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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 15 Déc 2016, 18:07
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[Rp de contexte Zlatz Roux]
// Il y avait trop de gens. Des élèves partout, débattant sur la manière de faire face à un puissant mage noir. Prostré contre un mur, Zlatz les observait, recroquevillé pour passer inaperçu. Le serdaigle pensa à partir mais était trop lâche pour ça, effrayé qu’il était à l’idée de devoir supporter la culpabilité d’être responsable de l’un des enlèvements perpétrés dans l’école. Il laissa son regard dériver sur les autres volontaires. La plupart s’étaient réunis en groupe et parlaient stratégie. Ils cherchaient à identifier les éventuels moyens de vaincre un mage fou de haut niveau quand on n’est rien qu’un adolescent n’ayant même pas finit ses études. Le bleu et bronze pensait que les élèves ne serviraient guère qu’à submerger leur ennemi sous le nombre afin de le pousser à fuir dans les filets des aurors. Il y aurait des morts mais pas plus que si on le laissait en liberté. Les volontaires n’étaient guère que des pions sacrifiés pour le plus grand bien. Et étant volontaires, la responsabilité de leur mort ne pourrait pas être placée sur les épaules du ministère. Nombreux étaient ceux qui prévoyaient user des graphèmes ou de ce que leur avait appris Zaranki contre le mage noir, qui n’avait certainement jamais étudié ces matières. L’idée était déjà venue à Zlatz et il s’était entraîné à utiliser la magie des étoiles, bien que son opinion fût que le seul véritable moyen de venir à bout d’un adversaire avec une puissance aussi écrasante était de le surprendre et d’user de ses propres talents, sans lesquels toute tentative seraient vouée à l’échec. Selon le serdaigle, les matières où l’on n’était pas particulièrement bon n’étaient tout simplement pas assez maîtriser pour venir à bout d’un tel ennemi, sans parler du fait que pour effectuer ses enlèvements, parfois devant témoins, l’ancien patient de Sainte Mangouste avait fait preuve d’une bonne condition physique, largement supérieure à celle que lui attribuait ceux qui ne voyait de lui que son âge et son parcours scolaire. La porte de la salle sur demande apparut et s’ouvrit à la volée, faisant sursauter une bonne partie des élèves qui attendaient là. Un homme en sortit, de toute évidence l’auror en charge des sélections. //
- Je superviserai le recrutement ici. Vous pouvez encore faire demi-tour. Vous allez devoir prouver que vous êtes capables d’affronter le mage noir. J’attends de vous du sérieux et du courage. Au moindre en enfantillage je vous réduis en poussière. Donnez-moi votre nom et rentrez dans la pièce, allez du nerf ! Je vous ferai signe quand le test sera terminé. Jusque-là. Survivez.
// Les volontaires commencèrent à dans la salle un par un pour y être jugés. Chacun y demeurait quelques minutes avant d’en ressortir, souvent pâle, transpirant et tremblant. Les premiers élèves à sortir furent aussitôt entourés et questionnés sur ce qu’ils avaient vécus à l’intérieur mais il apparut bien vite que plusieurs épreuves différentes avaient été préparées et l’on cessa bientôt d’interroger ceux qui avaient passé le test. La queue de volontaires s’amenuisa petit à petit, quoiqu’un certain nombre d’adolescents l’ai rejointe après le début des sélections. Zlatz entra tardivement dans la file d’attente et il n’y avait pas grand monde derrière lui lorsque son tour arriva. //
- Tu t’appelles ?
- Zlatz Roux.
- Tu peux y aller.
// Alors que l’auror notait son nom sur sa liste, le serdaigle pénétra dans la pièce va-et-vient et la trouva plongée dans l’obscurité la plus totale. Il fit quelques pas vers la gauche puis s’accroupit, ferma les yeux et se concentra. Au bout d’une dizaine de secondes, une sensation de picotement l’informa qu’il était désormais plus difficile à remarquer. Cela fait, le jeune sorcier rouvrit les yeux, bien que ce fût parfaitement inutile, et se remit debout. Le silence n’était perturbé que par sa respiration. Elle sonnait étrangement, comme s’il y avait de l’écho. Il retint soudain sa respiration et le silence retomba sur la pièce, mais il avait eût le temps d’entendre une inspiration qui n’était pas la sienne avant cela. Il y avait quelque chose d’autre dans la salle. Quelque chose qui imitait le rythme respiratoire du serdaigle. Quelque chose qui retenait sa respiration comme lui et qui la reprit avec lui. Le garçon prit une inspiration soudaine et sonore avant de silencieusement faire trois pas vers la porte en retenant son souffle. La chose se précipita là où il était auparavant et s’y arrêta. Le son de ses pas était comme celui des pattes d’un chien et le silence revint après que la créature, quelle qu’elle soit, ce fut immobilisée. Elle s’était encore une fois arrêter de respirer elle aussi. Zlatz sortit doucement de l’une de ses poches un dé et le projeta vers là où se trouvait l’autre occupant de la salle tout en pointant sa baguette magique dans la même direction, suivant un mouvement qu’il avait assez travaillé pour être presque sûr qu’il atteindrait le dé avec son sort. //
- Amplificatum !
// Il y eut un bruit de choc puis plus rien. L’élève se remit à respirer normalement et s’avança lentement vers où devait se trouver la chose. Il n’y trouva que son dé, désormais de la taille d’un ballon de foot. Le garçon se tourna vers toutes les directions possibles. Il n’y avait pas d’autre respiration que la sienne. Où donc était passée cette chose ? Zlatz se força au calme. La créature n’était plus là et le reste était sans importance. Un bruit de pas se fit entendre, semblant emplir la pièce entière tant le silence était pesant. Quelqu’un marchait dans la salle, vadrouillant un peu partout, comme s’il cherchait quelqu’un au cœur des ténèbres. Le jeune sorcier écouta le bruit pendant une demi-minute avant de se rendre compte que s’il ne faisait rien, la peur qui montait lentement en lui ferait de lui une loque prostrée dans le noir. //
- Lumos.
// La lumière qui jaillit de sa baguette éblouît le serdaigle un instant puis il vît une forme humaine assez loin qui marchait vers lui. Il recula de quelques pas de manière à pouvoir récupérer son dé sans tourner le dos à la forme. Le garçon s’accroupit et pointa sa baguette magique sur le dé géant qui reposait sur le sol dallé. //
- Reducto.
// L’objet repris sa taille normale et Zlatz le remis dans sa poche puis se releva pour observer l’individu qui s’approchait. C’était un jeune homme mais en le regardant, le sorcier avait le sentiment qu’il y avait quelque chose d’anormal. Sans parvenir à mettre le doigt sur ce qui le perturbait, il leva sa baguette vers le marcheur. //
- Stupéfix !
// Le sortilège frappa sa cible à l’épaule et celle-ci encaissa le choc avant de se remettre à avancer vers le serdaigle, lequel marqua un moment d’hésitation devant cette anormalité avant d’en comprendre la raison. Les jambes de l’individu en face de lui étaient dans un état de putréfaction sinon avancé, au moins anormal pour un être humain vivant. Un inferius. Ce malade mental d’auror avait amené un inferius dans l’école pour le faire affronter des élèves. Le garçon recula encore de quelques pas en essayant de se souvenir de ce qu’il avait lu sur ces choses. La faiblesse de ces saletés était le feu, lui sembla-t-il se souvenir. //
- Aguamenti !
// Un jet d’eau jaillit de la baguette magique de Zlatz, faisant légèrement diminuer la luminosité. Le garçon se mit à inonder le sol et fit en sorte que la flaque soit le plus étendue possible. Ce faisant, il reculait petit à petit afin que l’espace entre lui et le cadavre au visage féminin ne diminue pas trop vite. Il releva soudain la tête et perdit une seconde à dévisager l’inferius qui s’approchait de lui et dont l’apparence avait changé. Le sorcier recula brusquement en se rendant compte que la créature avait profité de sa surprise pour arriver dangereusement près de lui. Il en profita néanmoins pour arroser la chose qui en ressortit trempée et avec un nouveau visage, cette fois celui d’Elerinna. Zlatz pensa comprendre que les précédents visages qu’avait arboré l’inferi étaient ceux d’autres victimes de Frank Wakefield. L’adolescent continua à reculer en inondant le sol derrière lui jusqu’à être à quelques mètres du mur. L’eau cessa de couler de sa baguette tandis qu’il mettait un genou à terre et marmonnait une formule. Rien ne se passa. Il recommença encore une fois sans succès avant d’obtenir l’effet escompté. La façon dont l’eau reflétait la lumière changea légèrement et une odeur forte se répandit dans la pièce. Le serdaigle avait changé l’eau en alcool pur et brûlant. Un sortilège inventé par un né-moldu ignorant que les médico-mages connaissaient déjà des méthodes bien plus pratiques pour désinfecter, ce qui en avait fait un sort relativement inutile. Zlatz l’avait découvert à la bibliothèque dans un livre compilant des enchantements oubliés par la majorité. //
- Incendio.
// Une petite flamme surgit et entra en contact avec le liquide brûlant qui s’enflamma immédiatement. Le garçon recula, lui-même surpris par la violence du feu qu’il venait d’allumer et l’inferi, qui arborait désormais le visage d’une jeune adolescente n’eut pas le temps de réagir et de s’éloigner avant que les flammes ne l’atteignent. Etant recouvert de combustible, il ne fallut pas longtemps pour qu’il ne soit plus qu’un tas de chair enflammé, répandant une odeur de cochon grille avec un petit quelque chose d’écœurant. Le bleu et bronze se releva et observa les alentours à la lumière des flammes. Il serait désormais inutile pour lui d’essayer de passer inaperçu désormais. Il aperçut une forme dans l’obscurité, par là où il estimait se trouver la porte d’entrée. Cette forme était trop loin pour qu’il puisse avoir une idée de ce dont il s’agissait mais elle se rapprochait sans bruit. Levant sa baguette, le jeune sorcier augmenta l’intensité de la lumière qu’elle produisait jusqu’à son maximum mais la forme sombre s’immobilisa non loin de la frontière du cercle de lumière qu’il produisait, tout en restant étrangement indiscernable. Zlatz atténua la luminosité et la chose se rapprocha. Il la remonta et elle s’éloigna de nouveau. Quoique fut cette créature, elle semblait décidée à ne pas s’exposer à la lumière. Tant que son comportement ne changerait pas, elle était inoffensive, alors quel était l’intérêt de l’insérer dans ce test ? Cette question tournait en boucle dans le crane du serdaigle lorsqu’il entendit des pas derrière lui. Quelqu’un venait. Un homme s’avançait vers lui en chassant les ténèbres avec sa propre baguette. Il semblait familier à Zlatz mais il fallut une dizaine de secondes à celui-ci pour réaliser qu’il faisait face à Frank Wakefield dont les photos apparaissaient dans les journaux qui traînaient parfois dans la salle commune. Au moment où il comprit cela, l’élève se précipita derrière les flammes, tandis que l’ancien patient de Sainte Mangouste lançait un éclair vert dans sa direction, manquant de peu sa cible. //
- Aguamenti !
