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Team RP
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Date du message: Lun. 06 Juin 2016, 22:11
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[Lettre de Erwan Adamson à Jade O'greaney]
// Erwan avait reçu une courte lettre la veille de la part de Jade O'greaney. Il avait été surpris en découvrant son contenu. Elle prenait en fait de ses nouvelles. En effet, elle se demandait s'il avait vu, lui aussi, le savant fou. Il rédigeait donc une réponse brève afin de la rassurer. Enfin, rassurer n'était pas le mot puisqu'elle avait dit ne pas s'inquiéter.
C'était son jour de congé. Il s'était tout de même levé tôt car il avait un programme chargé. Après avoir pris une douche, il s'était vêtu de deux de ses vêtements moldus préférés : un blue-jean tout simple, une chemise blanche et un blazer. C'était bientôt l'été et même si ils étaient en Ecosse, le soleil savait se montrer.
Il relut sa lettre avant de se diriger vers le bâtiment dont le propriétaire s'occuper du courrier de Pré-au-Lard.
Citation : | Bonjour Jade,
On dirait bien que tu t'inquiètes quand même un minimum pour moi finalement... Par ces quelques mots, tu comprendras que je suis bien en vie et toujours là pour t'embêter. J'ai en effet vu le savant fou et lui ai même servi un repas, sans savoir qu'il était, cela va de soi.
A bientôt, en sachant que tu as hâte de me revoir,
Erwan. |
Il adorait toujours taquiner la jeune fille et, même en ces temps un peu sombres, il continuait.
Il sortit de la taverne et se dirigea en direction de la poste. Il déposa son courrier, paya le patron et poursuivit ce qu'il avait à faire. //
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Date du message: Ven. 28 Oct 2016, 16:12
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[Lettre de Jade O'Greaney à sa mère]
// Depuis qu'elle avait appris la nouvelle, Jade était préoccupée. Elle avait tourné et retourné dans sa tête la façon d'aborder ou non la nouvelle. Ce n'était pas des plus simples. Elle savait pertinemment que si elle allait voir ses parents dans le manoir elle allait se mettre à pleurer et à crier et rien de bon n'en ressortirait.
Elle avait donc pris sa plume et un morceau de parchemin et écrit quelques lignes.
Citation : |
Chers parents,
Cela fait bien longtemps que je n’ai pas prit de plume pour vous écrire. Je n’ai pas non pris de vos nouvelles, ni répondu à vos nombreux hiboux, je suis désolée.
La vérité est que j’ai pris une décision suite à ce que j’ai appris lors de mon séjour à l’hôpital.
Comme vous devez sans doute être au courant au vu du nombre incalculable de hiboux et chouette qui ont déposé des lettres dans mon appartement, je vais être directe.
Je suis horriblement choquée de ce que j'ai appris. Que vous deux, aient pu me mentir de la sorte pendant autant d'année.
J'aurais préféré l'apprendre autrement, j'aurais préféré apprendre autrement que mon père n'est pas mon père. J'aurais aimé le savoir plus tôt. Peut être que j'aurais mal réagi oui mais je n'ai pas franchement l'impression de bien réagir en ce moment ! Vous aviez l'intention de me cacher ça toute ma vie ?!
Une autre question. Il y a d'autres secrets me concernant ? parce que maintenant je suis prête à tout entendre.
Aussi, la raison de l'acharnement de grand-mère sur moi, pour me marier à un homme de bonne famille et tout son blabla sur les aristocrates sorciers, c'était surement de votre faute également ? vu que vous avez subitement changé d'avis concernant mon avenir, c'était probablement parce que grand-mère a appris la vérité et que vous vouliez vous racheter ?!
Je suis déçue.Déçue et peinée. J'ai l'impression de vivre dans une famille de fou et ce qui m'énerve le plus c'est que Ruby était au courant !!
Cette lettre fait gage des dernière nouvelles que vous aurez de moi pendant un moment. Ne m'envoyer plus de hibou, je n'y répondrais pas et je n'ouvrirait même pas les lettres.
Sur ce, portez vous bien avec vos mensonges.
Jade.
