Direction Auror Animatrice
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Guilde : Aucune
Maison : Serpentard
Poudlard : 5e année |
Date du message: Sam. 02 Mar 2019, 16:31
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Participation à l'event Saint-Valentin 2019
RP unique - Adam Whyte-Akombe (Aquilea) en binôme avec Jacob Nahald (Katleen Makerley)
Avec l'intervention de Jack Spire et Cooper Lawford
// Adam Whyte-Akombe se précipita hors de son dortoir, les cheveux encore en bataille. Il s’empara d’une brioche qui traînait sur la table près de la cheminée, esquiva le tentacule de la plante grimpante qui venait quémander quelques caresses et se rua à travers l’entrée de la salle commune des Poufsouffle. S’il n’avait pas eu la bouche pleine de viennoiserie, le petit garçon aurait sûrement pesté de vive voix ; il se contenta donc de maugréer intérieurement. //
** Bravo Adam. S’il y avait bien un matin où tu ne devais surtout pas te rendormir, c’était aujourd’hui ! Nom d’un troll, si je suis trop en retard, je ne pourrai pas sauver les oiseaux… **
// Il grimpait les marches deux à deux pour rejoindre le hall d’entrée où le Directeur leur avait donné rendez-vous de bon matin. Une fois encore, Adam s’était porté volontaire pour servir la bonne cause : il allait contribuer à libérer le parc de l’école des oiseaux exotiques qui s’y étaient installés pour une mystérieuse raison. Il arriva en haut de l’escalier et jaillit au milieu d’une foule de camarades de toutes maisons. Cooper Lawford et quelques enseignants se baladaient au milieu des étudiants. Adam sortit les fiches d’oiseaux que Jack Spire avait distribués quelques jours auparavant et s’avança dans le hall. Il s’approchait tant bien que mal du panneau d’affichage où devaient être placardés les binômes de travail, sa brioche entre les dents, quand il aperçut une silhouette bien connue qui avançait vers lui. //
- Salut Adam ! T’as vu, on est ensemble pour la mission spéciale Saint-Valentin ! On fait des trucs de plus en plus bizarres plus les années passent j’ai l’impression… Sauver le père Noël, Peeves qui nous construit un labyrinthe… La prochaine fois ce sera quoi ? Reconstruire le parc en entier parce qu’il aura été déboisé ?!
// Le jeune Pouffy écarta la brioche pour répondre à Jacob, la bouche pleine : //
- Jacob ! Non je… Il déglutit péniblement ; une gorgée de jus de citrouille n’aurait pas été de trop… je n’ai pas eu le temps d’aller voir le panneau d’affichage, je viens juste d’arriver. C’est vrai que c’est un peu spécial, l’ambiance à Poudlard ces derniers temps. Ceci dit, reconstruire le parc serait une assez bonne idée ; il manque un peu de modernité…
// Le regard d’Adam se perdit dans le vague, tandis que des plans d’aménagement extérieur lui venaient en tête. Quelques instants, il imagina un jardin japonais grandeur nature à la place de la Fontaine aux Lions et de grandes haies colorées à proximité des serres de botanique… Oui, ce serait vraiment splendide. Le jeune garçon secoua ensuite la tête et renchérit avec un grand sourire : //
- Alors comme ça on est ensemble ? C’est cool ça, on va gérer le pâté. On doit s’occuper de quelle espèce ? Pas les perroquets du Gabon j’espère, pas plus tard qu’hier je me suis fait poursuivre par l’un d’entre eux qui s’entêtait à essayer de m’apprendre une chanson paillarde…
// Ces oiseaux clandestins, c’était bien sympathique au début. Le ballet de plumages colorés accompagné de chants mélodieux en avait émerveillé plus d’un. Mais quelques jours après l’arrivée des volatiles, les choses s’étaient gâtées, et Adam - comme beaucoup d’autres - n’avait plus qu’une seule hâte : renvoyer ces créatures chez elles. Et surtout, SURTOUT ces satanés perroquets du Gabon. Jacob se mit à rire et lui répondit aussitôt : //
- Non ne t’inquiète pas ! On ne devra pas s’occuper de ces oiseaux trop bavards ! Tu nous imagines faire la discussion à un oiseau pendant toute la journée ? On doit prendre en charge le retour des geais de Steller dans leur pays natal : les Etats-Unis. Plus précisément, la Californie. Tiens, j’ai recopié rapidement la petite fiche de Jack Spire sur le geai.
// Adam se saisit du parchemin que son Préfet lui tendait ; il ne lui fallut que quelques secondes d’observation pour que son sourire s’élargisse. Il déclara d’une voix enjouée : //
- Oh, je sais où ils se trouvent ces oiseaux-là ! Ils ont une affinité toute particulière avec le Saule Cogneur, ils ont niché là-bas. C’est trop joli d’ailleurs avec leur belle couleur bleue, on dirait que l’arbre a mis une robe de bal !
