Le bureau du Directeur

[Nelyss Hastweid]

// Les bras toujours croisés, Aislinn commençait à remettre en question son jugement en voyant l’air ébahit que prenait peu à peu l’homme face à elle en comprenant ce qu’elle disait. Avait-elle vraiment mal compris ou était-il seulement surpris qu’une fille plus jeune que lui le remette à sa place ?

C’est aussi à ce moment-là qu’elle remarqua que sous le coup de la colère, elle l’avait tutoyé. Elle se mordit la lèvre inférieure un peu gênée puis se dit que si ça dérangeait Maximilian, il le lui signifierait. //

- Je ne voulais pas dire ça. Je... J'ai une petite sœur. Une adorable rouquine. Et sa réaction face à mes stages a toujours été... délirante. Je sais, Iris n'est pas tout le monde. Mais c'est la personne la plus proche de moi en ce monde et j'ai tendance à prendre sa parole comme étant universelle. Elle m'a ri au nez. Parce qu'elle sait que ce n'est pas mon domaine de prédilection.

// La jeune Lawford laissa échapper un mince soupir de soulagement en entendant ces explications. Ils s’étaient seulement mal compris. Une chose avait retenu son attention cependant : il avait une sœur plus jeune que lui. Peut-être était-elle à Poudlard ? Si c’était le cas, elle aimerait probablement la rencontrer, surtout si elle était proche de son frère au point de le taquiner dès qu’elle pouvait comme elle le faisait souvent avec Evander. //

- Je veux être pédiatre. Je préfère les petits. Pas les bébés. Pas les ados. Juste, les petits. Ce qui explique que je suis mal à l'aise avec les femmes enceintes. Et que je ne suis absolument pas doué avec les ados. Pour preuve, tu es furax. C'est tout moi ça. Mais tu aurais quatre ans, je serais ton meilleur ami et on ferait des puzzles toute la journée.

// Aislinn éclata de rire à ces mots. Son meilleur ami ? A quatre ans ? Il l’aurait détestée oui. Elle était déjà un véritable petit monstre à cet âge-là. Evander et elle en avait fait voir de toutes les couleurs à leurs parents. Mais elle devait avouer que c’était mignon pédiatre. Très, très mignon même.

Et, point important, il l’avait tutoyée en retour, elle pouvait donc continuer à faire de même. //

- Je ne suis pas furax, désolée pour ça d’ailleurs, je me suis énervée un peu vite, s’excusa-t-elle en lui souriant bien que la gêne qu’elle ressentait devait être clairement visible. Par contre, et bien, désolée de te contredire, mais tu m’aurais détestée à quatre ans, se reprit-elle, la malice remplaçant peu à peu sa gêne.

Avec mon frère, Evander, on était plus du genre « élevages clandestins dans la cave » que « faisons un puzzle ». Je me souviendrais longtemps de la réaction de notre mère. On a aussi essayé d’adopter un bébé hippogriffe. Une catastrophe. Tu savais que ça creusait le sol pour trouver des insectes ? Deux jours ont suffi pour que nos parents découvrent la supercherie. On a dit que c’était des taupes. Je te laisse imaginer la taille des taupes qu’il faudrait pour creuser des trous aussi énormes. C’était un bébé, mais il était suffisamment grand pour démolir la pelouse en une nuit.

Mais bref, tu as une sœur ? Elle a quel âge ? Elle est à Poudlard ?

// Elle s’arrêta un instant en fronçant les sourcils, puis repris. //

- Rassure-moi je t’ai déjà dit que je parlais beaucoup ?

[Cassiopee]

// Elle éclata bien entendu de rire. Un rire un peu désabusé. Comme si elle voulait insinuer qu'il aurait été bien mauvais avec elle à cet âge là. A moins qu'elle n'essayait de dire qu'il idéalisait un peu la situation. Mais c'était assez difficile de se décider sur un seul rire.

Mais au moins, elle n'était pas rancunière pour une mornille. Elle avait oublié ses griefs assez rapidement. //

- Je ne suis pas furax, désolée pour ça d’ailleurs, je me suis énervée un peu vite. Par contre, et bien, désolée de te contredire, mais tu m’aurais détestée à quatre ans,

- Va savoir, je suis assez doué avec les plus petits... Commença-t-il avant qu'elle n'explique plus amplement son propos.

