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Personnage Non Joueur
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Date du message: Lun. 31 Oct 2016, 12:28
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// Voilà quelque temps déjà que sa petite assistance s'était envolée en direction des serres, et Ashley Dawon s'inquiétait un peu de ne pas la voir revenir. Non pas qu'elle ait besoin de ses plantes médicinales dans l'urgence, mais elle angoissait plutôt en imaginant un agresseur venu profiter de la solitude d'Anushka pour la kidnapper, ou bien l'assommer avec un pot en terre cuite de Monsieur Spire, ou bien pire encore ... Ces articles dans la Gazette la rendaient complètement paranoïaque. Elle commençait presque à se ronger les ongles de l'avoir envoyée seule là-bas, compte tenu des circonstances actuelles.
Prenant donc son courage à deux mains, la douce infirmière se saisit de sa baguette et descendit elle-même dans le parc pour voir ce qu'il en était. Alors qu'elle apercevait au loin la porte des serres entrouverte, son esprit ressassait les pires scénarios envisageables. Non, non, non, décidément, c'était indigne de l'infirmière de Poudlard d'avoir autant manqué de discernement. Ce n'était pas faute de ne pas avoir écouté les conseils du directeur. Lorsqu'il avait réuni tout le personnel du château, il avait bien précisé la conduite à suivre : faire des rondes, surveiller les élèves de façon plus rapprochée, ne pas les envoyer en dehors des murs, s'assurer qu'ils soient toujours accompagnés. Pourquoi avait-il fallu qu'elle se montre aussi sotte ?
En s'approchant encore, elle pu entendre quelques gloussements. Peut-être n'avait-elle pas brisé toutes les règles que Monsieur Lawford avaient énoncées finalement, peut-être que Anushka n'était pas seule.
Mais, et si un être mal intentionné l'avait rejointe ? Et s'il était en train de la séduire pour mieux l'attaquer ? Et si, et si ... //
- Oh c'est vous les filles, vous m'avez fait une de ces peurs ...
// En voyant qu'il s'agissait d'Anushka et de Lola, Ashley rangea sa baguette et souffla un bon coup. Toutes ses idées sordides s'envolèrent soudainement. //
- Ne te voyant pas revenir, j'ai tout de suite imaginé le pire .. Et puis avec tout ce que monsieur le directeur nous a dit, je n'aurais jamais dû t'envoyer seule chercher ces plantes, dit-elle à sa jeune assistance. Mais je suis ravie de voir que tu es saine et sauve, et en bonne compagnie. Elle se remit à sourire. Il n'empêche, la quantité de plante que vous avez déjà récupérée sera bien suffisante, il faut que vous remontiez avec moi au château les filles, vous continuerez cette discussion dans une zone mieux protégée.
// Un peu désolée d'interrompre leur conversation, il lui fallait cependant faire son travail. Et puis Anushka n'avait qu'à proposer à Lola de venir l'aider à l'infirmerie, elles ne seraient pas trop de trois pour faire tout ce qu'elle avait à faire ce matin. //
[Suite du RP dans l'infirmerie]
Dernière édition effectuée par Jade Ogreaney (Mar. 01 Nov 2016, 17:45) ; édité 1 fois
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Team RP
Messages : 2999
Guilde : Aucune
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année |
Date du message: Dim. 08 Avr 2018, 13:26
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[Début de rp entre Laureline Primevère (Laureline) et Hazel Hodgson (Jade O’greaney)]
// La journée avait été très longue, trop longue au goût de la brune. Elle avait passé presque une heure dans la Grande salle à faire de la philosophaillerie avec une de ses amies. Elles s’étaient longuement demandé toutes les deux si Mickael de gryffondor, assit non loin de leur table, en train de manger des tonnes et des tonnes de riz avait oui ou non l’ apopathodiaphulatophobie. Les deux jeunes femmes étaient ensuite parties dans un fou rire incontrôlable, se faisant repéré rapidement par le dit Mickael.
La brune avait ensuite parcouru les longs couloirs du château pour trouver sa salle de cours, elle avait beau être dans les plus vieux des élèves, elle avait encore un peu de mal à se repérer. Les seuls endroits qu’elle trouvait le plus rapidement c’était le terrain de quidditch et son lit.
Hazel arriva rapidement aux serres de botanique et s’approchant de la porte de la serre numéro 4, elle regarda à l'intérieur, histoire de vérifier qu’un cours n’était pas en train de se dérouler.Elle ouvrit la porte et pénétra dans le local, un peu blasé de devoir travailler sa botanique au lieu de faire des tours de vol de balai. Elle posa son sac sur une table et sortit ses affaires, elle attendait Laureline, sa coéquipière de cours de botanique. Elles avaient tellement bavardé au dernier cours qu’elles devaient quasiment tout revoir afin d’éviter de se faire torturer par le professeur.
La brune était songeuse, elle repensait encore à la rencontre avec Erwan, elle ne savait pas quoi en penser, sa mère n’était pas au courant, elle ne voulait pas l’inquiéter. Elle s’étira et bailla longuement, quand elle entendit la porte de la serre grincer en s’ouvrant : //
-Laureline ? T’en as mis du temps, jsuis sure que t’as trouvé quelqu’un avec qui parler sur le chemin ? rigola-t-elle
// Hazel sourit de toutes ses dents et montra d'un geste la chaise juste à côté d'elle : //
- J'ai oublié mon livre dans mon dortoir, tu as pris le tien ? demanda-t-elle avant de reprendre : Par contre ça va pas être super pratique de réviser sans avoir accès à l'armoire des plantes, elle est fermée par sortilège...
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 20 Avr 2018, 18:13
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// Le printemps enfin de retour, Laureline passait le plus clair de son temps et le plus longtemps possible son temps dehors. Avant que les cours commencent et juste après qu’ils se terminent, elle en profitait pour mettre le bout de son nez dehors et profiter de la végétation en fleurs, de ce doux air printanier et des rayons du soleil qui réchauffent la peau. Franchement, il n’y avait rien de tel pour être de bonne humeur, surtout après un long et interminable hiver ! Elle exagérait, car Laureline aimait bien l’hiver aussi. A vrai dire, toutes les saisons, puisque chacune apportaient ses bienfaits à l’environnement, aux animaux et leur apportaient des paysages différents et somptueux à observer. En tout cas, Laureline ne s’en lassait pas. Même si elle avait une nette préférence pour le printemps. Du coup, en dehors des horaires de cours, tant les élèves que les professeurs avaient plus de chance de la trouver quelque part dans les extérieurs de Poudlard que dans le château lui-même. Aujourd’hui, n’était pas une exception.
Après son dernier cours, elle fit un saut au dortoir pour se rafraîchir, se changer et modifier le contenu de son sac de cours. Puis, elle partit profiter du beau temps. D’ailleurs, Laureline se prélassait à l’ombre d’un arbre lorsqu’elle se rendit compte qu’il était l’heure de se remettre à bosser. Sac en main, elle ne tarda donc pas à se rendre à la serre de botanique numéro quatre. Travailler dans une serre n’était pas le lieu le plus propice au travail, mais ça l’était lorsqu’il fallait réviser ou faire un devoir de botanique. C’était rudement pratique de pouvoir disposer des plantes en question sous les yeux ou même du matériel nécessaire s’il y avait besoin de s’entraîner et de faire plusieurs tentatives pour ensuite reporter ses constations et ses conclusions dans le devoir à remettre au professeur. Et ce qui était bien, c’était qu’elle n’allait pas travailler toute seule. A peine était-elle entrée qu’elle reconnut tout de suite la voix de sa partenaire d’études.