// Il s’était fait cette réflexion quelques jours plus tôt, alors qu’il se rendait à son cours de botanique. L’aura bleutée qui entourait alors le Saule l’avait subjugué, et il n’avait cessé d’admirer l’arbre depuis. Pour le coup, il aurait bien aimé que Lawford épargne ces oiseaux-là ! //
Un peu plus tard
// Après une lecture assidue de la fiche que Jacob avait recopiée et un bon repas copieux à souhait, les deux Poufsouffles s’accordèrent un instant d’observation aux abords du Saule Cogneur pour discuter de leur manière de procéder. Le Directeur avait été très clair sur ce point : les oiseaux ne devaient surtout pas être blessés ! Leur rapatriement devrait donc être mené en douceur. Les deux garçons s’installèrent à même le sol - fort heureusement, il n’avait pas plu depuis longtemps - et l’aîné relut une nouvelle fois le parchemin concernant leurs oiseaux. //
- Apparemment, selon notre professeur, ils ont peur de l’eau. Mais il faudrait tout de même éviter de les noyer, sinon c’est nous qui allons finir dans le lac noir en compagnie du calmar géant et, je ne sais pas toi, ça ne me tente pas plus que ça…
// Adam se fit la réflexion qu’il n’avait jamais tenté d’entrer en contact avec le calmar en un an et demi de scolarité, et s’imagina leur première rencontre après que Cooper Lawford l’ait jeté dans le Lac Noir pour le punir d’avoir tué les geais. Le céphalopode lui aurait très probablement proposé une chambre dans sa grotte, ils auraient partagé une choppe de Bièraubeurre sans alcool et ils se seraient raconté des blagues jusqu’au bout de la nuit !
Ou alors, il l’aurait dévoré tout cru.
Une petite grimace apparut fugacement sur le visage d’Adam. Non, finir dans le Lac Noir n’était pas la meilleure des idées. Il émergea de ses pensées, de plus en plus perturbé, et se concentra pour rappeler à sa mémoire les dernières paroles de son acolyte. //
- Ah euh… oui, il vaut mieux les laisser en vie, sinon les profs ne vont pas être contents. Et finir en retenue pour cause d’oiseaux décédés, très peu pour moi. Mais on pourrait… utiliser de l’eau pour les déloger du Saule, par exemple ?
// Il réfléchissait à la fois à voix haute et intérieurement. En effet, tant que les geais s’agglutineraient dans les ramifications de l’arbre, ils seraient inatteignable - Adam avait longuement étudié le caractère de cette espèce végétale, et notamment sa propension à protéger farouchement toute espèce qu’il acceptait d’accueillir entre ses branches. Les déloger à coup de pistolet à eau semblait donc une stratégie tout à fait respectable. //
- Est-ce que tu as des pistolets à eau à Poudlard ? , demanda Adam à Jacob avec grand sérieux.
// Le Préfet éclata alors de rire, désarmant totalement son cadet ; il ne comprenait pas ce qu’il y avait de si hilarant dans sa question et attendait que son ami se calme pour qu’il puisse lui expliquer sa réaction. //
- Non, je n’ai pas pris ça dans mes valises en arrivant ici, désolé de te décevoir ! Mais par contre je maîtrise Aguamenti.
// Adam se mit mentalement une paire de baffe. Oublier que la magie existe, c’était un comble pour un apprenti sorcier ! Jacob poursuivit : //
- On peut toujours utiliser ce sort si on trouve un endroit où les diriger…
// Le jeune Whyte-Akombe hocha la tête et un silence de réflexion s’installa de nouveau entre les deux garçons. Trouver un endroit où diriger les oiseaux ? Comme un piège ? Ou alors… //
- On pourrait construire une cage ? proposa Jacob.
// Adam venait d’arriver à la même idée. Il surenchérit avec un peu plus de conviction que son camarade : //
- Une cage, c’est très bien. Il faudrait quelque chose de grand, pour pouvoir accueillir toute la troupe de geais. Et puis il faut éviter de les stresser, sinon ils auront du mal à se reproduire, tu ne crois pas ? Du coup, on pourrait essayer de trouver une cage qui fasse nature ; quelque chose de joli, de vert…
// Sa voix s’éteignit à mesure qu’il s’enfonçait dans sa réflexion. Cela faisait bien longtemps qu’Adam n’avait pas stimulé sa matière grise de la sorte ! Il passa en revue tout ce qu’il connaissait en techniques de bricolage… à savoir, pas grand-chose. La solution devrait venir d’ailleurs. Sortilèges, enchantements ? C’était hors de question pour lui, vu les catastrophes qu’il arrivait à produire avec sa baguette. Une idée lui effleura alors l’esprit. //
** Et si… **
// Le deuxième année plongea lentement la main dans la poche de sa robe, et en ressortit le rameau de Lilas du Diable. //
- Une cage en plantes ? Je pourrais demander à Spire de m’aider, il m’apprécie de plus en plus je crois.
