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Editorialiste
Messages : 5909
Guilde : Les Marchombres
Maison : Serdaigle
Poudlard : 6e année |
Date du message: Dim. 19 Juil 2015, 18:40
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// Even perçut l'inquiétude de son apprentie lorsqu'il évoqua les sombres événements. Prenait-elle déjà tant à cœur la santé de la Guilde qu'elle se sentait impliquée personnellement ? Le soulagement immédiat de la jeune fille répondit à la question. Elle craignait donc qu'il ne la délaisse au profit de problèmes "plus important". Flatteur ! Mais injustifié. Elle était son apprentie. Elle était donc le "problème" le plus important d'Even pour les trois années à venir. Au moins.
La mémoire Mecyan fut quant à elle rassurée lorsque Kaena confirma : //
- Oui, mes parents enseignent bien le dessin à Al-Jeit pour le moment. On voyage assez souvent, mais nous avons une maison dans la capitale.
// Observant les dernières gouttes d' aiguail s'évaporer sous les rayons insistants du soleil, Even Mecyan se rendit compte qu'il avait faim. Il n'avait rien avalé depuis la veille au soir, s'étant mis en route avant l'aube pour voir le soleil se lever sur l'Arche. Alors que Kaena pensait sans doute à sa famille, Even se remémorait l'adresse d'une auberge populaire d'Al-Jeit. Le petit-déjeuner de la cuisinière était - aux yeux d'Even, en tous cas - le plus délicieux de la ville. Il en aurait bavé d'envie et d'anticipation si Paluche ne l'avait pas fixé d'un œil réprobateur. La tenancière était d'une amabilité à attendrir un Raï et même la décoration surannée regorgeait de merveilles. Il n'y avait que dans cette auberge que l'on pouvait trouver un portrait du grand-père de l'empereur, des rideaux dont les motifs floraux ne se trouvaient plus que chez les antiquaires et des chaises dont la forme avait un jour été révolutionnaire. Reportant son attention sur la jeune rousse qui semblait avoir mené à terme ses réflexions, il écouta : //
- Je pense que je vais rester quelques jours chez mes parents, afin qu'ils ne soient pas pris au dépourvu et ensuite je partirai.
// Voilà une décision qui arrangeait fort le marchombre. Il pourrait ainsi se rendre compte seul de la situation avant d'entraîner Kaena avec lui dans les entrailles de la Guilde. En effet, il voulait à tout prix éviter de mettre son apprentie en danger. C'est donc serein qu'il se replongea dans une douce rêverie gustative, l'espace d'un instant. Revenant à lui, il s'avisa que plus rien ne les retenait ici. Kaena semblait prête à partir, à en croire le regard déterminé qu'elle échangeait avec sa jument. Il prit donc parti de glisser une allusion à un prochain repas dans la capitale : //
- Eh bien, pour l'heure, rentrons à Al-Jeit ! Nous pourrons converser sur le chemin... Et devant un bon petit-déjeuner, si le cœur t'en dis !
// Allusion à peine voilée, voire pas voilée du tout, mais efficace. D'un commun accord et après un dernier regard vers l'Arche, apprentie et maître se mirent en route. //
[Fin de RP]
Couleurs utilisées dans ce message : #8342E8, #0064C7 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Sam. 19 Sep 2015, 11:22
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[Début du RP entre Valyriane Ysaël (Ambrozia) et Eylea Laenerin (Chikage)]
// Interminable. Ce voyage ne terminerait donc jamais ? Cela faisait des jours, même des semaines qu’Eylea arpentait les terres de l’Empire sur des charrettes ou des chevaux d’Itinérants qui avaient accepté de l’emmener avec eux. Jamais Eylea n’avait autant voyagé et même si on ne l’entendait pas se plaindre, elle n’en pensait pas moins. Jamais son postérieur n’avait autant souffert les premiers jours sur la selle d’un cheval. Galoper au grès du vent quelques heures de l’après-midi avait toujours était plaisant pour Eylea, mais là… Des journées entières lui avaient vite retiré ce loisir dans sa liste des plaisirs. Heureusement que le deuxième groupe d’Itinérants qu’elle avait rencontré près d’Al-Poll possédait plusieurs charrettes. Son derrière en avait été si soulagé. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’elle put profitait des paysages qu’ils traversèrent.
