Le grand escalier

[Zlatz]

- Avec plaisir. Le chocolat soigne tous les maux... C'est ce qu'avait l'habitude de dire ma mère.

// La jeune fille prit un carré de chocolat et Zlatz referma puis rangea sa boite dans sa poche après avoir compté les morceaux restants. A ce rythme là, il n'y en aurait pas assez pour tenir toute la nuit. Le garçon devrait se montrer économe et brider sa gourmandise. Comprenant cela, il décida de ne plus en prendre avant d'être arrivé à destination, où il pourrait s'éloigner d'Elerinna et ainsi éviter de se sentir obligé de lui en proposer. //

- Je ne suis allée qu'une fois à la salle sur demande, accompagnée de ma classe donc autant te dire que je ne m'en souviens pas très bien... Mais si les elfes connaissent si bien tous les passages secrets, ils ne sont plus si secrets, je me trompe ? Il doit y avoir une bonne centaine d'elfes de maisons dans tout le château, et à mon avis leur maître sont au courant également, si on y ajoute les petits malins comme toi qui sortent la nuit pour les découvrir, il doit bien y avoir 300 ou 400 personnes qui connaissent ces passages. Ça fait beaucoup, pour quelque chose supposé rester secret...

// Après avoir parlé, la sorcière rousse fit jaillir du bout de sa baguette magique une lueur à l'intensité des plus variantes, passant d'un vague étincellement difficiblement perceptible à un flamboiement illuminant l'endroit, tandis que le serdaigle surveillait les différentes voies d'accès pouvant permettre de s'enfuir en cas de problème, car il craignait que la brillance occasionelle de la lumière créée par la jeune fille ne devienne un phare pour certaines personnes qu'il ne désirait pas rencontrer de nuit. Elerinna finit néammoins par mettre sa baguette dans sa poche, laissant s'installer de façon durable une faible luminosité et se reprit son avancée, suivie par le garçon. //

- Ils ont étés conçus pour être secrets, mais ça fait plus de mille ans maintenant. En fait, il est surprenant qu'ils soient si peu connus. Il y a toujours moyen de les retrouver, et lorsque ça arrive, la personne, élève, enseignant ou elfe, en parlera à ses amis, s'il en a, lesquels en parleront autour d'eux, et tout ce petit monde révélera l'existence du passage à la génération suivante, et ainsi de suite... D'ailleurs ceux qui deviennent des fantômes pourront faire profiter de leur expérience à encore plus de monde, d'autant quêtre immatériel doit leur faciliter la tâche. Le hic, c'est que certaines personnes se veulent des élèves modèles et n'iront pas dans ces endroits, les oublieront et ne retransmetront rien. Sans parler de ceux qui veulent faire des autres les enfants sages qu'ils n'ont pas forcément été. Et puis, les elfes ne connaissent pas tout. La chambre des secrets, par exemple, n'a été découverte que relativement récemment. Et il doit y avoir d'autres salles que nul ne connait dans le château. Peut-être d'autres chambres des secrets, qui sait ? J'aurai été Serpentard, j'en aurai construit plusieurs pour être sûr. D'ailleurs, comme preuve que les elfes ignorent certains secrets de l'école, j'ai découvert un endroit qu'ils ne connaissent pas. Bon, c'est vrai, ce n'est qu'une alcôve minuscule, mais quand même. Et puis, certains passages sont tellement connus qu'ils sont plus des raccourcis qu'autre chose, maintenant. Tous ces petits chemins derrieres tableaux et tentures que tout le monde emprunte en permanence pour éviter d'être en retard.