A sa réflexion, Laureline décocha un sourire tout en s’approchant d’Hazel. Elle était toujours partante pour être entre amies, mais c’est vrai que pour travailler, des fois elle n’était pas emballée. Normal, avec ce beau temps qui aurait volontairement envie de bosser ? Personne de normalement constitué selon elle ! Du coup, elle avait quand même prit son temps pour venir jusqu’ici. //
« Dit donc, t’abuses pas, petite tête de linotte ? Tu donnes vachement envie de bosser » répliqua-t-elle pour rire tout en sortant de son sac ledit livre de botanique.
// En revanche, Laureline fronça le nez en apprenant que l’armoire des plantes était fermée. Ça allait leur compliquée la tâche pour les expériences, sauf que… Tout en s’asseyant à côté d’Hazel, Laureline regarda autour d’elles : des tables de travail, des tabourets et quelques plantes et pots de fleurs étaient disposaient un peu partout autour. Il va falloir faire avec les moyens du bord, se dit-elle en soupirant. //
« Tu vois une souche d’arbre vieille et pleine de mousse dans le coin ? Sinon on ferra sans, ça ne devrait pas être compliquée de récapituler, y’a tout un big chapitre sur le Snargalouf dans le livre. »
// Laureline tourna les pages du manuel jusqu’au dit chapitre en espérant y retrouver toutes les informations que leur professeur leur avait donné lors du cours, car Laureline n’avait été très attentive cette fois-ci et elle n’avait noté que quelques lignes, une dizaine à tout cassée. //
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Team RP
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Guilde : Aucune
Maison : Serpentard
Poudlard : 7e année |
Date du message: Jeu. 31 Mai 2018, 16:14
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// La brune haussa les épaules sans savoir et sauta de son tabouret pour faire le tour de la serre de botanique, il était vrai que l’armoire avait beau être fermée, un grand nombre de plante de toute sorte ornaient la pièce. En jetant un œil par la vitre de la serre elle voyait les plusieurs ruches que le professeur avait installé, et avec le soleil, on pouvait apercevoir les multitudes d’abeilles quitter la ruche, peut-être pour essaimer, ou simplement pour aller se poser dans les parterres de fleurs du parc.
Elle revint à elle quand son amie lui posa une question : //
- Tu vois une souche d’arbre vieille et pleine de mousse dans le coin ? Sinon on ferra sans, ça ne devrait pas être compliquée de récapituler, y’a tout un big chapitre sur le Snargalouf dans le livre.
// Hazel s’avança vers la table et posa ses mains dessus avant de répondre : //
– Je vois des plantes qui me semblent pas franchement sympathiques, des ficus et des morceaux de sapin mais pas de vieilles souches d’arbres vieilles et pleines de mousses !
// La brune sourit, elle n’était pas si déçue que ça, elle attrapa une fleur qui trainait dans un vase sur la table et renifla l’exhalaison et éternua à cause du pollen. Elle se rassit à côté de son amie et attendit que son livre soit ouvert à la bonne page pour le placer à égal distance entre les deux jeunes femmes. //
– C’est le chapitre du dernier cours ? j’ai écris une demi page je crois et après j’ai comptabiliser le nombre de fois que le professeur a dit voilà. rigola la blonde.
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Ancien(ne)
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Date du message: Dim. 03 Mar 2019, 17:12
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[Participation de Glen Talnac (Zlatz) à l'event de Saint-Valentin en binôme avec Ian Makerley (Aquilea) avec apparition de Kathleen Hayden]
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// Pour sa participation à une opération destinée à aider à régler un problème d’infestation d’oiseaux, Glen avait été donné un rendez-vous à l’entrée du château. Malheureusement, il avait voulu profiter pleinement de cette opportunité et n’avait pas suivi le sentier. Résultat, s’il n’avait pas réussi à ne pas trouver le château, il s’était rendu compte en arrivant au pied de celui-ci qu’il n’était pas à l’entrée. Ne connaissant pas les lieux, ignorait de quel coté elle se trouvait. Afin de s’assurer de ne pas se retrouver à faire le tour de l’école, l’américain retourna sur ses pas, rejoignit le sentier et suivit scrupuleusement ce dernier en courant, espérant encore arriver à l’heure. Ses espoirs furent vains, mais au moins avait-il limité son retard. Il arriva au lieu du rendez-vous pour y trouver un autre jeune homme qui l’attendait. //
- Salut, désolé du retard, c'est que c'est la première fois que je viens ici. Moi c'est Glen, enchanté.
// Glen tendit la main à son nouveau coéquipier qui la serra. Il avait l’air sympathique, mais après tout, c’était le cas de la plupart des gens une fois qu’on apprend à les connaître. En fait, même les pires personnes possibles se révélaient être adorable une fois de bonnes relations instaurées avec elles. D’où le fait que certains bellâtres ahuris arrivaient à paraître sympathiques. //
- Ian Makerley. Bienvenue à Poudlard alors ! Je te ferai bien une petite visite mais je crains que ça ne soit pas au programme
// Ce qui était fort dommage vu la taille du château, dont Glen avait eu un bref aperçu auparavant. Mais il fallait bien admettre que le trajet lui avait permis de constater la gravité de la situation. Des oiseaux partout, c’est rarement bon pour le personnel de ménage, sans parler du bruit. L’américain appréciait, toutes ces conversations lui rappelant l’époque où il était encore à l’école de magie nord-américaine et où les repas se faisaient en commun. Après, il fallait bien admettre qu’entre les discussions des oiseaux en chaleur et celles d’élèves à divers stade de l’adolescence, il était difficile de déterminer lesquelles volaient le moins haut. //
- La vache, c’est pas joli-joli...
- Tu l’as dit ! J’ai bien fait de ne pas venir avec mon corbeau, on m’aurait exécuté à l’entrée, je crois !
// Ou alors, c’est Navön qui aurait été abattu. Aurait-ce vraiment été une mauvaise nouvelle ? Le volatil noir était ce qu’il y avait de plus proche d’une preuve qu’il était possible de n’être supportable et appréciable par personne, quel que soit la relation qui les liaient à lui. Bon, si Glen était parfaitement honnête, il devais bien admettre que le corbeau n’était pas si mal que ça, il avait même assez bien pris le fait d’être abandonné pour une journée, de devoir se débrouiller seul pour se nourrir et de ne pas pouvoir aller à Poudlard malgré son désir non dissimulé de le faire, sans doute pour les mêmes raisons que tous les autres oiseaux qui s’étaient installé là, d’ailleurs. Bon, il n’avait pris les choses aussi bien que parce que cela poserait des ennuis à d’autres que lui, mais c’était toujours ça. //
- Tu as un corbeau ? ça c’est la classe ! Mais en effet c’est mieux que tu l’aies laissé… euh… à l’endroit où tu l’as laissé ?! Ça évitera les confusions. Enfin bref, trêves de blabla. On a des oiseaux à attraper !
// Glen considéra un instant détromper Ian sur la relation qu’il entretenait avec Navön puis renonça. Ce serai long à expliquer et comme l’avait dit le britannique, il était temps de se mettre au travail, pas de discutailler sans fin. //
- OK, mais comment comptes-tu faire ? La lettre qu’on m’a envoyé conseillait d’utiliser des noix, mais comment exactement ? D’ailleurs, est-ce qu’ils préfèrent quand il y a encore la coque ou pas ? J’ai pas pris de casse-noix, moi !
- J’avoue que je ne m’étais pas posé cette question… J’imagine qu’une fois devant eux, on improvisera ! Mais pour ça, il faudrait déjà qu’on arrive à les trouver. Le parc de l’école est vraiment vaste, et la forêt est dix fois plus étendue… Si on ne réfléchit pas un peu, on pourrait y passer la semaine. Voyons, voyons...