Silencieuse et discrète tout le long du périple, les Itinérants ne lui posèrent pas beaucoup de questions sur son identité et ce qu’une jeune fille faisait seule au milieu de nulle part. Sûrement qu’elle n’était pas la première, mais du coup Eylea eut le temps de les observer. Ainsi, rien qu’en les écoutant, elle apprit pas mal de choses sur la géographie et les coutumes de l’Empire. Certes, elle avait étudié chez elle, mais rien ne valait son propre jugement et analyse en terre inconnue et possiblement hostile. Mais lorsqu’ils arrivèrent à destination, devant cette gigantesque et cristalline Arche, Eylea laissa transparaître pour la première fois de son voyage une expression de surprise, d’admiration et d’émerveillement. Un tel paysage était-il possible ? Ne rêvait-elle donc pas ? C’était à la fois naturelle et si surnaturelle que la mercenaire du chaos à peine descendu de la charrette resta un bon moment debout à contempler cette œuvre d’art. Comme si elle pouvait déceler la naissance de cette dernière. //
- Impressionnant, n’est-ce pas ?
// Eylea se retourna pour voir qu’à ses côtés se tenait l’Itinérant qui conduisait la charrette. Elle ne fit qu’un mouvement affirmatif de la tête tout en s’emmitouflant dans sa cape noire qu’un enfant d’Itinérant lui avait offert comme cadeau de bienvenue et pour ne pas attraper froid. Cela ne pouvait pas vraiment lui arriver vu qu’Eylea aimait le froid et avait grandit avec, mais ne voulant pas paraître désobligeante et surtout pour ne réveiller aucun soupçon, elle accepta le cadeau de cet enfant. Elle ne comprenait pas bien ce geste, mais elle n’y avait pas réfléchit à deux fois. Surtout qu’après coup, cette cape s’avéra être bien pratique pour camoufler encore mieux ses petits poignards et dagues dissimulés sous ses vêtements. //
- C’est ici que nos chemins se séparent désormais. Es-tu sûre de ne pas vouloir qu’on te dépose à Al-Jeit ? Il doit bien y avoir encore 4 jours de marches jusqu’à la citée.
// C’était gentil de sa part, mais malgré les kilomètres encore à parcourir, Eylea préférait y aller seule. Ne connaissant pas la capitale, elle craignait y être trop vite repérée. Trop méfiante et de peur qu’on puisse la reconnaître si vite –même si c’était impossible, après tout ce n’était pas écrit sur son front qu’elle était une mercenaire du chaos-, elle voulait être le plus discret possible. Elle pensait qu’il en serait ainsi en entrant dans la citée seule. Elle refusa donc une nouvelle fois l’offre de l’Itinérant, le remercia et salua les autres Itinérants au passage. Eylea les regarda partir, silencieusement, songeant à comment ils et elle-même allait passer par-dessus l’Arche et sur le chemin à suivre désormais. Ils étaient loin d’être les seuls voyageurs du coin, c’était un lieu de passage à n’en point douter, mais Eylea ne souhaitait pas côtoyer d'autres voyageurs. A présent, elle allait de nouveau devoir se débrouiller seule. Son visage dur, inexpressif et froid de mercenaire apparu de nouveau à cet instant et tout en enfilant la capuche sur sa tête, Eylea réfléchit aux prochaines démarches à effectuer pour continuer son chemin. //
Couleurs utilisées dans ce message : #003399 |
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Ancien(ne)
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Date du message: Ven. 26 Fév 2016, 12:03
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//Qu'il était bon de monter à cheval de nouveau ! Cosmos était aussi impatient que sa cavalière, de reprendre la route. Les long mois passés à l'écurie lui avait semblé interminable et les moments d'exercices ne suffisaient pas à son envie de liberté. Tant qu'ils étaient dans les rues d'Al Jeit, le petit cheval gris pommelé contenait l'envie qui démangeait ses pattes, de s'élancer. Valyriane se pencha le long de l'encolure pour lui murmurer un encouragement et lui promettre que bientôt, oui bientôt, il pourrait courir comme bon lui semblera, et que promis, leur voyage serait long, qu'il aurait bien des jours pour profiter de sa liberté.
Cosmos poussa un petit hennissement d’anticipation joyeuse en réponse à la Marchombre, montrant ainsi qu'il avait compris. Partir enfin ! De nombreux jours d'évasion et de découverte et pas seulement un après midi.
