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Personnage Non Joueur
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Date du message: Jeu. 07 Mar 2013, 15:07
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Haute Prairie
// La Haute-Prairie contrairement à ce que son nom pourrait annoncer est une cour qui se trouve à l’intérieur de la Citadelle.
Elle est entourée de gradins et de nombreux balcons donnent dessus. C'est la cour qui est le plus souvent utilisée pour les duels. Les Frontaliers ayant un honneur légendaire, ce n'est qu'avec ces duels qu'ils peuvent laver un affront, et les disputes se règlent souvent par un bain de sang. Les Dessinateurs n'ont aucun avantage puisque, comme dans le reste de la Citadelle, l'Imagination n'est pas accessible.
C'est notamment dans cette cour que s'est déroulé le duel, devenu mythique, entre Ewilan Gil'Sayan et Holts Kil'Muirt, une des Sentinelles qu'elle venait de sauver à Al-Poll. //
Lieu de Isara
Dernière édition effectuée par Katleen Makerley (Lun. 28 Aoû 2017, 22:48) ; édité 4 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 27 Déc 2014, 13:57
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[RP entre Aïleen Camdell-Liannem (Riverelle) et Adam Til'Iryan (Nighty) ]
//Hésitant, Adam se tenait debout à l'entrée de la cour. Comme à chaque fois qu'il pénétrait dans la Citadelle, l'accès aux spires lui était interdit, et il ressentait l'absence de ce monde qui était le sien. Il se sentait nu et désarmé, malgré la présence d'Arwen à sa taille. Il déglutit. Il détestait que les sbires lui soient fermées, et c'était pour ça qu'il ne rendait que très rarement visite à son père et son frère dans la Citadelle, et qu'il préférait les voir en dehors de l'édifice.
Mais cette fois-ci, il n'avait pas eu le choix. Tarïk Nar'Um, un vieil ami de son père qui avait pris son poste, avait demandé à voir Adam, histoire de discuter des dernières choses à régler en rapport avec Samayn. Adam s'était donc rendu à la Citadelle. En effet, il ne fallait jamais faire attendre Tarïk.
Adam revint au présent et déglutit, puis posa un pied sur le sable jaune de l'arène. Plusieurs Frontaliers s'entraînaient, dessinant des mouvements de bras et de jambes dans le vide, fendant l'air de leur épée. D'autres s'affrontaient en duel, et Adam prit garde à passer loin de leurs danses mortelles.
Tout en cherchant Tarïk des yeux, il se dirigea vers le fond de la cour, continuant d'éviter les combattants. Soudain, alors qu'il passait près d'une jeune femme blonde à l'air féroce qui tournoyait sur le sable, son épée à la main, il croisa ses yeux. De magnifiques yeux bleus-gris, profonds, sauvages et tranchants comme de l'acier. Il se figea sur place. La jeune femme paraissait vraiment très douée, et bien que trempée de sueur, son souffle était calme, et non pas précipité comme certains des Frontaliers. Elle exécutait la plupart de ses mouvements parfaitement. Adam hocha la tête. Puis il se reprit et alla se poster un peu plus loin des combats, tout en continuant d'observer la jeune femme.
Il avait un moment de libre devant lui, Tarïk ne se montrant pas, et après un instant de réflexion, il ôta son haut, révélant son torse musclé, et saisit Arwen. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas combattu, et bien qu'il s'entraîna tous les jours, il n'était pas particulièrement doué en combat. Il avait les bases, les maîtrisait, se battait même plutôt bien, mais cela s'arrêtait là. Il décida donc de commencer doucement et commença à effectuer les gestes que son père lui avait tant appris.//
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Ven. 02 Jan 2015, 15:20) ; édité 3 fois |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 27 Déc 2014, 16:23
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// En haut, en bas, les esquives projetées dans les écarts des reins, dans l'ondoiement doux de ses hanches, et la rotule se plie, et le sabre vient caresser l'air. Ses épaules s'effacèrent devant la salve imaginaire. Elle voltige, elle déchire les alentours, se redresse, fatalité blonde acharnée dans ses mouvements. Les muscles bandés et le bras accompagnent la trajectoire mortelle de la lame, la bouche se tord dans son tournoiement. Les nerfs se tendent dans une concentration aiguisée à même la peau, leurs jeux ciselaient et sculptaient l'épiderme, et elle plonge, esquivant une attaque utopique, rase le sable jaune de l'arène. Un élan trop précipité la projeta dans une disharmonie qui se fit brève ; elle profite de ce mouvement imparfait pour se relever d'un lancement de son sabre vers le haut. L'air frémit. Alerte.
