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Personnage Non Joueur
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Date du message: Sam. 02 Nov 2019, 13:43
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// Le bureau 914 du quatrième étage fait partie de ces nombreuses pièces abandonnées de Poudlard, où araignées et épouvantards ont élu domicile pendant une cinquantaine d'années sans être dérangés. Mais c'était sans compter l'arrivée du détective Sam Rosenbach entre les murs du château ! Le directeur Lawford et Ricky Stimpton ont travaillé d'arrache-pied pour déloger tous les locataires de cette sombre pièce et retaper au mieux les étagères bancales et le bureau poussiéreux afin d'offrir à l'enquêteur un espace à son goût : //
- Il me faut un espace exigu situé dans un secteur calme de l'école, pour me permettre de réfléchir et de me concentrer.
// L'endroit empeste le renfermé. Des montagnes de poussières se soulèvent à chaque battement de cils. Une simple fenêtre permet à la lumière d'éclairer la table sur laquelle s'entassent déjà de nombreux dossiers sur le devant desquels est inscrit en lettres d'or le mot CONFIDENTIEL. Dans la bibliothèque, Sam a judicieusement entreposé tous les manuels que son mentor lui a légué après son départ en retraite : Comment obtenir des aveux sans la torture, Combattre le crime en période trouble, Encyclopédie des potions interdites et leurs antidotes, Débusquer les menteurs, ou l'art du décryptage de micro-expressions, La legilimencie pour les nuls... //
Couleurs utilisées dans ce message : #720F0F |
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Joueuse
Messages : 4711
Guilde : Aucune
Maison : Gryffondor
Poudlard : 7e année |
Date du message: Mar. 12 Nov 2019, 15:25
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[Contexte : Meurtre en zone RP, formulaire - Katniss Pierce]
// Katniss toqua à la porte du bureau 914, au quatrième étage. Elle avait eu un peu de mal à le trouver, surtout que les escaliers avaient décider de lui faire un tour du château avant de l'autoriser à se rendre dans la salle qu'occupait désormais Sam Rosenbach. N'ayant pas reçue de réponse, et n'entendant pas le moindre bruit provenant de derrière le battant ; la blonde poussa doucement la porte pour laisser le temps à l'enquêteur, s'il était là, de la congédier. Mais il n'en fût rien, en effet la pièce était vide. Enfin, vide était un bien grand mot. L'air était saturé de poussières en suspension qui faisait comme un effet de brume, accentué par le peu de lumière naturelle qui rentrait dans la pièce. Souhaitant vraiment parler avec le détective, l'ancienne Gryffondor décida d'attendre le retour du nouvel occupant des lieux. Ce faisant, elle laissa traîner son regard sur le mobilier et le peu d'effets personnels qu'avait déballé Mr Rosenbach. Bien évidement, les titres des ouvrages sur la bibliothèque attirèrent son attention.//
** C'est pas très joyeux comme livres de chevet ... Mais "La legilimencie pour les nuls" à l'air pas mal. Je me demande si en plus de ça il fait de la mantique pour arrêter les criminels ... Ce n'est pas très fiable comme technique quand même, mais bon, les enquêteurs sont souvent originaux ...