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Elle relit sa lettre. Ce n'était pas franchement le mieux qu'elle avait dit à ses parents. Mais elle avait prit une décision. Elle voulait leur faire comprendre sa colère. Elle se dirigea vers le bâtiment et paya quelques mornilles pour envoyer sa lettre. //
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Date du message: Ven. 24 Fév 2017, 00:35
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HRP : Déso pour le doubl post :/
[Lettre de Jade O'Greaney à ses parents]
// Jade s’était enfin décidée. Elle avait longuement parlé avec Erwan et finalement c’était dit que c’était stupide de faire l’autruche. Elle était assise à une table devant la poste, un stylo à la main et son parchemin étalé devant elle. Elle se souvenait encore de sa dernière lettre à ses parents, elle avait été froide et méchante. Elle n’avait pas compris et elle ne comprenait pas encore vraiment totalement mais elle se sentait moins manipulée maintenant qu’elle savait.
Elle respira longuement. Elle était triste mais elle avait envie d’avoir des réponses.
Citation : | Cher parents,
J’ai longuement réfléchi et hésité. Mais j’ai bien reçu ta lettre maman et je suis allée au cimetière. Je pense que je commence à comprendre pourquoi vous avez fait ce que vous avez fait et que grand-mère vous a un peu mis la baguette sous la gorge.
J’ai besoin de réponse. Je sais que je suis directe mais je ne me souviens de rien de lui et je veux savoir j’ai l’impression, maintenant que je connais tous, qu’il me manque quelque chose, que je ne suis plus la même personne.
Tout ça pour dire que je serais volontiers là dimanche midi, pour le repas.
J’espère que vous me comprenez.
A bientôt.
Jade. |
Elle cacheta la lettre qu’elle venait de finir d’écrire et se dirigea vers la poste où de nombreux hiboux attendaient de pouvoir prendre leur envol.
Elle paya le voyage du rapace pour l’expédition de sa lettre et retourna à ses occupations dans le village sorcier. //
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 24 Fév 2017, 23:02
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[Lettre de Charlen Di Marzio à sa mère]
// Charlen Di Marzio était de fâcheuse humeur. Pourtant, elle s'était retenue de faire une entrée digne de la plus courroucée des furies lorsqu'elle posa les pieds à la poste de Pré-Au-Lard. Après tout, elle avait ses raisons. Elle en avait plus qu'assez des magouilles et entourloupes dans sa famille, chaque année c'était de pire en pire. L'année dernière, c'était le retour des parents d'Isaac, et à présent, il fallait faire sauter le champagne pour le second mariage de sa mère avec quelqu'un qu'elle n'avait jamais rencontré, en bref, pas moyen d'avoir la paix dans cette famille de fous. Ce qui expliquait pourquoi la brune avait passé son dimanche après-midi loin de Poudlard, pour se changer les idées. Acheter quelques bouquins pour sa collection en pensant vaguement à Caleb Wilmery et des farces et attrapes chez Zonko pour Isaac, ça lui faisait du bien. Piquée par la curiosité, elle était passée devant l'enseigne de la boutique d'Esmeralda, mais les portes de L'Antre du Destin étaient fermées.
Puis Charlen avait donc déboulé à la poste du petit village sorcier, saluant d'un hochement de tête les tenanciers Albert, et confia sa lettre à un hibou, après l'avoir caressé quelques instants.
Citation : | Bonjour Maman,
Je sais que je n'ai jamais répondu à ta dernière lettre, du coup je me rattrape, un peu.
Du coup rentrons tout de suite dans le cœur du sujet, je préfère être directe. Si tu aimes vraiment ce Jeremy, fonce. Tu n'en a rien à faire de l'avis de papa, du reste, tu as toujours été comme ça. Refais ta vie, même si c'est trop loin de nous. Tu peux même nous la faire à la Tremblay et faire le tour du monde en bateau avec ton futur mari si tu veux. Je sais que ça n'a jamais été facile pour toi depuis le début et que je t'en ai souvent voulu pour les choix que tu as fait, mais je veux que tu sache que j'ai décidé d'arrêter d'être une gamine capricieuse quand elle n'a pas ce qu'elle veut, parce qu'au fond tu sais très bien que je t'aime.