- Je ne sais pas… Sans doute quelque part où ils se sentent chez eux, non ? Je sais pas, moi en arrivant en Angleterre, j’ai vite cherché un endroit qui me rappelait mon appart. Au pire, je peux parler aux oiseaux, il doit bien y en avoir qui le savent, non ? Comme dans les immeubles où tout le monde sait tout sur les autres résidents.
- Oh… euh… oui, je t’en prie…
// Glen alla questionner l’oiseau le plus proche, un pigeon posé sur une fontaine. Il faisait ce qu’aiment faire les pigeons des villes, attendre qu’on les nourrissent. Il y a toujours quelqu’un pour finir par leur donner un petit quelque chose. Le volatil tourna au tour du pot un moment mais finit par cracher l’information, mais de manière assez étrange. Glen le remercia cependant et rejoignit Ian. //
- Alors, il dit qu’ils sont dans ce que je suppose être des serres ? Il parle de bâtiments mous et en verre.
- Ça semble cohérent. Il fait toujours très chaud dans les serres, peu importe la saison, et le taux d’humidité avoisine les quatre-vingt pourcent. Suis-moi, c’est par là.
// Les deux compères se mirent donc en route vers les serres pour y trouver les fameux aras rouges. Glen avait hâte d’arriver : même s’il n’était pas particulièrement passionné par la botanique, les serres d’une école de magie ne pouvaient pas ne pas être intéressantes. Ils profitèrent du trajet pour discuter encore un peu. //
- Tu es américain, non ?
- Oui, pourquoi ?
- Ça s’entend à ton accent. Tu étais scolarisé à Ilvermorny ?
- Alors, clarifions les choses, je n’ai pas d’accent, ce que tu entends est une absence d’accent britannique. Et oui, j’ai été scolarisé à Ilvermorny, la meilleure école de magie du monde.
// Ian éclata de rire. Glen se demanda combien de temps il lui faudrait pour s’arrêter et prétendre que Poudlard était supérieure à son équivalent américain. Tout le monde finissait par s’attacher à leur école, où ils avaient grandis, mûris, appris tout ce qu’ils savent et, de manière générale, étaient devenus qui ils étaient. Lui était pareil. //
- Tout est une question de point de vue. Ilvermorny a une réputation excellente, mais Poudlard reste la meilleure école de tous les temps. C’est là-bas que tu as appris à parler aux oiseaux ? Chez nous, certains sorciers savent parler aux serpents, mais c’est extrêmement rare… et un peu mal vu, aussi…
- Bon, avant toute chose, je propose qu’on arrête de débattre sur les écoles de magies parce que je n'arrête pas de répéter la même discussion depuis que je suis en Angleterre. Mais malheureusement, non, mon don n’est pas appris, c’est juste… venu. La même chose que pour les serpents mais sans réputation.
- Pourquoi malheureusement ? C’est vraiment cool d’avoir un don pareil, non ?
// L’américain se retint de justesse de répondre à la première question. Il avait qualifié la chose de malheureuse car il aurait aimé pouvoir dire qu’il s’agissait de quelque chose qu’il avait appris à Ilvermorny afin d’asseoir la grandeur de celle-ci, puisque Poudlard n’avait pas d’équivalent – c’était évident, puisque l’école américaine, qui était meilleure, ne le faisait pas. Mais il n’allait pas remettre la comparaison des deux collèges magiques sur le tapis trente secondes après avoir proposé d’arrêter. //
- C’est clair. Mais bon, c’est toujours cool d’avoir un don. Mais j’admets que c’est mieux quand ce n’est pas possible pour les autres de l’apprendre. Ça rend plus spécial, c’est parfait pour frimer en soirée.
// Cette remarque obtint un nouveau rire de Ian. Il devait lui aussi apprécier ce genre de chose. //
- Tu m’étonnes, avec une particularité pareille, elles doivent toutes te courir après ! Voilà les serres.
// Si seulement ! Cela paraîtrait logique pourtant, non ? C’était un don unique, comment est-ce que ça pouvait ne pas l’aider avec les filles ? Combiné avec le fait qu’il faisait du quidditch et qu’il était, de son propre avis, bien foutu, il aurait dût être irrésistible, non ? Et pourtant, il n’avait jamais eu autant de succès que ce qu’il pensait qu’il aurait dût avoir. Chez les no-majs, c’était compréhensible, il se retrouvait privé de ses meilleurs atouts, mais même chez les sorcières, il lui fallait du temps pour se trouver des petites amies. Pendant que Glen se plaignait intérieurement, Ian avait ramassé une plume rouge par terre, preuve de la présence des oiseaux exotiques que le duo recherchait dans les parages. //
- Je pense que tes indic’ ne nous ont pas trompés. Les aras doivent être dans les parages !
- Probablement à l’intérieur. Par contre, maintenant, il va vraiment falloir décider d’un plan.
// Glen entendait une espèce de chuchotement étouffé de derrière la porte de l’une des serres et l’ouvrit donc doucement. Cela fait, il n’entendit plus rien et se demanda s’il n’avait pas imaginé le chuchotement. Il demeura donc là, hésitant, n’osant pas pénétrer dans la serre. D’ailleurs, en avait-il même le droit ? Ian fut plus réactif et jeta un coup d’œil dans la serre. Il désigna le nid aménagé au plafond et chuchota : //
- Ils sont là. Ils ont construit un nid ; il serait peut-être mieux de le déplacer avec eux, ça évitera de les paniquer ?
- Bonne idée. Du coup, je les attire et tu t’occupes du nid, ça te va ?
// Le britannique tendit à son comparse un petit sac de noix que celui-ci saisit avant d’entrer dans la serre. Il commença à discuter avec les deux oiseaux qui étaient méfiants devant cet humain qui, après avoir pénétré leur sanctuaire, tentait maintenant de les amadouer. Glen ne leur présenta les noix qu’après qu’ils aient choisis, sinon de l’accepter, au moins de le tolérer. Il lui fallu argumenter tel un marchand de tapis, mais il finit par obtenir le résultat qu’il désirait : les aras quittèrent le nid et s'approchèrent de lui par petits bonds. On sentait bien à leur naïveté qu’ils venaient d’une zone reculée et n’avaient pas autant l'habitude des humains que les oiseaux des villes auxquels le sorcier d’Outre-Atlantique était habitué. Derrière eux, il aperçu le nid s’élever doucement dans les airs et flotter vers la sortie. Les choses se présentaient bien lorsque soudain un tentacule surgit et saisit l’un des aras. Les deux oiseaux paniquèrent, piaillant comme des possédés, tout comme Glen qui laissa tomber son sac, tira sa baguette et se porta au secours du pauvre volatil. La tâche n’était cependant pas aisée, la plante qui l’avait attrapé ne cessant de gigoter tout en déployant d’autres tentacules pour s’en prendre au sorcier. Pendant ce temps, Ian tentait de calmer l’ara restant, mais comme on pouvait s’y attendre au vu de la situation, ce n’était pas tâche aisée. //
- Euh… Glen ? Je sais que tu es occupé, mais aurais-tu un petit conseil à me donner ?
- J’en sais rien, moi ! La seule chose que je sais faire c’est leur parler ! J’ai jamais eu à faire autre chose, moi ! Comment tu fais pour calmer un gosse ? Ça devrais être à peu près pareil.