// L'étudiante en droit aurait bien aimé s'asseoir pour patienter plus tranquillement mais manifestement l'inspecteur n'avait pas prévu de beaucoup recevoir dans son bureau, puisque le seul fauteuil présent était le sien. Étant obligée de patienter, elle regarda plus attentivement la pile de dossier présente sur le bureau avec écrit "CONFIDENTIEL" dessus. Miss Pierce se douta immédiatement que si le célèbre détective les avaient apporté c'était, soit pour tester les visiteurs, soit parce qu'ils étaient liés au meurtre sur lequel il enquêtait. Peut être contenaient-ils des informations sur la victime, et sur son passé plutôt trouble. Tout du moins de ce qu'elle en savait !//
** Quand même, il pourrait les ranger ailleurs ... Surtout s'il suspecte quelqu'un de Poudlard ! Son bureau n'est même pas protégé par des sorts. Il a beau être excellent, il se surestime peut être un peu trop. Sauf si tous les dossiers sont cryptés, ce qui serait quand même beaucoup plus sûr... **
// La jeune femme hésita, cela faisait longtemps qu'elle attendait et personne ne venait. Elle n'allait tout de même pas poiroter toute la journée dans cette pièce plutôt déprimante. Repensant à une des questions, elle sourit, heureusement que seul le pollen la rendait allergique et pas la poussière ! Ayant clairement autre chose à faire, comme prévenir sa meilleure amie de ce qu'il se passait au château pour lui demander son avis, Katniss choisit de quitter ce lieu pas des plus accueillant. Elle posa, bien en évidence, son formulaire sur le bureau, assorti d'une petite note, conseillant à Sam Rosenbach de ranger ses dossiers sensibles. Le mot était écrit de façon à laisser entendre au locataire des lieux que l'ingénuité faisait partie du caractère de l'ancienne Rouge et Or, et que c'était vraiment innocemment qu'elle le conseillait. Bien évidement ce n'était pas le cas, mais on se méfie rarement des petites poupées blondes qui ont l'air tout à fait inoffensives. D'un pas léger, ravie d'avoir apporté sa maigre contribution à l'enquête, l'héritière Pierce retourna a ses appartements, ayant envie de se faire un grand chocolat chaud en lisant le dernier tome de l’Épée de vérité.//
[Fin RP]
Couleurs utilisées dans ce message : #665FCA, #CC0000 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Jeu. 14 Nov 2019, 18:05
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[RP Contexte Décès de Mr Powell partie 1 - Zlatz Roux]
// Un meurtre à Poudlard. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait - l'école existait depuis trop longtemps pour ça - et certains étudiants affirmaient même que le dernier s'était déroulé pendant leur scolarité. Zlatz ne se souvenait pas de cela, mais il n'était que rarement à jour sur les nouvelles et si les choses n'avaient pas fait autant de bruit que cette fois, il n'était pas inenvisageable qu'il ait loupé la chose. La mort du professeur d'arithmancie - quel était son nom, déjà ? - ne risquait pas d'être oubliée. C'était même le sujet principal de conversation dans le château, et il semblait à Zlatz que trois comportements types se rependaient parmi les élèves. La majorité d'entre eux étaient effrayés, se rassemblaient entre eux, évitaient d'attirer l'attention sur eux et suivaient un rythme journalier plus sage que d'ordinaire. En réaction de cela, certains élèves faisaient part de leur absence de peur de façon visible, se vantant de leur courage et moquant ceux qui se laissaient aller à la peur - enfin, la plupart étaient plus subtils et moins vantard que ça. Enfin, il y en avait quelques uns qui se pensaient avoir une âme d'enquêteur et qui posaient des questions à droite à gauche, cherchant des indices et des réponses. C'était à ce groupe que le serdaigle appartenait. En vérité, il était excité par les événements, tout en se sentant coupable de sa propre réaction. Un homme était mort et la seule chose qui l’intéresse était la perspective d'être mêlé à une véritable enquête, ce qui lui permettrait de mieux concevoir ses enquêtes fictives. Son propre cynisme lui paraissait répugnant, d'autant qu'il était dans une phase où il examinait ses propres pensées et ressentis avec une suspicion aux portes de la paranoïa.
Peut-être était-il simplement satisfait de pouvoir concentrer ses sentiments négatifs sur quelque chose d'extérieur plutôt que sur lui-même. C'était plus sain. Dans tous les cas, le mort n'avait pas sa place dans les réflexions de Zlatz, qui restaient centrées autour de lui-même. Égocentrique un jour, égocentrique toujours. Mais au fond, était-ce important qu'il fasse les choses pour lui et pas pour les autres ? Le résultat était le même. Le serdaigle regardait le parchemin posé devant lui. C'était l'un des exemplaires du formulaire produit par l'enquêteur à destination des élèves de l'école. Il en avait pris un dès que possible par curiosité, mais n'avait pas encore commencé à le remplir, occupé qu'il était à disserter de ses motivations, de son comportement et de quelques autres sujets sans rapport avec le parchemin qu'il était censé remplir. A sa décharge, il fallait reconnaitre que le questionnaire n'était pas vraiment très glamour. Juste des questions assez évidentes accompagnées par quelques anomalies : comment le fait d'avoir un animal de compagnie ou pas pouvait-il être une information utile pour l'enquête ? Bon, en fait, c'était tout à fait possible si l'on avait trouvé des traces d'animaux sur le lieu du crime. Par exemple, s'il y avait des poils de chats alors que la victime n'avait pas de chat chez elle, les propriétaires de chats seraient plus suspects que les autres. Le coupable risquait cependant de mentir, mais s'il était découvert, cela le rendrait particulièrement louche. D'ailleurs, peut-être n'y avait-il aucune trace et ces questions servaient à faire commettre une erreur au coupable. Ou alors c'était tout simplement un leurre pour détourner l'attention d'autres questions.