Avec mon frère, Evander, on était plus du genre « élevages clandestins dans la cave » que « faisons un puzzle ». Je me souviendrais longtemps de la réaction de notre mère. On a aussi essayé d’adopter un bébé hippogriffe. Une catastrophe. Tu savais que ça creusait le sol pour trouver des insectes ? Deux jours ont suffi pour que nos parents découvrent la supercherie. On a dit que c’était des taupes. Je te laisse imaginer la taille des taupes qu’il faudrait pour creuser des trous aussi énormes. C’était un bébé, mais il était suffisamment grand pour démolir la pelouse en une nuit.

Mais bref, tu as une sœur ? Elle a quel âge ? Elle est à Poudlard ? Rassure-moi je t’ai déjà dit que je parlais beaucoup ?

// La jeune femme parlait effectivement beaucoup mais c'était de loin la discussion la plus animée qu'il ait eu depuis un bon moment et elle ne comportait aucune mention de problèmes médicaux. Une vraie bénédiction pour Maximilian. Il était d'ailleurs assez épaté devant l'étalage de bêtises qu'elle lui racontait. S'il avait des enfants un jour, il veillerait à ne pas laisser un hippogriffe s'approcher d'eux. Ni de son jardin en fait. Sans compter la maison. Ou s'ils voulaient réellement un tel animal, ils devraient le faire chez leur grands-parents à ne pas en douter. //

- Tu as dû mentionner ça à un moment, oui. Il rit. Mais du coup, tu ressembles énormément à Iris. Ma plus jeune soeur qui a dix-sept ans. Une vraie Gryffondor dans l'âme. Elle fonce en premier et réfléchit si cela s'avère nécessaire. Quoique, pour sa défense, depuis qu'elle est en couple, elle semble s'être calmée. Un peu. J'ai aussi une autre soeur et un frère qui eut sont sortis il y a peu de Poudlard. C'est en essayant de les gérer tous les trois que j'ai fini par craquer pour les enfants.

// Même s'il avait du les amadouer pendant des années avec moult bonbons et cadeaux achetés avec son argent de poche, Maximilian avait réellement apprécié d'avoir une famille comme la sienne. A l'exception de sa mère psychorigide, cela s'était relativement bien passé. Et ils étaient tous devenus des adultes presque responsables. Au dernières nouvelles, Lucas voulait devenir chasseur de trésors pour les gobelins et Tatiana cherchait un futur mari fortuné. Il n'avait pas encore eu le temps de discuter avec elle mais il espérait réellement pouvoir le faire rapidement. Il fallait sauver ces pauvres hommes innocents... //

- Mais heureusement qu'ils ne te connaissaient pas toi et ton frère, je n'ose imaginer les bambées à rebondissements et catastrophes. Quoique, je pense que j'aurais adoré ça aussi. Je dois être un peu masochiste...

// Et il aurait eu l'occasion de voir la jeune fille à l'âge de quatre ans. Elle devait être adorable même si elle était turbulente. //

[Nelyss Hastweid]

// La Gryffondor baissa un bref instant les yeux, un peu honteuse. Elle savait qu’elle pouvait parfois être trop enthousiaste, trop énergique, on le lui avait déjà dit et pas forcément toujours de façon très sympa… Sauf qu’il lui était extrêmement difficile d’être plus calme et si elle l’était, c’est plutôt que quelque chose n’allait pas.

Elle fit un bref sourire à Maximillian quand elle croisa à nouveau son regard. Elle n’avait pas à avoir honte et elle le savait. Surtout qu’il lui semblait peu probable que l’homme s’agace parce qu’elle n’arrivait pas à réfréner son débit de parole, seulement elle ne pouvait pas s’empêcher d’appréhender la réaction des gens face à ça. //

- Tu as dû mentionner ça à un moment, oui, dit-il en riant.

// C’était stupide, mais quelque part elle se sentait soulagée. S’il riait, c’est qu’il s’en fichait. //

- Mais du coup, tu ressembles énormément à Iris. Ma plus jeune sœur qui a dix-sept ans. Une vraie Gryffondor dans l'âme. Elle fonce en premier et réfléchit si cela s'avère nécessaire.