// Bon, un enfant assez mature pour son âge en toute honnêteté, mais on ne pouvait que difficilement les traiter comme des humains adultes, ils étaient bien trop portés par leurs émotions. Le britannique se mit à chanter doucement une chanson calme, ce qui était sans doute une bonne idée. Son coéquipier avait quand à lui un peu moins de succès, n’ayant toujours pas libérer son oiseau du tentacule qui l’enserrait. Pour l’instant, le seul résultat définitif qui sortait de ce combat était qu’une plante en pot était tombée de sa table, mais heureusement sans se briser. De toute façon, qui avait eu l’idée de placer des plantes en pots à portée de cette… Chose ? Glen ne savait même pas ce qu’était cette monstruosité, avec ses tentacules répugnants qui semblaient pourvus de ventouses. Comment un végétal pouvait-il ressembler à un kraken ? Sérieusement, qui s’en était occupé, Cthulhu ? Trouvant finalement une ouverture, le sorcier lança un sortilège força le tentacule qui tenait le pauvre ara rouge à le relâcher, lui permettant de s’enfuir auprès d’Ian et surtout de l’autre oiseau. Glen quand à lui vit une autre excroissance de la monstruosité végétal s’abattre vers sa tête. Il n’eut que le temps de se protéger de son avant-bras avant que ce dernier ne soit saisi par le tentacule. Ce dernier se mit à se serrer avec force, et le jeune homme n’échappa son emprise qu’en découpant sa mange par magie afin de pouvoir se dégager malgré les ventouses. Il recula jusqu’à être hors de portée de la chose puis prit une seconde pour se reprendre, tremblotant et en nage. Ceci fait, il regarda autour de lui en essayant tant bien que mal de se recoiffer des mains. Cela faisant, il croisa les yeux d’Ian qui lui désigna le nid dont un pan s’était arraché dans l’affolement. Le britannique tenta de le réparer d’un sort, mais sans succès. Son coéquipier offrit deux noix aux oiseaux pour détourner leur attention du nouveau problème puis rejoignit Ian au chevet du nid. La magie ayant échouée, il tenta sans réelle conviction de le réparer manuellement, mais les dégâts étaient trop importants pour cela. //
- Je pense qu’on n’arrivera pas à leur rendre leur nid intact… Est-ce que tu peux leur présenter mes plus plates excuses s’il te plaît ?
- Oui, j’imagine qu’on a pas le choix.
// Glen alla parler aux oiseaux pour leur expliquer la situation puis tenter tant bien que mal de calmer la compréhensible colère qui les empli lorsqu’ils apprirent que leur précieux nid avait été détruis par la fautes des deux humains. Ils lui crièrent dessus – quoiqu’il ne s’agisse pas du bon verbe, mais qui connaît le nom du cri des aras rouges ? Au vu de la situation, harcèlement risquait d’être très approprié. Heureusement, l’attaque de la plante surpassait de loin la destruction du nid en matière de gravité, aussi les oiseaux finirent-ils par se calmer, et ce au prix de trois noix supplémentaires. Leur colère passée, leur interlocuteur se tourna vers Ian. //
- Alors, au cas où tu n’aies pas remarqué, ils n’ont pas appréciés. Mais je pense que ça pourrait être pire. Par contre, fais bien attention de ne pas plus abîmer le nid ou c’est nos crânes qu’ils essayeront de casser. Du coup, on fait quoi, on reprend où on en était ?
// Aussitôt dit, aussitôt fait, Ian ramassa le nid avec précaution et le quatuor quitta la serre. Nul besoin désormais d’offrir de nourriture au couple aviaire, qui avait soudainement perdu toute envie de résider dans les serres de Poudlard. C’était vraiment étrange, à croire qu’ils y avaient vécu une expérience traumatisante. C’est au milieu de ses réflexions que Glen réalisa soudain qu’il ignorait totalement comment les renvoyer en Amérique du Sud. Ian répondit cependant à sa question avant même qu’il n’ai le temps de la lui poser. //
- Avant que tu arrives, Lawford m’a dit qu’un portail magique a été mis en place pas très loin du lac. Il est activé par la magie des graphèmes, et il s’ouvre directement sur un coin reculé de la forêt Amazonienne. Les aras ont juste à passer à travers la porte et ils seront de retour chez eux.
- On peut faire ça avec des graphèmes ? Je savais pas… Enfin, c’est pratique, parce que le trajet serait long autrement ! Du coup, c’est par où depuis ici ?
- Il faut redescendre de ce côté-ci de la colline, on verra bien vite le lac.
// Et ainsi s’en allèrent-ils donc rejoindre leur destination, formant un groupe qui était sans doute ridicule d’un point de vue extérieur. En tout cas, le touriste remarqua que le parc semblait plus calme qu’il ne l’était lorsqu’ils étaient allé aux serres. Visiblement, les autres groupes prenant part à cette opération n’avaient pas chômés. //
- Ah, regarde. On aperçoit le portail.
// Le lac était vraiment beau, reflétant le ciel comme il le faisait. A quelques pas à peine de là se dressait le portail : une porte en bois s’élevant haut au dessus de la personne qu’ils pouvaient apercevoir debout à coté. C’était loin d’égaler la taille des portes d’entrées de Poudlard ou d’Ilvermorny – de mémoires, Glen dirait que ces dernières étaient plus grandes -, mais c’était tout de même autre chose qu’une porte classique. En plus, elle était même gravée, c’était vraiment cool. //
- Et ils ont installé ça juste pour aujourd’hui ? C’est vachement impressionnant !
// Glen failli ajouter digne de la deuxième meilleure école de magie au monde, mais se retint de justesse. Ils s’étaient mis d’accord pour éviter le sujet, mais cela restait pour le moins ardu. //
- Lawford aime bien faire les chose en grand. J’imagine qu’ils vont en profiter pour organiser un petit voyage pour les vacances scolaires, enfin ce serait chouette pour les élèves.
// Oh, donc il ne pourrai pas la récupérer ? C’était dommage, cette porte aurait fait un souvenir du tonnerre, même désenchantée. Surtout désenchantée, en fait, se retrouver avec toute la faune de la jungle amazonienne dans sa chambre au réveil ne serai pas la meilleure surprise de tous les temps. Enfin, le positif était qu’il n’aurait pas à réfléchir aux problèmes que soulèverait le transport d’une porte de trois mètres de hauteur. //
- Ouais, j’imagine bien le camp de vacances dans la forêt amazonienne ! Ceux qui survivent aux bêtes et aux maladies obtiennent leur année, et les autres n’étaient juste pas assez bons !
// Pas de réaction d’Ian. Glen en fut déçu, il ne trouvait pas sa blague si mauvaise que ça. Peut-être aurait-il dû la dire aux oiseaux, quoique… C’était de leur maison qu’on parlait. Il était de toute façon trop tard pour les regrets, le groupe atteignant enfin la porte et la femme qui les attendait là – plutôt jolie, d’ailleurs. //
- Bonjour. C’est bien ici qu’on doit amener les aras ? Pas que je doutes de toi, Ian, mais bon… J’aime juste être vraiment sûr.
// Même s’il avait posé la question, Glen n’attendit pas d’obtenir une réponse avant de commencer à essayer de convaincre les aras de passer par le portail une fois que ce dernier serait ouvert. Maintenant qu’ils étaient là, ils commençaient à hésiter, mais il obtint rapidement leur accord, à la condition que leur nid les suivent. //
- Bonjour Ian, et bonjour Monsieur… Talnac, si je ne m’abuse ? Oui vous êtes au bon endroit. Reculez un tout petit peu. Par le pouvoir de la Voie et de Nerthus, d’Ullr et de la Double Branche, Raidhu dessous et Elhaz devant, emmenez-moi. RE !