Couleurs utilisées dans ce message : #3B5A32, #884DA7

[Elerinna Calaelen]

- Ils ont étés conçus pour être secrets, mais ça fait plus de mille ans maintenant. En fait, il est surprenant qu'ils soient si peu connus. Il y a toujours moyen de les retrouver, et lorsque ça arrive, la personne, élève, enseignant ou elfe, en parlera à ses amis, s'il en a, lesquels en parleront autour d'eux, et tout ce petit monde révélera l'existence du passage à la génération suivante, et ainsi de suite... D'ailleurs ceux qui deviennent des fantômes pourront faire profiter de leur expérience à encore plus de monde, d'autant quêtre immatériel doit leur faciliter la tâche. Le hic, c'est que certaines personnes se veulent des élèves modèles et n'iront pas dans ces endroits, les oublieront et ne retransmetront rien. Sans parler de ceux qui veulent faire des autres les enfants sages qu'ils n'ont pas forcément été. Et puis, les elfes ne connaissent pas tout. La chambre des secrets, par exemple, n'a été découverte que relativement récemment. Et il doit y avoir d'autres salles que nul ne connait dans le château. Peut-être d'autres chambres des secrets, qui sait ? J'aurai été Serpentard, j'en aurai construit plusieurs pour être sûr. D'ailleurs, comme preuve que les elfes ignorent certains secrets de l'école, j'ai découvert un endroit qu'ils ne connaissent pas. Bon, c'est vrai, ce n'est qu'une alcôve minuscule, mais quand même. Et puis, certains passages sont tellement connus qu'ils sont plus des raccourcis qu'autre chose, maintenant. Tous ces petits chemins derrieres tableaux et tentures que tout le monde emprunte en permanence pour éviter d'être en retard.

// La jeune fille aimait à écouter parler Zlatz. Contrairement à ce qu'il sous-entendait souvent, il connaissait des tonnes de choses dans milles et un domaines. Ces passages secrets qui lui paraissaient si naturels étaient pourtant inconnus de la rouquine. Était-elle une de ces élèves modèles dont il parlait ? Grands dieux faîtes que non ! C'est très certainement ce que ses parents auraient voulu qu'elle soit mais elle aspirait en son for intérieur à une autre image. Et cette nuit était le moment parfait pour se rebeller contre la réputation de petite fille modèle que son éducation lui avait toujours donnée. Le statut d'enfant sage était passé de mode à son âge, presque désuet. Il ne lui permettait pas de vivre les sensations qu'elle désirait. //

- Tu sais ce que je recherche dans une amitié ? demanda-t-elle naïvement, comme si le sujet était à propos et que le lien entre la tirade de Zlatz et sa question allait de soi. A vrai dire pendant longtemps je ne le savais pas non plus, mais je crois que je viens de trouver la réponse. Je te considère comme un ami désormais, parce que tu m'apportes quelque chose que je n'ai jamais eu avant. Ou du moins, je n'ai pas la souvenance de l'avoir eu avant. Tu m'apportes des sensations. C'est vrai quoi, tu pars à l'aventure en pleine nuit, et je n'aurais peut-être jamais osé faire de même si je ne t'avais pas rencontré. Tu imagines à côté de quoi je serais passée ? S'apercevant que ses paroles prenaient l'allure de grande déclaration d'amitié, elle fit un sourire gêné et préféra se taire.

// Elle suivait le jeune homme, longeant les piliers de marbre froid, tournant tantôt à droite, tantôt à gauche. Il semblait connaître le chemin par cœur et tant qu'ils n'y croisaient personne, ce chemin lui inspirait pleine confiance. Le silence de la nuit était d'un repos sans limite, comme si savoir que derrière ces portes le monde entier était endormi pouvait rassurer la Serpentarde. Elle se sentait au-dessus des règles, protégée. Peut-être était-ce un mauvais sentiment, car il la poussait à diminuer sa méfiance. //

- C'est reposant de n'entendre aucun bruit, tu ne trouves pas ?

[Zlatz]

- Tu sais ce que je recherche dans une amitié ? A vrai dire pendant longtemps je ne le savais pas non plus, mais je crois que je viens de trouver la réponse. Je te considère comme un ami désormais, parce que tu m'apportes quelque chose que je n'ai jamais eu avant. Ou du moins, je n'ai pas la souvenance de l'avoir eu avant. Tu m'apportes des sensations. C'est vrai quoi, tu pars à l'aventure en pleine nuit, et je n'aurais peut-être jamais osé faire de même si je ne t'avais pas rencontré. Tu imagines à côté de quoi je serais passée ?

