Antichambre

[Winona]

// William était outragé par le comportement d'Aglaé. Mais qu'est-ce qu'elle venait l'embêter ? Il continua de rester calme, jusqu'au moment où elle ajouta : //

- D'où est-ce que je viens m'en mêler ? Tu as vraiment besoin de poser la question ? Tu as une mémoire sélective ou tu es complètement débile ? Si tu ne voulais pas que je me sente concernée, il ne fallait pas m'appeler « ma belle », me dire à quel point j'étais « magnifique ». Tu dis ça à Cassiopée aussi ? Et à combien d'autres filles à Poudlard ?

// Il ne comprenait pas pourquoi elle disait ça, mais surtout, il n'appréciait pas la façon dont elle lui parlait. //

- Si tu veux considérer que je suis débile et idiot, je n'ai pas besoin de ton avis pour savoir qui je suis, espèce de rouquine.

// Avant qu'il ait eu le temps de répliquer quoi que ça soit, Aglaé reprenait déjà. //

- Mais bref, si tu ne veux pas reconnaître que tu es un vil fripon, c'est ton problème. Ca ne m'empêchera pas de prévenir Cassiopée de ta duplicité. J'aurais préféré lui éviter cela, mais comme on ne peut visiblement pas compter sur toi pour avoir un comportement honorable, je vais régler le problème directement avec elle.

- Mais qu'est-ce que vient faire Cassiopée dans cette histoire ? Tout d'abord ça ne regarde qu'elle et moi. Et deuxièmement, pourquoi tu te montes le chou contre moi ? Qu'est-ce qui te fait dire tout ça ? Je n'ai pas envie de camper ici toute la journée, j'ai d'autres choses à faire que d'embêter les gens, moi, Madame.

** Non mais oh. Pour qui elle se prend celle-là. Déjà à la Fontaine aux Lions, elle s'était énervée... Ça doit être saisonnier chez elle, cette envie d'envoyer balader les autres. Elle doit manquer de petits Gryffondor sur lesquels taper dessus. **

// William rageait intérieurement. Il ne comprenait pas du tout pourquoi elle portait de telles accusations. Il avait le droit de parler à Cassiopée comme il voulait. D'où qu'elle venait s'interposer entre eux. Était-elle jalouse ? À cette pensée, il émit un petit rire. //

- Aurais-tu l’amabilité, si jamais tu en as, de me dire pourquoi tout ce discours ?

[Versipellis]

// Alors qu'Aglaé se dirigeait dignement vers la porte de l'antichambre, William eut l'audace de l'agresser encore davantage : //

- Si tu veux considérer que je suis débile et idiot, je n'ai pas besoin de ton avis pour savoir qui je suis, espèce de rouquine. 

// Espèce de rouquine… Merlin savait si elle détestait cette insulte, tant employée par les filles Bourbon de la Camelière pendant toute son enfance. Elle sentit sa colère flamber : aucun Aguamenti ne pourrait l'apaiser. William cherchait à la roussiller ? Eh bien, c'est lui qui allait brûler. Elle se retourna vivement et lança : //

- Non, en effet, William McRetors.

// Cela eut au moins le mérite de la rendre disponible pour la tirade suivante du Serdaigle, prononcée sur un ton un peu moins agacé que la précédente, mais accusateur tout de même : //

- Mais qu'est-ce que vient faire Cassiopée dans cette histoire ? Tout d'abord ça ne regarde qu'elle et moi. Et deuxièmement, pourquoi tu te montes le chou contre moi ? Qu'est-ce qui te fait dire tout ça ? Je n'ai pas envie de camper ici toute la journée, j'ai d'autres choses à faire que d'embêter les gens, moi, Madame. Aurais-tu l’amabilité, si jamais tu en as, de me dire pourquoi tout ce discours ?