Dis-moi la date exacte de ton mariage et je fais ma valise tout de suite. Calypso (tu sais, la sœur d'Isaac) se demandait si elle pouvait venir et j'ai dit oui, ce sera une bonne occasion pour toi de la rencontrer. Tu sais quoi, je trouve qu'elle te ressemble beaucoup, bornée et indépendante qu'elle est.
Bref, ce n'était pas très long comme lettre, mais j'ai toujours du mal à m'habituer à l'idée que tu ais voulu reprendre contact avec nous.
La vita senza di te, non è lo stesso.
Charlie. |
La Serpentard avait eu beaucoup du mal à rédiger sa lettre, et cela se voyait dans sa petite écriture brouillonne. Elle sortit de la poste en remerciant les propriétaire, et resserra son écharpe autour d'elle. Le froid de février était toujours aussi glacial, et elle rêvait déjà de retourner dans sa salle commune, terminer ses devoirs pour la rentrée près de la cheminée. Peut-être qu'elle était toujours un peu énervée, mais Charlen Di Marzio avait l'impression d'avoir fait un grand pas dans sa petite vie. //
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Team RP
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Date du message: Ven. 28 Avr 2017, 22:06
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[Lettre de Caleb Wilmery (moi) à Charlen Di Marzio (Liara)]
// Caleb avait tergiversé pendant une longue heure. Devait-il oui ou non envoyer cette lettre ? Elle n'avait aucune raison d'être mais il sentait qu'il devait la transmettre à sa destinataire. Lors du repas organisé chez Jade et lui, il avait eu un bon feeling avec leur invitée, Charlen. Etrangement, il voulait la connaitre davantage. Enfin ça n'était pas étrange mais l'ancien Serdaigle ne savait toujours pas s'il était remis de sa rupture soudaine - pas si surprenante que ça en fait - avec Lindsey et parler à une fille n'était peut-être pas une bonne idée. Enfin, quelqu'un qu'il ne connaissait pas avant Lindsey voulait-il dire, pendant Poudlard. Mais pour une fois il écoutait son coeur et non la raison.
Il profitait donc de sa petite excursion à Pré-au-Lard pour passer déposer sa lettre. Athéna n'était pas là quand il avait voulu l'envoyer et il allait devoir se contenter d'un hibou lambda.
Citation : | Chère Charlen,
Tu vas peut-être trouver cette missive déplacée ou inutile mais j'aurais aimé savoir si tu aimerais boire une bièraubeurre un de ces jours dans une auberge de Pré-au-Lard ?
J'ai beaucoup aimé notre repas avec Jade et j'espérais pouvoir faire plus ample connaissance avec toi...
Je t'embrasse,
Caleb |
Il roula le parchemin avant de changer d'avis. Il donna un miam hibou au plus proche des oiseaux qui se trouvaient là et lui confia son parchemin.
L'ancien Serdaigle quitta la salle remplie de volatiles sans se retourner. Il se sentait idiot et avait peur de la réaction de la jeune femme. Elle irait peut-être voir Jade et lui dire qu'il était complètement abruti. Qu'il ne devrait plus jamais lui reparler. Il secoua la tête. Depuis quand s'en faisait-il autant pour une personne ? //
Dernière édition effectuée par Katleen Makerley (Ven. 28 Avr 2017, 22:06) ; édité 1 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 14 Juil 2017, 21:34
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[Lettre de Glen Talnac à Cooper Lawford]
// Lorsqu’il avait appris que la coupe du monde de quidditch aurait prochainement lieu à Poudlard et qu’il était possible de participer à l’organisation de celle-ci, Glen avait immédiatement décidé de poser sa candidature. Travailler à la réalisation d’un événement pareil, c’était pour lui un rêve devenant réalité, une occasion qu’il ne laisserait passer pour rien au monde. Ce serai aussi l’occasion pour le sorcier de revoir son père qui avait suffisamment de relations au sein du département sportif du Macusa pour pouvoir assister à chaque coupe du monde de quidditch, quand il n’en arbitrait pas les matchs mais ce ne serai probablement pas le cas, ou le touriste américain aurait déjà été prévenu par son paternel de la nouvelle. Ces idées en tête, Glen alla à la poste de Pré-au-lard où il séjournait pour soumettre sa candidature. Les lieux étaient bruyants à cause des oiseaux mais le sorcier brun n’y fit pas attention et se dirigea vers le guichet. Il jeta un rapide à sa lettre pour vérifier s’il n’avait oublié aucune formule de politesse, se demanda s’il n’en avait pas trop fait sur ce point puis la confia à l’employé à l’accueil. //
Citation : | Mr Lawford,
Je, soussigné Glen Talnac, souhaiterait apporter mon aide à l’organisation de la coupe du monde de quidditch à venir. Je suis américain mais réside actuellement à l’auberge des Trois Balais de Pré-au-lard et y demeurerai jusqu’après la coupe et serai donc à votre entière disposition.