// Zlatz fut très perturbé par ce que disait la jeune fille. Le considérait-elle vraiment comme un ami ? Cette idée même gênait le garçon qui ne savait comment réagir à une chose aussi inhabituelle que l'amitié. Les deux élèves continuèrent d'avancer, le plus âgé des deux cherchant en vain que faire face aux déclarations de celle qui l'accompagnait. //

- C'est reposant de n'entendre aucun bruit, tu ne trouves pas ?

// Le serdaigle s'immobilisa et jeta un œil derrière lui, légèrement effrayé. Il se mit à marcher plus vite, courant presque pour finalement s’arrêter devant une armure dont il releva la visière et plongea sa baguette dedans, fouilla un peu et appuya sur un point précis, déclenchant l'ouverture d'un passage secret dans lequel il s'engouffra en tirant Elerinna. Un petit coup de pied dans une pierre du mur fit se refermer l'ouverture tandis que l'adolescent reprenait brièvement son souffle en s'adossant contre le mur. //

- Désolé de t'avoir fait autant courir, mais bon, c'est ta faute aussi. A dire des trucs pareils, tu m'as déconcentré mais j'avoue, c'est toi qui m'a rappelé à l'ordre. J'imagine que je doit te remercier, au fond. D'ailleurs, ça me fait penser, ce qui est assez surprenant quand on y pense, que tu n'as peut-être pas compris pourquoi je nous ai amené ici. En fait, il y a un passage où vit, enfin pas vraiment, c'est une façon de parler, enfin bref, comme je disais, un passage où il y a un tableau avec pour habitant un type insomniaque et du genre mouchard. Tu ne peux pas imaginer le nombre de fois où je me suis fait attraper à cause de lui avant de comprendre ce qu'il se passait. Je ne suis pas sûr d'avoir pensé à éviter le couloir, et si ce n'est pas le cas, un enseignant ne tardera pas à venir trainer dans la zone. Je ne sais pas pour toi, mais personnellement, j'ai moyennement envie de me retrouver avec huit heures de colle. Même si avec un peu de chance, il pourrait se contenter de nous enlever des points de maison... D'ailleurs, pour rebondir sur ce que tu disais, à mon avis, tu aurais probablement fini par sortir un jour ou l'autre. Presque tout le monde le fait un jour ou l'autre. Plus ou moins vite, c'est vrai. Personnellement, je suis sorti avant la première nuit, ce qui était pas franchement malin, parce que du coup j'ignorais où était la salle commune. Heureusement, je savais déjà où était la grande salle, et comme c'est là qu'ont lieu les repas, c'est largement suffisant, non ? Au fait, si tu pouvais éviter de dire des trucs dérangeants du type amitié et compagnie, ce serais gentil... Bon, on y va ?

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[Elerinna Calaelen]

- Désolé de t'avoir fait autant courir, mais bon, c'est ta faute aussi. A dire des trucs pareils, tu m'as déconcentré mais j'avoue, c'est toi qui m'a rappelé à l'ordre. J'imagine que je doit te remercier, au fond. D'ailleurs, ça me fait penser, ce qui est assez surprenant quand on y pense, que tu n'as peut-être pas compris pourquoi je nous ai amené ici. En fait, il y a un passage où vit, enfin pas vraiment, c'est une façon de parler, enfin bref, comme je disais, un passage où il y a un tableau avec pour habitant un type insomniaque et du genre mouchard. Tu ne peux pas imaginer le nombre de fois où je me suis fait attraper à cause de lui avant de comprendre ce qu'il se passait. Je ne suis pas sûr d'avoir pensé à éviter le couloir, et si ce n'est pas le cas, un enseignant ne tardera pas à venir trainer dans la zone. Je ne sais pas pour toi, mais personnellement, j'ai moyennement envie de me retrouver avec huit heures de colle. Même si avec un peu de chance, il pourrait se contenter de nous enlever des points de maison... D'ailleurs, pour rebondir sur ce que tu disais, à mon avis, tu aurais probablement fini par sortir un jour ou l'autre. Presque tout le monde le fait un jour ou l'autre. Plus ou moins vite, c'est vrai. Personnellement, je suis sorti avant la première nuit, ce qui était pas franchement malin, parce que du coup j'ignorais où était la salle commune. Heureusement, je savais déjà où était la grande salle, et comme c'est là qu'ont lieu les repas, c'est largement suffisant, non ? Au fait, si tu pouvais éviter de dire des trucs dérangeants du type amitié et compagnie, ce serais gentil... Bon, on y va ?

