loup, elle s'approcha de l'endroit suspect, prête à bondir sur la créature qui avait eu l'audace de l'espionner. //

- Qui que tu sois, étranger, ose montrer ta face! hurla Eva et brandit une branche pointue qu'elle avait sous la main.

// La néerlandaise fut stupéfaite de tomber sur une jeune élève de Poudlard qui semblait être effrayée par sa sauvagerie. Elle s'attendait plutôt à une créature maléfique! Loup-garou, centaure, lutin, elfe, ou même une belle licorne au pelage immaculé et à trois cornes dorée, mais certainement pas à une brunette qui avait les yeux exorbité. //

- Et bah ça alors... Bon et bien... Moi c'est Eva! Eva Daans, gardienne en chef des bêtises et idées stupides depuis l'aube de la vie! Et toi?

// Puis, suspicieuse, Eva haussa un sourcil et lâcha un petit rire nerveux //

- Au fait... Tu fais quoi ici ?