// Donc elle devait en déduire qu’elle aussi était une vraie Gryffondor ? Parce qu’elle parlait beaucoup ? Décidemment, il se trompait souvent sur son compte. Elle parlait beaucoup, s’égarait régulièrement dans ce qu’elle disait, mais foncer tête baissée, ce n’était pas vraiment son genre. Elle n’était à Gryffondor que parce que son frère s’y trouvait. Enfin, ça, le stagiaire devant elle n’en savait rien. //

- Quoique, pour sa défense, depuis qu'elle est en couple, elle semble s'être calmée. Un peu. J'ai aussi une autre sœur et un frère qui eut sont sortis il y a peu de Poudlard. C'est en essayant de les gérer tous les trois que j'ai fini par craquer pour les enfants. Mais heureusement qu'ils ne te connaissaient pas toi et ton frère, je n'ose imaginer les bambées à rebondissements et catastrophes. Quoique, je pense que j'aurais adoré ça aussi. Je dois être un peu masochiste...

- Sans doute oui, acquiesça-t-elle en riant.

Ta sœur est à Gryffondor si j’ai bien compris du coup ? Celle qui est encore à Poudlard, précisa-t-elle en se souvenant qu’il avait dit avoir une deuxième sœur. Il ne me semble pas avoir entendu parler d’une Iris dans la salle commune, mais je t’avoue que je ne connais pas grand monde ici, y compris dans ma maison. Et on ne se demande pas pourquoi, ajouta-t-elle pour elle-même, d’un ton plus bas.

// Parler de Gryffondor et de ses membres la rendait toujours un peu amère. Elle ne s’était pas attendue à ça en venant ici. La désillusion avait été un peu violente. Ça ne l’empêchait pas de vivre dans le château comme elle le voulait et de toute façon tant qu’elle était avec son frère, ça irait, mais elle trouvait tout de même ça dommage. Et un peu stupide aussi, mais elle n’y pouvait pas grand-chose.

Elle soupira et s’appuya contre le bureau de son père en croisant les bras sous sa poitrine, faisant ainsi remonter les manches du blazer qu’elle portait révélant une multitude de bracelets accrochés à son poignet gauche. Tous étaient des cadeaux d’Evander et elle y tenait énormément. Cette simple vue suffit d’ailleurs à lui redonner sa bonne humeur. Voilà, hors de question qu’elle déprime à cause des lions, elle avait mieux à faire. Comme être heureuse.

Satisfaite, elle releva la tête et esquissa un sourire désolé quand son regard croisa celui de Maximillian. Plongée dans ses pensées, elle l’avait un peu oublié. //

[Cassiopee]

- Sans doute oui.

// La fille du directeur avait un très joli rire à bien y entendre. Maximilian se fustigea pour cette pensée sortie des sentiers battus. Qu'allait-il donc penser là ? Oui, elle avait un joli rire et quoi ? Elle était probablement à peine majeure et... Diantre, ses pensées se perdaient vraiment. Pour éviter de penser à son rire charmant, il tenta de comprendre ce qu'elle lui racontait. //

Ta sœur est à Gryffondor si j’ai bien compris du coup ? Celle qui est encore à Poudlard, il ne me semble pas avoir entendu parler d’une Iris dans la salle commune, mais je t’avoue que je ne connais pas grand monde ici, y compris dans ma maison. Et on ne se demande pas pourquoi,...


- Elle a l'âme d'une Gryffondor mais elle est une vraie Serpentard. Par autoconviction forcée par notre famille. On a tendance à suivre ce que l'on nous dit plutôt que ce que l'on voudrait. Je ne suis pas clair, n'est-ce pas ? Non. En fait, Iris a eut peur d'aller chez les lions donc elle a demandé à aller à Serpentard. Et j'avais fait de même. J'ai fuit Serdaigle par contre.

// Il bafouillait. C'était pire que s'il était en plein examen de fin d'année. La dernière fois qu'il avait bafouillé ainsi, c'était lors de son examen d'accouchement assisté. La naissance de jumeaux en siège. Il devait vraiment se reprendre ou il finirait comme un adolescent boutonneux ne sachant pas aligner deux mots devant son premier crush. Pas que la jeune femme était son premier crush. Il tournait vraiment mal en fait. Et la perspective de rencontrer son futur beau-père - directeur ! - n'était pas pour rassurer. //

- Mais tu sembles assez... confuse, non, ce n'est pas le mot. Tu sembles avoir de l'amertume contre les lions, non ?

// Pour ainsi dire, elle nia la question. Mais à bien y regarder, elle semblait mélancolique et perdue dans ses pensées. Ainsi appuyée contre le bureau de son père, ses bracelets attirant le regard et ses yeux charmants, Maximilian se surprit à penser qu'elle devait-être la coqueluche des garçons qui logeaient dans le château.