// A mesure que le jeune garçon parlait, Elerinna se retournait vers le couloir pour vérifier qu'ils n'avaient pas été suivis, ou que le fameux habitant du tableau n'ait pas eu la merveilleuse idée d'alerter toute l'école de leur présence ici. Visiblement, pas un chat ne traînait dans le paysage. Quelques peu rassurée, la gamine ne s'inquiéta donc pas plus des éventuelles huit heures de colles ou points de maison en moins. Elle n'était de toute façon pas du style à courir après la coupe des maisons, donc dix points de plus ou dix points de moins, ça lui était bien égal.

Légèrement plus étonnée, par contre, que Zlatz fut aussi dérangé par la perspective d'une discussion sur l'amitié, elle prit un instant pour y réfléchir, avant de hausser les épaules d'indifférence. Après tout, elle savait qu'il était étrange depuis le début. Pas forcément dans le mauvais sens du terme, mais éviter une conversation n'était quoi qu'il en soit pas plus étonnant que cela, quand on commençait à cerner le personnage. Et puis, elle aussi était étrange, d'une autre manière certainement, mais étrange tout de même. Par exemple, pourquoi seraient-ils tous les deux au rez-de-chaussée en pleine nuit, à la recherche d'on-ne-sait-quoi, s'ils n'étaient pas des gens étranges ? En déduisant donc qu'il n'y avait rien de mal à l'étrangeté, elle répondit banalement : //

- Comme tu voudras. Je te suis, et très franchement, je pense pas qu'on ait été suivis. Le château est endormi comme une masse, comme si le temps était arrêté. Je n'irais pas jusqu'à crier pour demander "Tout le monde dort ???", mais même si je le faisais, il est probable que personne ne réponde et que personne ne bouge un orteil.

[Zlatz]

- Comme tu voudras. Je te suis, et très franchement, je pense pas qu'on ait été suivis. Le château est endormi comme une masse, comme si le temps était arrêté. Je n'irais pas jusqu'à crier pour demander "Tout le monde dort ???", mais même si je le faisais, il est probable que personne ne réponde et que personne ne bouge un orteil.

// Zlatz se demanda si la jeune fille serais vraiment capable de crier ainsi, et se demanda s'il ne ferai pas mieux de l'abandonner à son sort afin d'éviter de continuer sa balade avec une personne aussi imprudente. Le garçon réfléchit à ce sujet mais il aurait été inconscient de sa part de faire de la sorte, l'inexpérience d'Elerinna en matière de sortie nocturne rendait la probabilité qu'elle se fasse découvrir assez élevée, et si la serpentarde était attrapée, elle aurai la possibilité de lui attirer des ennuis en témoignant de sa présence dans les couloirs après le couvre-feu. Le garçon se sépara du mur en soupirant et commença à suivre le passage. //

