Hall d'Entrée

[Isara]

// Andrea vit que sa camarade était surprise de sa répartie. Celle-ci semblait vraiment persuadé qu'il lui avait dérobé son livre. Quel intérêt ! Rien qu'au titre et à la couverture, il devinait que ce bouquin n'avait rien d'intéressant. Et qu'il devait certainement être rempli par des prolégomènes interminables. En effet, l'indien avait bien dû mal à apprécier les livres qui devait passer par de longues introductions ennuyeuses pour se faire comprendre...

Son attention fut subitement détournée par le raffut de la pluie sur la porte du château. Le bruit était tout bonnement assourdissant. Les bourrasques de vent couvraient le brouhaha venant de la Grande Salle qui était pourtant remplie des élèves en train de dîner. Andrea se fit la remarque que ce n'était certainement pas temps à sortir. Ah, comme le temps ensoleillé de Naples lui manquait ! Il regrettait très peu de chose de sa vie avant Poudlard mais sans hésitation le doux climat italien en faisait parti.

Il fut sorti de ses pensées par les paroles de sa camarade. Et avec la tempête qui faisait rage au dehors, il ne comprit pas l'entièreté de la phrase. //

- Seuls ... les ... bandimons ... dévorent ... mon ... pardon.

// Décidément le style de parole très épistolaire de la Serpentard lui faisait froid dans le dos. Il avait l'impression de parler par écrit, c'était très étrange. //

** Qu'est-ce qu'un banditruc ? **

// Il arrivait encore très rarement que ses origines moldues jouent des tours à l'italien. En arrivant au château, Andrea avait détesté ne pas comprendre la moindre allusion et passer pour un imbécile les trois-quart du temps. Il avait alors lu tout ce qu'il pouvait sur la "culture sorcière". Et là, il était hors de question que ce jeune homme très fier n'avoue à la harpie devant lui qu'il n'avait pas compris de quoi elle parlait. Et puis le sens général de ce qu'il avait entendu était assez clair. Son regard s'assombrit encore et il dévisagea la petite poupée en s'approchant jusqu'à lui chuchoter à l'oreille pour être sûr qu'elle entende bien chacun de ses mots. //

- Ah oui, tu trouves donc que je ne mérite pas ton pardon ?! Surement parce que je n'ai rien fait pour t'offenser. Je me suis après tout contenté de ramasser un objet qu'une certaine tête de linotte avait oublié par terre.

// Andrea avait parlé d'une voix calme mais aussi froide au possible. Cela ne se voyait pas extérieurement mais il était furieux. Et dans ces moments-là, il ressemblait bien plus à son père qu'il ne l'aurait souhaité. //

[Hillja]

// Le tonnerre perça brusquement le bourdonnement persistant de la tempête, et la foudre s'abattit non loin du château, sans doute sur l'un des grands hêtres plantés alentour du lac. Aussitôt une accalmie rompit la ronde nocturne du vent ; le tintement des couverts qui s'échappait de la Grande Salle fut alors de nouveau audible. Au même instant, Arsenic surprit sans le vouloir l'ombre qui vint voiler l'élégant vert des yeux de son camarade. Les deux jeunes gens se dévisagèrent un temps, jusqu'à ce que le garçon dissipât la solennité hargneuse qui inondait le rez-de-chaussée. Il s'approcha, menaçant, de l'héritière Rosidae et inclina sa tête de façon à lui murmurer à l'oreille : //

- Ah oui, tu trouves donc que je ne mérite pas ton pardon ?! Sûrement parce que je n'ai rien fait pour t'offenser. Je me suis après tout contenté de ramasser un objet qu'une certaine tête de linotte avait oublié par terre.

// Il était certain que l'inconnu n'avait pas saisi dans son ensemble la précédente phrase de la Serpentarde — qui l'aurait pu ?, mais il ne s'était embarrassé d'aucune perplexité. Sa voix trahissait une colère sourde, à laquelle la Vert-et-Argent répondit flegmatiquement : //

- Viens-tu, à l'instant, de comparer mon visage si raffiné à celui bigarré d'un volatile carillonnant ? Elle marqua une pause avant d'ajouter, guillerette : Voilà qui est singulier !

// La septième année dévoila ses dents immaculées, dont l'éclat était plus splendide que celui d'un diamant précieusement taillé. La proximité du grand brun, qu'elle avait jusque-là considéré hostile, lui parut plus acceptable après qu'elle eut interprété prétentieusement ses mots comme un compliment, certes maladroit. Elle oublia bien vite les intonations orageuses qui avaient habillé les paroles du garçon. //

- Tu es tout pardonné !