// L’eau jaillit et s’écrasa sur la mare de feu, faisait s’élever un nuage de vapeur, séparant les deux sorciers. Le plus jeune des deux en profita pour réfléchir à la chose à faire. Dans l’ombre, il aurait à affronter une créature sans en connaître la nature. Dans la lumière, il devrait faire face à un ennemi connu mais lui étant largement supérieur en termes de puissance et d’expérience. Le combat était inévitable et sachant qu’il aurait à affronter le mage noir tôt ou tard, le choix était assez facile, bien que Zlatz eût préféré avoir l’effet de surprise avec lui. Il se précipita à travers la fumée et en émergea de l’autre coté en pointant sa baguette vers le kidnappeur qui lui faisait face. //
- Stupéfix !
// Evidemment, le sort fut aisément bloqué par le mage noir mais cela lui fit perdre une seconde que l’adolescent mit à profits pour s’approcher de lui et pour composer une mudra avec sa main gauche qu’il projeta devant lui, ne pouvant se permettre de s’arrêter pour utiliser une stadha. //
- Thursaz !
// Frank sembla encaisser un coup de poing, mais c’était trop peu pour être vraiment utile pour autre chose que gagner une ou deux secondes. C’était trop peu pour le serdaigle mais c’était toujours mieux que rien. Il lui fallait gagner encore un peu de temps pour pouvoir atteindre son ennemi. Il pointa donc sa baguette vers les pieds de celui-ci. //
- Amplificatum !
// L’une des dalles sur lesquelles se tenaient le mage noir grossit soudain, faisant légèrement perdre l’équilibre à ce dernier et permettant à Zlatz de se rapprocher encore un peu. Pas assez. Le meurtrier avait vite récupéré et fouetta l’air de sa baguette. N’ayant pas le temps de réfléchir à un autre moyen de retarder l’attaque qui venait, l’élève l’imita en profitant du fait que son bras déjà tendu lui permettrait de frapper en premier. //
- Reducto !
// Un morceau de la manche de l’ancien patient de Sainte Mangouste fut détruit par le sortilège du serdaigle. Ce dernier eût à peine le temps de réaliser qu’il avait raté sa cible, comme il s’y attendait, qu’il fut frappé par un éclair de lumière issu de la baguette de l’homme qui lui faisait face et celui-ci commençait déjà à ricaner de sa tentative de détruire la baguette de son ennemi. Le bleu et bronze se sentit être projeté en arrière et atterrit sur le dos, aux pieds de Rohan Turner, à l’entrée de la salle sur demande. //
- Ton test est fini. Au suivant. Ton nom ?
// Alors que l’adolescent en tête de la file d’attente répondait, le garçon au sol se releva, ramassa sa baguette magique et jeta un coup d’œil aux volontaires qui attendaient leur tour. Aucun élève n’était arrivé pendant son test et aucun ne semblait particulièrement impatient. Son épreuve avait parut durer longtemps à Zlatz, mais ce n’avait été qu’une impression due au stress. Il partit en vitesse en direction de la salle commune des serdaigles y récupérer les sucreries dont il avait dût se passer pendant un long moment par crainte de faire du bruit en les mangeant durant le test de l’auror. Il ne restait plus au bleu et bronze qu’à espérer que les volontaires choisis se révèleraient plus compétents que lui. //
[Fin du RP]
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Joueuse
Messages : 3867
Guilde : Aucune
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Dim. 18 Déc 2016, 13:53
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[RP contexte Sarah Fyrell]
// Postée devant l'entrée de la Salle sur Demande, les bras croisés, Sarah attendait que le dernier candidat en date termine de passer son test de recrutement. Peu de monde avait répondu à l'offre d'emploi, ou du moins, pas à cette heure-là, car personne n'attendait derrière elle pour le moment alors que ce serait bientôt son tour ; et ce n'était pas étonnant, rare étaient les adeptes du suicide collectif. Pourtant, depuis qu'elle avait appris la nouvelle, lorsque Katniss avait montré un article de la Gazette sur le Chemin Traverse, la rouquine ne songeait qu'à ce test de recrutement. Pas un instant elle n'avait songé à rester à Poudlard à se tourner les pouces. Si envoyer des jeunes dans un tel traquenard était un projet complètement fou, il ne semblait pas vraiment y avoir d'autre solution, si ce n'est celle de laisser les élèves kidnapper dépérir tranquillement dans leurs cachots en subissant les tortures du mage maléfique. Or, ayant redoublé sa septième année mais n'ayant pas encore début sa dix-neuvième année - son anniversaire des 18 ans aurait lieu après l'attaque -, elle était sûrement l'un des candidates avec le plu d'expérience. Probablement pas la plus compétente, certes, son niveau en sortilèges laissait complètement à désirer. Néanmoins, elle se considérait assez douée en Arts du Combat, ce qui pourrait se révéler un avantage intéressant contre un Mage Noir ne jurant que par ses mauvais tours de magie. Enfin, elle espérait. Ce serait à l'Auror en charge du recrutement à Poudlard d'en juger.
Le candidat précédent sortit enfin de la Salle sur Demande, l'air dépité, suivi par l'Auror Rohan Turner, un grand homme aux cheveux gris. //
- Ton nom ? fit-il.
- Sarah Fyrell.
- Bien. Tu peux entrer.
// Sarah tira de son fourreau le sabre qu'elle avait pris de soin de choisir méticuleusement au Dojo, puis détacha le fourreau de sa ceinture et le jeta sur le côté : il ne lui serait d'aucune utilité de le conserver à l'intérieur de la salle, il pourrait même l'encombrer dans ses mouvements. Ce n'était pas la seule arme qu'elle avait emporté : il y avait également une dague sur le versant intérieur de sa veste, ainsi que quelques shuriken. Puis elle passa le seuil de la porte de la Salle sur Demande.
Sa première impression fut qu'il faisait particulièrement sombre. La préfète empoigna donc sa baguette - qu'elle avait tout de même emporté, bien que cela ne représente pas ses meilleures chances de s'en sortir - pour éclairer un peu la salle. //
- Lumos Maxima !
// Aussitôt, tout le couloir fut baigné d'une lumière de plein jour - car oui, la pièce était un couloir, menant de la porte par laquelle elle était entrée à une porte fermée à l'autre extrémité, dont le sol était couvert de petits gravats, et qui avait l'air particulièrement vide. Étonnant, aucun ennemi, rien ? Plutôt bizarre comme simulation. Il y avait forcément des ennemis cachés. Sarah scruta l'allée avec inquiétude. Elle fut alarmée par un trouble dans l'air, comme une vague assez floue. Pas bon. par instinct, elle réagit en lançant le contre-sort de son sortilège initial. //
- Nox !
// Dans le même temps, elle bondit sur la droite, et grand bien lui en prit : un sifflement dans l'air accompagna le passage de la flèche ou du carreau qui vint se ficher dans le bois de la porte derrière elle. Il y avait donc un bien un adversaire, et pour lui compliquer la tâche, celui-ci avait eu l'idée séduisante de se camoufler, probablement à l'aide d'un sortilège de Désillusion, et de se munir d'un arc ou d'une arbalète, ce qui était assez pratique dans un couloir comme celui-ci. Sarah réfléchit à toute vitesse. Le Charme de Désillusion pouvait probablement être levé à l'aide d'un sortilège tel que Revelio, mais primo elle ne savait pas comment le lancer, deuzio cela n'empêcherait pas le tireur de lui coller un carreau entre les deux yeux, sauf si elle était assez rapide pour contrer toutes les attaques à l'aide d'un Bouclier Magique ; ce dont elle doutait fort. Il fallait qu'elle parvienne à se rapprocher suffisamment pour parvenir à un combat au corps à corps, ce en quoi elle se pensait plus compétente. Il allait falloir courir rapidement. Mais d'abord, créer une diversion, sinon le crissement des ses chaussures sur les cailloux allait alerter son adversaire de sa position, et après ça, c'était cuit.
Sarah se concentra, puis agita on poignet en un mouvement souple pour décrire un cercle avec sa baguette, tout en incantant. //
- Wingardium Leviosa !
// Au nombreux mouvements qu'elle perçut devant elle, elle sut que le sort avait fonctionné : plusieurs gravats s'étaient élevés dans les airs dans un ensemble désordonné. //
- Waddiwasi !
// Aussitôt, les gravats furent projetés en sifflant à la vitesse de balles de fusil en travers du couloir.
Son sabre à la main, sa baguette de l'autre, Sarah ne perdit pas une seconde, et courut de toutes ses jambes. Elle ressentit de vives piqûres sur ses jambes et sur ses bras, comme si elle venait de se faire égratigner de toutes parts, mais ne cessa pas de courir. //
- Lumos Maxima !
// Sarah faillit s'arrêter en découvrant avec stupeur que la voix de son ennemi était identique à la sienne. Mais elle continua, maintenant qu'elle s'était approchée et que la lumière était revenue, elle distinguait les contours flous de l'individu camouflé. Elle était à présent bien trop proche pour risquer de se prendre une flèche, ou un carreau. Avec un cri de rage, Sarah leva son sabre et, du plat de son arme, envoya l'arbalète du tireur valdinguer sur les cailloux. Puis elle porta un coup d' estoc à son adversaire, en visant le flanc. L'individu-caméléon s'écarta juste à temps pour que la lame ne fasse que l'érafler.
A ce moment, Sarah sentit une brûlure sur son propre flanc, qu'elle ne pensait pourtant pas avoir négligé de protéger. Sous le choc, elle recula, tendit son sabre pour maintenir l'ennemi à distance, et jeta un regard à son flanc. Elle y vit avec surprise l'éraflure saignant qu'on venait de lui faire. Qu'elle venait de se faire. A elle-même.