Valyriane était aussi ravie que son compagnon de voyage. Voilà trop longtemps qu'elle était vendeuse sur le marché d' Al Jeit. Ce travail lui plaisait, il répondait aux besoins de son corps malade, mais l'atmosphère de la ville et la routine finissaient par lui peser. Quand elle avait senti qu'avec le beau temps, ces réserves d'énergie et de santé étaient de nouveau au maximum, elle avait préparer son départ. La semaine suivante, elle confiait les clefs de son petit appartement à un ami voisin et accrochait ses fontes à la selle de son cher Cosmos. Elle aurait voulu partir tôt le matin, mais c'était déjà le début de l'après midi et l'Arche enjambant le Pollimage serait envahi par une foule de personnes, certaines rejoignant la ville et d'autre la quittant tout comme elle.
Alors qu'elle s'approchait de l'Arche majestueuse, elle se demandait encore une fois si elle reviendrait. Chaque année, depuis la greffe, elle passait les mois d'hiver, ses mois de faiblesse, à la Capitale. Le Rentai lui avait accordé le plus beau des cadeaux. Il lui avait permis de continuer de vivre, malgré une maladie qui dévorait ses organes vitaux et puisait avidement dans son énergie. La greffe qu'elle avait reçu lui permettait de faire provision de santé et d'énergie, lorsqu'elle restait au repos. Par la suite, elle pouvait dépenser l'énergie accumulée au cours des mois d'hiver comme elle le souhaitait. Voilà plusieurs années qu'elle s'était accommodée de cette existence : la fin de l'automne la voyait revenir de ses périples et elle ré-investissait alors son petit appartement au dessus de la grande Place du Marché, où elle vendait fleurs et objets artisanaux qu'elle fabriquait lorsqu'elle était trop faible pour sortir. Quand le printemps revenait, si elle s'en sentait prête, elle retournait parcourir Gwendalvir en compagnie de son petit cheval. Depuis deux ans cependant, elle s'inquiétait de voir ses haltes en ville s'allonger. Elle devait ménager ses forces plus qu'auparavant, et l'année précédente, elle avait dû rentrer prématurément à Al Jeit, car son énergie s'était amenuisée dès la fin de l'été.
La liberté a un prix. Elle l'attirait, et elle ne pouvait s'en passer, comme une forme de dépendance. Elle savait qu'elle le payait de ses réserves d'énergie, et remerciait encore mille fois le Rentai de son don. C'était une après midi où soufflait une brise calme, un vent de changement. Un léger parfum d'aventure lui vint au nez. Où allait-elle ? La Marchombre ne l'avait pas encore décidé. Toutes à ses réflexions, elle avait laissé Cosmos passer les portes de la ville et l’amener sur l'Arche immense. S'y croisait des marchands, des gardes, des voyageurs... certains à pieds, d'autres à cheval. Des carrioles d'itinérants avançaient bien au centre du pont. Ce dernier était éblouissant, et continuait à l’émerveiller, bien que ce ne fut pas la première fois qu'elle le traversait. Ce serait peut être la dernière en revanche, et Valyriane le gardait à l'esprit, tout en savourant la beauté de l'Arche et de l'instant. Cet instant juste avant de s'envoler vers un inconnu et des aventures qui n''étaient pas encore nées. Le soleil qui l'éclairait doucement faisait scintiller le pont et l'eau qui passait dessous.
La Marchombre n'était pas la seule à être touché par cette beauté. Une jeune femme, emmitouflée dans une cape noire s'était un peu approchée du bord pour regarder le Pollimage qui serpentait en contrebas. Au vu de la largeur du Pont, elle était encore bien loin du bord, mais l'absence de barrières et l'immensité de la structure pouvait vite donner le vertige, et peu de personne osait se tenir à l'écart du centre.