// La jeune Rosidae fit un pas en arrière — elle refusait de tordre davantage son cou simplement pour croiser le regard de son interlocuteur — et manqua de perdre l'équilibre quand son talon heurta un carreau disjoint des autres. Elle s'accrocha à ce que sa main put saisir, c'est-à-dire le très ignoré livre de J.E. Kallomny, encore tenu par le garçon. Lorsqu'elle se redressa enfin, l'objet lui appartenait complètement. //

- Oh, merci, dit-elle.

[Isara]

- Viens-tu, à l'instant, de comparer mon visage si raffiné à celui bigarré d'un volatile carillonnant ? Voilà qui est singulier !

// La Serpentard ne semblait pas du tout intimidé par Andrea. Pourtant dans les moments comme celui-là, où il entré dans une rage froide, il était très impressionnant. Son langage suranné l'avait tout d'abord interpellé mais maintenant cela commençait juste à lui taper sur les nerfs. Le Serdaigle était plutôt cultivé mais là à coté de cette petite chose, il se sentait idiot. Et cela n'avait absolument rien d'agréable ! //

- Tu es tout pardonné !

// Sur ces mots, Arsenic recula d'un pas et perdit l'équilibre. Elle se rattrapa évidemment au livre que le bel italien tenait encore et qui du coup, changea de main. Il y avait deux manières d'interpréter ce qui venait de se passer. La petite maligne avait fait semblant de perdre l'équilibre pour récupérer son bien. Ou alors gêné parlal proximité du corps du bel italien, elle avait reculé précipitamment au point de s'en rendre maladroite. Andrea préféré la deuxième solution parce qu'il allait ainsi pouvoir jouer avec la poupée aux cheveux flamboyant. //

- Oh, merci

// Le sixième année se contenta de sourire et de se rapprocher lentement. Il contourna la jeune fille pour venir se mettre derrière elle. Son torse s'appuya sur les frêles épaules quand il lui chuchota à l'oreille les paroles suivantes. //

- Est-ce que par hasard la proximité de mon corps te mettrait mal à l'aise ?

// Dans cette position, elle ne pouvait pas le voir mais il souriait, s'amusant à ses dépends. Après tout, il méritait réparation pour les insultes qu'elle avait proféré à son égard. Et ce petit jeu était très divertissant ! Andrea savait qu'il risquait de passer pour un paltoquet mais cela l'importait peu. Sa réputation était de toute façon déjà très mauvaise auprès de la gent féminine de Poudlard.

Andrea passa ses bras autour de la RedWitch pour lui coincer les siens. Il était joueur, pas fou l'italien et n'avait aucune envie de se prendre un mauvais sort. Il attendit ensuite la réaction de sa camarade, savourant le contact du corps chaud et souple de la sorcière. Comme quoi, tout n'était pas froid et rigide chez elle. //

[Feregee]

[RP Unique]

Maximillian Feregee

// L'heure d'avant Max avait presque été pris par Quintus Billybork à installer des Farces et Attrapes devant la salle commune des Serpentard. Il en avait réchappé de peu, quand il vit le concierge arriver dans l'allée il s'échappa à toute vitesse sans ce faire voir mais il avait dû abandonner tout son matériel sur place. En voyant tout ça Quintus psalmodia quelques insultes et défit tout ce qu'avait fait Max, a part une citrouille explosive qu'il avait eu le temps de mieux dissimuler.
Mais Quintus avait récupéré tout son matériel, et l'avait ramené dans son bureau.
Depuis Max guette dans le Hall une occasion d'entrer discrètement pour récupérer ces affaires sans avoir à s'expliquer outre mesure. //

** J'espère qu'il ne va rien trouver dans les affaires qui me relierai à elle **

// En attendant Max faisait la liste des choses qu'il avait laissé sur place, en voyant si ça pouvais l'incriminer. //

** Une mallette de fusées, des bonbons aux effets divers, mon écharpe Gryffondor avec son étiquette .... **

- MON ÉCHARPE !