S'il avait été plus jeune, il aurait craqué à la seconde même où elle serait rentrée dans la Grande Salle. Il était réellement en train de craquer pour cette fille ou était-ce son célibat de longue durée qui commençait à lui peser...

Il n'avait pas franchement la possibilité de s'interroger plus. Il aurait été bien idiot d'imaginer des réalités alternatives alors qu'il était infirmier stagiaire et elle était élève et certainement pas en train de craquer sur un inconnu qu'elle venait à peine de rencontrer. Ma mélancolie avait pourtant disparut et elle semblait attendre qu'il parle. Alors il parla : //

- J'aurais adoré avoir une préfète comme toi.

// C'était là une belle gaffe. Qui sortait réellement de nulle part. Quand avait-il put penser que c'était là une bonne idée de prononcer de telles paroles ?! //

- Et s'ils ne le voient pas... Demande ton transfert chez les Serpentard. Ma soeur serait surement ravie de faire ta connaissance. Tu n'auras qu'à demander Iris O'Neill. Une rouquine un peu tête brûlée. Elle serait ravie de se faire une nouvelle amie. Et ce, même si tu restes chez des ingrats de Gryffondor.

// Il espérait sincèrement qu'il n'avait pas mal compris son dédain envers sa maison. Car si ce n'était pas dû à un rejet des lions vis à vis des Lawford... Et bien, il aurait l'air ridicule avec ses conseils inappropriés. //

[Hell]

[RP Unique entretient de Hell Castélian avec le Directeur]

// Hell allait frapper à la porte du Directeur lorsque celle-ci s'ouvrit toute seule. Cela faisait des années quelle côtoyait le monde magique mais il y a certaines choses auxquelles elle ne pourrait jamais s'habituer. C'est pourquoi elle préférait être chargé comme un mulet que d'utiliser un sortilège pour alléger sa sacoche, même lorsqu'elle avait beaucoup de cours. Après avoir pris une longue inspiration elle rentra dans le bureau.//

- Ha miss Castelian je vous attendais ! Venez, venez, prenez place je vous en pris !

// La Gryffondor entra dans le bureau et s'assit en face de son interlocuteur sans dire un mot, après tout c'est lui qui voulait lui parler, elle n'avait rien demandé elle. La Rouge et Or commença à triturer ses mains, signe de nervosité, elle ne savait que trop bien ce qu'elle allait entendre ://

- Écoutez, je vais pas y aller par quatre chemins, cela fait plus d'un mois que vous êtes rentrée, bientôt deux même. Il faudrait songer à reprendre les cours ! Je sais que vous avez prévu de redoubler votre année au vu des événements récents, mais je suis intimement persuadé que plus vite vous réintégrerez la vie du château mieux vous vous porterez !

// La septième année avait envie de répondre à Lawford mais il lui fit signe de le laisser continuer. Ce qu'elle fit car, même si n'avait jamais eu de soucis d'élocution comme le fait de zozoter ou de bégayer, mais les mots semblait refuser de sortir de sa gorge, comme victime d'un sort. Elle se renfonça donc dans son fauteuil, attendant de savoir à quelle sauce elle allait être mangée. //

- Je sais que vous avez traversé des épreuves qui en auraient mit à terre plus d'un, mais vos amis sont là pour vous aider ! Mais pour cela, vous devez réintégrer voter salle commune et reprendre contact avec eux. Miss Pierce commence à se faire insistante pour avoir de vos nouvelles. Vous savez, ce n'a aucune espèce d'importance que vous décidiez de leur raconter ce que vous avez découvert aux États-Unis, mais reprendre le rythme scolaire normal ne peut que vous faire du bien. Vous passez vos journées à vous morfondre dans votre petite tente, et à éviter vos camarades.
Je suis certain qu'ils seraient enchantés par votre retour !