// Le portail s’ouvrit lentement et un vent se leva instantanément pour attirer tout ce qui se trouvait à proximité dans le tourbillon qui emplissait désormais l’encadrement de porte. Comme un appel d’air qui perdurerait, qui ne pourrait jamais cesser, provoqué par une différence de pression que toute l’atmosphère terrestre serait incapable de combler. Étonnamment, cela n’effraya pas les oiseaux qui n’hésitèrent pas à s’engouffrer dans le vortex, suivis par les restes de leur nid qu’Ian jeta dans le portail. La magicienne ferma celui-ci tandis que les deux sorciers, leur rôle rempli, se tournèrent l’un vers l’autre, se demandant comment exprimer la sympathie instinctive qu’ils avaient ressentis l’un pour l’autre, maintenant qu’était venu le temps de se séparer. //
- Ça te dit d’aller boire un verre aux Trois Balais ? Je t’invite !
// Bon, ils n’avaient peut-être pas pensé exactement à la même chose. C'était certes embarrassant pour Glen de s'être trompé sur les pensées de son interlocuteur, et plus encore de ce rendre compte qu’il avait failli passer à coté de pareille possibilité. C'était indigne de lui, son frère serait déçu. Ou plus probablement, il se moquerait de lui avant d'aller rejoindre sa petite amie dans un bar. //
- Laisse moi te répondre avec une autre question, qui refuserait une invitation pareille ? Non, sérieusement, il y a trois choses auxquelles je ne dit jamais non et c’est prendre des photos, faire une partie de quidditch et boire un coup. Bon, on y va directement ou tu veux bien qu’on repasse par le château ? J’ai pas eu le temps de prendre une photo.
- Oh, on a bien le temps pour que tu prennes quelques photos ! Je ne sais pas quel genre de cliché tu recherches en particulier, mais je connais quelques spots sympathiques si tu veux. Et pendant que tu mitrailles, j’en profiterai pour faire un petit compte-rendu sur parchemin à Monsieur le Directeur.
- Tu me proposes un verre puis de m’indiquer des spots ? Serais-tu en train de me draguer ? Parce que tu fait un très bon boulot si c’est le cas.
// Glen sourit de sa blague qui arracha un rire à Ian. Le pire, c'était que ce serait une technique de séduction réellement efficace sur l'américain, mais à condition qu'elle soit appliquée par une fille. De la part d'Ian il n'en avait tiré qu"un trait d'humour, mais les choses aurait pût être différentes. Si cela avait été de la part de la femme chargée de l'activation du portail par exemple... //
- Un peu trop “homme” pour moi malheureusement !
- Tu me brise le cœur, Ian ! Pourrais-je jamais me remettre de ton rejet de mes sentiments et aimer à nouveau ?
// Glen ne put se retenir plus longtemps et se mit lui aussi à rire.Tout allait pour le mieux et il n'allait pas laisser la plus abominable des monstruosité jamais engendrées au sein du règne végétal d'être l'événement le plus important et mémorable de la journée. Au pire, il n'aurait qu'à boire du whisky pur feu. Glen ne tenait pas le whisky pur feu. Il ne lui en faudrait pas tant que ça pour se retrouver à faire n'importe quoi. Chassant ces pensées, l'américain suivit Ian pour passer aux choses sérieuses - puisque combattre une plante tentaculeuse n'était pas quelque chose de sérieux -, prendre assez de photos de Poudlard pour pouvoir en faire un album. //
[Participation finie]
Couleurs utilisées dans ce message : #B54517, #507515, #630009 |
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Direction Auror Animatrice
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Guilde : Aucune
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Poudlard : 5e année |
Date du message: Mer. 06 Mar 2019, 21:20
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Participation à l'event Saint-Valentin 2019
RP unique – Ian Makerley (Aquilea) en binôme avec Glen Talnac (Zlatz)
Avec l'intervention de Kathleen Hayden
// Ian Makerley patientait devant les portes de Poudlard, profitant de l'étonnante douceur cette matinée de mi-février. S'il n'avait jamais douté remettre un jour les pieds dans son ancienne école, il n'aurait cependant pas imaginé y revenir pour cause d'oiseaux tapageurs ! Mais il comprenait bien l'urgence de la situation : il pouvait entendre une cacophonie de chants différents résonner dans le parc, et se doutait bien à quel point ça pouvait être insupportable pour les habitants du château...
Lorsqu'il était arrivé quelques minutes plus tôt, il avait infructueusement cherché son binôme parmi les personnes qui n'étaient pas de l'école. Le dénommé Glen Talnac était introuvable. Le Poursuiveur observait les duos filer les uns après les autres vers leurs objectifs tandis qu'il prenait un bain de soleil, espérant que son propre binôme finisse par se montrer.
Alors qu'il laissait ses pensées dériver dans un flot de souvenirs nostalgiques, un mouvement le ramena à l'instant présent. Un jeune homme courait dans sa direction - très probablement son coéquipier retardataire. L'ancien Gryffondor l'accueillit avec un grand sourire chaleureux ; il le salua avec un accent américain bien tranché. //
- Salut, désolé du retard, c'est que c'est la première fois que je viens ici. Moi c'est Glen, enchanté.
// Les deux hommes échangèrent une poignée de main. //
- Ian Makerley. Bienvenue à Poudlard alors ! Je te ferai bien une petite visite mais je crains que ça ne soit pas au programme.
// Le nouveau venu parut déçu, mais le temps n'était pas au tourismes. Ils avaient une mission à mener à bien en premier lieu - néanmoins, rien n'excluait qu'ils fassent un petit tour des lieux une fois les oiseaux renvoyés dans leurs habitats naturels. Ian s'approcha de la bordure du parc et balaya l'espace du regard. //
- La vache, c’est pas joli-joli...
// La pelouse habituellement resplendissante était maintenant jonchée de plumes de toutes les couleurs et de déjections aviaires, et une quantité non négligeable de volatiles arpentaient le ciel. //
- Tu l’as dit ! J’ai bien fait de ne pas venir avec mon corbeau, on m’aurait exécuté à l’entrée, je crois !
- Tu as un corbeau ? Ça c’est la classe ! Mais en effet c’est mieux que tu l’aies laissé… euh… à l’endroit où tu l’as laissé ?! Ça évitera les confusions. Enfin bref, trêves de blabla. On a des oiseaux à attraper !
// Glen lança un regard étrange à Ian, ce qui le mit un peu mal à l'aise. Avait-il dit quelque chose de vexant ? Mais l'Américain poursuivit ensuite comme si de rien n'était : //
- OK, mais comment comptes-tu faire ? La lettre qu’on m’a envoyé conseillait d’utiliser des noix, mais comment exactement ? D’ailleurs, est-ce qu’ils préfèrent quand il y a encore la coque ou pas ? J’ai pas pris de casse-noix, moi !
// Le Poursuiveur écarquilla les yeux, perplexe. La question de son binôme était déroutante... //
- J’avoue que je ne m’étais pas posé cette question… J’imagine qu’une fois devant eux, on improvisera ! Mais pour ça, il faudrait déjà qu’on arrive à les trouver. Le parc de l’école est vraiment vaste, et la forêt est dix fois plus étendue… Si on ne réfléchit pas un peu, on pourrait y passer la semaine. Voyons, voyons...
- Je ne sais pas… Sans doute quelque part où ils se sentent chez eux, non ? Je sais pas, moi en arrivant en Angleterre, j’ai vite cherché un endroit qui me rappelait mon appart. Au pire, je peux parler aux oiseaux, il doit bien y en avoir qui le savent, non ? Comme dans les immeubles où tout le monde sait tout sur les autres résidents.