J’ai reçu une formation de médicomage mais n’ai pas pût obtenir de diplôme à cause de mon hémophobie. Je vous laisse juger si cela ma qualifie ou non comme assistant médical. Je connais tout des règles du quidditch – mon père, Buyan Talnac, est arbitre professionnel – et j’ai joué durant plusieurs années en amateur en tant que batteur. Je suis également doué pour m’occuper des oiseaux quels qu’ils soient, ce que je pensais pouvoir être utile si l’une des équipe possède des mascottes de ce type.
En l’attente de votre réponse, veuillez agréez, monsieur, à l’expression de mes sentiments les plus distingués.
Sincèrement votre, Glen Talnac. |
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Direction Auror Animatrice
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Poudlard : 5e année |
Date du message: Mer. 25 Juil 2018, 15:24
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[Lettre de Ciryen Fill à Lola Azzurra-Coleman]
[Lettre de Ciryen Fill à Cooper Lawford, Directeur de Poudlard]
// Ciryen franchit la porte de la Poste de Pré-au-Lard d'un air décidé. Elle salua gentiment le couple Albert, s'attabla au fond de la boutique, sortit plume, encre et parchemins, et s'attela à sa tâche. La première missive, d'une importance capitale, était à l'attention de Lola, la jeune étudiante qu'elle avait rencontré quelques jours plus tôt. Son nouveau patron l'avait tuyauté sur une piste pour démasquer le Diffamateur Anonyme ; après avoir passé la nuit à éplucher les derniers exemplaires de la Gazette, elle devait absolument partager ses réflexions avec sa complice infiltrée. //
Citation de Lettre à Lola Azzurra-Coleman : | Chère Lola,
J'ai du nouveau. Déjà, je voulais t'informer de ma toute nouvelle prise de fonctions en tant que serveuse à la Tête de Sanglier. Ce que tu dois savoir, c'est que je m'entends très bien avec Julian, le gérant ; il est très doué pour se tenir informé de tout ce qu'il y a à savoir dans le coin. Et il m'a dit qu'il était très fortement probable que l’empaffé qui s'amuse à calomnier des innocents à grand renfort d'affabulations soit localisé dans le château.
J'ai lu et relu toutes les chroniques diffamatoires qui sont parues depuis le vingt juin, et à mon humble avis, tout porte à croire que c'est un de vos encadrants qui est derrière tout ça. Si tu veux connaître ma logique derrière cette hypothèse, on se rencontrera de nouveau et je t'exposerai mon raisonnement de vive voix - évitons de créer de nouvelles vagues en se faisant intercepter nos lettres ; d'ailleurs je prends suffisamment de risques en t'envoyant ce courrier...
Je ne connais pas tes enseignants, ni les autres adultes qui vous entourent, mais méfiance. Les murs ont des oreilles et les statues ont des yeux.