Ou alors Zlatz se prenait la tête pour rien et n'avançait toujours pas dans sa tâche. C'était tout de même fou d'être à ce point incompétent ! Incapable de faire quoi que ce soit sans s'éparpiller dans tous les sens, minimisant efficacement sa productivité. Le serdaigle soupira, passa quelques secondes à se vider la tête, puis saisit sa plume et s'attaqua - enfin - à répondre aux questions du parchemin. //
// En son fort intérieur, Zlatz était convaincu que ce que ce qu'il venait de faire était totalement inutile. Aucune de ses réponses n'apporterait quoi que ce soit. La seule qui pourrait sembler effleurer quelque chose - la dernière - était vidée de sa substance par l'imprécision de ses souvenirs. Lui n'avait pas différencié cette nuit des autres et n'avait pas prêté particulièrement attention à ce qu'il ce passait. Résultat des courses : dès le lendemain, sa mémoire flanchait et il était déjà incapable de dire avec certitude s'il avait rencontré quelqu'un ou pas.
Le serdaigle chassa ces pensées qui risquaient de lui plomber le moral sans rien lui apporter. Il n'y pouvait rien et de toute façon, c'était probablement les questions qui semblaient les plus saugrenues qui auraient le plus d'importance. Sans cela, elles n'auraient même pas été posées. L'adolescent se leva et rassembla les affaires qu'il avait laissé par terre autour de lui. Au final, vu le temps qu'il avait perdu, il aurait dû prendre le temps d'aller dans une salle avec des bureaux plutôt que de s'installer sur le sol en face de la porte du bureau réservé pour le détective. Cela aurait été plus confortable tout en lui épargnant les regards des élèves qui passaient par là. Surtout que d'après le règlement, il n'avait pas le droit de faire cela. Il l'avait oublié sur le coup. Heureusement, personne n'avait prit la peine de le lui faire remarquer. Un préfet pris en train de violer les règles de l'école n'était pas quelque chose qui pouvait inciter les élèves à se préoccuper du règlement. Bon, Zlatz n'avait pas l'influence nécessaire pour déclencher une vague de criminalité - terme déjà largement exagéré -, mais tout ce qui pouvait contribuer à l'augmentation de sa charge de travail était négatif.
Le serdaigle soupira en poussant la porte du bureau 914. Le détective n'était toujours pas là, mais bon, il l'aurai sans doute vu s'il était revenu, donc Zlatz n'était pas vraiment surpris. Il déposa le parchemin sur le bureau comme une offrande sur un autel sacré. Priant le divin ministère de la magie d'accorder aux mortels habitant le château sa justice divine via son envoyé sur terre, le haut-prêtre... Il faudrait vraiment qu'il mémorise le nom de l'enquêteur. Enfin, son envolée avait été brève, mais avait au moins amélioré son humeur. L'adolescent observa la pièce, qui portait déjà des marques de son nouvel occupant, mais quelque chose le mettait mal à l'aise sans qu'il n'arrive à mettre le doigt sur quoi. C'était sans importance. Il quitta les lieux en s'interrogeant sur ce sentiment. Après tout, c'était sa spécialité de perdre son temps à réfléchir à tout et n'importe quoi même s'il se rendait compte que cela ne lui apporterait rien. //
[RP fini]
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 14 Déc 2019, 18:35
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[Début de RP: contexte du meurtre - Elerinna Calaelen]
// Le détective Rosenbach n'avait pas paru très amical aux yeux d'Elerinna, qui semblait presque plus s'inquiéter de le rencontrer en face à face que de la raison pour laquelle il était venu à Poudlard. Un meurtre ? Soit. Difficile d'assimiler toute la réalité d'une telle situation. Le professeur Powell, hier encore, enseignait, mangeait, marchait, dormait, et maintenant il ne foulait plus la surface de la Terre. Cette possibilité de la disparition n'arrivait pas à s'ancrer dans l'esprit de la rousse, pour qui tous ces évènements paraissaient encore n'être que des mots vides de sens, prononcés dans la grande salle. Et ce formulaire qu'elle s'apprêtait à rendre, une simple formalité administrative.