// Ian était de plus en plus abasourdi. Il n'avait jamais rencontré de personne capable de parler aux animaux ; vraiment, ce jeune homme semblait très particulier, et il espérait s'enrichir au maximum par leur collaboration ! //
- Oh… euh… oui, je t’en prie…
// Glen s'approcha d'un pigeon posé sur la fontaine, tandis que le Rouge-et-Or sortait la fiche sur les aras qu'il avait reçu par hibou avec sa convocation. Le parchemin stipulait que ces cacatoès peuplaient les forêts tropicales ; ils devaient donc avoir rejoint un endroit où l'hygrométrie et la température étaient similaires aux conditions climatiques qui y régnaient. Ce qui réduisait considérablement les lieux où le duo devrait chercher... L'Américain revint alors pour rapporter les dires de son interlocuteur ailé : //
- Alors, il dit qu’ils sont dans ce que je suppose être des serres ? Il parle de bâtiments mous et en verre.
// Ian hocha la tête, satisfait. Les serres de botanique faisaient partie des lieux auxquels il avait songé ; ils avaient donc trouvé leur destination. //
- Ça semble cohérent. Il fait toujours très chaud dans les serres, peu importe la saison, et le taux d’humidité avoisine les quatre-vingt pourcent. Suis-moi, c’est par là.
// Les deux jeunes hommes se mirent en marche. Ian, incapable de soutenir un silence plus de quinze secondes lorsqu'il était en présence de quelqu'un, amorça rapidement une nouvelle discussion : //
- Tu es américain, non ?
- Oui, pourquoi ?
- Ça s’entend à ton accent. Tu étais scolarisé à Ilvermorny ?
- Alors, clarifions les choses, je n’ai pas d’accent, ce que tu entends est une absence d’accent britannique. Et oui, j’ai été scolarisé à Ilvermorny, la meilleure école de magie du monde.
// Le Poursuiveur ne put retenir un éclat de rire. La naïveté des étudiants sorciers américains était à la fois touchante et navrante. Quand apprendraient-ils donc ? //
- Tout est une question de point de vue. Ilvermorny a une réputation excellente, mais Poudlard reste la meilleure école de tous les temps. Il ponctua ses dires d'un clin d'oeil ostentatoire. C’est là-bas que tu as appris à parler aux oiseaux ? Chez nous, certains sorciers savent parler aux serpents, mais c’est extrêmement rare… et un peu mal vu, aussi…
- Bon, avant toute chose, je propose qu’on arrête de débattre sur les écoles de magies parce que je n'arrête pas de répéter la même discussion depuis que je suis en Angleterre. Mais malheureusement, non, mon don n’est pas appris, c’est juste… venu. La même chose que pour les serpents mais sans réputation.
- Pourquoi malheureusement ? C’est vraiment cool d’avoir un don pareil, non ?
- C’est clair. Mais bon, c’est toujours cool d’avoir un don. Mais j’admets que c’est mieux quand ce n’est pas possible pour les autres de l’apprendre. Ça rend plus spécial, c’est parfait pour frimer en soirée.
// Ian s'esclaffa de nouveau. Il appréciait de plus en plus son binôme du jour ! //
- Tu m’étonnes, avec une particularité pareille, elles doivent toutes te courir après ! Voilà les serres.
// Alors qu'ils arrivaient devant la serre numéro trois, le jeune Makerley se baissa pour ramasser une plume au sol. Sa belle couleur carmin ne laissait aucun doute quant à la nature de son ancien propriétaire... Ian montra la rémige à Glen. //
- Je pense que tes indic’ ne nous ont pas trompés. Les aras doivent être dans les parages !
- Probablement à l’intérieur. Par contre, maintenant, il va vraiment falloir décider d’un plan.
//Le Gryfofndor regarda son coéquipier pousser la porte de la serre. Glen semblait hésiter ; Ian prit alors la relève et passa la tête à l'intérieur de l'abri avec appréhension. Dans ce bâtiment étaient entreposées les plantes les plus dangereuses étudiées à Poudlard. Il était de notoriété publique qu'il fallait éviter de s'y aventurer sans le concours de Jack Spire... Rapidement, le jeune homme repéra le nid établi par les aras au-dessus d'une armoire à engrais, au plus proche de la toiture de verre. Heureusement, ils s'étaient installés à proximité des plantes les moins inquiétantes de la serre. Le jeune homme chuchota à l'attention de l'Américain : //
- Ils sont là. Ils ont construit un nid ; il serait peut-être mieux de le déplacer avec eux, ça évitera de les paniquer ?
- Bonne idée. Du coup, je les attire et tu t’occupes du nid, ça te va ?
// Il acquiesça. La fiche rédigée par le professeur Spire indiquait que les aras étaient particulièrement friands des fruits à coques ; le garçon avait donc cru bon de se munir d'un petit sac de noix, qu'il tendit à Glen. Puis le binôme se mit en action. L'Américain s'attela à attirer les oiseaux hors du nid ; après quelques minutes de négociations et d'offrandes de noix, les deux spécimen s'extirpèrent finalement de leur repaire pour s'avancer vers le jeune homme en sautillant. Ian se tenait prêt, à quelques pas de là, et tendit sa baguette vers l'enchevêtrement de branchages en murmurant : //
- Locomotor nidus...
// Le nid se souleva et suivit le mouvement de la baguette pour se diriger vers la porte de sortie. Tout se passait bien. Trop bien même. Jusqu'au moment où des piaillements stridents retentirent d'un coup, faisant sursauter Ian qui se concentrait sur l'acheminement du nid comme si sa vie en dépendait. Il entendit immédiatement après un bruit identifiable comme provenant d'un sac de noix tombé au sol et tourna le regard à temps pour voir Glen se précipiter vers l'un des aras, aux prises avec un Bubobulb particulièrement tactile. Si l'oiseau ne craignait rien quant au pus sécrété par le végétal, son plumage le protégeant de l'irritation causée par la substance, ce n'était pas le cas de l'Américain. Mais Ian n'eut pas le temps de mettre son coéquipier en garde ; le deuxième ara passa devant son regard en émettant de petits cris paniqués. Le sorcier se précipita à la porte de la serre pour l'empêcher de sortir, faisant chuter le nid au passage. Tout en fixant le volatile qui venait de se poser à un mètre ou deux de lui, il lança un accio sur le sac de noix et s'empara de quelques fruits à coques qu'il proposa à l'animal. //
- Petit petit...
// Sa voix manquait de conviction ; l'ara observa un instant la paume de sa main, puis reporta son attention sur sa compagne qui était toujours engluée dans les tentacules du Bubobulb et reprit son envol dans un croaillement sonore. Son cri s'intensifia lorsqu'il réalisa que son nid avait disparu. Le désarroi de Ian ne cessait de croître. Désespéré, il demanda : //
- Euh… Glen ? Je sais que tu es occupé, mais aurais-tu un petit conseil à me donner ?
- J’en sais rien, moi ! La seule chose que je sais faire c’est leur parler ! J’ai jamais eu à faire autre chose, moi ! Comment tu fais pour calmer un gosse ? Ça devrais être à peu près pareil.
// L'ancien Gryffondor hésita un instant. Calmer un gosse ? Il n'avait jamais eu à s'occuper de très jeunes enfants ; néanmoins, une idée lui vint en tête. Ça pouvait sembler débile, mais il devait essayer... Ian s'approcha de l'oiseau, qui s'était posé à nouveau, se racla la gorge et se mit à chanter doucement : //
Golden slumbers kiss your eyes,
Smiles awake you when you rise...