// Puisqu'il voulait qu'on parle clairement, Aglaé allait lui rafraîchir la mémoire. Certes, elle était gênée de se souvenir de la lettre qu'il lui avait envoyée, mais il le serait davantage quand il serait mis en face de sa duplicité sans échappatoire. Aglaé expliqua : //

- Pourquoi tout ce discours ? Mais à cause de la lettre que tu m'as envoyée ! Celle dans laquelle tu me déclarais ton prétendu amour ! As-tu la moindre idée de la gêne que cela représente de recevoir ce genre de choses, surtout de la part d'un grossier personnage comme toi ? Moi, je n'ai pas répondu, et maintenant je me rends compte que ma meilleure amie est dupe de tes fadaises. Je ne peux pas te laisser lui briser le coeur, pas en sachant que tu tentes en réalité ta chance auprès de toutes les filles de Poudlard !

// Voilà, cette fois, William ne pourrait plus prétendre qu'il ignorait de quoi il était question. Aglaé ne savait pas auprès de combien de jeunes filles de l'école son baratin avait fonctionné, mais il devait savoir que la rousse se mettrait désormais en travers de son chemin. Surtout s'il s'agissait de protéger Cassiopée. //

[Winona]

// William s'était assis sur un tonneau de l'antichambre et en y réfléchissant bien, au vu de l'odeur, cela devait être un vin un peu besaigre qui s'y trouvait. Il était probablement là depuis des années. Il attendit patiemment qu'Aglaé lui réponde, même s'il avait une envie furibonde de sauter de ce tonneau où il était perché et de déguerpir en abandonnant la jeune femme qui se faisait des films. //

- Pourquoi tout ce discours ? Mais à cause de la lettre que tu m'as envoyée ! Celle dans laquelle tu me déclarais ton prétendu amour ! As-tu la moindre idée de la gêne que cela représente de recevoir ce genre de choses, surtout de la part d'un grossier personnage comme toi ? Moi, je n'ai pas répondu, et maintenant je me rends compte que ma meilleure amie est dupe de tes fadaises. Je ne peux pas te laisser lui briser le coeur, pas en sachant que tu tentes en réalité ta chance auprès de toutes les filles de Poudlard !

// La patience du jeune homme commençait à être mise à rude épreuve bien qu'il ait été calme quelques instants auparavant. //

- Mais je ne t'ai jamais envoyé de lettre ? Pourquoi l'aurais-je fait de toute manière ? Pour ta gouverne, sache que tu ne m'intéresses aucunement, et encore moins vu la façon dont tu me traites à chaque fois que j'ose t'adresser la parole.

// Le cerveau de William tournait à vive allure. Il cherchait à assembler les morceaux du puzzle dans sa tête, mais un élément lui manquait. C'est alors qu'un éclair de génie lui traversa l'esprit. //

** Mais oui ! **

// Il se souvint avoir envoyé une lettre à Cassiopée il y a déjà quelques temps de cela, mais la jeune femme ne lui avait jamais répondu. Il avait mis ça sur le compte de la timidité et avait rangé ça dans un coin de sa tête. Tout s'expliquait maintenant. La lettre n'était pas parvenue au bon destinataire. La pointe des oreilles de William rosirent légèrement. Il n'osait même plus se souvenir de ce qu'il avait pu écrire. Déjà qu'il trouvait cela un peu osé pour Cassi, mais alors pour une jeune prude comme Aglaé, il imagina bien sa totale incompréhension devant le bout de parchemin. Cette pensée le fit rire. Maintenant qu'il avait compris, il se moquait totalement de la réaction de celle qui se trouvait en face de lui. Cela n'était qu'un immense quiproquo. D'un bond, il descendit alors de son perchoir et lança un : //

- Ce n'est pas que je m'ennuie, mais je ne compte pas passer tout le véglione avec toi, j'ai d'autres chats à fouetter !

// Il eut une dernière idée et s'arrêta deux secondes pour se demander si cela n'allait pas l'envoyer au bûcher où compromettre toute potentielle relation avec Cassi. Mais vu la situation, il s'approcha d'Aglaé tout en disant : //

- Mais puisque tu me cours après, cadeau !

// Il l'embrassa délicatement et s'enfuit à toute jambe à travers le château. Avant même qu'Aglaé ne réalise ce qui se passait, il était déjà rendu bien loin. //

[Versipellis]

// Ca y est, Aglaé avait confronté William directement à ses torts. Mais malgré cela, le jeune homme s'obstina à cacher la vérité derrière un déguisement mensonger : //

- Mais je ne t'ai jamais envoyé de lettre ? Pourquoi l'aurais-je fait de toute manière ? Pour ta gouverne, sache que tu ne m'intéresses aucunement, et encore moins vu la façon dont tu me traites à chaque fois que j'ose t'adresser la parole.