Valyriane fit ralentir Cosmos avant d'arriver au niveau de la jeune femme. A contrecœur, le petit cheval gris diminua sa cadence. Mais quand il passa à coté, il eu une réaction d'affolement et s'écarta brusquement. Il fallu toute la fermeté et la douceur de sa cavalière pour l'apaiser. Son compagnon équin était habituellement d'un naturel paisible et n'était jamais nerveux sans raison. La Marchombre ne comprenait pas sa réaction. Certes il était pressé d'aller galoper, mais rien n'expliquait sa réaction de peur face à une simple jeune femme, et rien d'autre sur le chemin ne pouvait l'avoir effrayé. Le petit cheval restait nerveux et avait continué sa route, mais Valyriane se demandait si elle n'allait pas lui faire effectuer un demi tour afin d'observer cette étrange personne qui avait inquiété Cosmos.
Cela ne lui plairait pas, mais elle l'encouragea dans ce sens, et le cheval obéit après avoir manifesté son mécontentement de la tête et des oreilles. Toutefois, elle fit avancer le cheval plus près du centre de l'Arche. Malgré la foule, elle repéra bien vite celle qu'elle cherchait. Elle n'avait pas encore bougé. Valyriane ne voyait pas son visage qui était encore tourné vers le Pollimage. Puis la jeune femme enfila sa capuche et se détourna du paysage, comme si elle avait pris une décision et elle reprit alors son chemin vers la ville.
La Marchombre tenta de se raisonner. C'était inutile de suivre cette personne, alors qu'elle était sur le point d'entreprendre un voyage. Pourquoi gaspiller encore du temps, sur son jour de départ, juste pour un pressentiment dû à une réaction étrange de Cosmos ?
Elle ferma les yeux un moment, essaya de faire le vide dans sa tête et d'écouter ce que lui disait la Voie. Inspirant et expirant régulièrement, elle senti qu'elle ne trouverait de réponses qu'en suivant la jeune fille et en l’interrogeant peut être. Elle ne l'avait pas croisé par hasard, voilà ce que lui disait son instinct. Il faudrait cependant rester prudent. Quelque chose, en plus de l'appréhension de Cosmos, lui soufflait qu'il y avait du danger. Il n'émanait pas forcément de cette jeune inconnue, mais il lui était lié, cela c'était certain.
Valyriane eu un regard de regret en arrière, vers l'extrémité du pont qui menait à la vaste route. Puis elle murmura tout bas, pour elle, pour Cosmos, pour le voyage qui les attendait, telle une promesse : "- Tout bientôt"
Et elle mena le cheval sur les pas de celle qui avait intriguée sa curiosité, à quelques distances, mais sans réel soucis de se faire repérer. //
Couleurs utilisées dans ce message : #FCFAE1 |
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Joueuse
Messages : 4050
Guilde : Aucune
Maison : Gryffondor
Poudlard : 6e année |
Date du message: Jeu. 11 Mai 2017, 15:23
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[Début du RP entre Lyriana El'Fay (Morgane Potter) et Ismar Sar'Yat (Assora)]
// Après avoir débarqué du navire ourou qui lui avait fait traverser la Mer des Brumes, Ismar se retrouva seul sur le port de commerce installé à l'embouchure du Pollimage. Personne ne l'accompagnait, pas même un garde. Chez lui, on apprenait très jeune à se débrouiller seul. Le système de clans était impitoyable, et sans un minimum d'autonomie, on n'allait pas bien loin. Qu'il soit prince de sang n'y changeait rien, bien au contraire. Le jeune homme frissonna. Il faisait plus frais dans cette partie de Gwendalavir, et il n'était vêtu que d'une tunique et d'un pantalon de lin. Il posa son sac de voyage à terre, et en sortit un ample et long manteau de laine. Plus chaudement vêtu, Ismar remit sa besace sur son épaule, et suivit la route jusqu'à la sortie du port, ses bottes de cuir glissant légèrement sur les pavés mouillés par les embruns. Une fois la porte du bourg franchie, il repéra le service de poste, et paya sa place dans une charrette qui le rapprocherait d'Al-Jeit. Il s'installa le plus confortablement possible, et fut bientôt secoué par les cahots de la carriole.