Les omoplates saillent sous la peau suintante et luisante de la sueur, modelant le tissu collant de son haut. Le corps suit, servile, le sabre qui crache sanglantes promesses, hurlées à l'azur du ciel.
Les prunelles dilatées frôlaient la démence lorsqu'elles croisèrent celles, plus sombres qu'une nuit sans lune, d'un jeune homme qui passa devant elle. Cela ne dura qu'une fraction de seconde. À peine interrompue dans son mouvement, elle reprit le contrôle de sa valse avec la mort. Et elle oublia un instant ce regard hypnotique et ombrageux, qui l'avait, l'espace d'un moment, plongée dans l'obscurité de la nuit, dans le chuintement pressant et doucereux des ombres.
Mais, dans sa danse noire et blanche, elle sentait ces yeux, les mêmes yeux, posés sur elle. Aïleen eut un frisson dans ces pesantes secondes. Perturbée. Elle suspendit son mouvement, se retourna avec lenteur, son sabre longeant la jambe droite.
La première chose qu'elle remarqua était l'aura ténébreuse qui se déployait autour de lui. Peut-être était-ce l'opacité noire de son regard. Ses cheveux brun foncé contrastaient avec la blancheur de sa peau, et il devait avoir environ le même âge qu'elle. La blonde cligna des yeux devant la courbe parfaite de ses abdominaux. Grand, mince et musclé, il avait la carrure standard d'un Frontalier.
Mais ce n'en était pas un. Et pas seulement parce que la jeune femme ne l'avait jamais vu à la Citadelle. Il ne possédait pas cette grâce et cette aisance qu'avaient les guerriers des Marches du Nord. Il ne maniait pas sa lame correctement. Ses mains de caressaient pas l'épée, elles la forçaient à se mouvoir. Mais le jeune homme irradiait d'une puissance froide et chaleureuse en même temps. Un dessinateur, Aïleen en était persuadée. Elle en avait vu plusieurs à Al-Jeit. Et certains d'entre eux dégageaient cette impression étrange, même si celle-ci était différente. Plus douce et plus glacée, comme un chat à la patte de velours.
La Frontalière, sans ranger son sabre, se décida à venir lui parler. Silencieusement, elle se glissa dans son dos et se pencha par-dessus son épaule avant de murmurer : //
- Je ne t'ai jamais vu par ici, il me semble. Quel est ton nom ?
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Sam. 27 Déc 2014, 16:26) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #AFEEEE |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 27 Déc 2014, 17:52
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//Alors qu'il était concentré sur un mouvement particulièrement compliqué, il sentit plus qu'il ne la vit l'ombre se glisser dans son dos. Le chuchotement doux qui résonna près de ses oreilles ne le surprit pas, et, continuant d’esquisser doucement les mouvements de la danse qu'il connaissait par cœur, il laissa les mots qu'apportaient le murmure s'inscrire sous ses paupières fermées.//
- Je ne t'ai jamais vu par ici, il me semble. Quel est ton nom ?
//Adam eut un léger sourire, imperceptible aile de son amusement. Il savait à qui appartenait la voix. Instinct du Dessinateur, même privé de ses pouvoirs. Il répondit au murmure, chuchotant lui aussi, tout en continuant de dessiner dans les airs de son arme.//
- Enchanté. Mon nom va sûrement te sembler familier. Je suis Adam Til'Iryan. Fils du défunt général Samayn Til'Iryan.
//Dans un éclat de fer de sa lame, il se retourna lentement, prenant garder à ne pas blesser la jeune femme, bien qu'il savait qu'il ne l'aurait pas touchée, même si il l'avait voulu. Il fixa de ses yeux sombres les étincelants yeux de fer. La curiosité le titilla. Quel était le nom de l'âme qui se cachait derrière ces yeux ?//
- Aurais-je l'honneur de connaître le tien ?