- Alors déjà, moi je sursauterai, pour ensuite éventuellement m'enfuir en courant. Ensuite, il y a également les fantômes qui ne dorment jamais. Après, j'imagine qu'ils se réunissent pour profiter de l'absence des vivants pour régler leurs affaires, ça explique qu'ils parlent de leurs problèmes avec Peeves, sans qu'ils ne fassent de rassemblement visibles aux vivants. Ça expliquerai pourquoi je n'en ai que rarement vu de nuit. Il n'y a guère que le baron sanglant dont on sache en permanence où il traîne, enfin, ou il flotte. A savoir, aux cachots. Il y a aussi Peeves qui peut être dangereux, même si heureusement, il ne bouge pas trop, c'est que c'est long à préparer une farce... Enfin, une farce, le mot piège est peut-être plus adapté. Ceci étant dit, concernant ma fuite, "prudence est mère de sûreté", comme dit souvent mon voisin, celui qui a installé un piège à loup sur sa porte d'entrée. D'ailleurs, j'aimerai vraiment qu'il m'explique comment faire, d'autant que son système est vraiment bien pensé, avec le fait que le piège se désamorce lorsqu'il ouvre sa porte de l'intérieur. Même si, j'avoue, niveau discrétion, c'est pas génial. En parlant de discrétion, ce serais bien si tu acceptée d'être un peu plus sur tes gardes. Je ne te demande pas de devenir lâche ou paranoïaque, ça je m'en occupe, mais de faire preuve de prudence, d'autant qu'on est encore loin du septième étage.

// Le serdaigle s’arrêta devant une porte qu'il ouvrit. Zlatz sortit du passage et aboutit dans une salle vide. Un coup d’œil derrière lui lui indiqua que la peinture qui servait de sortie au couloir secret ne représentait plus qu'un paysage montagneux et nuageux, ses occupants l'ayant apparemment abandonné. Le garçon alla à la sortit de la salle et entrouvrit la porte pour regarder le couloir de l'autre coté avant de sortir doucement de la pièce. Il sortit une boule de papier de sa poche et la déplia pour regarder le plan dessiné dessus pendant quelques secondes avant de remettre le tout là où il l'avait tiré et repartit vers la gauche pour ensuite s'arrêter afin de vérifier si son interlocutrice était toujours sur ses talons. //

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[Elerinna Calaelen]

- Alors déjà, moi je sursauterai, pour ensuite éventuellement m'enfuir en courant. Ensuite, il y a également les fantômes qui ne dorment jamais. Après, j'imagine qu'ils se réunissent pour profiter de l'absence des vivants pour régler leurs affaires, ça explique qu'ils parlent de leurs problèmes avec Peeves, sans qu'ils ne fassent de rassemblement visibles aux vivants. Ça expliquerai pourquoi je n'en ai que rarement vu de nuit. Il n'y a guère que le baron sanglant dont on sache en permanence où il traîne, enfin, ou il flotte. A savoir, aux cachots. Il y a aussi Peeves qui peut être dangereux, même si heureusement, il ne bouge pas trop, c'est que c'est long à préparer une farce... Enfin, une farce, le mot piège est peut-être plus adapté. Ceci étant dit, concernant ma fuite, "prudence est mère de sûreté", comme dit souvent mon voisin, celui qui a installé un piège à loup sur sa porte d'entrée. D'ailleurs, j'aimerai vraiment qu'il m'explique comment faire, d'autant que son système est vraiment bien pensé, avec le fait que le piège se désamorce lorsqu'il ouvre sa porte de l'intérieur. Même si, j'avoue, niveau discrétion, c'est pas génial. En parlant de discrétion, ce serais bien si tu acceptée d'être un peu plus sur tes gardes. Je ne te demande pas de devenir lâche ou paranoïaque, ça je m'en occupe, mais de faire preuve de prudence, d'autant qu'on est encore loin du septième étage

// Ladite paranoïa dont Zlatz disait faire preuve commençait à rendre cette polissonnerie contre le règlement quelque peu inquiétante. Et si finalement il avait raison de vérifier à chaque instant qu'ils n'avaient pas été suivis ? Les fantômes les avaient peut-être repéré depuis bien longtemps déjà.