// Il remarqua juste après qu'il avait crié ça à haute voix, heureusement il n'y avait pas grand monde dans le Hall avec lui, juste deux élèves de Poufsouffle, qui sortaient juste de la Grande Salle et s'éloignèrent rapidement du Gryffondor qui venait de crier. Peu après Quintus sorti de son bureau en le refermant derrière lui. Max l'observa jusqu'à ce qu'il tourne et sois hors de vue. //

** Il n'a pas l'air d'avoir mes affaires avec lui, pensa t'il. **

// Il s'approcha de la porte, tout en tachant de se remémorer le sortilège d'Alohomora que sa mère lui avait enseigné, il était plus doué avec Portaberto, mais là mieux valait être discret. Tout en agitant sa baguette il murmura : //

- Alohomora

// Un déclic se fit entendre, il en profita pour ouvrir la porte et passer rapidement de l'autre coté. Il referma la porte derrière lui. //

[Fin RP - Passage au bureau du Concierge]

[Jade Ogreaney]

[RP Unique Event St Valentin, Jade O'greaney]

// Jade avait une flemme monstre de travailler aujourd’hui. On était lundi et elle devait se rendre en cours de potion et elle savait déjà par avance que cela allait très mal se passer. Elle trainait des pieds, repoussant le moment le plus loin possible où elle devrait passer le pas de la porte des cachots.

Elle venait de passer devant la grande salle où régnait une ambiance morose, sûrement dut au problème de la réception des lettres de saint valentin qui n’était jamais arrivées.
La jeune fille marmonna quelques mots avant de se faire fouetter le visage par le vent qui venait de se faufiler par la Grande porte. Elle bifurqua et se demanda un instant pourquoi en cette heure bien matinale la Grande porte était déjà ouverte.

Son œil tomba sur deux petites enveloppes roses pales posées sur le rebord de l’alcôve juste à côté. Elle soupira d’avance rien qu’à l’idée du contenu de la lettre. Surement des grandes phrases et des grandes promesses qui dureraient quelques jours tout au plus.

Jade savait que c’était mal de faire ce qu’elle s’apprêtait à faire, elle s’assit dans un coin du hall d’entrée et décacheta la première enveloppe avant de la lire. Elle rit devant le gnan gnan du contenu. Elle décacheta la seconde et après un instant de réflexion, se dit que cette personne devait sacrément planer.

Elle réfléchi quelques minutes, les deux lettres dans la main, avant d'avoir l'idée qu'elle aurait très bien qualifié du siècle.
Elle sortit sa plume et un parchemin et se mit à l'ouvrage.
Elle sourit devant le résultat final. C'était parfait. Elle lança un sort sur les deux papiers pour les rendre similaires aux originaux et les remis dans l'enveloppe qu'elle referma comme si rien ne s'était passé.

Après tout, elle non plus n'avait pas reçu sa lettre et elle avait bien le droit de se remonter le moral avant d'aller faire exploser son chaudron en mille morceau. //

[Katleen Makerley]

[RP entre Timothy Seymour (Crountie) et Katleen Makerley]

// Katleen s'était levée tard ce matin-là et savait pertinemment qu'elle serait en retard à son cours de sortilèges. Elle haussa les épaules tout en mettant ses manuels dans son sac en bandoulière. Qu'importe de toute manière, elle avait déjà suivi ces cours et les connaissait sur le bout des doigts. Malheureusement pour elle, elle n'avait pas réussi à négocier avec le directeur pour passer en sixième année. Elle lui avait proposé de passer ses BUSEs et de faire la procédure habituelle mais il n'avait pas accepté. Il fallait bien qu'elle se fasse une raison : elle allait devoir suivre à nouveau tous les cours de la cinquième année.

Elle monta les escaliers qui menaient à la Grande Salle presque à reculons. Elle n'aimait pas trop les cours de sortilèges. Du moins la théorie. La pratique était, quant à elle, toute autre chose.
Elle avait beaucoup apprécié, tout au long de ces cinq années, pratiquer les sorts de ce cours. Elle en avait appris énormément et il fallait avouer qu'ils étaient très utiles.

Elle avait sorti le roman qu'elle dévorait en ce moment. Ca racontait l'histoire d'un jeune homme qui décidait de tout lâcher car il en avait marre de la société et de faire une sorte de road trip et dont son but ultime était de se rendre en Alaska. Ce livre a été écrit par un moldu et sa mère le lui avait offert pour Noël.
Plongée dans son livre donc, elle entra dans le hall d'entrée. Ne regardant pas où elle allait, elle fonça dans un jeune homme plutôt grand. Elle fit tomber son livre et faillit suivre le même chemin que lui quand le garçon la rattrapa. Elle se confondit en excuses : //

- Pardon, excuse-moi, je marchais un peu aléatoirement...