//Il ne se faisait pas d'illusion. Si il voulait en savoir plus sur cette femme, il devrait procéder par étape. Elle avais l'air piquante et cruelle. Le genre mante religieuse. Mais les Frontaliers avaient un honneur farouche, dont Adam avait hérité, et par respect du sien et d'elle-même, la jeune femme répondrait sûrement. Comme le voulait l'usage.
Par réflexe, Adam voulut attirer à lui son haut par un petit vent qu'il tenta de créer, mais bien évidemment la Citadelle bloquait ses pouvoirs. Il soupira et alla chercher son vêtement qu'il enfila, attendant la réponse de la Frontalière.//
Couleurs utilisées dans ce message : #AFEEEE, #3F1C5A |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 27 Déc 2014, 19:34
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// Le jeune homme n'eut pas le sursaut espéré. Au contraire, elle sentit les muscles de ses joues se contracter en un sourire, et la peau du dessinateur effleura celle de la Frontalière, qui frissonna. Il lui répondit, d'une voix pas plus forte que la sienne : //
- Enchanté. Mon nom va sûrement te sembler familier. Je suis Adam Til'Iryan. Fils du défunt général Samayn Til'Iryan.
// Aïleen laissa échapper un hoquet de stupeur. Samayn Til'Iryan. Bien sûr qu'elle le connaissait. Celui là -Adam- était donc son fils ? Elle n'était même pas au courant que Samayn en avait un. Et encore moins un dessinateur.
La tirant de ses pensées, Adam se retourna pour la regarder en face, et ils se retrouvèrent nez à nez. Dans un sursaut instinctif, elle fit un bond en arrière.
Il planta ses yeux dans ceux de la jeune femme. Il avait le regard noir, noir comme l'encre qui teinte le ciel les soirs d'hiver. Froid comme le givre. À l'instant où elle le croisa, elle eut l'impression d'être plongée dans un bain frigorifiant, qui emprisonnait ses sens et serrait ses membres dans sa morsure polaire. Elle faillit crier, mais se contint avec peine, il la prendrait pour une folle. Et se secoua intérieurement. Elle se faisait des idées, c'était évident. //
- Aurais-je l'honneur de connaître le tien ?
// La blonde sourit devant cette politesse inattendue. À moins qu'il ne s'agisse que d'une moquerie habilement lancée ? Mais non, il avait l'air tout à fait sérieux. Elle rangea sa méfiance dans sa poche.
Aïleen ouvrait la bouche pour répondre quand Adam lui tourna le dos. Elle haussa un sourcil, mais il était simplement allé chercher son haut. La Frontalière finit par lui dire, mielleuse et caressante sans le vouloir : //
- Aïleen Camdell-Liannem. Qu'est-ce que tu viens faire à la Citadelle ? C'est un peu risqué pour un dessinateur, je trouve.
// Et c'était vrai. Il est impossible de dessiner dans la Citadelle, à part dans la Vigie. C'est pour cela que peu de dessinateurs y mettait les pieds. Privés de leur pouvoir, ils étaient sans défense dans le cas d'une éventuelle attaque.//
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 27 Déc 2014, 20:30
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//La jeune femme eut un hoquet de stupeur. Visiblement elle connaissait son père. Adam soupira. Les gens avaient toujours la même réaction. Samayn n'avait pas ébruité le fait qu'il ait deux fils, dont un lieutenant Frontalier.
En effet, le couple Til'Iryan n'avait pas voulu que leurs hauts grades portent leurs enfants sur le chemin de la réussite. Ils devaient se débrouiller seuls. Peu de gens étaient donc au courant que Samayn et Sylia avaient eu deux fils, respectivement lieutenant Frontalier et future Sentinelle, et une fille avec de grandes ambitions.//
- Aurais-je l'honneur de connaître le tien ?
//La jeune femme sourit, et répondit d'une voix douce.//
- Aïleen Camdell-Liannem. Qu'est-ce que tu viens faire à la Citadelle ? C'est un peu risqué pour un dessinateur, je trouve.