// La brunette retint de justesse une réplique un peu amère. Elle savait très bien ce qui l'attendait si elle revenait officiellement à l'école. Tout d'abord des questions sur Wakefield, parce qu'elle n'avait pas encore raconté comment elle avait vécu son séjour sous terre, ensuite des questions sous sur son très long passage à l'hôpital ou sur son voyage en fonction des potentielles fuites qu'il y aurait put avoir. Et tout ça, elle ne voulait pas s'y confronter, du moins pas tout d'un coup et pour éviter le carnage elle eu une idée qu'elle s'empressa de partager ://

- Monsieur, ne serait-il pas possible d'y aller en douceur ? De réintégrer d'abord ma salle commune, puis les cours dans un deuxième temps. Je ne me sens pas prête à affronter toute l'école, si je commence par parler à des Gryffondor, la nouvelle de mon retour circulera ainsi que ce que je leur dirais. C'est pour pouvoir respirer un peu sans être assaillit de question vous comprenez ?

// L'orpheline lança un regard plein d'espoir vers Lawford, qui s'était levé pour regarder par la fenêtre, comme pour rajouter une touche de suspense et de dramatique à la scène, mais avec le grand ciel bleu que l'on pouvait voir de l'autre côté de vitres, cela tapait plus sur les nerfs de Hell qu'autre chose. Après ce qui sembla une éternité le Directeur se retourna et regarda la jeune femme avant de déclarer ://

- Vas pour une réintégration par étapes, mais dans un mois je veux vous voir dans toutes vos salles de cours, est-ce bien compris ?!

// D'un vif mouvement de la tête la brune confirma qu'elle avait bien saisit ce qu'il venait de dire. Avec un soupire Mr Lawford lui indiqua la porte, signifiant que leur entretient été terminé. La Gryffondor sourit et s'éclipsa, ravie d'avoir eu accès à un compromis, et se dirigea vers son mini-campement pour faire ses affaires. Si elle faisait traîner les choses peut être que le Directeur reviendrait sur son idée et changerait d'avis, et juste penser au flots de questions qu'elle risquait d'avoir, elle était déterminée à se barricader dans sa salle commune pour au moins deux semaine, voir dans son dortoir pour limiter encore plus les interactions sociales. //

** Allez ma vieille, allons plonger dans l'océan de gens et essayer de pas se noyer ! **

[Fin RP Unique]

[Liara]

[Début de RP entre Léanor Pisary (Assora) & Abel Yazdanpanah (Liara)]

// Peu de choses s’étaient passées depuis la coupe du monde de Quidditch dans la vie de l’héritier Yazdanpanah. Il y avait d’abord eu la rentrée en septième année de ce dernier, qui s’était déroulée comme à l’accoutumée – rien d’intéressant, mais excellent dessert. Depuis… rien de trépignant. Quelques mots échangés avec Will, qui d’ailleurs ne donnait plus aucun signe de vie. La routine scolaire, qui l’obligeait à travailler avec hargne pour répondre à ses standards d’excellent élève, quitte à laisser tomber ses loisirs de romancier en herbe. Puis enfin, les matchs de quidditch qui n’étaient pas de tout repos.

En fait, Abel, lorsqu’il n’était pas sur le terrain de Poudlard, s’ennuyait terriblement. C’était sa dernière année dans l’enceinte de la célèbre école de sorcellerie mais son scepticisme constant et sa mauvaise humeur perpétuelle avait fini par avoir raison de lui : le capitaine Serpentard était devenu un vieux loup de mer aigri coincé dans son navire en attendant que la tempête passe.

Mais le lendemain de Noël – après avoir reçu de la part de ses très chers parents onze volumes de la longue histoire de la confrontation entre la politique marxiste, néolibérale et keynésienne ; merci papa, merci maman – Abel reçu un billet de la part d’Eilis Hannay-Laword. D’une fine écriture patte-de-mouche, la femme et responsable administrative le priait de bien venir au plus vite possible dans son bureau afin de régler « cette histoire d’altercation entre vous et Mr Jefferson » avec le directeur en personne. Ah, peut-être bien qu’il s’était passé quelque chose pendant ces quelques mois : une bagarre assez banale lors d’un match qui avait vite déraillé et le pauvre batteur de Serdaigle s’est retrouvé sacrément amoché par la batte d’Abel. Oups. //

- J’espère bien que tu pensais pas t’en tirer comme ça Ab’, à cause de toi les matchs sont suspendus jusqu’à nouvel ordre et depuis l’ambiance dans ma salle commune est infernale, lui avait lancé Isaac (qui au passage se fiche royalement du sport sorcier), son ami, lors du petit déjeuner.

- J’osais au moins croire que ce crétin de Jefferson ait un peu plus qu’un fracture, quitte à me coller une séance de remontage de bretelle avec Lawford, répondit Abel du tac au tac, ne plaisantant qu’à moitié.

