Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 04 Aoû 2018, 16:51
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// Lily approcha d'un lac. Elle le connaissait : Le lac aux fées. Une légende racontait que plusieurs fée y vivaient. Voyant ce que faisaient les hommes de la nature, elle scellèrent un pacte : aucun humain ne devrait les voir. Elles prospérèrent … jusqu'à ce qu'une d'entre elles sortie cueillir des plantes pour une potion, tombe devant un charmant humain…
Lily savait que c'était un mythe. Mais la suite la faisais frissonner.
Ses parents avaient accepté de l'emmener loin de l'Angleterre pour découvrir un endroit emprunt de magie. Celui-là étais l'exemple parfait. Toutes les légendes qui courait à son sujet chez les moldus comme chez les sorciers la faisait soit sourire soit trembler. Ainsi, à Brocéliande, en Bretagne, en France, elle avait put découvrir tout ce qui enchantait les contes pour enfants ou destiné aux adultes. Elle vit une couleuvre qui serpentait sur l'eau paisible du lac. Une brise souffla sur ses cheveux qui s'éparpillèrent. //
** Où vous cachez-vous donc, petites fées ? … **
// Un bruit de cape la fit sursauter. Elle se retourna brusquement mais personne ne se trouvait derrière elle. Soulagée, mais pas encore convaincue qu'elle rêvait. Soupçonneuse, elle avança silencieusement et lentement de l'endroit où elle se souvenait avoir entendu le bruissement de cape. Derrière le buisson, il n'y avait pourtant personne. Habituellement, elle n'aurait pas pris peur, mais dans un tel lieu, tout étais possible et quiconque l'espionnait pouvait être doté de pouvoirs étranges et inconnus. //
- Mais qui est-tu donc, espion vil, marmonna t-elle entre ses dents, en anglais.
// Elle scruta tout les arbres alentours. Avait-elle des hallucinations ou ils avaient des formes des visages. Peu rassurée, elle commença en marcher à reculons pour quitter la rive du lac. Lui vinrent alors en tête les histoires qu'elles avait étudié avec passion : La Dame blanche du château de Trécesson, les lavandières de nuit, le meneur de loups… Autant d'histoires qui la faisait frémir. De plus, le château était à deux pas d'ici. Au cœur même de Brocéliande… Un « Crac » léger la fit tressaillir. Derrière elle se tenait un homme barbu et jovial un peu semblable au mythique sorcier Dumbledore. //
- Me voici, espion méprisable que je suis, s'exclama t-il.
// Lily n'y croyait pas. Étais-ce le légendaire Merlin l'enchanteur ? Existait-il encore ? Que voulait-il dire ? Il l'avait entendu parler anglais et lui parlait de la sorte pour qu'ils se comprennent ? Voyant qu'elle ne pipai mot, il se présenta. //
- Merlin l'enchanteur, lui-même. Je suis bien piètre comme espion, mais voila bien longtemps que du sang sorcier n'a pas traversé cette forêt. Je n'ai pu m'empêcher de vérifier. Vous vous plaisez à Brocéliande ?
// Lily étais sous le choc. Ainsi donc, elle est la dernière sorcière à traverser le bois magique ? Elle n'en croyais pas ses yeux, il lui avait adressé la parole ! Elle se présenta en bégayant. //
- Je-je suis Li-l-ly Astraya. Je vient de-de Poudlard.
// Il semblait ravi. //
- Je connaît cet endroit !
// Ils papotèrent joyeusement, en anglais, et s'échangèrent les nouvelles du monde des sorciers, français ou anglais. Lily ne regretta pas cette visite, quoique effrayante par moment. //
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 10 Aoû 2018, 20:29
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// Si Erik Tintaniel, le père d'Arya, était un Moldu, ce n'était pas pour autant qu'il n'appréciait pas les légendes anciennes et les histoires de magie. Vivant depuis toute petite dans un monde où la Magie existait et où ses parents avaient pris l'habitude de lui raconter des légendes mythiques, la jeune fille aux cheveux noirs avait longtemps rêvé d'aller dans le lieu sur lequel on racontait le plus de légendes : la forêt de Brocéliande.