Pour ta gouverne, je vais contacter directement votre directeur. Il est grand temps qu'il agisse et qu'il joue son rôle de boss au sein de son équipe pédagogique. |
// Ciryen leva sa plume un instant. A mesure que les mots coulaient, elle se sentait pousser des ailes, comme à défendre la veuve et l'orphelin. Après tout, c'était d'enfants dont il était question, et certains très jeunes, qui n'avaient absolument pas les armes nécessaires pour se défendre dans une situation pareille ! D'une certaine manière, elle se sentait véritablement touchée par cette histoire, et sentait que les choses n'allaient pas rentrer dans l'ordre d'elles-mêmes - quant à compter sur le personnel de Poudlard pour s'occuper enfin des choses importantes dans l'enceinte même de l'école, c'était utopique à l'extrême, de ce qu'elle en avait compris... Entre un directeur dragueur qui ne sait que sourire, un concierge bougon qui n'adresse la parole qu'à son apprentie et une infirmière qui tremble de panique à chaque fois qu'un élève vient la voir pour se faire soigner, bonjour l'équipe de bras cassés ! La jeune femme secoua la tête et se reconcentra sur sa lettre. Elle n'avait pas toute la journée devant elle, d'autant plus que le bureau de poste n'allait pas tarder à fermer... //
Citation de Lettre à Lola Azzurra-Coleman : | Je te fais confiance pour mener l'enquête entre les murs de l'école. Tiens moi au courant de l'avancée de tes recherches, surtout. Et bon courage.
Ciryen |
// La demi-elfe cacheta le premier parchemin d'un sceau léger représentant l'Ordre de Nécromancie, puis s'empara d'un deuxième parchemin vierge. Il était temps d'exprimer toute sa façon de penser à Monsieur le Directeur de Poudlard. //
Citation de Lettre à Cooper Lawford : | Monsieur Lawford,
Nous ne nous connaissons pas, et c'est tout aussi bien ainsi. Je trouve qu'il y a un gros laisser aller dans votre établissement. Comment pouvez-vous laisser quelqu'un médire sur vos élèves, ces enfants dont VOUS avez la responsabilité et dont VOUS devez assurer la sécurité tant morale que physique, sans entreprendre la moindre mesure à l'encontre de la personne diffamante ? Votre inaction, Monsieur, qui s'apparente pour moi à de la pure calinotade, est tout bonnement inacceptable. Quand même MOI, qui n'ait aucun rapport à votre école, en arrive à entendre par-delà les murs que la personne à l'origine de ces ragots se terre parmi vous, comment vous justifiez-vous de n'avoir rien mis en place pour démasquer le responsable ? |
// Ciryen interrompit sa plume de nouveau. Elle venait d'avoir... comme un flash, un éclair de lucidité en somme. Elle avait compris ! La jeune femme interpella Harfang, qui s'approcha avec un air surpris. Rapidement, elle lui demanda par télépathie si Cooper Lawford aurait pu avoir quelqu'un à protéger au sein même de Poudlard. Le commerçant réfléchit un instant, énuméra quelques noms de professeures - que des femmes, évidemment -, s'apprêtait à repartir vaquer à ses occupations après s'être fait remercier par son interrogatrice, mais se ravisa à la dernière seconde...
Cooper Lawford travaillait avec sa femme. Eilis Hannay-Lawford était embauchée en tant que responsable administrative de l'école.
Ciryen écarquilla les yeux et remercia chaleureusement Charles Albert. //
** Venez quand vous voulez à la Tête de Sanglier avec votre femme, je vous offrirez le cocktail de votre choix - et je vous réserverai la table la plus... enfin, la moins crasseuse... **, ajouta-t-elle avant de se pencher sur son courrier en cours.
Citation de Lettre à Cooper Lawford : | Moi je le sais. Je sais ce qu'il se passe ! C'est votre femme, Eilis Hannay-Lawford, qui est derrière toutes ces histoires odieuses, et vous la protégez !
Votre attitude à tous les deux est inadmissible, réellement, et je compte bien alerter les autorités si rien n'a changé dans les deux semaines qui arrivent.
Faites votre choix, Monsieur le Directeur. Et faites le bon. |
// Ciryen scella sa lettre menaçante de la même manière que la précédente, puis rouvrit la missive pour Lola et rajouta un petit Post Scriptum à la va-vite en pied de page : //
Citation de P.S. : |
P.S. : Je pense que c'est la femme qui est derrière tout ça, et que l'homme la protège... |
// Elle ne voulait pas être trop explicite, au cas où son courrier soit malencontreusement intercepté, mais espérait que sa phrase sera suffisamment compréhensible à la demoiselle.