// Tout cela était-il que le Vert-et-Argent patientait à présent sur l’une des trois chaises dans l’antichambre du bureau du directeur, attendant que ce dernier daigne se montrer. Pour le moment, il se retrouvait totalement seul, et encore plus ennuyé que d’habitude. Lassé, Abel laissa échapper un long soupir et commença à établir une liste mentale de tous les moyens de se défendre par conséquent éviter des soucis avec sa famille, qu’il pourrait sortir à Cooper Lawford. //

[Katleen Makerley]

[RP unique d'Eileen O'Mahoney (Katleen Makerley) avec Cooper Lawford (PNJ) - Event Saint-Valentin]

// Eileen O'Mahoney profitait de ses derniers mois à Poudlard comme il se devait. Elle n'avait peut-être jamais fait autant de bêtises seule que ces derniers temps. Elle menait la vie dure à ses professeurs, à Ricky Stimpton et Ciryen Fill, à l'infirmière, à la bibliothécaire et au directeur. Bref, à tous les adultes du château.

Elle s'était dite que, quitte à laisser un souvenir impérissable à ses enseignants, il fallait marquer le coup. Ils devaient toutes et tous se souvenir de cette élève mémorable. Son dernier écart en date avait été d'appâter des scrouts à pétard dans le bureau de Cooper Lawford. Elle avait été prise sur le fait et la sanction avait été terrible : en plus des retenues chaque jour jusqu'à la fin de sa scolarité, elle devait un soir par semaine préparer à manger avec les elfes de maison. Il fallait dire qu'elle détestait cuisiner et que ce rendez-vous hebdomadaire forcé était un réel supplice pour elle. Les elfes de maison lui faisaient râper le fromage à la main et il en fallait des tonnes étant donné le nombre d'élèves inscrits à Poudlard. Elle devait alors mettre toute la râpure dans des énormes bols pour ses camarades. C'était long et fastidieux et ça la marquerait sûrement à jamais.

Malgré tout cela, elle ne pouvait pas nier qu'elle affectionnait certains de ses professeurs. Au fond, elle ne voulait pas leur faire du mal, elle aimait juste s'amuser différemment de la plupart des autres élèves. L'adrénaline que lui procurait d'enfreindre le règlement était plus fort que tout et la fin de sa scolarité approchant, cela finirait bientôt et il fallait qu'elle en profite. Pourtant, quand elle entendit l'initiative de certains élèves quant à faire plaisir au corps enseignant pour la Saint-Valentin, elle se dit qu'elle pouvait y participer et octroyer un jour de repos à ces pauvres adultes éreintés.

Le 14 février était, comme tous les jours, un jour de retenue pour la Gryffondor. Mais elle n'était pas punie avec n'importe quelle personne. Cooper Lawford l'attendait dans son bureau à vingt heures pour qu'elle dépoussière sans magie aucune tous les bibelots décorant l'immense pièce. Il avait hérité de ses prédécesseurs certaines babioles qu'il n'aimait pas forcément mais dont il n'osait se séparer.

La rouge-et-or avait amené avec elle un bouquet de fleurs qu'elle avait cueillies elle-même dans le parc du château avant de se rendre à sa retenue. Pourquoi des fleurs ? Elle l'ignorait, elle savait juste que ça apporterait un peu de gaieté dans le bureau terne du directeur. //

- Bonsoir Monsieur le directeur, voilà pour vous ! Ça égaiera votre pièce.

// Elle lui tendit le bouquet sur le pas de la porte tandis qu'il les prenait avec un air suspicieux. Qu'avait-elle encore trafiqué ? //

- Entrez. Quelle surprise m'attend avec ces fleurs ?

- Aucune, normalement. J'hésitais entre ça et vous offrir des fils de soie mais je ne crois pas que votre passion nocturne est d'organsiner, si ? J'ai préféré choisir une valeur sûre.

// Le directeur, las de toujours se méfier de cette élève, décida de la croire, du moins pour le moment. Il lui indiqua tout ce qu'il y avait à nettoyer tandis qu'il remplissait un vieux vase qui traînait grâce au sortilège Aguamenti.

La Gryffondor, bien heureuse de ne pour une fois pas subir la défiance de Cooper Lawford, se mit au travail le plus vite possible pour elle aussi avoir le temps d'ouvrir le courrier de tous ses admirateurs secrets en rentrant au dortoir. //