Ismar fut réveillé par le conducteur, un vieil homme bougon. Ce dernier lui fit signe qu'il ne le transporterait pas plus loin. L'adolescent lui demanda la direction d'Al-Jeit. Pour toute réponse, il reçu un sourire narquois et un geste évasif vers l'Est. Ismar se retourna pour apercevoir la route qu'il devait emprunter. Elle était rapidement masquée par une grande silhouette lumineuse, ce qui piqua sa curiosité. Après avoir remercié son chauffeur d'un signe de tête, Ismar se mit en route. Il marcha durant environ une heure, ce qui lui laissa le temps d'observer le paysage. Le chemin était bordé par des arbres au tronc lisse et des buissons aux formes douces, s'épanouissant autour de prés verdoyants. Cela changeait beaucoup des palmiers et des papyrus qui étendaient leurs ombelles dans les oasis du Désert Ourou. Fasciné, Ismar ne se lassa pas d'admirer les moindres détails. Il s'arrêta même pour observer un paysan dans un verger, occupé à récolter les fruits mûrs à l'aide d'un jaffet. Cela avait l'air beaucoup plus simple que de cueillir des dattes. Mais il se dit aussi que les arbres fruitiers des oasis, plus petits, étaient certainement plus pratiques. Il adressa un geste de la main à l'homme avant de poursuivre sa route.
L'adolescent arriva finalement à un carrefour où affluaient de nombreux voyageurs. Le chemin était devenu une chaussée pavée, signe que la capitale était proche. Bien que le passage soit suffisamment large, le rythme ralentissait. Ismar s'interrogeait de la raison de ce phénomène, lorsqu'il leva la tête. Il eut alors la réponse, mais l'oublia aussitôt tant il était émerveillé par le spectacle qui s'offrait à lui. Une arche majestueuse s'étendait au-dessus du fleuve. Elle semblait faite de verre ou de cristal. Peut-être était-ce du diamant ? Elle étincelait de milles couleurs. Clignant des yeux et ne pouvant empêcher sa bouche de béer légèrement, Ismar s'arrêta en plein milieu de la route. Comment des hommes avaient-ils pu construire une telle merveille ? Comment pouvait-elle sembler si légère, et comment la lumière pouvait-elle se refléter ainsi à travers tant de matière ? Mille questions se bousculaient dans la tête du jeune homme... Jusqu'à ce qu'il soit lui-même bousculé par un âne chargé de choux. Son propriétaire se retourna vers lui avec une expression de moquerie indulgente, qui l'interpella en passant. //
_ Tu es nouveau ici toi, hein ? L'arche, elle fait toujours un sacré effet, mais y a que quand on la voit pour la première fois qu'on pense même pas à se mettre de côté pour la regarder. Tu devrais bouger un peu mon gars, elle va pas disparaître quand tu mettras le pied dessus !
//Là-dessus, le fermier éclata de rire et s'en alla, laissant derrière lui un adolescent confus et rougissant. Une fois sa contenance retrouvée, Ismar redressa ses épaules et avança sur l'arche. Al-Jeit n'était plus très loin à présent. //
Dernière édition effectuée par Assora (Jeu. 11 Mai 2017, 15:24) ; édité 1 fois
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Joueuse
Messages : 1724
Guilde : Aucune
Maison : Gryffondor
Poudlard : 4e année |
Date du message: Sam. 13 Mai 2017, 18:19
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// Incroyable, elle y était arrivée. Des larmes apparurent au coin de ses yeux, tant elle était heureuse et fière d'y être arrivé. Elle, Lyriana El'Fay, avait fait un pas sur le côté. Après toute ces heures de travail, elle avait trouvé ce qui la bloquait, elle avait compris le fonctionnement de ce dessin si complexe et elle y était arrivé. Les sentiments qui l'habitaient à ce moment était un mélange confus de joie, de fierté et de fatigue.
Le matin même, elle s'était posée dans son appartement et avait changé de tactique. Elle s'était lancé le pari de tenter le tout pour le tout et choisit une nouvelle destination ; l'Arche. A 4 jours à cheval d'Al-Jeit, l'Arche était de loin le plus bel endroit qu'elle ait visité dans son existence. Elle surpassait même la magnificence de la capitale Alvarienne, et il fallait le faire ! Elle n'avait pas, aux yeux de la dessinatrice, d'égal en splendeur.
Lyriana avait vu l'Arche pour la première fois lors d'un long voyage pour rallier Al-Vor à l'occasion de la foire annuelle. C'était la première et dernière année où elle accompagna ses parents et c'est à l'occasion de ce voyage qu'elle traversa par deux fois cette création. Suite à cela, elle avait longuement rêvé d'y retourner mais n'en avait jamais trouvé le temps, s'absentait plus d'une semaine et entreprendre un trajet aussi long seule l'avait rebuté.