Devant elle, elle vit Zlatz sortir du bureau du quatrième étage. Elle leva la main pour tenter de l'appeler, mais il tourna dans l'autre direction sans l'apercevoir. Tant pis, elle discuterait avec lui de tout ce remue-ménage plus tard. Elle se prit presque à sourire en anticipant la réaction du Serdaigle, qui devait certainement pester d'avoir à remplir des papiers, se déplacer jusqu'au bureau, pour qu'au final rien de toutes ces démarches ne soit vraiment utile…
Mais elle effaça rapidement le rictus de son visage, traversée par l'idée que si Rosenbach sortait du bureau à ce moment et la voyait remplie de joie à la perspective d'un meurtre dans l'école, il ne la fasse interner pour folie ou pire, accuser dudit meurtre et envoyer à Azkaban.
Enfin … non ? Tout de même …. Ils ne pouvaient pas envoyer des mineurs à Azkaban, n'est-ce-pas ? Pas pour un simple sourire du moins. Depuis l'émergence de la justice magique, elle aurait droit à un juste procès. Et puis un mouvement des lèvres n'avait jamais représenté une preuve, non ? A quoi bon se torturer alors même qu'elle arrivait devant le bureau, et que la porte entrouverte le montrait entièrement vide.
Le détective avait dû s'absenter un instant, et laisser ouvert pour que les élèves puissent déposer leur questionnaire. //
// Sans s'attarder, la rousse s'échappa du sombre bureau, ravie tout à la fois d'échapper aux coups de poing sur la table de monsieur Sam et de ne pas avoir à s'attarder dans son lieu de travail lugubre pour faire la discussion. Cooper Lawford avait vraiment exagéré en ne lui léguant que ce pauvre taudis comme bureau de travail … //
[Fin de RP]
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Direction Auror Animatrice
Messages : 3632
Guilde : Aucune
Maison : Serpentard
Poudlard : 5e année |
Date du message: Lun. 17 Fév 2020, 13:41
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[RP CONTEXTE n°4 - Formulaire de Syndra Frutto]
// Comme la plupart des élèves de Poudlard, Syndra avait été profondément choquée de la découverte macabre qui avait mis l'école en émoi. Elle avait toujours considéré le professeur Powell comme un enseignant de qualité malgré tout le mystère qui entourait son passé et son physique tout sauf famélique, preuve de son amour inconditionnel pour la nourriture et la boisson et source de nombreux commentaires désobligeants parmi ses étudiants. La Serpentarde regrettait amèrement que leur dernière interaction eût été une dispute à propos d'une interprétation numérale, et l'idée de faire de nouveau usage de son Retourneur de Temps lui traversa l'esprit plusieurs fois ; mais le risque était trop grand, et puis modifier le cours du temps pouvait engendrer des conséquences trop importantes et incontrôlables. Cette option étant écartée, l'orpheline se résigna à faire le deuil de son enseignant, avec l'aide du docteur Frenckie qui la suivait toujours.
Le discours du détective, arrivé le sur-lendemain dans l'école pour tenter de lever le voile sur l'assassinat, l'avait fortement surprise. Syndra ne s'était pas attendue à devoir remplir un questionnaire, mais plutôt à subir un interrogatoire sous Veritaserum. Cependant elle n'avait pas cherché à comprendre la démarche. Après tout, Sam Rosenbach était considéré comme le meilleur enquêteur de sa génération, et ses approches originales avaient fait leurs preuves à nombreuses reprises. Elle se souvenait de ce fesse-mathieu crapuleux qui avait échappé à la justice des années durant, jusqu'au jour où Rosenbach s'en était mêlé ; l'homme qui avait été considéré comme intouchable pendant si longtemps avait finalement intégré Azkaban quelques semaines plus tard. Dès le lendemain matin, elle s'était rendue dans le bureau 914, où le détective avait élu provisoirement domicile. Elle frappa à la porte et tendit l'oreille ; personne ne lui répondit. Elle tourna la poignée. A sa grande surprise, la porte s'ouvrit sur la pièce poussiéreuse, lui arrachant un éternuement bruyant. Elle parcourut le bureau du regard, étonnée que l'homme du Ministère ait accepté de loger dans un tel dépotoir. Sur la table, un gros paquet de feuilles attira son attention. Syndra se hâta de récupérer un formulaire et sortit le plus vite possible de cette pièce exiguë qui ne lui inspirait vraiment pas la tranquillité. //
// La jeune Frutto s'installa confortablement devant sa coiffeuse et sortit sa plume et son éternelle encre prune de son sac. Elle posa ensuite le formulaire devant elle et prit connaissance de son contenu pour la première fois depuis qu'elle l'avait récupéré. La teneur des questions l'interloqua, mais elle s'appliqua à répondre à chacune d'entre elles. //