// Il tendit la brindille à Jacob avec enthousiasme. Si cette plante avait mis sa vie en danger l'année passée, elle n'en restait pas moins très intéressante et pouvait sûrement leur être utile ! //
- Ah mais oui ! On peut utiliser la plante qui a failli te tuer l’année dernière ! Il faudrait juste trouver un moyen de l’immobiliser sinon elle va faire peur et risque de tuer les oiseaux.
- J’ai ma petite idée pour ça, répondit-il avec un clin d’œil malicieux.
// La bouture était la pièce qui manquait à son puzzle, et tout à coup, tout était devenu clair comme de l’eau de roche ! Il savait exactement comment procéder, il lui manquait juste quelques détails pour que son plan soit parfait - mais il savait exactement où trouver les informations qu’il cherchait… //
Le lendemain
// Les deux Poufsouffle avaient décidé de se répartir le travail. Tandis que Jacob se renseignerait à la Bibliothèque sur des sortilèges qui pourraient leur être utile, Adam se chargerait de la confection de la cage avec l’aide de Jack Spire. Le deuxième année avait obtenu du professeur de botanique qu’ils travaillent ensembles quelques heures sur l’élaboration du piège à oiseaux ; il s’était donc rendu dans son bureau de très bonne heure ce matin-là, avec quelques dessins de la cage telle qu’il l’imaginait. //
- Qu’est-ce que c’est que ça, Whyte ?
// Au bout d’un an et demi, Adam s’était habitué à ce que certains professeurs n’utilisent qu’une partie de son nom ; il n’y prêtait même plus attention. //
- Haha, je sais bien que je dessine mal, Professeur ; mais je vous en prie, essayez de faire preuve d’un peu d’imagination !
// Le jeune Jaune-et-Noir étala ses parchemins sur le bureau et expliqua son idée à Spire. //
- L’idée, vous l’aurez compris, est de réussir à créer une cage de transport pour les geais de Steller qui nichent actuellement dans le Saule Cogneur. Une cage qui soit la plus naturelle possible, pour ne pas stresser les oiseaux plus que de nécessaire. Et grande aussi ; ils doivent avoir la place de se déplacer dedans. Il faut des branchages, de manière à ce qu’ils puissent nicher de nouveau le temps de rallier leur pays d’origine.
// Jack Spire acquiesçait tandis qu’Adam illustrait ses propos à l’aide de ses dessins. //
- Mais comment allez-vous modeler des végétaux pour leur donner la forme souhaitée ?
// Adam avait déjà la réponse à cette question. Il s’empara de la bouture et l’agita sous le nez de son professeur. //
- Lilas du Diable, Monsieur. Il suffit de déposer une structure cubique proche d’un spécimen. De nature curieuse, la plante ira explorer cette forme inhabituelle et s’enroulera tout autour.
// Spire sourit de fierté. Son élève lui faisait honneur, une fois de plus. Il décida de le tester un peu plus en le questionnant de nouveau. //
- Et comment comptez-vous empêcher le lilas de tuer vos petits protégés ? Sans parler du déplacement de la cage, de son aspect n’inspirant probablement pas confiance aux oiseaux…
- Facile, le coupa Adam. Dans votre jeunesse, vous avez mis au point un engrais pétrifiant qui fonctionne instantanément. Si on rajoute un petit peu de fumier de à base de sécrétions de Grinchebourdon, ça devrait ralentir suffisamment l’effet pétrifiant pour laisser le temps au lilas pour prendre la forme de la cage. Ensuite, on doit s’occuper de l’aspect. Comme vous l’avez fait remarquer, cette plante génétiquement modifiée n’est pas des plus avenantes, même lorsqu’elle ne bouge pas. On tapissera donc l’extérieur de gazon, tout simplement, pour la camoufler afin que les geais s’engouffrent dedans sans se poser de question. Ensuite, il faudra meubler l’intérieur avec des branchages d’arbres pour que les oiseaux se sentent comme chez eux. Qu’en pensez-vous, Professeur ?
// L’interpellé hocha de nouveau la tête. //
- Très bon travail, Whyte. C’est parfaitement réalisable avant la fin de matinée. Dix points pour Poufsouffle.
// Adam baissa humblement la tête et remercia son professeur. Puis les deux coéquipiers du jour se mirent en action ; il n’y avait pas de temps à perdre ! //
Le jour suivant
// Adam s’affala sur l’herbe et s’essuya le front en soufflant. Si la réalisation de la cage s’était déroulée à merveille, il en avait été tout autre pour pouvoir la transporter des serres jusqu’aux abords du Saule Cogneur sans l’abîmer. Le petit Poufsouffle avait initialement proposé de la tirer manuellement, les deux lieux n’étant séparés que de quelques centaines de mètres. Il avait alors tenté de la soulever pour pouvoir la poser sur une planche à roulettes, sous le regard un brin sarcastique de Spire. Mais après quelques longues minutes d’acharnement - d’aucuns parleraient d’obstination - , Adam renonça à l’entreprise ; il avait l’impression d’essayer de touer un paquebot sur la terre ferme tant la structure pesait lourd. Le professeur d’herbologie avait alors murmuré ces mots à son oreille : //
- Wingardium Leviosa, peut-être ?