//Joli nom. Il lui semblait que son père, ou Analyon l'avait déjà prononcé, mais il n'était sûr de rien. Il sourit à son tour. Bien sûr que c'était dangereux. Pour tout Dessinateur, disons, normal. Adam ne risquait pas grand-chose. Certes il n'avait pas accès à l'Imagination. Mais il savait se battre. Assez pour survivre en cas d'attaque en tout cas.
Il hésita à lui donner le motif de son passage à la Citadelle. Mais parler de son frère le tentait trop. Il voulait savoir ce que les gens pensaient de lui, si fier et si doué. Il aimait son frère bien sûr, mais sa curiosité quant aux membres de sa famille était légitime. Son père avait toujours été tellement fier d'Analyon, et avait tellement vanté ses talents qu'Adam était curieux de savoir si ils étaient réels, ou purs fruits de l'imagination de Samayn.//
- Je viens rendre visite à Tarïk Nar'Um. Nous devons discuter. Et si je croise mon frère durant mon passage, cela m'arrangerait, j'ai deux mots à lui dire à lui aussi.
//La jeune femme, Aïleen donc, était curieuse. Bon point, cela alimenterait leur conversation. Lui était incapable d'en tenir une longtemps, faute de savoir quoi dire. A défaut de parler, il fixa de nouveau son regard dans les magnifiques yeux d'acier.//
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 27 Déc 2014, 22:04
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- Je viens rendre visite à Tarïk Nar'Um. Nous devons discuter. Et si je croise mon frère durant mon passage, cela m'arrangerait, j'ai deux mots à lui dire à lui aussi.
// Et il riva une nouvelle fois son regard dans le sien. Elle tressaillit, et ses poils se dressèrent sur ses bras. La Frontalière se statufia, horrifiée par cette incompréhension de la situation. Elle avait l'impression d'être ligotée par des liens froids, glacials, contre sa peau tiède et humide. Qui l'agressait, dissonance de son esprit entre des maillons de glace. L'obscurité qui baignait les yeux d'Adam tâcha les prunelles de la jeune femme. Elle se perd dans les ténèbres mordants qui la noyaient dans une vague malsaine, mais si tendre et si câline qu'elle fut effrayée par le plaisir que lui insufflait cette sensation. Cette caresse douce, dans la courbe que formait ses reins, dans celle de ces épaules, cette caresse qui glisse, tel le vent, et qui vient travailler et violenter amoureusement sa peau, cette caresse onctueuse et délectable qui longe les reliefs de son visage. Enlacement savoureux et terrifiant.
Était-il en train de l'ensorceler ? Cette question lui parvint à l'esprit, lumière minuscule au milieu de cette mer froide et enivrante, qui l'enveloppait de ses bras doux et pervers. Impossible, les sbires étaient fermées ici.
Avec difficulté, la jeune femme se tira de cette prison insalubre et les alentours réapparurent, s'accordant avec son immense soulagement. Les chaînes froides et câlines disparurent petit à petit.
Elle durcit son regard sans quitter celui de l'autre et se raidit, ignorant autant qu'elle le pouvait les mains caressantes et amoureuses qui se tendaient vers elle. Ça avait l'air tellement réel... Un irrépressible frisson courut le long de l'échine de la Frontalière. Elle se redressa fièrement, les joues livides mais les yeux de nouveau vifs et tranchants. Et elle laissa le masque brutal et froid cacher son émotion. Par Merwyn, l'effet était saisissant. Peut-être avait-il le don d'hypnotiser les gens ? C'était vraiment un homme étrange. Et cela ne faisait qu'attiser sa curiosité au lieu de lui faire peur, bien qu'elle sache parfaitement que ça pouvait être risqué. Si elle réagissait ainsi à un simple regard, elle ne savait pas comment allait se passer la suite. //
- Hrm hrrrm, donc tu as un frère. Et qui est-ce ? Je pourrais peut-être te l'amener, si je le connais.