Ciryen paya les six Mornilles à Gabriella Albert et s'éclipsa rapidement. La journée avait été pesante et elle avait bien envie d'aller se reposer au soleil... //
Couleurs utilisées dans ce message : #CC0000, #E73E01, #2F8042 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 05 Jan 2019, 14:32
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[Lettre de Clemens Hooper (brigade de la police magique locale à Pré-Au-Lard) à Cooper Lawford, au sujet de Swaran H. Walter]
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A Queensbury, Nord de l'Angleterre
// Rien. Depuis des mois maintenant. Qui lui paraissaient des siècles. Comment avait-il pu attendre si longtemps ?
Il ne parvenait plus à parer la folie qui menaçait en lui depuis son départ. La vie semblait lui avoir tout donné, pour tout lui reprendre encore. Cruelle existence. Il était seul, sur son fauteuil, dans son manoir, au coin du feu. Seul dans le noir, le crépitement des flammes éclairant à peine les reflets de son tapis usé. Une grande maison vide.
Il se remémorait pour la millionième fois le jour de leur rencontre, souvenir vivace du sourire de cette femme qui l'avait fait tomber amoureux, comme au premier regard. Il se rappelait leur dîner au kiosque, leurs sorties de couple heureux à qui rien ne pouvait arriver. La demande en mariage. Son visage passionné derrière le comptoir de La meringue gourmande. Ses muffins à tomber à la renverse. A quoi bon se répéter chaque instant de leur histoire, puisqu'elle n'existait plus ? Avait-elle seulement existée ? Dans une autre vie, peut-être …
Loreliese était partie, sans un mot, sans une lettre. Swaran n'avait pu se résoudre à croire à un abandon, puisque cette femme était incapable de blesser quiconque. Pourtant, lorsque la nouvelle de sa mort tomba, toutes ses certitudes tombèrent avec. Retrouvée par la police londonienne, le corps de la femme qu'il avait aimée ne danserait plus jamais au son des concertos de son piano. Le petit panneau amovible devant La Meringue gourmande n'affichait plus que ces cinq lettres : f-e-r-m-é. Qu'était-elle allée faire à Londres ? Une voiture moldue l'avait-elle percutée, avait-elle été agressée, violentée, froidement assassinée ? Il aurait préféré ne jamais avoir su. Mais que pouvait-il imaginer de pire ? Qu'elle l'ait quitté, ou bien qu'elle ne vive plus ? Ses questions restaient sans réponse, et il était fatigué de remuer ciel et terre pour retrouver une explication à ces quelques phrases d'un avis de décès. Des mois qu'il avait contacté tous les préfets moldus, le service des aurors, le corps professoral de Poudlard, le Ministère. Des mois qu'il n'avait reçu que des haussements d'épaules, des regards contrits et des accolades amicales. Loreliese était décédée, voilà tout. Sans savoir comment, mais elle ne vivait plus. Et le monde lui semblait bien vide à présent.
Il avait perdu le goût des choses bien faites, sa rigueur et son dandisme. Il n'arpentait les couloirs de son manoir plus que vêtu d'un peignoir de velours, un verre de whisky à la main. Comme si l'alcool pouvait l'aider, âme en peine qu'il était devenu. Il n'était plus que l'ombre de lui-même, un vague décalque de l'aristocrate qu'il avait été. Il avait surmonté la mort d'une autre - une fois - et n'avait pas la force de le refaire. Trop vieux, trop atterré, trop impuissant. Non, il n'avait ni la force ni le courage de reconstruire une vie sans amour. Puisqu'il n'obtiendrait aucune réponse, à quoi bon rester ?
La paix ce n'est pas l'absence de guerre. Mais l'amour, c'est l'absence de l'autre. Il n'y a que là qu'on le ressent. Voilà une phrase qu'il pourrait écrire, sur un parchemin, une toute dernière phrase ...