Elerinna, intriguée par le plan qu'il avait sorti, regarda vaguement par dessus son épaule sans dire un mot. Il l'emmenait donc vers le 7ème étage. Qu'il en soit ainsi, elle le suivrait de près jusque dans les tours, tout simplement parce que c'était l'activité la plus amusante à laquelle elle s'était adonnée depuis longtemps. Toujours convaincue qu'un peu d'illégalité ne faisait de mal à personne, elle talonna Zlatz le long d'un grand couloir qu'elle n'avait jamais parcouru auparavant. Il faut cependant admettre qu'elle était un tantinet plus sur ses gardes qu'au début

Et comme de fait, elle avait peut-être raison de l'être. A peine avaient-ils dépassé la porte suivante qu'un son provenant de derrière eux les prit par surprise. Ils eurent le bon réflexe de se cacher derrière un grand pilier, en attendant de savoir à qui appartenait cette voix. //

- N'avez-vous pas honte de troubler mon repos ?

// Plutôt ridicule que réellement effrayante, la voix ressemblait à celle d'un humoriste raté qui tentait d'imiter un fantôme dans une maison hantée moldue. //

- Oh Peeves, je t'ai connu meilleur dans l'art d'effrayer les élèves ! s'exclama Elerinna sans attendre.

// Le fantôme démasqué sortit donc du mur et s'approcha plus près d'eux. Le tout était de savoir l'amadouer, le flatter en le provoquant en même temps, pour qu'il sorte de sa cachette et devienne inoffensif. //

- Tu m'as eu. Je suis pas au top de ma forme ce soir, j'aurais bien aimé vous faire peur mais ça sera pour la prochaine fois je suppose. Vous allez où comme ça ? demanda-t-il innocemment.

[Zlatz]

// Zlatz vit que la jeune fille le suivait en effet et voulut repartir. Il ne put cependant faire que quelques pas avant qu'une voix trop sourde pour être naturelle ne se fasse entendre, poussant les deux élèves en vadrouille à se dissimuler en vitesse derrière un pilier. //

- N'avez-vous pas honte de troubler mon repos ?

- Oh Peeves, je t'ai connu meilleur dans l'art d'effrayer les élèves !

// Du mur surgit l'esprit frappeur, qui souriait d'un air innocent, ce qui n'augurait rien de bon pour ses interlocuteurs. Le garçon soupira en détournant le regard, incapable de supporter l'étalage de couleur qu'était l'immortel farceur de l'école en tentant de se rappeler ce qu'il y avait de l'autre coté du mur d'où était venu Peeves afin de l'éviter le lendemain. Celui-ci préparait sans doute un mauvais coup avec les deux jeunes sorciers comme victimes, comme il le faisait à chaque fois qu'il voyait un être vivant. Le serdaigle recherchait une façon de lui échapper lorsqu'il reprit la parole. //

- Tu m'as eu. Je suis pas au top de ma forme ce soir, j'aurais bien aimé vous faire peur mais ça sera pour la prochaine fois je suppose. Vous allez où comme ça ?

// Zlatz se demanda si Peeves s'attendait réellement à ce qu'Elerinna et lui croit à sa parodie d'innocence. Mais le vrai problème du garçon était de trouver comment empêcher l'esprit frappeur de faire en sorte que la "prochaine fois" dont il parlait soit durant la même nuit. Le fait que la fuite et le combat soient difficilement possibles contre un être volant et immatériel combiné avec la personnalité du danger auquel faisaient face les deux étudiants en magie qui rendait utopique toute négociation compliquait la réflexion du serdaigle. //

- Nous allons partout et nulle part, afin d'assister à un cours de danse pour combler les lacunes des enseignements prodigués dans cette école. Personnellement j'aimerais savoir s'il est possible d'utiliser un livre de potion, un chaudron et des ingrédients magique sans provoquer d'explosion. Et toi, que faisais-tu là ? Je doute sincèrement que tu te reposais, d'ailleurs tu as vraiment besoin de repos ? Je sais que les fantômes n'en ont pas besoin, après tout, leur repos à eux est éternel, mais toi je sais pas vraiment. J'avais fait quelques recherches au sujet des esprits comme toi mais j'ai presque rien trouvé. D'ailleurs si tu pouvais épargner la chaise au coin arrière gauche de la salle en considérant le bureau du professeur comme étant à l'avant, ce serais sympa parce que c'est ma place. En plus j'y ai cours demain.