Avec un regard horrifié, elle comprit le ressort du pantin lui servant d'adversaire : agissant tel un miroir, tous les coups qu'elle lui portait lui étaient aussitôt infligés. De la magie noire, sans aucun doute. Il fallait s'y attendre, c'était l'antre d'un puissant mage mégalomane, il serait forcément question de magie noire. Tout ce que Sarah détestait. Magie noire ou non, peu importe. Wakefield était un vil serpent. Et Sarah était ophiomaque. Elle allait le détruire.
Baissant son sabre, la préfète pointa sa baguette sur la forme floutée immobile pour l'empêcher de nuire davantage. //
- Incarcerem !
// Un flot de cordes surgit du bâton de bois et vint ligoter son adversaire invisible, entravant ainsi tous ses mouvements.
Puis la rouquine se précipita vers la porte à l'autre bout du couloir. Verrouillée, zut. Et elle ne se souvenait plus du mouvement accompagnant un basique Alohomora. Tant pis, la magie ne faisait pas tout. Avec toute la finesse du monde, Sarah balança gracieusement son pied dans la porte de bois, qui céda en gémissant et s'ouvrit à la volée.
De l'autre côté, ce n'était pas Frank Wakefield qui l'attendait, mais Rohan Turner lui-même, armé d'un katana. Sarah ne se laissa pas déstabiliser et analysa la situation. L'auror avait l'avantage de la taille, de la puissance, sûrement de l'endurance, ainsi que de la distance de frappe : la longueur de son katana était supérieure à celle du sabre de la Poufsouffle. Les seuls domaines dans lesquels elle pouvait espérer le surpasser étaient en vitesse et en agilité. Elle allait devoir être rapide et efficace, pour parvenir à tromper la vigilance et l'expérience de Rohan Turner, et réussir à le désarmer.
Sarah leva son sabre, et partit à l'assaut. Le premier choc des deux lames fut brutal. Non désireuse de se lancer dans un bras de fer avec un type dont les muscles faisaient quatre fois le volume des siens, la rouquine dégagea son sabre en lui faisant décrire un cercle autour du katana adverse, et dirigea le tranchant vers les genoux du colosse. Turner contra cette nouvelle attaque avec l'aisance d'un poisson dans l'eau et envoya valdinguer son poing dans un geste précis et fulgurant. Sarah évita le coup en se baissant furtivement, et dans un même mouvement, saisit sa dague de sa main libre ; en se relevant, elle parvint à dévier légèrement une frappe d'une puissance inouïe, qu'elle évita en pivotant les épaules, et bondit pour se rapprocher de son adversaire en tendant sa dague dans l'optique de lacérer le poignet de l'Auror. Mais celui-ci anticipa l'attaque, et fit décrire un cercle à son katana qui envoya valdinguer la dague et rétablit la distance. Sarah ne se démonta, tira de sa poche un shuriken et le lança sur l'Auror, qui n'eut d'autre choix que de sa placer de profil pour l'éviter. Ayant lâché son sabre pour gagner en vitesse, Sarah profita de cette position pour se glisse dans le dos de son adversaire, et visa cette-fois-ci la nuque. Cependant, l'Auror courba le dos ; ayant détachait l'une des ses mains du manche de son arme, il parvint en se retournant à saisir la rouquine par le bras, sans que celle-ci ne puisse se défaire de son emprise. Sarah sentit ses pieds décoller du sol, et un instant plus tard, elle gisait dos au sol sur les gravats, battue et désarmée. Le combat était achevé.
Elle avait échoué. La tête baissée, Sarah ramassa son sabre et quitta piteusement la salle sur Demande par la porte de sortie. //
[Fin.]
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 18 Déc 2016, 17:28
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[RP contexte - Calypso Tremblay]
// Calypso devait très certainement la seule personne dans la file d'attente à ne pas se ronger les sangs. Non, elle était en train d'apprendre des tours d'acrobatie à sa nouvelle chauve-souris de compagnie, adoptée il y a quelques jours de cela. Durant certains moments, elle avait même éclaté de rire, s'attirant les regards outrés d'autres élèves. Mais elle s'en fichait royalement et applaudit sa petite créature au pelage bleu nuit. N'allez pas penser que la demoiselle Tremblay ne prenait pas cette idée incontestablement irresponsable du Ministère pour du beurre. Oh, que non. Elle avait juste le chic de rester dans son petit monde avant chaque moment qu'elle jugeait important. Dans sa tenue de combat aussi noire que possible et ses cheveux attachés dans une queue de cheval serrée, elle se préparait mentalement. //
- Je vous ferai signe quand le test sera terminé. Jusque-là. Survivez.
// Calypso se mit à fredonner dans sa tête la chanson de Gloria Gaynor. I will survive, I will survive ! Si seulement cela pouvait se réaliser ! Cet homme était vraiment flippant quand il le voulait et elle se contenta d'hausser un sourcil.
Chaque minute semblait interminable. Comme si le sablier de Chronos s'était figé dans de la glace. La jeune femme regardait le dernier élève devait elle dans la file se diriger vers le dénommé Rohan Turner. Cet homme se rendait-il compte que par sa faute des élèves pouvaient mourir lors de cette escapade ? Calypso paraissait vraiment en rogne contre cette idée de pousser des mineurs sur la planche pour les jeter aux requins, et c'était à se demander pourquoi elle était posté ici.
Disons que Charlen Di Marzio était une Serpentard très convaincante et qu'elle savait y faire pour que Calypso réveille sa rage contre l'injustice.
Mais déjà l'élève ressortait, le teint blafard. Mais que diable y avait-il donc dedans pour que tout le monde en sorte comme s'ils avaient vu Lord Voldemort en personne ? Ce fut alors son tour et Calypso de leva en un bond, Batman sur son épaule, son arbalète dans les mains, son carquois dans le dos. //
- Ton nom ? Tu y vas dès que tu me l'as donné.
- Calypso Tremblay. Et... Batman.
// L'Auror n'accorda même pas un regard à la créature perchée et lui fit signe qu'elle pouvait y aller.
Même pas un chouïa hésitante, elle poussa la porte et la referma directement après derrière elle. La Gryffondor prit une profonde inspiration. Elle pouvait le faire. Elle allait le faire. La peur la douleur n'étaient que des informations. Elle faisait ça pour les six élèves innocents. Elle faisait ça pour Isaac, même si elle refusait de se le dire.
At first I was afraid, I was petrified
Kept thinking I could never live without you by my side
But then I spent so many nights thinking how you did me wrong
And I grew strong
And I learned how to get along
And so you're back
La pièce était plongée dans la pénombre, mais seule une faible lumière persistait au loin. Cela devait sûrement être un piège alors Calypso se saisit d'un carreau qu'elle positionna dans son arbalète, tous les sens aux aguets. C'était calme. Beaucoup trop calme. Batman s'agita, sûrement conscient que quelque chose n'allait pas tarder à leur tomber dessus et s'envola dans un battement d'ailes. La blonde le traita intérieurement de froussard et sortit sa baguette qui était logée dans une de ses bottes en cuir souple. //
- Lumos Maxima !
// Ce fut ce moment précis que choisit un je-ne-sais-quoi pour lui balancer un coup dans le crâne. Calypso hurla de douleur et se retourna en une fraction de seconde, puis tira. La chose tomba à terre, mais elle n'eut pas la stupide idée de rester une minute de plus dans l'endroit pour regarder la nature de l'animal - ou de l'homme. Elle s'élança dans la pièce circulaire d'une grandeur ahurissante. L'endroit était immense. Aucune issue de secours possible. Sa respiration se fit de plus en plus haletante. Ses poumons étaient en feu. Elle venait de tuer sans aucun état d'âme.
Un bruit fracassant lui parvint aux oreilles. C'était comme des milliers et des milliers de pièces en verres qui tombaient sur le sol ; et cela ne présageait absolument rien de bon. L'espace d'un clignement de ses yeux suffit pour qu'un nombre astronomique de miroirs se matérialisent tout autour d'elle. Ces mêmes yeux s'écarquillèrent comme des soucoupes mais elle n'avait même pas le temps de se poser de questions. Sur le miroir qui était juste en face d'elle, le visage d'Isaac la regardait durement. //
- Alors comme ça, une gamine aussi impulsive et ignorante que toi se dévoue pour venir me sauver ? railla-t-il, ce qui fit mal au cœur de la blonde.
// Elle ne prit même pas le temps de réfléchir et d'un coup de poing rageur, elle explosa le miroir en mille morceaux. Mais un rire éclata derrière elle. Elle se retourna, les gouttes de sueurs commençant à apparaître sur son front. Sur trois miroirs, le sourire carnassier d'un Isaac blessé et baignant dans le sang. //
- Mais tu ne servirais à rien ! Tu es inutile ! Tu n'es même pas capable de te contrôler, petite idiote !
// Trois coups de pied. Un pour chaque miroir. Le corps entier de Calypso était empli d'une énergie qu'elle puisait dans sa colère et sa rage. Mais le rire de son frère redoubla et cette fois-ci, sa silhouette apparue sur chacun des milliers de miroirs qui l'entourait. Sa voix résonnait, partout, dans sa tête, dans la salle, dans son cœur. Elle sentait que tout tournait autour d'elle, que son crâne était martelé par la voix de celui qu'elle redoutait le plus. Elle ne se sentait plus elle-même, son esprit et son âme avaient été arraché de son corps, elle ne ressentait plus rien, tout à coup. Juste Isaac qui criait. Il hurlait jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à ne plus avoir de souffle, mais il continuait, encore et encore.
Et Calypso résistait. Elle avait arrêté de briser les miroirs un à un, et courait entre les couloirs qu'ils formaient, pour trouver le seul et unique qui ne faisait que se refléter depuis le début. //
- Être ton frère me révulse. Tu n'étais même pas désirée. Tu n'es qu'un accident ! C'est de ta faute si je n'ai jamais connu mes parents ! De ta faute si j'ai été privé de ma famille ! Tout est de ta faute, j'ai honte, j'ai honte d'avoir le même sang que toi. Tout est de ta faute !