// C’est ainsi que le deuxième année avait magiquement acheminé la cage, faisant bon usage de sa baguette pour la première fois depuis bien longtemps. La petite brise qui s’était levée s’engouffrait dans les entrelacs de Lilas du Diable, la faisant légèrement faséyer - suffisamment pour donner des sueurs froides au garçon qui espérait de tout son cœur que le vent ne forcisse pas. Il n’avait donc cessé de retenir sa respiration qu’une fois la cage installée à l’endroit souhaité.
Adam sortit un sandwich au thon de sa poche. Il n’avait rendez-vous avec Jacob qu’après le repas de midi, mais il était absolument hors de question de laisser le fruit de son dur labeur sans surveillance. Il avait donc prévu de patienter auprès de la cage jusqu’à l’arrivée de son ami. Le piège se confondait parfaitement avec son environnement, adossé à la pente d’herbe.
Jacob arriva à son tour au lieu de rendez-vous avec une ponctualité remarquable. //
- Alors c’est bon ? T’as construit la cage ? Tu l’as mise où ?
// Adam leva les yeux au ciel avec un air faussement exaspéré. //
- Mais voyons, tu l’as sous les yeux, répondit-il en pointant le cube végétal du doigt.
// Jacob sembla épaté ; avant qu'il prononce le moindre mot, son camarade avait déjà renchéri : //
- Pas mal hein ? Lilas du Diable agrémenté d’un petit engrais pétrificateur maison - inventé par Jack Spire lui-même et amélioré par moi ! Ainsi, il ne fera aucun mal à nos protégés, et il ne fânera que dans plusieurs semaines. Je te fais visiter ?
// L’aîné ne cachait plus son ébahissement face au travail de son cadet ; la fierté de ce dernier pouvait tout autant se lire sur son visage. A ses yeux, la cage était une véritable œuvre d’art. //
- Du coup, tu as trouvé une idée pour les faire venir jusque-là ?
- Oui, petite surprise du chef ! J’espère que ça va fonctionner.
// Adam haussa un sourcil, surpris par la cachoterie de son ami, mais n’insista pas ; après tout, il lui faisait entièrement confiance. //
- Bon on s’y met ?
// Les deux garçons ressortirent de la cage à oiseaux. Jacob briefa rapidement Adam sur son rôle : il devait se faufiler prudemment jusqu'à la racine noueuse du Saule Cogneur pour l’immobiliser, ce qui permettrait au septième année de lancer ses sortilèges sans encombre. Facile, donc. Au top, le petit garçon se précipita en direction du nœud. L’arbre les avait repérés depuis longtemps, et se mit à attaquer les apprentis sorciers avec véhémence. Adam bondissait comme un cabri, esquivant les branches du mieux qu’il le pouvait, progressant lentement mais sûrement vers son objectif. Il perçut la voix de Jacob à travers les bruits de craquement du tronc et aperçut du coin de l’œil un flash jaune vif lui montrant que son aîné avait lancé un premier sort, suivi ensuite par deux bruits sourds successifs. Adam s’autorisa à détourner furtivement le regard pour voir son ami plié en deux sur le sol. Après une seconde de réflexion, il décida de lui porter secours et rebroussa chemin. //
- Dis donc, ton sort n’a pas l’air d’avoir fonctionné on dirait ?
// Jacob leva un regard larmoyant vers lui… et écarquilla les yeux dans une expression horrifiée. Adam se retourna vivement, pensant que le Saule lançait une nouvelle attaque contre lui. Mais l’arbre était au contraire particulièrement calme, tout à coup… Le garçon haussa les épaules et rejoignit son collègue à terre, qui émit une sorte de râle étrange d’une voix tremblotante : //
- Parrrgh... dooon…
// Très inquiet, Adam s’accroupit à ses côtés. //
- Est-ce que ça va ? demanda-t-il.
// Il posa sur son épaule une main compatissante.
Qui n’était pas une main mais une aile.
Pleine de plumes toutes jaunes. //
- ... ... ... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
// Tout à coup, il comprit que l’attaque de l’arbre avait dévié le sortilège de Jacob, qui l’avait ensuite frappé dans le dos. Il s’était donc transformé en gros canari ! Paniqué, Adam hurlait, persuadé que la transformation serait irréversible, sous le regard blasé des geais qui ne comprenaient pas pourquoi ce canari, bien trop gros au demeurant, s’égosillait de la sorte. Les oiseaux en arrivèrent sûrement à la conclusion que ça ne les intéressaient pas, se remettant rapidement à leurs confections de nids. Jacob se redressa en tremblant, une main sur le ventre. Son visage avait perdu sa teinte verdâtre, mais il restait quand même très pâlichon. Il pointa néanmoins sa baguette vers Adam. //
- Finite Incantatem, prononça-t-il d’une voix faible.