Les histoires de l'Enchanteur Merlin et de la Fée Viviane avaient bercées sont enfance, et quand, durant les vacances d'été précédant son entrée à Poudlard, son père avait proposé à Arya de partir une semaine en Bretagne, pour voir des amis qu'elle ne connaissait mêle pas, la fillette avait immédiatement accepté. Avec un enthousiasme inhabituel de sa part.
Si elle avait accepté, ce n'était pas pour le voyage. La France, ça ne l'intéressait pas plus que ça, et passer des heures en train et en voiture, encore moins. Parce que malheureusement, si elle était une sorcière, son père ne l'était pas. Et sa mère n'était plus là pour l'emmener à la place de son mari. Elle n'était plus là depuis un an et demi.
Non, si la jeune sorcière avait accepté, c'était plutôt pour voir ce lieu de légendes. Alors, dès que son père avait été occupé avec ses amis qu'il n'avait pas revu depuis quelques temps, la jeune fille lui avait demandé si elle pouvait faire un tour.
Il avait accepté. Il acceptait toujours. Presque toujours.
La maison se trouvait à plusieurs kilomètres de la forêt. Pas très loin non plus, environ cinq ou six kilomètres. Mais même en courant, ça lui aurait pris un peu de temps. Alors Arya avait marché un peu, jusqu'à un endroit dégagé et inhabité, et elle avait enfourché son balai.
Dans les airs, le voyage s'était fait en quelques minutes. Elle était descendue de balai, et elle observait maintenant la forêt qui se tenait devant elle, qui l'appelait. L'engin toujours à la main, elle s'engouffra dans la forêt de Brocéliande.
Elle avait entendu des milliers de rumeurs sur cet endroit, et elle voulait s'en faire une idée elle même. Elle marcha, encore et encore, et finit par se retrouver devant une rivière.
Le bruit de l'eau l'enchantait, et elle s'assit au bord du cours d'eau. Elle resta là quelques minutes, immobile, jusqu'à entendre un bruit. Elle se retourna doucement. Un cerf se tenait devant elle. //
- Viens... viens là, petit cerf...
// Murmura Arya. A son grand étonnement, la bête obéit et se rapprocha, jusqu'à se trouver à quelques centimètres d'elle. La sorcière tendit lentement la main, et la posa sur le front de l'animal. //
- Merci de me laisser faire ça...
// Elle était ravie de cet instant. Elle avait l'impression de faire partie de la forêt, d'être une partie d'un être qui regroupait les animaux, les plantes, et elle. Le cerf partit, et quand elle finit également par se lever et rentrer, elle murmura quelques mots. //
- Cette forêt est vraiment magique.
// Puis elle sortit de la forêt, enfourcha son balai, et rentra chez les amis de son père. //
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Joueuse
Messages : 3867
Guilde : Aucune
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Dim. 19 Aoû 2018, 12:55
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[RP unique de Thalia Sandway & Aristophane Huxley]
// La forêt de Brocéliande... Un lieu fascinant. En apparence, d'un calme limpide et imperturbable, mais rayonnant d'un mystère qui ne laissait aucun doute sur les multiples surprises pouvant se cacher derrière les feuillages. Ou n'étaient-ce que des tours de l'imagination engendrés par les multiples légendes circulant sur cette forêt magique ?
La jeune fille avançait d'un pas sûr sur le petit sentier zigzagant entre les branches, sac-à-dos sur les épaules, s'émerveillant de la beauté et de la tranquillité sereine du paysage qui l'entourait. A quelques pas devant elle, une carte de la forêt dans une main et sa baguette lancée dans un Sortilège de Point-au-Nord dans l'autre, ainsi qu'un bandana violet dans les cheveux, conforme à lui-même, Aristophane donnait la direction - compte tenu de son sens de l'orientation déplorable, Thalia avait jugé plus judicieux de confier cette tâche à son meilleur ami. Cela ne faisait pas deux ans que la jeune fille et son anciennement correspondant se connaissaient, mais ils auraient déjà pu passer pour des jumeaux tant leur complicité était grande.