// ** Quelle sotte ! ** pensa-t-elle. ** Il faut vraiment que j'arrête de lire en marchant. ** //

[Croun]

//**Ma soeur, qu'as-tu donc encore fait cette fois, ne pouvait-il s'empêcher de penser alors qu'il gravissait se baladait au bord du lac. Il s'arrêta un instant, ramassa un caillou qui trainait au bord du lac et attendit quelques secondes. Lorsqu'un tentacule apparu de l'eau, enfin il détendit son bras et lança le caillou qui fut cueuilli sur le chemin par le calamar qui le renvoya vers. Et ainsi s'engagea un drôle de jeu de passe pendant quelques minutes. Avoir les mains ainsi occupées lui aérait totalement l'esprit. Il avait remarqué, cela récemment. C'était d'ailleurs encore plus marqué lorsqu'il s’entrainait à l’épée. Dans ces moments-là, il arrivait à un niveau de conscience quasiment duale. D’un coté, il y avait le combat et de l’autre, un cerveau tournant à plein régime.//

Et je ferai mieux d’arrêter ça tout de suite et de rentrer au chateau

//Il avait prononcé ces derniers mots à voix haute en voyant quelques gouttes de pluie tomber autour de lui. Non pas que le fait de se faire mouiller puisse le déranger mais il préférait garder une mise soignée pour aller en cours plus tard et si possible éviter de devoir se changer et donc remonter tout en haut de la tour. Mieux valait donc rentrer dans le château… Peut-être même irait-il chercher un chocolat et un livre, ou, s’il en avait le courage, les comptes de l’Amafia. Après tout il devait s’occuper de cela aussi.//

//Il monta les marches, passa la grande porte et allait s’engager à droite pour descendre les escaliers quand il fut percuté par une jeune fille de Poufsouffle plongée dans un livre. Par un réflexe purement gagné lors de ses entrainements avec ses sœurs et ses précepteurs, il réussi à rester debout tout en l’empêchant de tomber. //

- Pardon, excuse-moi, je marchais un peu aléatoirement...
- Ce qui me rappelle beaucoup de membre de ma maison, ne t’en fais pas //, sourit le bleu et bronze en lui répondant et en lui lâchant le bras qu’il avait attrapé pour l’empêcher de tomber.
Il l’étudia 5 secondes pendant qu’elle finissait de reprendre ses esprits, passant dans sa tête ce qu’il savait d’elle via l’Amafia et ses si précieuses fiches. Puis il reprit la parole toujours souriant mais avec un ton concerné//
Tout va bien Katleen ? Si tu es bien celle que je crois que tu es.

[Katleen Makerley]

// La maladresse de Katleen avait encore été de mise. Ce n'était pas la première fois qu'elle percutait quelqu'un, trop occupée à lire ce qu'elle avait dans les mains. Elle observait le jeune homme qu'elle avait bousculé. Elle ne semblait pas le connaître. Il était grand, brun et avait de beaux yeux bleus. Au vu de son uniforme, il était évident que le garçon appartenait à la maison des aigles. Quelle ne fut donc pas sa surprise quand il lui dit : //

- Tout va bien Katleen ? Si tu es bien celle que je crois que tu es.

// Ne sachant comment il avait trouvé son prénom, elle bredouilla une réponse : //

- Je... euh... oui ça va. Et toi ? Je ne t'ai pas fait mal ? Mais comment connais-tu mon prénom ? Il ne me semble pas qu'on se soit déjà vu...

// Elle était curieuse de savoir le pourquoi du comment.

Elle se pencha pour ramasser son livre qu'elle avait très envie de lire. Elle se retenait pour autant, ça n'était pas très poli.

Elle reporta son attention sur le Serdaigle et essaya de le sonder. Comment pouvait-il savoir ? Elle était une fille qui restait très discrète et donc elle n'était pas connue. Quoique peut-être avait-il entendu scander son prénom lors d'un match de quidditch ? Enfin, quand elle jouait, elle portait des lunettes adaptées au sport et elle s'attachait les cheveux. Cette hypothèse lui paraissait donc peu plausible.

En tout cas, il était sûr qu'ils n'étaient pas dans la même année d'étude même si c'était possible qu'ils aient le même âge, Katleen ayant du redoubler sa cinquième année.