// Elle n'était que colère et détermination. Un tourbillon de désir de vengeance, une haine incontrôlable, une envie de finir six pieds sous terre. Elle ne voulait pas se prendre la vérité en pleine face. C'était beaucoup trop dur à accepter. Elle ne voulait pas. Elle ne pouvait pas. //
- Mais tais-toi ! Ferme là, bordel ! Tais-toi et ne l'ouvre plus ! Plus jamais !
// Do you think I'd crumble ?
Did you think I'd lay down and die ?
La tête de Calypso était un bazar affligeant. Elle ne s'y retrouvait même plus elle-même. Mais elle était une battante, n'est ce pas ? Tout cela n'était pas réel. Ce n'était que la torture que lui faisait endurer cet imbécile d'Auror. Elle courrait à perdre haleine, cherchait d'où pouvait provenir la voix. Mais ce n'était que l'illusion d'un labyrinthe sans fin, sans issue de secours. Et pourtant...
Pourtant le même fracas qui lui avait brisé les tympans quelques instants plus tôt retentit une nouvelle fois. Les miroirs avaient disparu. Le silence complet. //
- Tu croyais pouvoir t'en sortir aussi facilement, Calypso ?
// Isaac se tenait juste devant elle, le regard furibond, une hache visiblement bien aiguisée à la main. Il était maculé de sang, et cela devait être le sien. Ses vêtements étaient déchirés, sa peau quasi translucide, ses yeux semblaient être le centre de toute sa douleur, tout ce qu'il avait enduré. Il se jeta sur elle, prêt à en découdre, mais Calypso avait des réflexes. Cela ne prit qu'une nanoseconde.
La carreau qu'elle avait décoché se planta en plein dans son cœur. Il n'eut même pas le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait, que son corps se dématérialisa, emportant le carreau responsable de sa mort avec lui.
Elle avait tué son frère. Enfin, l'ombre de son frère. Elle s'enferma dans un mutisme profond lorsque que Rohan Turner apparut pour lui dire que tout était fini. C'était comme un cauchemar sans fin. Elle vivait son pire cauchemar éveillé. C'était quoi, ça, au juste ? Le méchant papa des épouvantards ? Elle n'en savait fichtrement rien et se contenta de ne rien dire et de franchir la sortie. Elle était vivante, c'était le principal.
I will survive
Oh, as long as I know how to love I know I'll stay alive
I've got all my life to live
I've got all my love to give
And I'll survive,
I will survive
Batman vint se poser sur son épaule, sûrement honteux d'avoir fuit si lâchement. Mais l'esprit de Calypso était bien trop vide pour pouvoir le lui reprocher. //
[Fin de RP]
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Dim. 18 Déc 2016, 17:30) ; édité 1 fois
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Joueuse
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Poudlard : 5e année |
Date du message: Lun. 19 Déc 2016, 19:19
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[RP contexte de Mysthrale Asherlye
// Cela faisait des jours que Mysthrale attendait ce moment. Après tout, quoi de plus glorieux que d'aider des personnes en grande difficulté ? Et en particulier quand il fallait combattre un grand psychopathe. Oh, bien évidemment, elle s'était préparée ardemment à cette "épreuve", autant physiquement que psychologiquement. //
** A quoi sert de savoir lancer des sorts quand on se fait prendre par la première manoeuvre d'esprit de l'ennemi ? **
// D'ailleurs, elle avait tellement de motivation qu'elle avait réussi pour la première fois un Patronus parfait, qui avait duré beaucoup de temps. Oh, évidemment, si elle serait capable de le faire devant un véritable détraqueur, telle était la question. Mais c'était son seul point faible et elle avait réussi à le surmonter. Elle avait tout simplement pensé à tous les élèves de Poudlard qui l’accueillaient en triomphe, car toute la troupe d'adolescents avaient réussi à démanteler Franky. Elle y avait pensé si fort, qu'elle s'y serait cru, vraiment ! Elle avait senti ce que ça faisait, avait pu scruter les regards des élèves, si heureux de retrouver leurs, amis, leur famille... Elle s'était vue à leur place, et n'avait jamais eu autant de bonheur dans sa vie. Alors, elle avait crié Spero Patronum et avait aperçu, de loin, un incroyable cheval blanc se dresser comme si il ne pouvait plus jamais rien ne lui arriver de mal. Elle était restée si concentrée dessus que celui-ci dura pus de 10 minutes, avant que Mysthrale sente son énergie magique vraiment commencer à tomber. Alors, elle s'était reposée et avait fait disparaître son magnifique cheval, heureuse comme jamais. La Serdaigle avait réessayé ensuite et avait réussi à chaque fois.
Avant de partir, elle avait fait un gros bisou à son chat, Raviole, et avait couru comme si sa vie en dépendait. Elle voulait arriver en avance ! Mais quand la bleu et bronze se tint devant la porte de la salle sur Demande, très vite elle déchanta. En effet, ils n'étaient pas dix, voire quinze ! Ils étaient au moins cinquante élèves en 13 et 17 ans à se bousculer, chahuter. Durant vingt minutes, la sixième année voulait simplement partir dans un endroit au calme, mais enfin, l'auror chargé du recrutement ouvrit la porte à la volée. //
- Je superviserai le recrutement ici. Vous pouvez encore faire demi-tour. Vous allez devoir prouver que vous êtes capables d’affronter le mage noir. J’attends de vous du sérieux et du courage. Au moindre enfantillage je vous réduis en poussière. Donnez-moi votre nom et rentrez dans la pièce, allez du nerf ! Je vous ferai signe quand le test sera terminé. Jusque-là. Survivez.
// Mysthrale, pas très impressionnée, fut quand même contente du silence qu'avait posé l'Auror sur le couloir. La file commençait à descendre, quand un élève ressortit de la Salle sur Demande si livide qu'il tomba dans les pommes. Ainsi, plusieurs élèves devant elle durent l'accompagner à l'infirmerie, et c'est beaucoup plus rapidement que ce qu'elle pensait qu'elle entra dans la Pièce. Celle-ci, d'un sombre glauque, réussit à faire frissonner la Serdaigle. Cependant, ce n'était qu'un avant-goût de ce qu'il l'attendait, Mysthrale le savait. //
- Lumos Solem !
// La salle fut envahie d'un flot de lumière, qui fit apercevoir à Mysthrale ce qui l'attendait. Bien évidemment, elle aurait dû s'en douter. La Salle sur Demande lui demandait d'affronter ses pires peurs ! Mais, avant qu'elle ait pu réfléchir d'avantage, déjà des vers de terre lui tombaient dessus, et essayaient de rentrer dans tous les petits coins de sa bouche, ses yeux, son nombril, tout. Dans un effort incontrôlable, Mysthrale hurla et se secoua dans tous les sens. //
- Anapneo ! Reducto ! Avis !
// Et tandis que les oiseaux mangeaient le restant des vers présents et que ses bronchent se reposaient, Mysthrale aperçut au loin Raviole, qui se débattait contre des lianes acharnées. Mysthrale, incapable de laisser son petit chat d'amour se faire tuer ainsi à petit feux, se dépêcha d'aller vers elle. A mi- chemin, elle s'arrêta elle revint sur ses pieds. //
** Ben oui ! C'est une SIMULATION ! JJe vais pas me faire avoir comme ça. **
// Mais alors qu'elle essayait de se retrouver, des sorts fusant de nulle part commencèrent à l'ensevelir. C'étaient des sorts qui n'avaient aucun rapport entre eux, mais qui se lançaient de manière tout à fait aléatoires. //
- Protego Horribilis !
// Malgré sa grande maîtrise des sorts, très certainement à cause de son trouble dû à son chat emprisonné, les maléfices qui lui tombaient sur la tête brisaient sans gros problème le bouclier installé par la Serdaigle. De la magie noire, sans aucun doute ! Mais, en y réfléchissant, il était tout à fait logique que le test soit composé de magie noire. Ils n'allaient pas combattre un grand psychopathe sans un peu de magie noire ! Malheureusement, la jeune Serdaigle n'avait toujours pas le temps de réfléchir. Elle venait d'échapper à un "incarerem" quand elle vit un éclair vert fondre vers elle. Surprise, elle sauta dans un dernier espoir et échappa à la mort d'un pouce. //
** La mort ? Sérieux ? Ils nous tueraient quand même pas ! Par contre, Franky le ferait...**
// Mysthrale comprit alors. La Salle agissait comme Frank Wakerfield l'aurait fait, ou comme n'importe quel autre mage noir. Comment fallait -il faire pour que tout cela cesse ? Après des minutes pendant lesquelles Mysthrale cherchait une idée, elle finit par penser à quelque chose. Tous les sorts lancés provenaient du même endroit ! Elle devait trouver cet endroit, tout simplement, et détruire l'objet ou l'humain qui les lançait ! //
- Protego MAXIMAAAAAAAA !
// Mysthrale l'avait prononcé avec tellement de conviction qu'il dura plus de 5 secondes, ce qui lui permit d'avancer de bien dix mètres avant que les sorts ne recommencent à pleuvoir. Elle recommença par deux fois le sortilège, ce qui lui permit d'apercevoir au loin la source de tous ses maux. Alors qu'elle se prenaient des sorts qui la ralentissaient, la faisaient mourir de douleur ou même lui faisaient subir des visions horribles, Mysthrale, rendue hystérique par la rage qui enflait tout son esprit, ne pensa plus à son corps, le laissant de côté. Alors, elle vit qui lançait ces sorts. C'était lui. Le démon de son enfance. Le personnage de film moldu qu'elle avait vu à 4 ans. Il l'avait traumatisée, elle ne s'en était jamais vraiment remise. Et il était là, devant elle, avec une baguette magique dans les mains. Ou, devrais-je dire, dans les ciseaux. Car c'était bien Edward aux mains d'argent qui se tenait devant elle. //
** Une brève copie. Juste, une brève copie ! Il n'existe PAS !**
// Mysthrale, prise d'un accès de folie, hurla alors le sortilège de la mort, puis vit l'auror débarquer, tout ça dans une pièce qu'elle ne connaissait pas. Il faisait tout blanc. Qu'est-ce qu'il se passait ? Elle ne le savait pas du tout. Ce qu'elle savait, c'était qu'elle était morte. Très certainement. Sinon, qu'aurait-il pu lui arriver d'autre ? //
** Alors... J'ai... échoué... **
[Fin de RP]
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Préfète
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Poudlard : 5e année |
Date du message: Mer. 21 Déc 2016, 22:49
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[RP de contexte Lasbelin Jones]
// Lasbelin n'avait pas énormément suivi les rebondissements de l'affaire Frank Wakefield, après tout, les autorités existaient pour ce genre de situation. Mais pourtant, au fur et à mesure que les jours avaient passé, l'inquiétude avait commencé à tordre l'estomac fragile de la blonde. Elle avait appris la disparition de Thalia, la gentille et brillante Thalia, avec qui elle s'était liée durant leur voyage à Durmstrang, et avec qui elle avait un lien grâce aussi à Aristophane. Et l'échappé fou avait capturé son amie, malgré les surveillances, malgré les dispositifs de sécurité. Alors elle avait décidé d'agir. Elle, la Serdaigle toujours dans l'ombre, tapie à ne pas faire de vagues, détestant le commun des mortels, avait décidé de faire quelque chose pour aider, pour sauver son amie. Ce n'était pas un noble sentiment. Ce n'était pas de l'héroïsme. Encore moins de la chevalerie. Juste ce sentiment déchirant lui hurlant qu'elle devait faire quelque chose, qu'elle ne pouvait pas rester passive alors qu'elle pouvait aider à récupérer son amie. Imaginer ne plus jamais revoir Thalia... cela faisait manquer un battement au cœur de Lasbelin, et lui tordait l'esprit. Devoir annoncer à Aristophane cette nouvelle... cela brisait la fragile carapace de la blonde et la plongeait dans un mélange de rage meurtrière et de tristesse paralysante. Un mélange dangereux, une bombe prête à exploser.