// Un sourire passa sur le visage de Peeves qui ne prit même pas la peine de répondre et Zlatz eu pitié de l'élève qui s'installerai sur le siège qui serais sans doute piégé dès que l'esprit frappeur aurait un minimum de temps libre. Mais il était inévitable que quelqu'un subisse les conséquences de la malice de Peeves et il semblait préférable au serdaigle que ce soit un autre qui le fasse. //

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[Elerinna Calaelen]

- Nous allons partout et nulle part, afin d'assister à un cours de danse pour combler les lacunes des enseignements prodigués dans cette école. Personnellement j'aimerais savoir s'il est possible d'utiliser un livre de potion, un chaudron et des ingrédients magique sans provoquer d'explosion. Et toi, que faisais-tu là ? Je doute sincèrement que tu te reposais, d'ailleurs tu as vraiment besoin de repos ? Je sais que les fantômes n'en ont pas besoin, après tout, leur repos à eux est éternel, mais toi je sais pas vraiment. J'avais fait quelques recherches au sujet des esprits comme toi mais j'ai presque rien trouvé. D'ailleurs si tu pouvais épargner la chaise au coin arrière gauche de la salle en considérant le bureau du professeur comme étant à l'avant, ce serais sympa parce que c'est ma place. En plus j'y ai cours demain.

// C'était assez malin de la part de Zlatz d'indiquer au fantôme un peu naïf une chaise qu'il prétendait être la sienne. L'esprit de Peeves fonctionnait exactement comme celui des jeunes enfants : dîtes leur de ne pas faire quelque chose, et ils s'empresseront d'aller le faire dès que vous avez le dos tourné. Pour sûr, demain, le coin arrière gauche de la salle dont il parlait serait paré de pièges, et le pauvre élève qui y serait assis maudirait tous les esprits du château jusqu'à la fin des temps. Ou jusqu'à la fin de la journée, tout dépendra de sa rancune. Et mais ... //

- Euh tout compte fait, si j'étais toi, j'irais piéger la salle commune des Gryffondor. J'en ai entendu deux discuter, ils disaient quelque chose comme "Peeves ne vaut pas grand chose en tant que farceur, moi si j'étais fantôme, je serais bien meilleur que lui". Tu devrais peut-être leur donner une bonne leçon.

// Elerinna essayait volontairement de détourner son attention de ladite chaise et de ladite salle, et Zlatz parut un peu surpris de sa réaction, alors elle lui chuchota à l'oreille : //

- C'est de ma chaise dont tu parlais !

// Puis elle se tourna de nouveau vers Peeves, le voyant hésiter. Ce n'était tout de même pas bien compliqué, il n'avait rien d'un fantôme très malin. Il déployait toute son intelligence pour ses bêtises, mais détourner son attention ne devrait pas prendre autant de temps. Et si finalement il se décidait à piéger et la chaise du fond à gauche et la salle des Gryffons ? La rouquine priait pour que ce ne soit pas le cas. //

[Frank Wakefield]

// Pour son deuxième enlèvement, Frank Wakefield avait décidé de frapper fort. En effet, il était directement reparti, après avoir déposé les deux amoureux dans les cachots, dans l'enceinte de Poudlard. Il perdait peu à peu son énergie à devoir déjouer les protections de l'école. Pourtant, il tenait bon, sa soif de pouvoir et sa folie le nourrissant.