Elle attendait donc sa réponse avec impatience, curieuse qu'elle était. //

[Croun]

//Elle se pencha pour ramasser son livre, sans vraiment lui répondre, et quand ce fut fait, elle le fixa, une lueur curieuse au fond des yeux. //

- Je... euh... oui ça va. Et toi ? Je ne t'ai pas fait mal ? Mais comment connais-tu mon prénom ? Il ne me semble pas qu'on se soit déjà vu...

//Ce n'était pas franchement très malin de dire ainsi son nom. Parce que la jeune fille était plus intelligente que la moyenne des poudlardiens. La plupart auraient pensé avoir déjà croisé le bleu et bronze et l'avoir juste oublié. Ho c'était très possible ceci dit. Après tout, il faisait toujours attention à ce qu'on ne se pose pas trop de questions sur lui. Il suffisait que les gens sachent ce qu'ils avaient à savoir sur lui. Qu'il était le meilleur bretteur de leur année, un excellent élève, très ouvert et cela lui suffisait. Il était assez dans la lumière pour cacher tout le reste facilement. Après tout, ce qui est visible ne saurait être caché.

Malheureusement, Katleen avait fait attention et il n'essayerait pas de l'avoir bêtement. Heureusement l'Amafia, au travers d'un réseau bien rodé, cumulait bien trop d'informations sur chacun dans ce chateau. Et il savait suffisamment de choses pour pouvoir jouer au chat et à la souris. Entre le Quidditch et sa passion serdaiglienne de la lecture, il avait le choix. Mais il pouvait aussi essayer de se faire une nouvelle alliée.

//*Ou une amie* lui souffla sa conscience, qui depuis qu'il avait tué Charles s'était faite très discrète. Pas que cela l'ait dérangé, il avait eu besoin de temps pour se remettre de cet accident. Et son chantage l'avait beaucoup aidé. Mais maintenant il était heureux de l'entendre à nouveau lui souffler des bonnes actions. Il ne voulait pas devenir comme son père, ni même comme Ann s'il pouvait l'éviter. C'était trop froid, triste et ... l'humanité était méritante. Triste, dangereuse mais méritante. Et l'espoir trop précieux.

*Oui peut-être une amie nous verrons. Et dans un sourire léger, et avec un air mystérieux, il se pencha vers elle comme pour lui chuchoter un secret//

C'est mon super pouvoir. Je connais tout le monde dans le monde. Du coup je te connais toi. Mais peut-être que ce n'est pas réciproque. Je suis Timothy Seymour. Mais mes amis m'appellent Tim. Serdaigle mais ça tu le sais déjà.

//A vrai dire, il espérait qu'en continuant juste après, elle oublierairt de le questionner plus avant. Il n'y croyait pas trop mais qui ne tente rien ... //

[Katleen Makerley]

// Katleen crut enfin avoir une réponse de la part du Serdaigle qui se penchait vers elle pour lui glisser : //

- C'est mon super pouvoir. Je connais tout le monde dans le monde. Du coup je te connais toi. Mais peut-être que ce n'est pas réciproque. Je suis Timothy Seymour. Mais mes amis m'appellent Tim. Serdaigle mais ça tu le sais déjà.

// La Poufsouffle soupira. Elle ne connaissait toujours pas le pourquoi du comment et cela la contrarier. Elle était déçue de la tirade de ce Timothy. Néanmoins, elle décida de ne pas baisser les bras. Elle pouvait être rusée quand elle le voulait et ébaucha une tactique dans sa tête afin de baisser les gardes du bleu et bronze.

Elle tendit la main. //

- Enchantée Timothy. Tu es en septième année je suppose ?

// Elle était certaine d'avoir raison. Elle connaissait beaucoup de sixièmes années via Ambros, son meilleur ami, et son frère Ian. Elle les fréquentait donc beaucoup et était sûre de ne l'avoir jamais vu parmi eux.

Pour une fois, Katleen semblait sûre d'elle. Son redoublement lui avait donné un minimum de confiance en soi quand elle s'était rendue compte qu'elle avait retenu tous ses cours. Elle avait juste besoin de les réviser une fois de temps en temps mais ne bossait pas aussi ardemment que les autres élèves. Sa nouvelle assurance lui permettait dorénavant d'assurer une conversation avec des personnes inconnues au bataillon.

Katleen porta une petite minute sur son livre. Quelques pages s'étaient cornées et elle entreprit de les plier dans l'autre sens pour diminuer les pliures. Elle n'aimait pas que les bouquins soient en mauvais état. //