Cet été marquait un grand changement dans leurs vies respectives. Tous les deux quittaient leurs écoles de sorcellerie les ASPICs en poche, Thalia avec tous les Optimals dont elle avait besoin pour rentrer au Département des Mystères ; elle n'en revenait pas, mais elle l'avait fait. De son côté, Aristophane prenait son indépendance en quittant la Russie pour partir s'installer en Grande-Bretagne, notamment pour se rapprocher de Lasbelin. Là-bas, il avait décroché un job de Chasseur de Nouveautés au Magic Museum de Londres, et comptait bien dans son temps libre se consacrer à créer son propre groupe de Wizard Rock.
C'est Aristophane qui avait eu l'idée de partir en vacances sur la côte bretonne au mois d'août et, ne voulant pas y aller tout seul, il avait proposé à Thalia de l'accompagner, qui s'était fait une joie d'accepter. Au programme, notamment, cette randonnée un peu à l'improviste dans la Forêt de Brocéliande, avec nuit à la belle étoile. //
- Tu es sûr que c'est une bonne idée de dormir dehors, sans guide, dans une forêt qu'on ne connaît pas ? demanda Thalia, s'interrogeant un peu sur leurs projets.
- Mais ouiiii, t'inquiète, ça va être cool ! Au pire, on se fera attaquer par un cerf, quelle horreur. Et si on arrive à trouver un lac avant la tombée de la nuit, on pourra même voir des feux follets ! répondit-il sur un ton enthousiaste.
- Ca n'en tient qu'à toi, lança-t-elle avec ironie.
// Le jeune homme tourna la tête en haussant un sourcil, un sourire espiègle sur le visage. //
- Encore une seule remarque sur mes capacités d'orientation et je te laisse plantée là, bonne chance pour retrouver la sortie !
- Ah oui ? Bonne chance à toi quand tu te retrouveras seul face à un repaire de tarentules alors !
// Ignorant la provocation, Aristophane reprit la marche sans répondre, puis lança un autre sujet de conversation. //
◊*************◊
// Le soleil se couchait à présent, laissant la pénombre s'installer doucement sur la forêt. Et toujours pas la moindre trace du lac qu'ils étaient sensés avoir atteint il y a au moins une heure. Aristophane s'était arrêté, au milieu d'une petite clairière, tournant et retournant la carte entre ses mains, l'air légèrement contrarié. //
- Je ne comprend pas trop, on a pourtant avancé dans la bonne direction. A moins que mon sort de Boussole ait été dévié par les puissants flux magiques qui circulent ici, c'est la seule explication que je vois.
- Qu'est-ce qu'on ne donnerait pas pour une bonne vieille boussole moldue, soupira Thalia. Au pire, on n'a qu'à s'arrêter ici pour la nuit, l'endroit n'est pas trop mal. Et tant pis pour les feux follets.
// Aristophane acquiesça et, toujours en mouvement, s'en alla récolter du bois pour faire un feu. Lorsqu'une dizaine de minutes plus tard, le petit tas fut prêt, Thalia se concentra, puis invoqua Isaz la Brillante, ainsi que Kenaz la Torche, les fondit, puis projeta le tout sur les brindille sèches, qui s'embrasèrent aussitôt. //
- Encore à crâner avec tes graphèmes, lâcha Aris.
// Parmi les leçons que Thalia avait tiré de sa mauvaise expérience dans les cachots de Wakefield, c'est que la magie des graphèmes pouvait se révéler être une formidable alliée en bien des circonstances. Depuis sa cinquième année, elle s'était beaucoup plus intéressée à cette matière et avait réalisé de grands progrès, ce qui n'était pas le cas d'Aris qui n'avait de toute manière jamais beaucoup écouté en cours ; en revanche, l'enseignement de Durmstrang ne le faisait pas démériter en matière de sortilèges et techniques de combat.
Ils sortirent les sandwichs qu'ils s'étaient préparés pour le soir et les mangèrent goulûment tout en discutant de choses et d'autres. Puis ils s'allongèrent sur l'herbe aux reflets bleutés et contemplèrent le ciel étoilé. //
- C'est la pleine lune, remarqua Thalia.
- Bien vu Merlin, se moqua Aris. J'imagine que ça t'a valu un optimal en Astronomie ?
- Au moins je sais reconnaître les constellations, moi.