Alors lorsqu'elle avait entendu parler du test de sélection proposé par un Auror pour aider à retrouver les disparus... elle n'avait pas hésité. Oh, elle savait bien qu'elle allait voir l'enfer, après tout, Mister Turner n'était pas réputé pour être un tendre. Mais elle ne s'entraînait pas depuis maintenant 6 ans dans une école de sorcellerie pour se dérober à la première difficulté. Et en étant très honnête avec elle-même, Lasbelin estimait avoir une bonne chance de remporter ce test. Elle avait le savoir, la ruse, l'application, la motivation, et l'expérience de situations difficiles. Qu'avaient les autres ? Certainement pas tout ça. //
** Ils verront bien, lorsque je retrouverai Thalia... ils verront à quel point ils ont eu tort de me sous-estimer. **
// La Serdaigle était arrivée quelque peu en retard devant la Salle sur Demande, lieu mythique désormais connu de tous, et s'était négligemment appuyée contre un mur en attendant son tour. Sa tenue, moldue évidemment, était pratique, faite pour l'action. A ses hanches pendaient deux lames courtes, ses préférées, offertes pour son anniversaire. //
- Je superviserai le recrutement ici. Vous pouvez encore faire demi-tour. Vous allez devoir prouver que vous êtes capables d’affronter le mage noir. J’attends de vous du sérieux et du courage. Au moindre enfantillage je vous réduis en poussière. Donnez-moi votre nom et rentrez dans la pièce, allez du nerf ! Je vous ferai signe quand le test sera terminé. Jusque-là. Survivez.
// Une entrée en matière très intéressante, et qui annonçait clairement la couleur de ce qui allait suivre. D'ailleurs, la plupart des étudiants autour avait changé de couleur... probablement attirés par la chevalerie, ils n'avaient aucune idée de ce qui les attendait. Bande de crétins. Lasbelin secoua lentement la tête, et se refocalisa sur Mister Rohan Turner, pour lentement sourire. Il était très intéressant, lui aussi. Un homme extraordinaire. Il pourrait éventuellement rejoindre le cercle très fermé des personnes pour qui la blonde avait de l'estime, avec Siméon Garm. En tout cas, Turner avait une esthétique très plaisante à l'œil. Le besoin de dessiner démangeait la blonde, mais ce n'était pas le moment. Elle observa les étudiants entrer dans la salle puis ressortir, pâles et tremblants, le désespoir clairement inscrit sur leurs traits. Enfin, ce fut son tour, et elle s'avança avec assurance et froideur, l'exemple parfait de l'Erreur de Serdaigle. //
- Lasbelin Jones. A tout à l'heure.
// Pas un exemple de politesse en revanche, mais elle avait tout de même décroché plus de mots que d'ordinaire. Elle franchit ensuite la porte de la Salle sur Demande, et cligna des yeux, pour voir le décor plutôt banal disparaître et être remplacé par un labyrinthe d'immeubles. Visiblement, c'était une simulation basée sur les souvenirs de l'élève testé, et Lasbelin décocha un sourire narquois. Si le but était de la mettre en difficulté, c'était raté. Elle avait passé son enfance dans un environnement semblable !
Elle s'élança donc, gardant tout de même l'esprit ouvert, consciente que n'importe quel piège pouvait se déclencher à tout moment. Elle sauta, roula pour se réceptionner, et fit une pause sur le sommet d'un immeuble surplombant son environnement. Ainsi, elle avait une vue parfaite. Soudain, elle roula sur le côté en sortant l'une de ses lames, juste à temps pour contrer une épée destinée à la découper en deux. Béni soit son instinct ! Elle jeta un regard plein de morgue à son assaillant caché sous une capuche noire, puis se lança à corps perdu dans le combat, pour finir par faire tomber Mister Inconnu de l'immeuble, et le regarder chuter environ 20 mètres plus bas. Elle l'avait tué sans aucun regret.
Un nouveau battement de cil, et elle était plongée dans le noir complet. Un noir étouffant, comme une main serrée autour de sa gorge. Lasbelin prit une profonde inspiration pour se calmer, puis elle ferma les yeux et se concentra sur ses autres sens pour compenser. Oh, elle aurait pu utiliser la magie pour s'éclairer, mais c'était une idée stupide, un moyen efficace pour être débusquée et tuée par ses ennemis. Elle ne ferait pas cette erreur grotesque de débutante. Une analyse rapide de la situation, et elle détermina se trouver dans un souterrain étroit mais long, avec de l'eau sur le sol, probablement comme un égout. Absolument charmant. Avec une grimace, elle commença à avancer prudemment vers l'extrémité la plus longue, la plus logique donc. Après quelques looongues minutes, elle déboucha dans une salle plus grande, et donc plus dangereuse. Elle se stoppa, se collant au mur, et entrouvrit les yeux.
Une lanterne posée au sol donnait à la scène une allure presque artistique. Pourtant, c'était bien une scène d'horreur se tenant devant elle. A sa droite, un gouffre. A sa gauche, un vieil homme au visage déformé par un rictus de folie. Et au centre... des adolescents ensanglantés, battus, à peine reconnaissables. Pourtant, elle parvint sans problème à identifier Thalia, entourée des autres disparus. La voir dans cet état... cela provoqua en Lasbelin une rage folle, sans raison aucune, simplement des émotions. Elle était moins humaine qu'animale à cet instant précis. Elle se jeta sur le vieillard, prête à le déchiqueter, et le prenant par surprise, lui érafla le bras porteur de sa baguette. Frank Wakefield. Il serait ajouté à sa liste de victimes.
Elle fut rejetée, une fois, deux fois, trois fois, et finit par sortir sa baguette. //
- Petite fille... Tu es ridicule ! Tu n'es qu'un insecte face à ma puissance ! lâcha hystériquement Frank.
- Vraiment ? Pourtant, c'est toi qui es dépendant d'adolescents, pas moi. Et la puissance ne fait pas tout, vieillard. Tu vas mourir. Et je vais te tuer. Je vais venger tes victimes. Ça sera lent, intime, et très douloureux. Comme ce que tu leur as fait.
- Eh bien fillette, même pas le courage de m'appeler monstre ? Tu es pathétique...
- Je suis un monstre. T'appeler monstre serait t'assimiler à moi. Et cela, je m'y refuse. Tu n'es qu'une pourriture. Tu ne mérites même pas la tombe pour t'enterrer.
// Sur ces derniers mots, Frank recommença à l'attaquer, et leur danse sanglante et meurtrière reprit. //
- Protego, Stupefy, Repulso, Sectumsempra, Passus, Fulguris, Flipendo !
// Les sorts s'enchaînaient, certains enseignés à Poudlard, d'autres découverts par elle-même dans des livres, certains touchant leur cible et d'autres non. Mais de plus en plus, leur duel s'accélérait, et l'un des deux craquerait, cèderait, et perdrait. Hors de question que ça soit Lasbelin ! Elle redoublait d'ardeur, puisant dans ses forces, dans ses ressources, dans toutes ses connaissances, cherchant à piéger le vieillard fou. Dans un dernier assaut, elle se jeta sur lui et lui planta sa lame dans le cœur, tandis que lui la touchait avec un sort inconnu. //
- ψευδαίσθηση ! (psevdaísthisi)
// Elle ouvrit de grands yeux, reconnaissant les sonorités du grec, avant de s'écrouler au sol, dans le sang, sans force et folle de terreur à l'idée de l'effet du sort inconnu. Pourtant, il était mort... elle l'avait tué, non ? Ses yeux roulèrent, et elle s'évanouit.
Lorsqu'elle se réveilla, l'environnement était totalement différent. Le soleil éclairait la pièce, et une douce odeur de nourriture chatouillait ses narines. Ses vêtements étaient différents, elle portait une jupe ainsi qu'un chemisier, elle n'avait pas de piercing, ses cheveux étaient beaucoup plus longs, et elle portait du maquillage. Était-elle seulement encore elle-même... ? Elle fut interrompue dans sa réflexion lorsqu'une femme entra dans la pièce, souriante et douce. Son premier réflexe fut de saisir sa baguette ainsi qu'une lame, mais elle ne put les trouver. Où diable était-elle.. ? //
- Alors ma chérie, tu es réveillée ? Oh que tu es belle ! Décidément, tu dois en briser des cœurs ! En tout cas, ton père et moi sommes très fiers de toi. Rends-toi compte, majore de ta classe à Oxford ! C'est extraordinaire ! Tu ne cesses jamais d'être la meilleure, d'être toi-même. Nous t'aimons tellement Ihoss...