// Un nouveau flash lumineux sortit de la brindille et se dirigea sur la poitrine du Poufsouffle. Une seconde plus tard, ce dernier avait repris son apparence normale, et les deux garçons s’attelèrent de nouveau à leur mission. Cette fois-ci, Jacob laissa de côté l’idée de transformer qui que ce fût en canari, se contentant d’observer la progression hasardeuse d’Adam jusqu’au tronc de l’arbre. Il atteignit la racine qui l’intéressait et appuya sur le nœud alors qu’une branche était sur le point de s’abattre violemment sur son crâne. Le Saule s’immobilisa instantanément dans une position inattendue ; les geais observaient tout autour d’eux, interloqués par le calme soudain qui les entouraient. //
- MAINTENANT, cria Adam à l’attention de Jacob.
// Celui-ci brandit alors sa baguette et matérialisa une nuée de petits oiseaux qui attirèrent l’attention d’une bonne partie de la troupe de geais. Jacob dirigea son sort vers la cage et les volatiles le suivirent. Puis il s’attaqua aux oiseaux récalcitrants qui n’avaient pas daigné suivre leurs congénères et les incita fortement à s’envoler grâce à un Aguamenti parfaitement exécuté. Adam en profita pour s’éloigner du Saule aussi vite que possible et se précipita sur la structure de Lilas du Diable. Lorsque le dernier geai entra dans le piège, il ferma aussitôt la porte et baissa le loquet. Jacob le rejoignit et ils glissèrent tous les deux au sol ; Adam se sentait éreinté tout à coup. Les deux garçons gardèrent le silence quelques instants, reprenant leur souffle, puis Jacob prit la parole. //
- Je suis vraiment désolé, j’ai été percuté par la branche ce qui a dévié ma baguette sur toi, mais c’était plutôt drôle, je dois avouer, de te voir en canari. Tu fais un joli petit poussin !
// Le plus jeune éclata de rire. //
- Haha, j’aurai bien aimé voir ça ! On pourrait refaire ça dans la salle co’ un de ces quatre, ça mettra de l’ambiance !
Quelques instants plus tard, dans le bureau de Lawford
- Voilà monsieur, tous les geais de Steller sont dans cette cage, dit-il en désignant l’objet derrière lui.
- Absolument tous ?
- Bien entendu, monsieur le directeur, répondit Jacob.
// Adam ne put s’empêcher de mettre la main à sa poche de robe. Juste avant qu’ils libèrent les lieux, le jeune Poufsouffle avait aperçu une forme sphérique bleuâtre à quelques pas de la cage. Sans en informer son aîné, il s’était emparé de l’œuf qui avait chuté au sol - la coquille était intacte – et l’avait discrètement glissé dans sa poche. Lawford et Jacob n’avaient rien remarqué de son geste, ni de son regard soudainement très fuyant… //
- Merci à vous, vous pouvez retourner à vos occupations ! Et vous serez bien entendu convié au festin …
** Mmmmh… festin… **
// Adam ne prêta pas attention aux derniers mots du directeur, trop occupé à saliver sur les mets qu’il imaginait les attendre. Mais la fin de sa phrase le tira de sa rêverie gourmande. Les deux jaune-et-noirs hochèrent la tête et quittèrent le bureau un sourire aux lèvres. //
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Guilde : Aucune
Maison : Poufsouffle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Lun. 04 Mar 2019, 17:36
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[Participation en RP unique de Jacob Nahald (Katleen Makerley) à l'event de Saint-Valentin, avec Adam Whyte-Akombe (Aquilea)]
// Jacob n'en pouvait plus de tous ces oiseaux qui avaient envahi le parc de Poudlard et ses environs. C'était un comble pour lui qui était amoureux des animaux, mais il y en avait trop. Dès qu'on tournait la tête, on pouvait tomber nez à nez avec un couple de perroquets ou d'aigles bottés. Les autres volatiles qui étaient habituellement les habitants du parc cherchaient presque à s'enfuir sous la menace des nouveaux arrivants.
C'était donc pour cela que le blond avait été recruté pour aider à renvoyer les oiseaux dans leur région d'origine. Il avait entendu des rumeurs : les élèves travailleraient sûrement par paire et des adultes sorciers viendraient même aider leurs cadets. Tout le monde mettrait la main à la pâte donc pour que Poudlard retrouve sa faune naturelle.
Le jeune homme débarqua dans le hall d'entrée tôt le matin pour éviter de se retrouver coincé entre tous les élèves agglutinés pour voir leur affectation. Il lut rapidement les parchemins accrochés au mur jusqu'à trouver son nom. Il était associé à celui d'un garçon qu'il connaissait bien : Adam Whyte-Akombe. Le préfet-en-chef sourit à cette pensée : il était ravi de pouvoir faire équipe avec son camarade qui était devenu un peu comme son petit frère au fil des mois.
Il chercha le deuxième année du regard, mais dut attendre dix bonnes minutes avant de le trouver. Celui-ci entra dans le hall presque en courant, une brioche encore dans la bouche. Jacob se dirigea vers lui. //
- Salut Adam ! T’as vu, on est ensemble pour la mission spéciale Saint-Valentin !, lança-t-il, tout en se doutant très bien que son ami ne s'était pas levé aux aurores pour voir la liste des personnes qui aideraient à cette mission bien spéciale. On fait des trucs de plus en plus bizarres plus les années passent j’ai l’impression… Sauver le père Noël, Peeves qui nous construit un labyrinthe… La prochaine fois ce sera quoi ? Reconstruire le parc en entier parce qu’il aura été déboisé ?!