- Te voilà bien avancée, Reine des étoiles. Mais moi aussi, j'en connais. Tu vois l'étoile polaire ? Et bien tu vas deux étoiles sur la gauche, tu remontes un peu, tu fais une sorte de boucle, puis tu pars en zigzag sur la droite, et tu obtiens la constellation de la Demiguise. Tu la vois ?
- Euh... non ?
- C'est normal, elle est invisible.
// Thalia éclata de rire, et ils se remirent à converser de plus belle. Les braises du feu rougeoyaient encore lorsqu'elle sombra finalement dans le sommeil. //
◊*************◊
// Un long hurlement tira la serdaigle de ses songes. Il faisait encore nuit noire, la lune brillait de tout son éclat. Un hibou hululait, des grillons chantaient, les buissons frémissaient. Peu rassurée, Thalia redressa le buste et s'assit en tailleur dans l'herbe. Le hurlement était-il réel ? A peine se posait-elle la question qu'un second hurlement lui confirma cette idée. Un sentiment d'urgence s'empara de Thalia. //
- Aris... Aris ! murmura-t-elle pressemment en secouant son ami. Réveille-toi, il faut qu'on bouge !
// Elle n'osait pas hausser la voix, de peur d'attirer les loups dans leur direction. La jeune fille se mit sur pieds en un temps record et remit son sac-a-dos sur ses épaules. Comme Aristophane ne bougeait pas, elle lui décocha un coup de pied, ce qui provoqua un geignement plaintif de l'intéressé. //
- Aïeuh ! Ca va pas ! Qu'est-ce qu'il y a ?
// Thalia s'apprêta à répondre quand un nouveau hurlement retentit, bien plus proche qu'avant. Proche d'un état de panique, la serdaigle se força toutefois à garder son sang-froid, et entraina Aristophane derrière un gros buisson à l'autre bout de la clairière, derrière lequel ils s'accroupirent. Aussitôt, elle leur lança des sortilèges de Désillusion et dissimula leur odeur. Puis ils se remirent à épier la forêt.
Deux minutes plus tard, un loup, seul, fit irruption dans la clairière, et s'avança jusqu'à l'endroit où les deux jeunes gens s'étaient allongés pour dormir. Il avaient un pelage gris luisant, des pupilles fines et brillantes, un museau court, et sa queue un peu dégarnie trainait au sol. Le loup s'arrêta, renifla l'herbe, puis releva la tête et regarda les environs. Ne les remarquant pas, il s'éloigna dans une autre direction.
Thalia attendit d'être sûre que le loup soit suffisamment éloigné pour relâcher sa respiration, et se tourna vers Aristophane, fondu dans le décor. //
- C'est un loup-garou, décréta-t-il gravement.
// Le coeur de Thalia rata un battement. //
- Tu es sûr ?
- Presque. Il a l'air différent d'un loup normal, et comme tu l'as fait remarquer tout à l'heure, c'est la pleine lune.
// Il marquait un point. Voilà qui compliquait beaucoup l'affaire. Thalia n'avait jamais affronté une créature de cette envergure. //
- Bon. A part se cacher en espérant qu'il ne nous trouve pas, tu as une idée de quoi faire ?
- Il y a le sortilège d'Homomorphus, mais... Je ne le connais pas. On peut toujours tenter de l'attaquer frontalement...
- Non. On évite.
// Avec leur niveau en combat, ils avaient certainement des chances de s'en sortir face à un loup-garou, mais l'issue était trop incertaine, mieux valait ne pas courir le risque. //
- Bon, puisqu'il est parti par là, on va dans la direction opposée. Normalement, il ne peut pas nous voir ni nous sentir, il faudra donc juste tâcher de faire le moins de bruit possible, et tout devrait bien se pas...
- THALIA ! s'écria Aristophane, la coupant net.
// Avant que la jeune fille ait pu esquisser le moindre mouvement, elle ressentit une vive douleur dans la jambe, hurla et s'effondra au sol. Content de sa proie, le loup-garou se redressa au dessus d'elle en grognant, prêt à porter le coup fatal. Mais la vue de la jeune fille commençait déjà à se voiler, c'est à peine si elle pouvait discerner le fabuleux amanite phalloïde qui se dressait devant son nez. Elle allait mourir en face à face avec un champignon.
Une lumière verte zébra la nuit alors qu'elle perdait connaissance. //
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