// Pendant toute la tirade de la femme, Lasbelin était restée immobile, tendue, sur les nerfs. Puis, elle avait reconnu la femme... c'était sa mère. Sa mère était en train de lui parler. Sa mère, morte, était en train de lui parler de ses études. C'était le surnom qui lui avait indiqué la vérité, ses parents avaient été les seuls à l'appeler Ihoss au lieu de Lasbelin. Mais... ils étaient morts... non.. ? Il y avait eu un incendie... et ils étaient morts, la laissant seule. //
- …. Maman... ? Mais... qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est-ce qui se passe ? Où est Thalia... ? Et Frank ?! Où est Frank ?
- Calme-toi ma chérie... Tu ne dois pas être encore bien réveillée ! Haha, toujours en train de profiter de tes heures de sommeil pendant tes vacances, n'est-ce pas ? Cassandra se coupa et prit la blonde dans ses bras, l'attirant dans un câlin réconfortant. Tu dois être très fatiguée avec tout ce stress pour les examens... Nous sommes très fiers de toi, tu es une jeune femme extraordinaire ! Regarde-toi, à 16 ans, tu es en train d'accomplir un cursus brillant à l'université d'Oxford... Ma fille est la plus brillante des étudiants ! Allez viens, un bon petit déjeuner te fera du bien ! Et ton père veut te parler mon amour... autant faire ça devant ton petit dej' préféré, non?
// Tout en parlant, la femme l'avait attirée vers la cuisine, toujours en la touchant, en souriant, en exprimant son amour. Tout cela... est-ce que Lasbelin l'avait oublié, dans sa haine ? Et pourquoi cette haine ? Ses parents étaient là, devant elle, bien vivants. Elle avait le sentiment d'oublier quelque chose, quelque chose de très important, associé à des cheveux gris, un bandeau rose, un aigle, un... baiser ? Des câlins... Mais tout cela n'avait pas d'importance, elle était avec ses parents, elle était heureuse. //
- Aaah, voilà ma princesse ! Tu as bien dormi ma chérie ? Tu as une mine fatiguée... on va aller se promener, et après tu iras te reposer, d'accord ? Tu travailles tellement dur, je suis si fier de toi!
// Assise avec ses parents, Lasbelin laissait la vie se dérouler, souriante, heureuse, et quelque peu abasourdie, comme si elle n'avait pas l'habitude de ce tourbillon d'attention. Pourtant, dans ses souvenirs, ils étaient tout le temps comme ça à chaque vacances... il y avait quelque chose de bizarre là-dessous. Et puis, il y avait une curieuse image d'un court et fin bâton de bois flottant dans sa tête, avec un sentiment de possession et de fierté associé... Vraiment étrange. Elle se leva, et serra son père, puis sa mère dans ses bras, les larmes aux yeux, sans savoir pourquoi. //
- Pappa, Mamma, je vous aime, et je vous aimerai toujours. Vous êtes des personnes formidables, et vous m'avez tant appris... Je suis désolée de toutes ces pensées négatives et de haine que j'ai eues à votre égard... je suis vraiment désolée. J'aurais aimé avoir plus de temps avec vous.
// Même si ces paroles n'avaient aucun sens à ses yeux, elles semblaient en avoir aux yeux de ses parents, vu leurs sourires tristes, et leurs yeux emplis d'adieu. //
- Ne t'en fais pas ma princesse. Nous t'aimons, et ça à jamais. Nous sommes fiers de toi. Tu réussiras à récupérer Thalia, et j'espère que tu seras heureuse avec Aristophane. Adieu ma chérie.
// Adieu ? Mais... pourquoi ? Sans même avoir la réponse à cette question si importante, elle se sentit être tirée en arrière, loin de ses parents s'éloignant de plus en plus, et elle hurla. Rideau, noirceur, et sentiment de malaise, le retour. Tous ses souvenirs étaient revenus. Frank avait juste joué avec elle, avec ses peurs et ses sentiments. Elle allait le tuer. Enfin... trouver un moyen de le ramener, puis le tuer de nouveau. Et cette fois, lentement et avec beaucoup de souffrances.
Pensant que le test était fini, Lasbelin se releva, et chercha sa baguette ainsi que ses lames afin de quitter la pièce, peu sûre du résultat. Mais aucune trace ni de l'une ni des autres ne pouvait être vue. //
** C'est quoi ce bordel encore... Pourquoi je n'ai pas mes armes ? Où est-ce que j'ai atterri encore ?! Rah, il a beau avoir quelque chose de spécial, je vais tuer Turner ! **
// Toutes ses pensées meurtrières furent oubliées d'un coup en reconnaissant le lit sur lequel elle buta. En revanche, une terreur folle l'envahit, et elle se plaqua contre un mur, prête à se faire toute petite. Elle avait beau agir de façon confiante et parler de façon hautaine, certaines peurs ne s'oubliaient jamais... ni ne se dépassaient. Recroquevillée contre le mur, elle attendit quelques instants, plongée dans ce cauchemar. Et la suite ne la déçut pas. La porte s'ouvrit violemment, cognant contre le mur opposé, et une grande et imposante silhouette se dessina, pénétrant dans l'obscurité de la chambre à peine plus grande qu'un placard. //
- Lasbeliiiiiin... Je sais que tu es là.... Sors de ta cachette et viens voir papa ! Si tu es sage, il te donnera une suceeeeette !
// Un rire gras ponctua cette phrase prononcée d'un ton chantant par une voix détestable, et la blonde se pressa encore plus contre le mur, figée de terreur. C'était un pur cauchemar... Où diable était sa baguette quand elle en avait besoin ! Il s'avança à nouveau, ne riant plus, et l'attrapa par la gorge, la soulevant pour la jeter sur le lit. //
** NON ! Pas encore... Je ne suis plus cette fillette, je peux me défendre. Il ne me touchera pas. Plus jamais ! **
// Déterminée par ses pensées, elle se releva et assena un coup de poing dans la figure de l'homme l'attaquant. La suite fut un enchaînement confus de coups de pieds, de poings, de genoux et de claques, chacun cherchant à prendre le dessus sur l'autre. Lasbelin avait peut-être son entraînement avec Zaranki, mais lui était massif et fort, très fort. Et complètement cinglé. //
- Plus jamais tu ne me toucheras, Yrch putride ! Plus jamais tu ne feras de mal à des petits enfants ! Si jamais tu oses lever la main une fois encore... je te tuerai. Et tu souffriras, crois moi bien que tu souffriras !
// La baguette de Lasbelin apparut dans sa main, et sans se poser de question le moins du monde, elle la pointa sur l'homme ensanglanté lui faisant face, et prononça d'une voix calme, froide, remplie de haine, son sortilège. //
- Fulguris.
// Le visage dénoué de toute émotion, elle observa l'homme se tordre de douleur, hurler et se débattre, tentant d'échapper à la foudre le parcourant, pour finir par être un cadavre tressautant, tout cela sans le moindre regret. Le paysage disparut, et elle se retrouva dans une salle neutre. Elle essuya grossièrement le sang coulant sur son visage, puis sortit de la salle, la tête haute et le visage neutre, ne prêtant pas attention au regard des autres, pourtant étonnés de la voir dans un état pareil. //
- Bonne journée à vous, Auror Rohan Turner. J'ai hâte de voir les résultats.
// Tournant le dos à cette salle maudite, à cet homme maudit, elle s'en alla, rapidement, pour aller se cacher loin, seule. Elle avait peut-être tué Frank Wakefield d'un coup de chance, et son tortionnaire, mais elle avait tellement perdu... Pourrait-elle se relever de ce cauchemar ? Turner l'avait forcée à affronter ses plus grandes peurs, ses plus terribles souvenirs, et pour quoi... ? Qu'est-ce que ça lui apportait, à part de la souffrance ? Seul le futur le dirait... mais Lasbelin était d'autant plus déterminée à sauver Thalia, peu importe le prix. Même si elle devait y aller seule, et affronter Frank Wakefield avec juste ses lames et rien d'autre. //
[Fin de RP]
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Joueuse
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Poudlard : 4e année |
Date du message: Dim. 25 Déc 2016, 14:39
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[Rp de contexte : Morgane Potter]
//Morgane était adossée au mur qui faisait face à la salle sur demande, elle toisait les élèves de son regard suffisant. Certains n'avaient pas plus de 13 ans et elle ne pouvait s'empêcher de se moquer metalement, pensaient-ils vraiment qu'ils pourraient arrêter un espèce de fou sadique à coup de Alohomora et Wingardium leviosa ? Elle s'était faite la même remarque lors du sauvetage de leur professeur ; La présence des plus jeunes dans ces missions devraient être interdis, pour le bien et la sécurité de tous.
Quand la porte finit par s'ouvrir sur l'Auror en charge du recrutement, Morgane se redressa. La rouquine attendit quelques instants, laissa passer ceux qui paraissaient les plus pressées avant de s'avancer, un masque calme façonnait sur son visage tandis qu'en réalité, l'excitation mêlée au stresse montait en elle.Elle sentait la moiteur de ses mains alors qu'elle entrait dans la salle. Son regard, de ce lilas particulier, se posa sur l'homme qui attendait. Son visage froid, son allure stricte, sa posture raide.. Tout en lui respirait l'autorité, c'était comme une aura naturelle qu'il dégageait.//
-Bonjour. Je réponds au nom de Morgane Potter.
//Un signe de tête lui répondit et elle pénétra enfin l'espace réservé au recrutement. Ce qu'elle voyait la prit au dépourvu, elle ne s'attendait pas à ça. Elle se tenait au centre d'une sorte de piste, éclairé par des spots lumineux tous braqués sur elle. Elle regardait autour d'elle, recherchant le piège, essayant de comprendre ce qu'elle devait faire quand tout s’éteignit autour d'elle, la laissant dans le noir complet. La pénombre était épaisse, comme un rideau qu'elle ne pouvait tirer. Elle n'arrivait à rien distinguer autour d'elle, comme si on lui avait fermé les yeux de force.
Sa tête se mit à tourner tandis qu'elle tournait dans tous les sens, à la recherche d'une lueur qui la sortirait de ce trou noir. Les battements de son cœur s’accélérèrent, ses doigts se mirent à trembler tandis que toute pensée rationnel la quittait. Morgane dans toute sa splendeur était prise d'une crise d'angoisse. La désagréable impression d'être observée grandissait en elle alors qu'elle s'attrapait la tête des deux mains. Son univers tanguait à cet instant précis car elle était en face une de ses pires phobies ; Le noir. Qui aurait cru qu'elle, forte et téméraire, puisse tomber à terre à cause d'une peur aussi irrationnelle ?