// Il s'était souvenu de cette belle berceuse que sa mère chantait à Kat' quand elle était enfant, lorsqu'elle faisait des cauchemars ou qu'elle n'arrivait pas s'endormir. L'ara se calmait à mesure que le jeune homme fredonnait, et finit par accepter de s'installer sur son avant-bras. Ian le caressa sans cesser de chanter, et se mit en quête du nid qui avait disparu quelque part entre les paillasses de la serre. Le cacatoès reprit soudainement son envol pour retrouver sa dulcinée que Glen avait fini par délivrer. Ian retourna rapidement à sa prospection. Ils ne pourraient pas quitter cette serre sans le nid, c'était certain... //
** Oh non, c'est pas vrai. **
// Dans sa chute, une partie du nid s'était arraché. Le jeune homme croisa le regard de son collège et lui montra discrètement la catastrophe, espérant que les aras ne le verraient pas. Le duo s'affaira à tenter de le réparer, d'abord magiquement puis à la main, en vain. Ian n'aurait pu se sentir plus mal ; il lui semblait avoir tout fait foiré. //
- Je pense qu’on n’arrivera pas à leur rendre leur nid intact… Est-ce que tu peux leur présenter mes plus plates excuses s’il te plaît ?
- Oui, j’imagine qu’on a pas le choix.
// L'Américain se tourna vers les oiseaux. Ces derniers poussèrent des cris offusqués et lançaient des regards pleins de ressentiments à Ian, qui ne savait plus où se mettre. Après quelques minutes de négociation, ponctuées par le don de trois noix par Glen, les aras finirent par se calmer. //
- Alors, au cas où tu n’aies pas remarqué, ils n’ont pas appréciés. Mais je pense que ça pourrait être pire. Par contre, fais bien attention de ne pas plus abîmer le nid ou c’est nos crânes qu’ils essayeront de casser. Du coup, on fait quoi, on reprend où on en était ?
// Penaud, Ian hocha la tête et s'empara délicatement du nid - ou du moins, de ce qu'il en restait - sous le regard attentif de son coéquipiers et du couple ailé. Le quatuor sortit enfin de la serre. //
- Avant que tu arrives, Lawford m’a dit qu’un portail magique a été mis en place pas très loin du lac. Il est activé par la magie des graphèmes, et il s’ouvre directement sur un coin reculé de la forêt Amazonienne. Les aras ont juste à passer à travers la porte et ils seront de retour chez eux.
- On peut faire ça avec des graphèmes ? Je savais pas… Enfin, c’est pratique, parce que le trajet serait long autrement ! Du coup, c’est par où depuis ici ?
- Il faut redescendre de ce côté-ci de la colline, on verra bien vite le lac.
// Ian avançait prudemment, concentré pour ne surtout pas s'entraver et abîmer encore plus le nid. //
- Ah, regarde. On aperçoit le portail.
// Avec l'aide du professeur Hayden, l'école avait installé deux grandes portes en bois qui se qui donnaient un aspect un peu étrange au paysage, mais n'ôtait rien à la magnificence du Lac Noir et au château de Poudlard. Glen semblait sincèrement troublé. //
- Et ils ont installé ça juste pour aujourd'hui ? C’est vachement impressionnant !
- Lawford aime bien faire les chose en grand, répondit l'ancien Gryffondor avec un soupçon d'orgueil. J’imagine qu’ils vont en profiter pour organiser un petit voyage pour les vacances scolaires, enfin ce serait chouette pour les élèves.
- Ouais, j’imagine bien le camp de vacances dans la forêt amazonienne ! Ceux qui survivent aux bêtes et aux maladies obtiennent leur année, et les autres n’étaient juste pas assez bons !
// Ian dévisagea Glen, tentant de déceler si l'Américain était sérieux ou faisait preuve d'humour ; mais son visage restait impassible, laissant le jeune homme dans le doute le plus complet. Ils arrivèrent au pied du portail, accueillis par Kathleen Hayden en personne. //
- Bonjour. C’est bien ici qu’on doit amener les aras ? Pas que je doutes de toi, Ian, mais bon… J’aime juste être vraiment sûr.
// Il n'attendit pas la réponse pour se tourner vers le couple d'aras ; Ian comprit que son acolyte prenait les devants pour convaincre les oiseaux de s'engouffrer dans le passage lorsqu'il serait ouvert. //
- Bonjour Ian, et bonjour Monsieur… Talnac, si je ne m’abuse ? Oui vous êtes au bon endroit. Reculez un tout petit peu. Par le pouvoir de la Voie et de Nerthus, d’Ullr et de la Double Branche, Raidhu dessous et Elhaz devant, emmenez-moi. RE !
// Lentement, dans un grincement lugubre, les portes s'écartèrent et une puissante aspiration s'éleva. Les cacatoès n'hésitèrent pas une seconde et se précipitèrent dans le portail ; Ian y envoya ensuite les restes de nid. Tandis que Mrs Hayden s'empressait de refermer le portail, le jeune homme se tourna vers son camarade d'aventure avec un sourire satisfait. //
- Ça te dit d’aller boire un verre aux Trois Balais ? Je t’invite !
// Un éclair de surprise passa sur le visage de Glen. Un fugace instant, l'ancien Gryffondor craignit un refus de la part de son camarade. //
- Laisse moi te répondre avec une autre question, qui refuserait une invitation pareille ? Non, sérieusement, il y a trois choses auxquelles je ne dit jamais non et c’est prendre des photos, faire une partie de quidditch et boire un coup. Bon, on y va directement ou tu veux bien qu’on repasse par le château ? J’ai pas eu le temps de prendre une photo.
// Bien sûr, en joueur professionnel, Ian tiqua instantanément à l'évocation du Quidditch. Mais il ne pouvait pas proposer un échange avec l'Américain, son contrat avec les Missiles était très clair à ce sujet. En revanche, il pouvait tout à fait l'aider à satisfaire ses souhaits en matière de photographie ! //
- Oh, on a bien le temps pour que tu prennes quelques photos ! Je ne sais pas quel genre de cliché tu recherches en particulier, mais je connais quelques spots sympathiques si tu veux. Et pendant que tu mitrailles, j’en profiterai pour faire un petit compte-rendu sur parchemin à Monsieur le Directeur.
- Tu me proposes un verre puis de m’indiquer des spots ? Serais-tu en train de me draguer ? Parce que tu fait un très bon boulot si c’est le cas.
// Encore une fois, Ian éclata de rire. L'humour piquant de Glen lui plaisait énormément, c'était indéniable. //
- Un peu trop “homme” pour moi malheureusement !
- Tu me brise le cœur, Ian ! Pourrais-je jamais me remettre de ton rejet de mes sentiments et aimer à nouveau ?
// L'Américain se joignit à son hilarité, et les deux jeunes hommes reprirent le chemin du château, bien décidés à optimiser le temps qu'il leur restait à partager. //
[Fin de participation]
Couleurs utilisées dans ce message : #630009, #507515, #B54517 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mer. 13 Mar 2019, 21:35
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[RP entre Adam Whyte-Akombe (Aquilea) et Welmina Sayn (Welmina Til'Sayn]
// Welmina regarda sa montre pour la vingtième fois, elle détestait lorsque les professeurs étaient en retard, en particulier lorsque les cours se passaient dehors. Il faisait froid, le temps était gris tout comme les nuages qui cachaient le soleil et c'était encore le début de la semaine. Dans ces moments-là Welmina se maudissait d'avoir préféré l’esthétique au confortable concernant sa cape. Certains élèves, lassés d'attendre avaient formés un petit groupe en s’asseyant sur un banc ou dans l’herbe juste en face. Welmina était assise avec eux, dans l’herbe, bien qu’elle soit humide.