// La Serpentarde parcourut le parchemin des yeux avec un pincement au cœur. Elle ne comprenait toujours pas l'utilité de certaines questions, mais elle espérait fortement que Rosenbach savait ce qu'il faisait et qu'il trouverait rapidement l'assassin de son enseignant. //
// Lorsque Syndra ressortit de la salle 914, elle s'aperçut qu'elle tremblait. Le détective n'avait pourtant pas dit grand chose ; "bonjour" lorsqu'elle était entrée, un remerciement à mi-mots quand elle avait déposé son questionnaire rempli sur la pile qui s'amoncelait sur le bureau, il avait à peine daigné lever les yeux vers elle avant qu'elle ne tourne les talons. Mais lorsqu'elle avait posé la main sur la poignée de la porte, prête à repartir potasser ses ASPIC, il l'avait interpellée. En se retournant, Syndra avait croisé le regard de l'inspecteur, qui tenait son parchemin dans la main. L'échange ne dura qu'une fraction de seconde, mais la jeune femme eut l'impression d'être passée aux rayons X, mise à nue en un claquement de doigts. Imperceptiblement, Rosenbach avait ensuite hoché la tête ; elle s'était empressée de sortir de la pièce, complètement perturbée par ce qui venait de se passer. Qu'avait-il déduit de ses réponses ? Elle n'avait pourtant rien à se reprocher, elle n'avait rien à voir avec le décès du professeur d'arithmancie ! Par ailleurs, elle doutait qu'un élève puisse être commanditaire d'un acte aussi horrible, même si elle n'ignorait pas que l'adolescence pouvait être source de terribles chamboulements pour certains. Les campagnes de sensibilisation à l'attention des parents se multipliaient par ailleurs depuis l'affaire Wakefield, pour alerter sur les fragilités des ados face à l'enrôlement des mages noirs... Mais elle ne pouvait pas croire que l'un de ses camarades de classe soit capable d'un tel acte ! Syndra, plus perturbée que jamais, se dirigea vers la bibliothèque en essayant de reléguer cette affaire dans un coin de sa tête et de se concentrer un peu pour poursuivre ses révisions. //
[Fin de RP]
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Joueuse
Messages : 4711
Guilde : Aucune
Maison : Gryffondor
Poudlard : 7e année |
Date du message: Dim. 07 Fév 2021, 17:16
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[Participation Contexte - Dernière étape - Katniss Pierce]
// Katniss toqua à la porte du bureau de l'enquêteur, elle avait quitté la France lorsqu'elle avait appris que Sam Rosenbach leur demandait leur avis sur l'identité du meurtrier. Lors de son trajet la jeune femme avait donc potassé les articles parus dans la Gazette du sorcier tout en se tenant la plus éloignée possible de son voisin et de son air valétudinaire. Comme elle avait appris auprès de Miss Christie à activer ses cellules grises l'ancienne Gryffondor s'installa en face du détective pleine d'assurance quant à l'identité de l'auteur de ce crime odieux.//
- Bonjour Monsieur, je suis ravie que vous ayez accepté de me rencontre malgré le fait que je ne sois plus étudiante ici. Je suppose que votre décision est liée au fait que j'étais entre les murs du château au moment des faits.
// Même si elle ne doutait pas de ses capacité de réflexion, la blonde était intimidée par son interlocuteur, il fallait dire que son expression était indéchiffrable et son regard extrêmement perturbant. Heureusement qu'elle n'avait rien à se reprocher car sinon elle serait passé aux aveux dans le seconde tant la tension qui régnait dans la pièce était palpable. L'ancienne Rouge et Or se demandait pourquoi faire intervenir de jeunes gens sans expérience dans cette enquête, peut être pour susciter des vocations, en tout cas elle était certaine que ce n'était pas parce que Rosenbach n'avait plus aucune piste. La demoiselle pris une grande inspiration et commença a exposer sa théorie ://
- J'ai beaucoup réfléchi à l'identité du ou de la coupable et j'ai relu plusieurs fois chaque témoignages pour éviter toutes accusations infondées qui pourrait ruiner une carrière, voir une vie. Tout d'abord je trouve très intéressant le fait que Mr Powell ait été empoisonné et que l'assassin se soit donné beaucoup de mal pour transformer la scène de crime pour faire croire à une agression. Et, même si cela peut faire cliché, le poison est une arme plutôt féminine ce qui réduit la liste des suspects...