// Décidément, il niait ce qui s'était produit… Et pourtant, Aglaé ne rêvait pas ! Elle avait bien reçu une lettre de sa part ! Comment osait-il ? La rouquine fulminait de rage, et bouillit encore davantage quand le Serdaigle lui déclara cavalièrement : //

- Ce n'est pas que je m'ennuie, mais je ne compte pas passer tout le véglione avec toi, j'ai d'autres chats à fouetter ! Mais puisque tu me cours après, cadeau !

// Et William se permit alors de l'embrasser ! Aglaé resta d'abord figée, sous le choc. Quand elle reprit ses esprits, le jeune homme avait déjà fui au loin. Inutile alors pour elle de s'époumoner à hurler des injures : il ne les entendrait sûrement pas.
La rouquine avait envie de pleurer des larmes de frustration. C'était son premier baiser, et jamais elle n'aurait imaginé qu'il se passerait ainsi. Elle le réservait pour Amaury, et voilà que ce William se permettait de le prendre alors qu'il ne signifiait rien pour lui, et qu'ils se détestaient mutuellement ! Ses lèvres n'avaient aucunement troublé la jeune fille, et ne lui inspiraient que du dégoût.
Parce qu'elle était restée abasourdie, elle n'avait pu se défendre tout de suite. Qu'importe. William ne perdait rien pour attendre. Ce qu'il avait fait était impardonnable. Aglaé aurait sa vengeance. Désormais, elle ne le méprisait plus seulement : elle le haïssait.
Elle allait s'employer à le séparer de Cassiopée, par tous les moyens. Son amie ne méritait pas de se laisser tromper par un tel manipulateur, un tel être sans foi ni loi. Oui, elle ouvrirait les yeux de la Serdaigle sur ce jeune homme au cœur empli de fiel. Elle exposerait la duplicité de William aux yeux de tout Poudlard. Alors seulement, elle estimerait avoir obtenu réparation pour le mal que cet infâme venait de lui faire… //

[Fin du RP]

[Katleen Makerley]

[Début de RP entre Allistair Hogan (Jade O'greaney) et Alexia Taulmont (Katleen Makerley)]

// Alexia arpentait une nouvelle fois les couloirs du château écossais. La raison de sa visite ? Elerinna. La rouquine, ayant été une prisonnière de Frank Wakefield, avait le droit de recevoir des visites jusqu'à la fin de l'année. L'ancienne Serpentard se devait donc de mettre au clair quelques points concernant sa relation avec Jean-Baptiste. Elle ne savait pas si son amie se doutait de la fin du couple mais elle devait lui avouer la vérité, en profiter d'en être capable. Elle serait débarassée et n'en parlerait plus ensuite.

Elle se rendit dans le bureau du directeur afin de prévenir celui-ci de son arrivée. Il lui indiqua que Elerinna avait cours toute la journée et qu'elle devrait attendre, là où personne ne pourrait la voir - dans un souci d'équité. C'est donc pour ça qu'il l'amena dans l'antichambre. Elle ne savait pas trop quoi y faire et espérait de tout coeur que les professeurs ne passeraient pas leur temps libre ici pour le reste de l'après-midi. Elle se rappelait aussi de la présence d'un portrait qui colportait des rumeurs ainsi que des ragots dans tout le château. Elle n'avait jamais eu de problème avec cette dame et elle ne voulait pas que ça commence aujourd'hui.

Elle s'affala dans un canapé confortable et ne se rendit compte seulement quelques secondes après qu'en face d'elle, de l'autre côté d'une table de salon, se trouvait Allistair Hogan. Elle le connaissait vaguement mais savait qu'elle l'avait traumatisé l'année précédente par sa froideur et son piquant. Elle ricana. //

- Bonjour Allistair, comment vas-tu ? Non je rigole, je m'en fiche.