Ses genoux fléchirent et elle rencontra la surface dure de la piste avec une force insoupçonnée. La douleur se répandit dans ses genoux, puis remonta le long de son dos. Elle avait l'impression de suffoquer, que l'air lui manquait. Sa vision se brouilla et elle resta prostrée ainsi un long moment. Plusieurs minutes, plusieurs heures ? Elle n'en avait pas la moindre idée tant elle avait perdu toute notion de temps et contact avec la réalité.//
**Repirer.. Inspirer.. Expirer.. inspirer... Calme toi, Morgane. Calme toi.. Réfléchis comme une sorcière, réfléchis comme une sorcière.**
// Elle se répétait les mêmes mots mentalement à la recherche d'une solution, d'un moyen de se sortir de cet état d'angoisse intense. Alors, ça la percuta. Bien évidemment, elle était une sorcière ! Toute tremblante comme elle était, elle tira sa baguette de sa robe et murmura d'une voix tellement faible qu'elle eut du mal à comprendre ce qu'elle avait elle même dit. //
-Lumos maxima
// Une lumière vacillante apparut à l'extrémité du bout de bois, elle ne dura que quelques secondes avant d'être engloutie par l'obscurité. Mettant plus de force dans sa voix et se concentra sur le sort qu'elle lançait, Morgane recommença la manœuvre une nouvelle fois. //
-LUMOS MAXIMA
// La salle s'éclaira et la jeune rouquine concentrait son regard sur cette source de lumière. Lentement, elle reprit contrôle d'elle même et remarqua que l'environnement autour d'elle avait changé. Elle était dans une grotte, ou du moins cela y ressemblait fortement. En se relevant, elle vit que cela se prolongeait dans un couloir. S'armant de son courage, elle prit ce chemin, se baissant pour éviter de se cogner la tête contre le plafond, marchant doucement pour ne pas glisser. Alors qu'elle avait déjà parcouru une cinquantaine de mètres, elle se retrouva face à une impasse. Se retournant pour faire demi-tour, elle entendit des applaudissement. Face à elle ? Frank Wakefield.
Elle sentit sa colère qu'elle avait tant refoulée lors des dernières semaines remontait en elle en flèche tandis qu'elle fixait de ses yeux à la couleur rougeoyante de colère le fou qui avait kidnappé d'innocents élèves, et qui de ce fait avait fait s'abattre sur Poudlard une ambiance de méfiance, de peur et de morosité. Par sa faute, les élèves avaient des jugements sur les enfants dont la famille a pu avoir des démêlés avec la magie noire, par sa faute, la haine s'installait doucement sur le château et la ségrégation due aux maisons se faisait ressentir plus que jamais de toute la scolarité de la rouquine.//
-Téméraire, idiote, petite Gryffondor. Qu'as-tu pensé ? Pouvoir pénétrer mon antre sans avoir affaire à moi ? C'est bien de la connerie de lions ça, penser que votre courage vous sortira des pires situations..
// Sa voix résonnait contre les parois de pierres tandis que Morgane se mettait en garde, prête à combattre. Elle ne se laisserait pas ainsi insulté par un assassin. Elle aurait pu lancer n'importe quel sort qu'elle avait appris le long de ses études ou lors de ses longues heures à la bibliothèques, pourtant un mouvement derrière le vieillard la poussa à se figer. Ligotée, en lévitation à quelques centimètres du sol, complètement entravé par des liens, sa mère. Les pensées se bousculèrent dans l'esprit de la jeune femme, pensées toutes dirigeaient vers une seule et unique personne ; sa génitrice. Comment avait-elle pu tomber dans les griffes de ce monstre, quand était-ce arrivé, pourquoi son père ne lui avait rien dit ? Tant de questions qui ne connaîtraient sûrement jamais de réponse.//
-J'ai hâte de connaître ton choix.. M'attaquer et risquer la vie de ta chère et tendre maman.. Ou partir avec elle, et laisser mourir des dizaines d’élèves sans défense..
//Était-ce réellement un dilemme ? La logique aurait voulu qu'elle accoure auprès de sa mère, qu'elle écouta le cri de son cœur et qu'elle sauve la seule personne qui comptait réellement pour elle. Mais pourtant, sa conscience elle, n'était pas de cet avis. Il fallait sauver le plus grand nombre. Ces enfants étaient en danger et eux aussi avaient une famille.. Des parents, des frères, des soeurs, des amis fous d'inquiétude pour eux. Comment pouvait-elle choisir d'être égoïste au point de les abandonner pour éviter qu'ELLE souffre ? Ne lui avait-on pas appris qu'il fallait défendre l'intérêt général ? N'était-ce pas ça en quoi consistait le travail d'auror ? Comment pourrait-elle prétendre à cette formation si à cet instant elle était incapable de penser aux autres ?
Alors, sans prononcer un mot, les larmes aux yeux, la jeune femme lança un sort informulé. Elle fut contrée par un bouclier et son sort ricocha sur une des parois.//
-Pathétique.. Tu penses pouvoir être héroïque ? C'est ce qu'on va voir.
// Avant qu'elle ne puisse esquisser un geste, sa mère avait disparu de son champ de vision et elle se retrouvait seule. Elle se mit à courir en sens inverse, retournant vers le début de la galerie, elle devait chercher de l'aide, elle serait incapable de les sauver seule. Elle avait besoin d'aide..
Des silhouettes se tenaient là où, des instants plutôt, elle était tombée. Tous la fixaient 'un regard froid, emplis de haine, de méprise.. Un frisson remonta le long de la colonne vertébrale de la rousse tandis que la peur s’infiltrait dans ses veines, tel un froid qui lui glaçait le sang et la clouait sur place. Bientôt, les capuches des individus tombèrent et elle reconnut des amis à elle, son père, ses grands-parents.. //
-Faible.. Pathétique !
//Puis des sorts.. Elle avait à peine eut le temps de faire apparaître un bouclier pour se protéger. Son cerveau tournait à plein régime, elle tentait de réfléchir de façon cohérente. Cela ne pouvait pas être ses véritables proches, ils étaient aux quatre coins du royaume unis, il n'y avait aucune chance qu'ils se tiennent là, à la fixer. //
-RIDICULOUS !
// Elle ne savait pas exactement d'où lui était venu l'idée que cela puisse être un épouventard, mais elle avait réussi car la créature avait disparu. Quel capacités Rohan était entrain de tester au juste ? Ses adaptations à son environnement ? Elle ne savait pas vraiment et n'avait pas le temps d'y réfléchir car un nouvel obstacle apparaissait devant elle. Etait-ce un miroir ? Car c'était elle qu'elle voyait. Un elle aux yeux rouges de colère, aux cheveux emmêlés et aux cicatrices affolantes. Qu'est-ce que c'était que cette mascarade..//
-Une mascarade ? Non, je suis juste la pire partie de toi Morgane.
// Cette chose pouvait lire dans ses pensées pour répondre aussi vite à ses questionnements ?//
-Nous partageons les mêmes pensées. Quelle lumière tu fais, je comprends pourquoi le choixpeau ne t'a pas envoyé à Serpentard, tu n'es pas assez intelligente, pas assez rusée..
//Utiliser ses sombres pensées contre elle.. C'était bas, très bas. Un coup digne d'une véritable..//
-Serpentard ? Merci ! Je ne m'attendais pas à tant de considération de ta part. Il faut croire que tu as quand même un minimum de neurones connectés
-Non c'est digne d'une garce, ce que tu es. DIFFINITO !
//L'endroit qu'elle avait visé s'ouvrit, un filet de sang apparut mais la douleur vive qui tordit son ennemi la fit tomber aussi à terre. Elle prit son bras entre les mains, serrant les dents, tentant d'arrêter l'hémorragie.//
-Tu es vraiment stupide.. En me tuant, c'est toi que tu tueras car nous sommes une seule et même personne.
// Morgane réfléchissait, elle ne pouvait pas mourir mais elle ne savait pas de quoi son double pouvait être capable.. S'approchant tout en cherchant une solution, elle regarda de plus près cette pale copie d'elle.//
-Tu ne peux rien contre moi.
// L'idée était peut-être folle mais.. Empoignant par le colle l'autre rouquine, elle lui rentra en plein dedans, avec force et sans la moindre hésitation. le choc fut rude car Morgane tomba à terre, perdant connaissance. Elle ne remarquera donc pas que "la pire partie d'elle" avait réintégré son corps.
Quand elle se réveilla, elle était de nouveau dans la salle sur demande, elle n'avait aucune idée sur le résultat de ce recrutement mais une chose était sûre, elle ne serait plus jamais la même après avoir été confronté à ses pires peurs. Lançant un regard à l'Auror, elle inclina sa tête en lançant//
-Bonne journée, Auror Rohan Turner.
// Elle quitta la pièce en faisant claquer ses talons, marchant droite et fière, ne laissant pas transparaître sa confusion, quand elle tourna dans le couloir, elle s’effondra et resta là pour ce qu'il lui paru des heures et des heures. //
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 09 Juin 2017, 23:38
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[Début de RP entre Katleen Makerley & Isaac Tremblay (Liara)]
// Une lampe torche allumée posée à côté de lui, Isaac feuilletait une à une les pages du vieux keepsake que lui avait offert Charlen pour ses douze ans. Un petit sourire plaqué sur le visage, il se remémorait ces bons souvenirs, où tous deux n’étaient qu’espiègles gamins qui ne pensaient à rien d’autre que s’amuser. Au fond, cela n’avait pas vraiment changé pour le Rouge-et-Or – du moins, en théorie – mais à présent sa chère cousine était régulièrement occupée, pour ne pas dire tout le temps. Il y avait de quoi : elle, au moins, avait de grandes chances de réussir brillamment ses ASPIC, entamer une future carrière professionnelle prestigieuse et par-dessus le marché, devait se préparer pour le second mariage de sa très chère mère.
Tandis que lui… le garçon était allongé sur le ventre, dans son lit, avec Xav qui roupillait à ses côtés. L’heure était tellement avancée qu’il devait être minuit passé depuis longtemps. A la base, il était censé réviser pendant toute la soirée, et, visiblement, terminer en relisant les babioles de valeur qui restaient le reste de l’année dans son tiroir n’était pas l’effet souhaité.