// L'héritière Pierce expira un grand coup, il fallait dire qu'elle avait tenté de soutenir le regard de l'enquêteur lorsqu'elle parlait, pour essayer de voir ne serait-ce qu'une toute petite mimique lui permettant de savoir si son raisonnement était le bon mais rien. C'était à se demander s'il avait même cligné des paupières une seule fois depuis qu'elle était entrée dans le bureau, tout aussi lugubre que la première fois soit dit en passant. Katniss voyait le doute s'immiscer en elle, tel un serpent lui susurrant de croquer dans la pomme, elle savait bien que la femme du directeur n'avait rien à voir avec cette affaire. En effet Eilis Hannay-Lawford avait beau avoir eu un différent avec la victime, cela remontait à des dizaines d'années, si elle avait voulu passer à l'acte elle l'aurait fait depuis bien longtemps. Mais c'était entre Jasmeet Singh Anahita et Ashley Dawon qu'elle se retrouvait à hésiter alors qu'elle était sûre d'elle en arrivant. La première aurait pût se venger d'une infidélité de son conjoint et l'autre semblait beaucoup l'apprécier vraiment beaucoup, peut-être trop.//
- A ma connaissance notre feu professeur d'arithmancie n'avait pas le don d'ubiquité. Or deux personnes affirment avoir été avec lui en début de soirée ce qui est tout bonnement impossible l'une d'elles ment forcément. Et parmi ces deux suspects un seul est une femme ... L'infirmière du château Miss Dawon.
// Voilà, elle l'avait dit à voix haute, et elle avait réussit à tordre le cou au reptile de l'indécision pour rester sur son idée première. Mais relever des incohérences et noter que la principale suspecte avait déguisé la vérité ne suffisait pas, il fallait un mobile et la blondinette savait bien qu'elle ne pouvait pas quitter la pièce avant d'en avoir donné un solide au détective. En se réinstallant dans le siège elle reprit donc ://
- Le fait qu'elle ai menti sur son emplois du temps mais aussi qu'elle ai la possibilité de concocter des poisons font qu'elle avait la capacité de passer à l'acte. Je sais qu'elle a menti en disant qu'elle était avec Mr Powell car Duncan McLane, qui la suivait, n'a pas mentionné la présence de notre victime et Gordon Malher affirme qu'il a passé le début de soirée en compagnie du défunt. Pour ce qui est du mobile, je pense que c'est un des plus vieux au monde ... les émotions. Je ne vais pas m'avancer en disant que l'infirmière avait une liaison avec notre professeur d'arithmancie mais je pense qu'elle avait de forts sentiments pour lui, elle est la seule a en parler uniquement en bien, voir à le complimenter. Comme vous l'avez dit lors d'une interview, il s'agit d'un meurtre ciblé et prémédité, ce qui semble contradictoire avec les crimes passionnels, mais pas pour moi. En effet je pense que Ashley Dawon sentait que Oliver Powell n'avait pas la moindre intention de quitter sa compagne et, constatant qu'elle ne pourrait pas le faire changer d'avis, elle décida de le supprimer. C'est le bien connu "Si je ne peux pas l'avoir, personne ne l'aura !"
// Miss Pierce avala une grande goulée d'air, elle avait débité sa tirade d'une traite et venait de se rendre compte qu'elle avait oublié de respirer. Elle n'appréciait pas forcément d'accuser l'infirmière qui avait toujours été bienveillante avec elle, mais elle ne voulait pas qu'un crime reste impunis. Alors bien sur, elle aurait aimé poser des questions à Sam Rosenbach avant qu'il ne clôture l'enquête mais elle avait été retenue en France et devait donc faire avec les informations dont elle disposait et ces informations indiquait que Miss Dawon était la coupable. Après un bref mouvement de tête en guise de salutation, la jeune femme quitta le bureau, elle savait qu'elle n'aurait pas la réponse immédiatement et elle espérait que si, par le plus grand des malheurs, elle s'était trompée, personne à part l'enquêteur ne saurait rien de ses accusations. C'est donc avec une pointe d'appréhension qu'elle quitta le château et se rendit à Pré-au-Lard où elle avait pris une chambre le temps que l'affaire soit définitivement finie.//
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