// Bien évidemment, pourquoi se soucierait-elle de la santé et du moral d'un garçon de Gryffondor ? //

[Jade Ogreaney]

// Le jeune homme était en train de lire un livre. Oui. C’était possible. Il était sur la même page depuis près d’une heure, assis dans un fauteuil moelleux, dos à la porte. Il tentait de comprendre la signification d’un théorème de potion mais rien n’y faisait, ça ne voulait pas rentrer dans sa tête. //

**Je suis sure que Potter m’a filé un livre super compliqué pour être sure que je comprenne rien ! je la déteste ! **

// Il tourna la page, en espérant que le verso soit un peu plus compréhensible. Il soupira longuement, il aurait tout donné pour pouvoir aller faire un tour sur son balai.
Soudain, il entendit un ricanement. //

**Oh non…**

- Bonjour Alistair, comment vas-tu ? Non je rigole, je m'en fiche.

// Le blond soupira une nouvelle fois et ferma d’un coup sec son livre de potion avancée. Il ne daigna même pas se lever de son fauteuil pour répondre à la jeune femme. //

-Si tu t’en fou, pourquoi tu parles. J’avais raison t’es bien agressive, faut se détendre c’est pas bon pour la santé.

// Il jeta un coup d’œil par la fenêtre qui n’était pas très loin de lui, en plus il faisait un temps magnifique pour un entrainement de quidditch. Il était dépité et il savait pertinemment que sa séance de pseudo révision était vouée à l’échec avec l’ancienne serpentard dans la même pièce que lui.
Il se souvint de la discussion qu’il avait eu avec Calum à propos de la jeune femme. Finalement il avait bien eu raison, agressive une fois, agressive toujours. //

-Et de toute façon, qu’est-ce que tu fais dans le château ? t’es plus étudiante ici à ce que je sache. Ou alors peut être que mon corps de rêve te manquait, ça je peux le comprendre.

[Katleen Makerley]

- Si tu t’en fous, pourquoi tu parles. J’avais raison t’es bien agressive, faut se détendre c’est pas bon pour la santé.

- Parce que j'ai besoin de divertissement. Pour la tienne non, mais la mienne va très bien.

// C'est vrai, elle n'avait jamais eu de soucis de santé à cause de son agressivité. Et elle le savait qu'elle l'était. Du moins avec les gens qui ne méritaient pas la part de gentillesse qu'elle avait. En gros, elle n'était pas agressive avec Julian, ses parents - et encore -, Elerinna, Travis, JB et... Calum, désormais.

En parlant de Calum... Il était à Gryffondor, en septième année. Tout comme Allistair qui se trouvait en face de lui. Ils devaient forcément se connaitre. //

-Et de toute façon, qu’est-ce que tu fais dans le château ? t’es plus étudiante ici à ce que je sache. Ou alors peut être que mon corps de rêve te manquait, ça je peux le comprendre.

- Tiens t'es intéressé maintenant. Je viens voir une amie.

// Elle peinait à croire ce qu'elle disait. Il n'allait sûrement pas la croire non plus d'ailleurs. Ca n'était pas crédible quand on connaissait la réputation de Alexia. //

- Dis plutôt que c'est moi qui t'ai manqué...

// Elle repensait à leur baiser inattendu et assez court qui avait eu lieu entre les deux jeunes adultes l'année précédente. Ca avait perturbé le garçon. Du moins, c'est l'impression qu'il en avait donné. //

[Jade Ogreaney]

- Parce que j'ai besoin de divertissement. Pour la tienne non, mais la mienne va très bien.

// Alistair soupira encore une énième fois. Il en avait vraiment assez de cette fille qui se croyait tout permis. Il se rappelait encore ces quelques minutes qui avaient précédé l’entrée de l’ancienne élève dans la pièce, cela n’avait pas franchement été la nouba mais c’était toujours ça de pris. A côté d’elle, le jeune homme aurait presque pu parler avec revel à Morgane.
Il se ré-affala dans son fauteuil et tenta d’ignorer la jeune femme mais sans succès. //

- Tiens t'es intéressé maintenant. Je viens voir une amie.

// Le blond se baffa le visage intérieurement. Elle aller vraiment tout ramener à sa petite personne. Il valait mieux qu’il ne réponde même pas, il le savait, mais il ne pouvait s’empêcher de faire l’intéressant. //

-Toi des amis, dis plutôt que t’as trouvé une élève plus jeune et que tu la force à être ton amie. C’est le seul moyen pour que mademoiselle soit entourée. Je serai plus intéressée par un babouin que par toi.