Mais la légende urbaine – et dans ce cas précis, la légende poudlarienne – disait vrai, Isaac Tremblay n’était absolument pas fait pour le travail. Dans tous les cas, il allait redoubler pour cause de psychopathe mal léché, même s’il tenait farouchement à passer ses examens, question de fierté et de satisfaction personnelle. Allez ! Il révisera, c’est sûr… demain. Promis.
Plongé dans sa quiétude et son chocolat chaud, il fut étonné d’observer un hibou passer par la fenêtre, déposer un parchemin sur son matelas pour repartir aussi vite qu’il était apparu. Surpris, il parcourut les lignes écrites à la va-vite et sourit en se rendant compte que cela venait de Katleen. Ensuite, son sourire s’estompa aussitôt quand il comprit que quelque chose n’allait pas et qu’il fallait qu’il la rejoigne dans la Salle sur Demande. Cette salle, aussi célèbre qu’inaccessible, il n’avait eu l’occasion de la trouver (par hasard !) qu’une fois lorsqu’il était en quatrième année, pour se cacher de Billybork qui était à ses trousses. Longue histoire, qui ne mérite pas que l’on s’attarde dessus maintenant. Isaac enfila une veste, posa le livre précieux sur sa table de chevet et s’éclipsa de son dortoir pour filer vers le septième étage : la pièce s’y trouvait, selon d’anciens élèves intrépides.
~~~
Il vagabondait depuis quelques minutes à présent, en pensant très fort qu’il voulait voir sa petite amie. Peine perdue. Frustré, il allait revenir sur ses pas alors qu’il remarqua l’existence une petite porte en bois sans ornements quelconque. Et si… ? Il la poussa, prudent, et tenta le tout pour le tout. //
- Kat ? C’est Zaac… tu es là ?
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Team RP
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Guilde : Aucune
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Sam. 10 Juin 2017, 00:11
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// Après avoir fait le cauchemar concernant Frank Wakefield et Ethan, Katleen avait pris une décision. Elle devait demander à Zaac de dormir avec elle. Elle voulait essayer. Voir si le meilleur endroit sur Terre pour elle quand elle était éveillée l'était aussi quand elle était assoupie. Elle espérait que oui car elle aspirait à passer une nuit sans se réveiller une seule fois depuis bien des mois maintenant. Il n'y avait eu aucune exception, aucun répit depuis janvier. Et bien avant encore en vérité. Son enlèvement datait de septembre et elle ne se souvenait pas avoir bien dormi depuis le début du neuvième mois de l'année.
C'est donc pour ça qu'elle avait envoyé un parchemin au Gryffondor à l'aide d'un hibou d'une de ses camarades à cette heure tardive de la nuit. Elle espérait fortement avoir une réponse et connaissait assez Isaac pour savoir qu'il ne dormait sûrement pas encore. Il devait réfléchir à plein de choses ou tenter de se convaincre de réviser ses ASPIC qui approchaient à grands pas. Elle sourit à cette pensée. Elle aurait en réalité pu le faire réviser et avait été égoïste de profiter de chacun de leurs moments au lieu de l'aider pour ses études. Mais ainsi, elle se disait que, dès septembre prochain, ils seraient dans la même classe. Pensée de nouveau purement égoïste. Elle prit la décision de proposer au garçon son aide. Elle n'allait pas ne penser qu'à elle.
Après avoir envoyé le volatile de la salle sur demande - des fenêtres étaient apparues - elle s'assit sur le lit qui trônait en plein milieu de la pièce. Bien évidemment, il y avait ce meuble puisqu'elle voulait dormir. Elle attendait Zaac depuis une quinzaine de minutes quand elle entendit la porte s'ouvrir puis des pas feutrés. Il était finalement venu. Elle ne put s'empêcher de sourire. //
- Kat ? C’est Zaac… tu es là ?
- Oui. Avance tout droit, tu vas me voir derrière la cheminée, indiqua-t-elle en lui faisant signe de la main.
// Une fois arrivé à sa hauteur, elle l'embrassa doucement puis se réinstalla sur le lit, une main faisant des boucles dans ses cheveux, cherchant les mots adéquats. //
- Ecoute... je fais des cauchemars du vieux fou depuis que nous avons été libérés. Mais depuis que j'ai appris pour Ethan... il est là dans tous mes rêves, chaque nuit. Et parfois, Frank menace de t'emprisonner ou de tuer. Je n'ai pas passé une seule nuit entière depuis septembre. Je ne me sens plus en sécurité. Je...
// Elle se stoppa un instant et regarda le sol. //
- Je me disais, égoïstement, que peut-être qu'en dormant avec toi, tout ceci passerait car... je me sentirais bien, à ma place, protégée, avoua-t-elle dans un murmure. Mais je comprendrais que tu ne veuilles pas, bien évidemment, ajouta-t-elle en le regardant dans les yeux.
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 10 Juin 2017, 12:32
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-Oui. Avance tout droit, tu vas me voir derrière la cheminée.
// Isaac laissa échapper un soupir de soulagement. Première bonne nouvelle, il n’était pas perdu et donc ne s’était pas retrouvé précisément là où il ne devrait pas être. Dans un cas pareil, il aurait décidément été dans la panade jusqu’au cou, parce que clairement ce n’était pas le bon moment pour se perdre ou se retrouver nez-à-nez avec un Kiki sauvage – il eut à cet instant une pensée pour Hell – à une heure du matin. Seconde bonne nouvelle, Katleen n’était pas loin. En fait, elle était même très proche lorsqu’il réalisa qu’elle était en train de l’embrasser délicatement.
Reprenant ses esprits, il détailla la pièce du regard. Il n’y avait qu’un grand lit à première vue particulièrement confortable et l’atmosphère était douce, paisible, chaleureuse. Isaac ne savait pas réellement à quoi s’attendre, alors il s’assit aux côtés de la Poufsouffle pour qu’elle lui explique la raison de ce hibou aussi tardif qu’alarmant. //
- Ecoute... je fais des cauchemars du vieux fou depuis que nous avons été libérés. Mais depuis que j'ai appris pour Ethan... il est là dans tous mes rêves, chaque nuit. Et parfois, Frank menace de t'emprisonner ou de tuer. Je n'ai pas passé une seule nuit entière depuis septembre. Je ne me sens plus en sécurité. Je...
// Sa mâchoire aurait pu se décrocher qu’il n’aurait même pas réagi. Il ne savait pas que Katleen était devenue quasi insomniaque depuis leur « libération » et se sentait légèrement coupable de ne rien avoir remarqué. De plus, écouter le déroulement de ses mauvais rêves était atroce et il sentit un frisson lui parcourir l’échine. Lui aussi, les premiers soirs, avait eu des nuits agitées, ressemblant à une nuit d’adoubement par l’épuisement qu’elles procuraient et les nuits blanches à répétition. Ces derniers temps, tout cela s’était calmé et la présence de ses camarades de chambre, de Xav et la lueur de la lune à l’extérieur étaient devenues quelque peu rassurantes. Mais le jeune homme ne pouvait que comprendre la peine de Katleen, et la laissa continuer jusqu’au bout de sa pensée. //
- Je me disais, égoïstement, que peut-être qu'en dormant avec toi, tout ceci passerait car... je me sentirais bien, à ma place, protégée. Mais je comprendrais que tu ne veuilles pas, bien évidemment.
- Hé, on avait dit quoi ? demanda-t-il Je me soucis beaucoup pour toi, et tu passes avant tout, tu te souviens ? Bien sûr que je veux bien passer cette nuit avec toi. Et si ça marche… et bien je suis prêt à le faire aussi souvent que tu le voudras. Ce sera notre deuxième nuit ensemble, tu te souviens de la première ?
// Cette fois-ci, il souriait légèrement. C’était le soir de la rentrée, la première fois où il lui avait dit qu’elle l’aimait. C’était un beau souvenir et il était heureux de pouvoir aider Katleen en recommençant une seconde fois. //
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Team RP
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Guilde : Aucune
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Poudlard : 7e année |
Date du message: Sam. 10 Juin 2017, 18:55
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- Hé, on avait dit quoi ? Je me soucis beaucoup pour toi, et tu passes avant tout, tu te souviens ? Bien sûr que je veux bien passer cette nuit avec toi. Et si ça marche… et bien je suis prêt à le faire aussi souvent que tu le voudras. Ce sera notre deuxième nuit ensemble, tu te souviens de la première ?
// Laissant place à un sourire sur son visage, Katleen décida de le faire marcher un peu et prit un ton sérieux et un air grave. //
- Non... de quoi tu parles ?
// Elle laissa quelques secondes et observa la réaction du jeune homme. Elle serrait les lèvres pour ne pas exploser de rire. La mine du Gryffondor était partagée entre l'interlocution, l'incompréhension et un regard interrogateur. La jeune fille ne put se retenir longtemps et se mit à pouffer. //
- Tu aurais du voir ta tête ! Bien sûr que je m'en souviens bêta ! Comment oublier cette soirée ?
// Le soir de la rentrée, ils s'étaient fabriqués un matelas de fortune et avaient protégé leur petit coin de paradis avec des sortilèges d'invisibilité et anti-insectes. Ils avaient aussi métamophosé certaines de leurs affaires pour en faire des oreillers. Ca avait été une nuit étoilée et douce. Il n'avait pas fait si froid et la nuit avait été calme. //
- Hmm c'est vrai que quand tu es venue nous rejoindre en vacances, on n'a pas dormi ensemble... mais je suis sûre qu'on en crevait tous les deux d'envie ! s'exclama-t-elle sans même rougir.
// Déjà à l'époque, la jeune fille aimait le rouge et or. Du moins, elle le croyait. Mais elle avait eu trop peur de faire le premier pas. Pourtant, ses frères lui avaient assuré que c'était réciproque. Ou du moins qu'Isaac semblait être aussi attirée par elle. Mais même avec ça, elle n'avait pas osé. Heureusement que lui avait fini par l'embrasser sinon ils seraient encore à se regarder amoureusement sans agir.
Elle espérait par contre que le Gryffondor n'attendait rien de plus que dormir. Car actuellement, elle n'était pas prête pour autre chose. Elle rougit à cette pensée. //
- Bon si ça fonctionne, on peut essayer de se rejoindre tous les soirs ici alors. On demandera à nos amis de nous couvrir. Mais je ne veux pas que ça bouleverse ton programme de révisions ou des activités que tu as envie de faire avec tes copains ! En tout cas, je pourrai te faire réviser si tu veux !
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