// Elle venait d'analyser les paroles d'Adam, bien qu'elle soit encore un peu troublée. Ça voulait dire que Samayn avait deux fils. Dont un qui était Frontalier. De mieux en mieux... //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Sam. 27 Déc 2014, 22:04) ; édité 1 fois
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 12 Fév 2015, 21:44
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//Adam fut instantanément plongé dans une mer d'acier velouté. Le regard d'Aïleen était perçant, enveloppant et dur comme de l'acier, tout en étant délicat et voluptueux. Adam sentit un frisson courir le long de son échine, et un petit sourire éclot sur son visage. La jeune femme avait des yeux magnifiques.
Il lui adressa le sourire qu'il avait sur son visage, mais la Frontalière semblait paralysée, et, ne quittant pas ses yeux du regard, n'aperçut pas qu'il lui souriait. Déstabilisé, Adam sentit ses commissures redescendre vers le bas. Il observa la jeune femme, qui se redressa soudain, un peu pâle. Les yeux délicats devinrent éclats de fer, et la voix se fit de nouveau entendre, ferme et décidée.//
- Hrm hrrrm, donc tu as un frère. Et qui est-ce ? Je pourrais peut-être te l'amener, si je le connais.
//Adam sourit. Cette curiosité, encore. Mais elle ne le dérangeait pas. Bizarrement, il était sociable avec la Frontalière, bavard même. Il n'avait pas l'habitude de parler autant de lui ou de sa famille à des inconnus, mais la jeune femme avait quelque chose de différent, qui l'incitait à prolonger la conversation. //
- J'ai un frère, oui. Analyon Til'Iryan, je pense que tu as déjà entendu parler de lui.
//Puis, Adam pensa à autre chose. Elle était Frontalière. Une femme Frontalière. Peut-être avait-elle déjà croisée Jannaïla, où en avait-elle entendu parler. Il hésita. Le cas de Jannaïla était différent, et il ne savait pas si il pouvait en parler. Il prit un chemin détourné, dans l'espoir qu'Aïleen connaisse sa sœur. //
- Dis-moi, connaîtrais-tu une certaine Jannaïla ? C'est une jeune femme dont mon père m'a souvent parlé, et j'aimerais bien savoir si tu l'as déjà croisée dans la Citadelle...
//Un peu mal à l'aise, Adam tenta de dissiper son malaise en se passant la main dans les cheveux, et il eut un timide sourire envers Aïleen, qui le regardait toujours d'un air étrange. Hm. Qu'avait-il donc qui justifiait un tel regard ? Adam rougit légèrement, son malaise augmentant. Si seulement il avait eu accès aux Spires, il aurait eu leur présence rassurante à ses côtés, et n'aurait sûrement pas été si mal à l'aise.//
[RP abandonné]
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Ven. 24 Juil 2015, 20:31) ; édité 3 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #AFEEEE, #3F1C5A |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mar. 21 Aoû 2018, 21:12
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[Début de RP entre Nawel Hélianthas (Ellana Gil'Sayan) et Louha Hélianthas (Hermy Granger)]
// Comme à son habitude, Louha s’entraînait dans le vide. Elle paraît plusieurs coups invisibles avec force et entrain. Malgré sa "popularité" relative auprès des autres frontaliers, certains trouvaient néanmoins étrange de combattre ainsi. Elle même devait le reconnaître.
Sa longue chevelure qui paraissaient presque rouge avec la lumière que diffusait le soleil en cette pâle matinée d'automne volait autour d'elle sans qu'elle est prit soin de les attacher. Pour cette négligence, elle était soit crainte soit admirée. Quand ces duels auquel elle se livrait se déroulait l'après-midi, elle voyait parfois des gens regarder l'agilité avec laquelle elle s'acharnait sur l'adversaire imaginaire ou vérifier qu'elle ne se blessait pas.
Malgré sa rapidité et son habileté légendaire dont le bruit courait sur la Citadelle, certains ne la croyait pas capable de rester des heures ainsi sans se blesser avec l'épée qu'elle emportait toujours malgré l'affront qui n'existait pas réellement. C'était idiot de la juger comme cela et les rares qui le faisaient était considérés comme présomptueux et arrogants.
Mais ce jour-là, Louha avait préféré se lever aux aurores et démarrer son étrange duel dès les premiers rayons du soleil. Même si cela lui plaisait qu'on la soutienne et qu'on croit en elle, elle aimait ce moment de calme et de sérénité, avec seulement elle et elle. Personne d'autre. Et le fait que ses amis et amies comprenne cela et ne cherche pas à la retrouver lui mettait le baume au cœur.