Il était très tard et le château était quasiment vide. Il avait jeté un sortilège de Désillusion sur lui-même afin de ne pas être aperçu par des regards discrets. Il ne savait pas encore quel élève enlever. Il en observa quelques uns mais ne les jugea pas assez dignes d'intérêt. Il monta les escaliers jusque la tour de Serdaigle où il avait passé toutes ses études quand il n'était pas en salle de cours, dans la bibliothèque ou dans la grande salle. La salle commune des bleus et bronzes avaient abrité sa soif de connaissances et toutes les recherches qu'il avaient entreprises. A l'instar de Tom Jedusor, il avait feuilleté d'innombrables grimoires de magie noire à la recherche d'informations sur les horcruxes. Il se devait d'améliorer leur utilisation. Il devait trouver un sort contre le pouvoir du venin de basilic qui était la principale source de destruction de ces objets cachant une partie de l'âme de quelqu'un.

Il ne trouva personne là-bas et redescendit les marches lentement. Arrivé au rez-de-chaussée, il entendit trois voix : deux masculines et une féminine Il se rapprocha alors et écouta la conversation. Apparemment, il y avait Peeves dans le lot. Ce fantôme lui avait fait vivre tellement de malheurs durant sa scolarité qu'il aurait bien voulu se venger aujourd'hui. Pourtant, le meurtrier se retint en se disant que l'heure du spectre arriverait bien assez vite – le jour où il trouverait le moyen de tuer des êtres déjà morts.

Après avoir écouté la conversation pendant de bonnes minutes, le mégalomane décida de passer au kidnapping. Toujours sous l'action du sortilège de Désillusion, il se faufila derrière la jeune fille, qui ne devait pas avoir plus de quatorze ans, et se saisit de ses bras. Il lança le sortilège du saucisson sur le garçon qui n'eut pas le temps de réagir et s'en alla jusque dans le parc, tenant toujours la rouquine. Celle-ci se débattait mais Frank Wakefield ne lâchait pas prise. Après une bonne minute, s'assurant qu'ils n'étaient pas suivis, il transplana.

Comme auparavant avec les deux jeunes gens, il attacha la fille à une chaîne, lui prit sa baguette et déposa un peu de nourriture et d'eau qui lui étaient destinés. //

[Katleen Makerley]

[Début de RP entre Charlen Di Marzio (Liara) et Jacob Nahald (Katleen Makerley)]

// Jacob avait toujours préféré les Olympiades aux Jeux Olympiques, les temps de pauses aux matchs, la lecture au sport. Et ça n'était pas la coupe du monde de quidditch organisée à Poudlard qui allait le faire changer d'avis. Ca non ! Pourtant, il était dans le domaine du château. Il était venu seul - ses parents étant moldus, ça les intéressait encore moins que lui - et préférait rester seul. Il avait une mission particulière à accomplir et il était dans son intérêt que personne ne le voit.

Avec Elerinna, ils avaient découvert de nombreux documents dans une salle de classe abandonnée au sous-sol et ils avaient convenu de découvrir de quoi parlaient tous ces vieux parchemins, manuscrits, bouquins et grimoires. En tout cas, il était presque sûr que ce n'étaient pas des écrits divins, tels que la Bible ou le Coran.

Bref, il profitait de la coupe du monde de quidditch pour venir se ravitailler en documents anciens. Personne ne devait pénétrer à l'intérieur du bâtiment, il l'avait bien entendu. Mais en plein match, personne ne risquait de le surprendre en train d'enfreindre le règlement, surtout pas une des préfètes-en-chef qui préférait suivre une équipe de quidditch - il écoutait parfois beaucoup les conversations dans la salle commune, sans y prendre part.

Néanmoins, quelqu'un avait décidé de perturber ses plans. Une fille était en train de descendre les marches du grand escalier, menant au hall d'entrée, assez précipitamment. Jacob décida de l'interpeler, il voulait savoir si elle était préfète ou si elle était dans la même situation que lui, auquel cas ça n'était pas grave. //

- Bonjour... que fais-tu ici ? Tu n'es pas dehors comme tout le monde ?