Il n'y avait pas tellement de différence entre les Serpentards et les Poufsouffles avec qui elle avait actuellement cour commun de botanique, la plupart du temps ils se mélangeaient, c'était aussi à ça que servait les cours communs. Le groupe assis comprenait des Serpentards et des Poufsouffles, des filles et des garçons… Même si très souvent les élèves restaient dans leur salle commune respective sans aller voir les autres personnes des différentes maisons, Welmina aimait cette diversité et elle n’était pas la seule. Elle ne connaissait pas personnellement tous les Poufsouffles mais ils étaient plutôt sympa - cette histoire de personnalité par maisons n’était donc pas un mythe – et plutôt intelligents.
Elle n'appréciait pas spécialement la botanique, mais au moins lors de ce cours elle ne restait pas assise pendant une heure sans bouger et puis certaines plantes dans la serres étaient vraiment jolies et intéressantes. La serre avait une atmosphère qui plaisait à la jeune première année et bien qu'elle n'y aille presque jamais en dehors des cours, la serre de botanique l’apaisait lorsqu'il n'y avait aucun bruit.
La jeune fille regarda sa montre encore une fois et soupira, ses camarades ne parlaient pas non plus et lorsque quelqu'un disait quelque chose, les autres acquiesçaient sans répondre. //
** Sûrement à cause du froid, le temps est tellement glacial que personne n'ose ouvrir la bouche **
// Welmina observa les personnes autour d’elle, et effectivement ils grelottaient tous. Un en particulier, un garçon était couvert de tonnes de vêtement mais semblait avoir plus froid que tout les autre réunis. C’était Adam Whyte-Akombe, un Poufsouffle très souriant, assis juste en face d’elle, sur le banc. //
** Comment fait-il pour respirer derrière cette tonne de vêtement ? **
// Welmina le regardait et le trouvait presque comique avec son bonnet Poufsouffle qui lui couvrait presque tout le visage. Elle le regarda jusqu’à ce qu’il se retourne et lui sourit. Ne sachant pas si il s’était rendu compte qu’elle le dévisager, elle lui rendit son sourire. //
Couleurs utilisées dans ce message : #4080FF |
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Direction Auror Animatrice
Messages : 3632
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Maison : Serpentard
Poudlard : 5e année |
Date du message: Ven. 15 Mar 2019, 18:58
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// Sa fin était proche, c'était une certitude. Avec un froid pareil, il n'allait pas tenir très longtemps. Il ne pourrait même pas écrire une lettre d'adieu à ses parents bien aimés - c'était complètement impossible de tenir une plume avec des gants aux mains sans mettre de l'encre partout, et il était hors de question pour lui de se dévêtir. Rien que d'y penser, il en grelottait dix fois plus.
Adam Whyte-Akombe détestait le froid plus que tout. Même plus que les salsifis, et ce n'était pas peu dire ! Il s'était pourtant équipé le plus chaudement possible avant de sortir pour rejoindre son cours de botanique et avait pris soin de boucher le moindre interstice de ses habits comme on calfatait un bâtiment avant de partir en cabotage, pour éviter toute infiltration d'air glacial. Son accoutrement lui avait valu quelques quolibets de la part de Serpentards avec qui ses condisciples et lui partageaient les leçons d'herbologie ; le jeune garçon ne s'en était pas formalisé, tout simplement parce qu'il se moquait éperdument du jugement des autres. Par contre, il se sentait bien plus concerné par le retard du professeur Spire. Chaque seconde qu'il passait à l'extérieur de ces serres contribuait selon lui à le transformer en glaçon humain ! Malheureusement, le maître des plantes était introuvable et les serres étaient verrouillées. Adam se résigna donc à patienter, assis sur un banc, au milieu de ses camarades.
Malgré sa sensation de froid, le jeune Jaune-et-Noir ne pouvait s'empêcher de sourire tandis qu'il laissait ses oreilles traîner du côté d'un groupe de condisciples blairelles assises à même le sol à quelques mètres de lui, en plein débat pour déterminer à qui elles feraient manger la crème canari qu'elles avaient acheté en douce à une cinquième année la veille. Lorsqu'il se fût assuré que son nom n'était pas parmi les victimes potentielles de ces dangereuses filles, il se retourna et croisa le regard d'une Serpentarde qui semblait le dévisager. Ne voyant aucune intention hostile dans ses yeux, Adam lui sourit ; sourire qu'elle lui rendit aussitôt. Le Poufsouffle se leva alors pour la saluer et la rejoignit en quelques pas. //
- Il fait sacrément froid aujourd'hui ! Comment fais-tu pour supporter ça dans cette tenue ?, demanda-t-il avec étonnement.
// Il pointa du doigt la cape dans laquelle la rousse s'était emmitouflée, dont l'épaisseur ne laissait aucun doute quant à son incapacité à protéger du vent hivernal. Il s'imagina un instant porter des vêtements identiques à ceux de son interlocutrice et un frisson lui parcourut l'échine. Soit elle était folle, soit elle était vraiment très forte ! //
Couleurs utilisées dans ce message : #CC0000, #FEFEFE |
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Ancien(ne)
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Date du message: Mar. 06 Aoû 2019, 00:13
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// A peine leurs échanges de sourires furent finis, qu'Adam se leva pour aller s'asseoir plus près de Welmina. Elle ne connaissait le garçon unquement de vue et fut un peu étonné qu'il se lève pour venir la voir mais trouva ce geste très gentil. Et au moins, ça l'aiderait un peu à patienter. Même si elle n'était pas sûre de pouvoir tenir une discussion normale dans ce froid. //
- Il fait sacrément froid aujourd'hui ! Comment fais-tu pour supporter ça dans cette tenue ?
// La question et l’étonnement dans la voix du Poufsouffle fit sourire Welmina mais elles n'étaient pas étonnantes venant d'un garçon qui portait quatre fois plus de couches de vêtement qu'elle. D'ailleurs, elle ne l'avait jamais vraiment remarqué mais le jaune et noir portaient souvent beaucoup de couches de vêtement. Peut-être avait t'il subit un traumatisme par rapport au froid ? Ou il n'aimait pas son corps et il souhaitait le cacher sous des vêtements ? Ou alors... il était juste frileux.
Welmina, elle ne se considérait pas comme t-elle enfin sauf quand il faisait vraiment froid, comme en ce jour. Mais en général elle sortait peu couverte de tout les temps. Elle avait pourtant des pulls et une ou deux capes chaudes dans ses affaires mais elle n'aimait pas vraiment les porter. Notamment, parce qu'avec ces affaires, elle semblait faire le double de son poids. Non pas forcément qu'elle s'inquiétait du regard des autres mais elle appréciait la sensation de se sentir jolie. C'était certes un peu prétentieux et un peu idiot actuellement mais elle n'y pouvait rien.
Elle était sûre de ne pas être la seule qui ne s'était pas habillé convenablement pour la température actuelle. Elle regarda autour d'elle et apparemment elle était la seule. La seule avec une cape d'été, en tout cas. //
- A vrai dire... je ne le supporte pas.
// La jeune fille répondit à Adam avec un ton légèrement ironique et un peu amusé. Puis elle essaya d'esquisser un sourire mais le froid la paralysait totalement. //
- Apparemment la météo ne joue pas en ma faveur aujourd'hui, en même temps je ne fais pas trop d'efforts... D'habitude pourtant je ne suis pas trop frileuse, contrairement à toi, non ?
// Elle avait essayé de ne pas rendre son ton trop irritable car elle ne voulait pas qu'il prenne ça pour une critique. Même si c'était juste un constat, peut-être n'avait il pas envie qu'elle lui fasse remarquer... //
Couleurs utilisées dans ce message : #FEFEFE, #4080FF |
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