- Jacob ! Non je…, lâcha-t-il en avalant sa bouchée, je n’ai pas eu le temps d’aller voir le panneau d’affichage, je viens juste d’arriver. C’est vrai que c’est un peu spécial, l’ambiance à Poudlard ces derniers temps. Ceci dit, reconstruire le parc serait une assez bonne idée ; il manque un peu de modernité…
// Le septième année observa quelques instants son cadet s'imaginer à quoi pourrait ressembler un parc plus moderne, mais Adam reprit bien vite la parole tout en souriant : //
- Alors comme ça on est ensemble ? C’est cool ça, on va gérer le pâté. On doit s’occuper de quelle espèce ? Pas les perroquets du Gabon j’espère, pas plus tard qu’hier je me suis fait poursuivre par l’un d’entre eux qui s’entêtait à essayer de m’apprendre une chanson paillarde…
// Jacob s'illustra la scène dans sa tête et ne put s'empêcher de rigoler, il n'osa pas avouer à Adam qu'il l'aurait vraiment vu chanter avec l'oiseau en question. //
- Non ne t’inquiète pas ! On ne devra pas s’occuper de ces oiseaux trop bavards ! Tu nous imagines faire la discussion à un oiseau pendant toute la journée ? On doit prendre en charge le retour des geais de Steller dans leur pays natal : les États-Unis. Plus précisément, la Californie. Tiens, dit-il en tendant un petit bout de parchemin à son camarade, j’ai recopié rapidement la petite fiche de Jack Spire sur le geai.
// Le regard d'Adam s'éclaira comme s'il avait eu une illumination. //
- Oh, je sais où ils se trouvent ces oiseaux-là ! Ils ont une affinité toute particulière avec le Saule Cogneur, ils ont niché là-bas. C’est trop joli d’ailleurs avec leur belle couleur bleue, on dirait que l’arbre a mis une robe de bal !
// Jacob haussa les sourcils, mais ne dit pas un mot en voyant l'expression béate du brun. En tout cas, il était satisfait de ne pas avoir à les chercher dans tout le parc car ils devaient être les seuls oiseaux qu'il n'avait pas encore repérés. Les deux Poufsouffle se donnèrent donc rendez-vous après le déjeuner sur la petite plaine près du saule cogneur pour étudier leurs cibles. //
***
// Les deux amis se rejoignirent donc au saule cogneur après s'être rempli le ventre plus que nécessaire. Le préfet-en-chef prit le temps de relire la petite fiche que Jack Spire avait glissé à l'occasion dans une espèce de petit sac en coton à côté des panneaux d'affichage. Jacob trouva que son professeur s'était plutôt bien débrouillé pour réunir toutes ses informations en si peu de temps. Il avait dû faire de même avec les autres espèces d'oiseaux ce qui avait sûrement pris un temps considérable. //
- Apparemment, selon notre professeur, ils ont peur de l’eau. Mais il faudrait tout de même éviter de les noyer, sinon c’est nous qui allons finir dans le lac noir en compagnie du calmar géant et, je ne sais pas toi, ça ne me tente pas plus que ça…, avoua le blond en grimaçant.
// Jacob assista de nouveau à une absence de son cadet qui devait sûrement être encore en train de réfléchir à ce que le jeune homme lui avait dit. Le jaune-et-noir n'en tint pas compte et attendit patiemment que son ami lui répondre. //
- Ah euh… oui, il vaut mieux les laisser en vie, sinon les profs ne vont pas être contents. Et finir en retenue pour cause d’oiseaux décédés, très peu pour moi. Mais on pourrait... utiliser de l’eau pour les déloger du Saule, par exemple ?
// Adam se tourna vers Jacob avec un air vraiment soucieux. //
- Est-ce que tu as des pistolets à eau à Poudlard ?
// Le blond ne s'attendait tellement pas à une telle question qu'il explosa de rire devant le regard incrédule du deuxième année. Il les imaginait bien essayer de déranger des oiseaux avec des toutes petites armes qui faisaient gicler de l'eau sans aucune pression. Jacob se calma puis répondit : //
- Non, je n’ai pas pris ça dans mes valises en arrivant ici, désolé de te décevoir ! Mais par contre je maîtrise Aguamenti. On peut toujours utiliser ce sort si on trouve un endroit où les diriger…
// Le préfet-en-chef pensait bien évidemment à une cage, mais il avait peur que ce soit trop brutal et effrayant pour les oiseaux. Ils n'étaient sûrement pas stupides au point de se diriger les yeux fermés droit dans un piège. Il réfléchit quelques minutes à la recherche d'une meilleure solution, mais ne trouvait rien d'autre. //
- On pourrait construire une cage ?, proposa-t-il dubitativement.