Swaran fut pris de vertiges en se levant de son fauteuil. Il ne s'était pas tenu sur ses deux jambes depuis une éternité. Son verre tomba et, en se brisant, emporta ce qui lui restait de sa raison. Comme un animal torturé, il lécha au bout de ses doigts les gouttes de l'alcool brulant, mêlé au sel de ses larmes. Il ne s'était même pas aperçu qu'il pleurait.
Sans atermoiements, il prit une plume et griffonna ses derniers mots sur son bureau, d'une écriture descendante, appuyée, prête à déchirer le papier. Ce n'était pas son testament, mais quelle importance ? Que les vautours s'arrachent ses biens, il n'en avait que faire. Demain, plus rien n'existerait pour lui.
Dans le tiroir de son bureau, il empoigna une dague dont le fourreau contenait ce qui le sauverait de sa folie. Le double tranchant, imprégné de venin de basilic, brillait dans la lumière des flammes. Il avait l'air d'un dément, d'un assassin, à regarder le reflet du couteau de tellement près qu'il s'en brulait les yeux. Mais jusque dans sa mort il resterait un homme respectable : il prit son parchemin et son arme, et laissa ses pas le guider jusqu'à l'extérieur du manoir. Sans savoir où il allait, il avançait, guidé par la lune. Déjà mort à l'intérieur.
Il tomba, à quelques centaines de mètres de l'entrée de sa demeure. Il chuta dans l'herbe glacée, à genoux, n'implorant plus rien puisque plus rien n'existait. Le parchemin chiffonné dans sa main, il enfonça avec douceur la lame dans le creux de son ventre. Ses yeux s'assombrirent, de larmes et de brouillard, avant de se fermer. Il ne sentit ni le liquide chaud s'écouler de ses entrailles, ni le haut de son corps s'effondrer face contre terre, appuyant la dague plus profondément encore, à quelques centimètres de son coeur. Il était mort. L'aube n'était pas levée et Swaran H. Walter était mort. Le visage plein de neige et le peignoir de sang, Swaran H. Walter était mort. Son corps lourd et froid serait retrouvé au petit matin.
Seule s'était envolée son âme, plus légère, dépossédée d'une existence tragique et généreuse qu'il ne pouvait plus supporter. //
***
A Pré-Au-Lard
// Ce n'était pas faute d'avoir appris à Clemens Hooper que les nouvelles tragiques ne s'annonçaient pas par courrier, il n'avait pas le courage de se rendre à Poudlard pour prononcer de vive voix ces quelques mots à Cooper Lawford. Un drame pareil, c'était imprononçable. Alors il avait rédigé ce petit papier, qu'il glissa sans un sourire entre les pattes d'un hibou gris.
Citation : | Cher M. le directeur,
Vous trouverez dans cette lettre une nouvelle qui me peine sûrement autant que vous. Nous avons retrouvé ce matin le corps sans vie de Swaran H. Walter, dans l'enceinte de sa propriété familiale. Monsieur H. Walter s'est suicidé avec du venin de basilic. Tout porte à croire qu'il n'avait plus tout ses esprits, au vu du mot que nos services ont retrouvé dans sa main. Je vous le joins également, peut-être qu'il fera plus sens pour vous que pour moi.
Il n'avait pas été aperçu en dehors de son domicile depuis des semaines, et quelques habitants de Pré-Au-Lard nous ont confié des rumeurs au sujet d'une certaine Loreliese Laners, décédée à Londres il y a quelques mois, avait qui Swaran s'était fiancé.
Les dispositions avec la police moldue ont déjà été prises. En l'absence de proches, les funérailles auront lieu comme de coutume dans son village natal. Je sais toute l'affection que vous lui portiez, c'est pourquoi je souhaitais vous informer de la date et de l'heure de l'enterrement. Si vous connaissez d'autres personnes qui auraient voulu être présentes, conviez les également, afin de rendre hommage au brave homme qu'il a été.
Bien à vous,
Clemens Hooper |
Et joint à cette lettre, un petit parchemin taché de rouge :
Citation : | La paix ce n'est pas l'absence de guerre. Mais l'amour, c'est l'absence de l'autre. |
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