// Il était prêt à quitter la pièce quand il l’entendit répliquer à nouveau. //

**Elle ne se tait donc jamais ??**

- Dis plutôt que c'est moi qui t'ai manqué...

// Il s’arrêta au milieu de l’antichambre, scié sous cette phrase. Il retint un rire et répondit : //

-En quoi tu pourrais me manquer, t’es super chiante et t’es super aggressive, franchement même le prof de combat me manque plus que toi !

[Katleen Makerley]

// Il devenait plutôt mesquin avec l'âge. Du moins, c'est l'impression qu'il donnait. Il détestait la jeune femme, ça se voyait comme un troll au milieu d'humains. Elle ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi il n'avait pas déjà fui l'antichambre à la recherche d'une meilleure compagnie. Il aurait pu aller faire la nouba ou assister à un corso mais non. Pourtant, rien ne le retenait ici, si ce n'est la méchanceté d'Alexia qu'elle se faisait un plaisir de montrer. C'était comme un jeu pour elle et lui, comme d'habitude, prenait tout ça trop à coeur. //

-En quoi tu pourrais me manquer, t’es super chiante et t’es super aggressive, franchement même le prof de combat me manque plus que toi !

// Elle ricana. Elle était en fait flattée d'être comparée à Zaranki. Elle se demandait si elle était aussi tyrannique qu'il l'était. //

- Tu sais Allistair, tu me connais très mal. Je préfère être seule plutôt que mal accompagnée alors si j'ai une amie, c'est que c'est une vraie amie.

// Si Elerinna avait été là pour entendre ça, elle aurait sûrement été touchée par les mots de l'ancienne Serpentard qui n'exprimait jamais ces sentiments. JB l'avait tellement changée. //

- Si je ne t'ai pas manquée, pourquoi tu restes planté là alors ? Tu attends quelque chose de moi ?

// Elle aimait le taquiner car c'était trop facile. Elle pouvait jouer avec ses nerfs et ses émotions comme un chat avec une pelote de laine. Et il ne s'en rendait même pas compte. C'est ce qui était le plus drôle à vrai dire. //

[Jade Ogreaney]

- Tu sais Allistair, tu me connais très mal. Je préfère être seule plutôt que mal accompagnée alors si j'ai une amie, c'est que c'est une vraie amie.

// Le blond ricana, vraiment il ne pouvait pas la supporter, elle et ses réponses à la noix. Il espérait seulement qu’elle se taise et le laisse dans son silence souhaité pour pouvoir continuer de lire son livre de potion en paix.
Après tout il était arrivé avant, ce n’était pas à lui de partir de la pièce. //

- Si je ne t'ai pas manquée, pourquoi tu restes planté là alors ? Tu attends quelque chose de moi ?

// Il soupira une énième fois en se pinçant l’arête du nez, visiblement elle n’avait pas l’intention de bouger. //

-Tu sais quoi, tu me saoule, le monde ne tournes pas autour de ta petite personne.. J’étais là avant et toi tu te ramènes et tu me déranges. J’attends rien de toi, la dernière fois tu m’as agressé physiquement je m’en souviens, je porte les séquelles sur mon corps d’athlète. Fous moi la paix, je ne partirai pas, c’est à toi de dégager.

// Il se renfrogna et repartit s’asseoir sur le fauteuil qu’il avait quitté quelques minutes plus tôt. Il se demandait comment Calum avait fait pour la dompter, elle était tellement insupportable avec son air supérieur sur le visage. Il avait même l’impression qu’une banderole planait au-dessus de sa tête avec écrit en caractères gras « je suis là pour clasher les gens ».

Il soupira et rouvrit son livre, déjà qu’il ne comprenait rien, il ne risquait pas de rester concentrer. Il pouvait sentir la présence de l’ancienne serpentard dans son dos, il savait très bien qu’elle allait lui faire une autre remarque mais il espérait secrètement qu’elle se taise et mieux encore qu’elle s’en aille. Il avait déjà eu beaucoup trop à faire à elle. //