- Une cage, c’est très bien. Il faudrait quelque chose de grand, pour pouvoir accueillir toute la troupe de geais. Et puis il faut éviter de les stresser, sinon ils auront du mal à se reproduire, tu ne crois pas ? Du coup, on pourrait essayer de trouver une cage qui fasse nature ; quelque chose de joli, de vert…
// Le jaune-et-noir hocha la tête. Il faudrait métamorphoser le piège pour qu'il n'ait pas l'air menaçant, mais plutôt sécurisant. Les deux amis replongèrent à nouveau dans une réflexion qui dura quelques instants. Jacob vit son ami tâter l'intérieur de sa robe à la recherche de quelque chose dont il ignorait la nature. //
- Une cage en plantes ? Je pourrais demander à Spire de m’aider, il m’apprécie de plus en plus je crois.
// Adam montra le rameau de filet du diable au blond afin d'appuyer ses dires et Jacob s’exclama : //
- Ah mais oui ! On peut utiliser la plante qui a failli te tuer l’année dernière ! Il faudrait juste trouver un moyen de l’immobiliser sinon elle va faire peur et risque de tuer les oiseaux.
- J’ai ma petite idée pour ça..., lança Adam d'un air mystérieux accompagné d'un clin d'oeil.
*** Le lendemain ***
// Les deux Poufsouffle avaient décidé de se répartir le travail. Tandis qu'Adam travaillerait avec le professeur de botanique pour construire une cage naturelle, Jacob ferait, quant à lui, des recherches à la bibliothèque pour trouver des sortilèges qui sèmeraient un peu la zizanie parmi les geais de Steller et qui les inciteraient également à s'emprisonner dans le piège confectionné par le deuxième année et Jack Spire.
En tant qu'élève sérieux et qui n'aimait pas perdre une minute de son temps, le préfet-en-chef se rendit à la bibliothèque du château dès son ouverture. Il fit sa sélection de livres sur les sortilèges parmi les rayons sur le sujet et s'attabla ensuite.
Avant d'ouvrir les bouquins qu'il avait choisis, il réfléchit à ce qu'il voulait pour que sa recherche soit plus efficace et rapide.
** Ce qui serait parfait, ce serait de pouvoir se transformer en oiseau pour pouvoir les attirer dans la cage... **, pensa-t-il.
Pour cela, il existait la crème canari, mais ses effets duraient assez longtemps et il n'avait pas vraiment envie de se balader en énorme oiseau pendant des heures dans le parc. Il ne manquerait plus qu'un première année prenne peur et aille avertir le directeur. Le jaune-et-noir se leva et alla emprunter un livre sur la métamorphose d'un humain en animal. Il trouverait sûrement ses réponses dedans. Il sélectionna le chapitre « Oiseaux » et commença sa lecture. Il parcourait les lignes les unes après les autres à l'affût de la moindre information quand il finit par tomber sur ce qu'il voulait.
Citation : | Fred et George Weasley, des magasins Farces pour sorciers Facétieux, ont inventé la crème canari en jetant tout simplement le sortilège Canarus sur une crème anglaise. Ils ont bien évidemment ajouté un sort de longévité pour que les effets ne s'estompent pas trop vite. |
Le blond connaissait bien cette chaîne de boutiques. Après la bataille de Poudlard si célèbre, George Weasley – le jumeau qui avait survécu – avait pris une pause, ne se sentant pas de reprendre leur magasin tout seul, mais finalement il s'était relancé quelques années plus tard pour honorer la mémoire de son frère si chéri. Les magasins n'avaient pas pris longtemps avant de se répandre comme une traînée de poussière dans le monde entier.
** Le manuel doit être assez récent pour qu'il évoque la carrière des jumeaux Weasley **, songea Jacob.
Il avait donc déjà un sort qu'il pourrait employer sur lui-même le lendemain. Dans sa tête le plan était de poursuivre les geais en tant que canari géant et pour être sûr que son plan fonctionnerait il lancerait au préalable Avis qui créerait des oiseaux guidant les geais. Et il utiliserait aussi Aguamenti une fois proche de la cage quand il se serait retransformé en humain. Ça avait l'air parfait. Finalement, il n'avait pas passé si longtemps à planifier son action et il pouvait donc profiter du reste de la journée à lire sous les rayons de soleil timides du mois de février. Emmitouflé dans une grosse écharpe bien sûr. //
*** Le lendemain ***
// S'étant donné rendez-vous l'après-midi, le jaune-et-noir avait flâné dans le château avec son amie Calypso. Ils avaient enfin réussi à se trouver un moment ensemble et le Poufsouffle avait été plus que ravie de revoir la rouge-et-or. Mais le devoir l'avait appelé et il avait du la quitter juste après le déjeuner.
Les deux garçons s'étaient à nouveau donné rendez-vous aux abords du saule cogneur et Adam était déjà arrivé. //
- Alors c’est bon ? T’as construit la cage ? Tu l’as mise où ?, demanda Jacob en tournant la tête dans tous les sens sans la voir.