Pour l'instant, elle n'avait rencontré personne qui souhaite l'affronter en duel. Ce n'était pas une raison pour oublier de s'entraîner sans relâche.
Elle se sentait en harmonie avec le sol, que c'est pieds atteignaient à peine avant qu'elle ne s'élance autre part. Le soleil naissant, pourtant moindre le matin, lui brûlait la nuque. À moins que ce ne soit la sueur chaude qui s'amusait à la brûler. Des gouttes d'eau perlaient sur son front, résultats de nombreux efforts.
Soudain, un bruit se fit entendre, un bruit de pas, se répercutant sur les murs. Elle baissa sa garde. Posa son épée au sol. //
- Qui est là ? demanda t-elle sans grande conviction.
// D'instinct, elle posa sa main sur la lettre de ses parents lorsqu'elle était convalescente. Elle était dissimulée dans la poche de son pantalon.
Qui pouvait bien être ici à une telle heure ? //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mer. 22 Aoû 2018, 15:48) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #E23C00 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 22 Aoû 2018, 13:37
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// Enfin. La fillette était enfin arrivée. Cela faisait des semaines qu'elle était partie d'Al Vor, qu'elle s'était fait engagé dans une caravane, pour suivre celle ci jusqu'à son dernier "arrêt", autrement dit la Citadelle des Frontaliers. Nawel ne s'était jamais rendu dans ce lieu, mais elle avait toujours voulu s'y rendre.
Pourquoi ? Parce que sa mère était une Frontalière. Et qu'elle était morte, en même temps que son père, dans une "expédition". La jeune fille ne savait rien sur la nature de celle ci, mais elle se doutait qu'il s'agissait d'une expédition dangereuse, puisque ses parents y avait trouvé la mort. Elle était sure qu'ils avaient été assassinés. Sûr ! Et elle était donc venue ici, car, qui mieux que les Frontaliers pouvait connaitre la raison de la mort d'une des leurs, et du mari de celle ci ?
Elle y était, enfin. On avait accepté de la laisser rentrer à l'intérieur de la Citadelle, après maintes vérifications, et elle avait même pu garder ses armes. Comme elle ne savait pas où aller, elle s'était dirigée vers l'endroit qui lui faisait le plus envie, sans aucune hésitation : le lieu d'entrainement des Frontaliers. Elle connaissait la réputation de ceux ci, savait qu'ils étaient de merveilleux guerriers, et ça, ça lui plaisait. Nawel avait toujours aimé se battre. Et dans les rues, elle en avait eu besoin. Elle s'était donc battu maintes et maintes fois, avec ses poings, ses pieds, ou son poignard. Voir même, une ou deux fois, lors d'accrochages entre bandes, avec son arc. Et elle était douée, surement moins que les guerriers d'ici, mais tout de même.
Elle arriva soudain au terrain d'entrainement, et vit une fille, plus grande qu'elle, en train de se battre dans le vide. Sa manière de combattre fit sourire la jeune fille, et elle s'avança sans un bruit. Puis, comme elle ne voulait pas espionner l'autre, elle marcha sans faire attention au bruit qu'elle produisait en posant ses pieds sur les pierres, et la Frontalière l'aperçut enfin. Elle baissa sa garde, et demanda qui était là. Normal. Peu de gens devait être levés à cette heure, car il était extrêmement tôt.
Nawel réfléchit une demi-seconde, puis décida de se présenter. //
- Je me nomme Nawel Hélianthas, et je suis venue chez les Frontaliers pour une raison... personnelle.
// Elle enchaina aussitôt une question, car elle aimait savoir à qui elle s'adressait. //
- Et toi, Frontalière, qui es tu donc ?
// Quand elle parlait, on aurait dit une adulte. C'était la vie dans les rues qui avait fait d'elle une fille comme cela. //
Dernière édition effectuée par un ancien joueur (Mer. 22 Aoû 2018, 13:38) ; édité 1 fois
Couleurs utilisées dans ce message : #0649CE |
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