// Le deuxième année le regarda en levant les yeux au ciel. //
- Mais voyons, tu l’as sous les yeux !, lança-t-il en la montrant du doigt. Pas mal hein ? Lilas du Diable agrémenté d’un petit engrais pétrificateur maison. Ainsi, il ne fera aucun mal à nos protégés, et il ne fânera que dans plusieurs semaines. Je te fais visiter ?
// Le préfet-en-chef hocha la tête, sans dire un mot, trop impressionné par le talent inné de son cadet pour la botanique. Ils entrèrent dans la dite cage qui était vraiment plus que grande pour un piège à oiseaux. Jacob tenait facilement debout et la « prison » faisait environ 10m² au sol. Adam avait même fait en sorte que des enchevêtrements de branches puissent permettre aux geais de se poser en toute quiétude. //
- Du coup, tu as trouvé une idée pour les faire venir jusque là ?, demanda le deuxième année.
- Oui, petite surprise du chef ! J’espère que ça va fonctionner, déclara-t-il en repensant à ses recherches de la veille. Bon on s’y met ?
// Les deux Poufsouffle sortirent de la cage. Ils avaient également convenu qu'Adam, étant le plus petit, devait se faufiler entre les branches du saule cogneur. Pendant ce temps, Jacob se transformerait tranquillement en canari géant.
Néanmoins, tout ne se passa évidemment pas comme prévu. Le septième année s'était trop approché de l'arbre et, au moment où il voulut se jeter le sortilège, se prit une branche en plein ventre qui l'envoya au sol le souffle coupé. Le blond toussa à la recherche d'air et, une fois qu'il put respirer, se tint le ventre avec une grimace causée par la douleur. //
- Cui cui cuiii cuicuiii ?
// Jacob tourna la tête vers son ami, mais vit à la place un énorme canari. Il était à la fois partagé entre le rire et la souffrance. Sa baguette s'était dirigée vers le garçon à cause du coup de la branche. //
- Parrrgh... dooon
// L'oiseau géant jaune pétant se rapprocha de lui. //
- Cui cui ?, lui demanda-t-il en lui mettant la main – enfin la patte – sur l'épaule. CUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !
// Jacob se releva tant bien que mal, avec un sourire contrit. Il voulut s'excuser de nouveau, mais il fut interrompu par un regard soutenu de la part des geais de Steller. Ceux-ci ne tardèrent pas à retourner à leurs occupations telle que la construction de nids.
Le préfet-en-chef lança rapidement Finite incantatem sur son ami qui s'empressa de remplir enfin sa mission à bien : appuyer sur le nœud du saule cogneur pour l'immobiliser.
Les Poufsouffle profitèrent de ce court instant de calme pour souffler, mais les geais relevèrent rapidement la tête intrigué par tout ce silence et cette non-agitation de l'arbre. //
- Maintenant !, cria Adam.
// Le septième année s'exécuta rapidement et commença par lancer Avis. Des minuscules oiseaux apparurent et semblèrent captiver les geais qui commencèrent à s'envoler les uns après les autres pour suivre les nouveaux arrivants. Jacob dirigea ses volatiles de papier jusque dans la cage. Quelques geais réticents restaient sur les branches du saule cogneur et le Poufsouffle dut lancer Aguamenti pour les déloger. Ils décollèrent eux aussi de l'arbre et il orienta son jet d'eau peu à peu vers la cage. Une fois que toutes les cibles furent à l'intérieur, Adam, qui s'était extirpé du saule cogneur, s'empressa de refermer la « prison » construite en filet du diable.
Les garçons s'écroulèrent au sol tout en soufflant de soulagement et d'effort. Le blond put enfin faire ses excuses en bonne et due forme : //
- Je suis vraiment désolé, j’ai été percuté par la branche ce qui a dévié ma baguette sur toi, mais c’était plutôt drôle, je dois avouer, de te voir en canari. Tu fais un joli petit poussin !
- Haha, j’aurais bien aimé voir ça ! On pourrait refaire ça dans la salle co’ un de ces quatre, ça mettra de l’ambiance !
// Une fois n'est pas coutume, Jacob regarda son cadet un peu incrédule. Il avait peur d'imaginer des canaris géants en train de mettre le bazar dans la salle commune. //
*** Quelques instants plus tard ***
- Voilà monsieur, tous les geais de Steller sont dans cette cage, dit Jacob en désignant l’objet derrière lui.
// Ils avaient transporté la cage en lançant tous les deux Wingardium Leviosa. //
- Absolument tous ?
- Bien entendu, monsieur le directeur, assura le blond d'un air on ne peut plus sérieux.
// Jacob ne fit pas attention à son ami qui avait glissé sa main dans sa poche. //
- Merci à vous, vous pouvez retourner à vos occupations ! Et vous serez bien entendu convié au festin de remerciement quand tout le monde aura rapatrié les oiseaux dans leur habitat naturel !
// Les deux jaune-et-noirs hochèrent la tête et quittèrent le bureau un sourire aux lèvres. //
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