Elle s'était assise sur son lit, un bouquet de fleurs ornementales, elle nota mentalement de chercher son arrosoir pour les arroser plus tard avant de se remémorer l'endroit précis d'où elle avait admiré le pont. Elle repensa à chaque détail avant de se jeter dans l'Imagination. Elle s'enfonça loin dans les spires, et tenta de dépeindre parfaitement l'endroit où elle voulait se rendre. Alors pour une fois, au lieu de tenter de faire basculer son dessin, elle tenta de basculer à l'intérieur. Ce fut comme si un verrou explosa dans son esprit, comme si un nouveau chemin dans l'Imagination lui était ouvert et en quelques secondes, le décor autour d'elle changea. Son coeur manqua de s'arrêter quand elle se retrouva en tailleur sur la sol dur et poli de l'Arche, loin du confort de son lit. Juste à côté d'elle, un jeune garçon se tenait, il semblait s'être arrêté à son apparition, ou du moins elle le pensait. //
-J'y suis arrivée ! cria-t-elle à moitié, je suis vraiment ici !
// Elle se mit debout, un énorme sourire placardé aux lèvres, essuyant du doigt les perles salés qui étaient prêtes à dévaler ses joues. Elle se passa une main dans les cheveux, qui butèrent dans les nœuds de sa tignasse lilas et se mit à détailler le jeune garçon à côté du quel elle était apparue. Un énorme sourire fondit son visage tandis qu'elle lançait joyeusement. //
-Cette journée est magnifique, tu trouves pas ?
// Rien ni personne n'aurait pu lui miner le moral à cet instant. Elle était comme sur un petit nuage. Elle imaginait tant la réaction de ses camarades de l'Académie quand elle leur raconterait cette aventure. //
Couleurs utilisées dans ce message : darkred, #329071 |
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Joueuse
Messages : 4050
Guilde : Aucune
Maison : Gryffondor
Poudlard : 6e année |
Date du message: Jeu. 18 Mai 2017, 21:17
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// Ismar avait à peine fait quelques pas sur l'Arche qu'il s'arrêta net. Il se frotta les yeux et battit des paupières pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Une jeune fille aux cheveux mauve venait d'apparaître devant lui, légèrement sur sa droite. Si les mouvements des voyageurs et des carrioles révélaient de temps en temps des personnages encore inaperçus, il était certain que la jeune fille qui lui faisait face n'était pas là une seconde auparavant. Elle était assise en tailleur, avait de curieux cheveux mauves, et semblait à la fois euphorique et à deux doigts de fondre en larmes. Que faisait-elle là, comment était-elle arrivée, et pourquoi était-elle assise par terre dans un tel état émotionnel ? Interloqué, il resta bouche bée, incapable de trouver quoi dire autant que de poursuivre son chemin. L'adolescent était tellement abasourdi qu'il sursauta légèrement quand la nouvelle arrivante s'exclama, d'une voix émue et jubilatoire : //
-J'y suis arrivée ! Je suis vraiment ici !
// Visiblement, elle-même ne réalisait pas très bien qu'elle était sur l'Arche, ce qui rassura quelque peu Ismar. D'un autre côté, il n'était pas sûr que ce soit une bonne nouvelle pour la santé mentale de l'adolescente. Lorsqu'elle se mit debout en essuyant ses larmes, il s'évertua à inspecter ses bottes, rendues poussiéreuses par le trajet. Il n'était à l'aise ni avec les inconnus ni avec les débordements émotionnels, et ne savait pas du tout comment y réagir. Lorsque la jeune fille repris la parole, il mit quelques secondes à réaliser qu'elle s'adressait à lui. //
-Cette journée est magnifique, tu trouves pas ?
//Ismar releva le regard vers la fille aux cheveux mauve, et bredouilla une réponse, totalement pris au dépourvu par cette banalité adressée en plein milieu d'une situation pas banale du tout. //
- Euh oui, très belle journée. Idéale pour se promener.
// Trouvant sa réponse idiote, il rougit légèrement avec un sourire gêné, et tâcha de poursuivre la conversation de manière un peu plus intéressante : //
- Je m'appelle Ismar. Et toi ? Et, excuse-moi, mais... Arrivée à quoi ?
Couleurs utilisées dans ce message : #329071, #481825 |
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Direction Animatrice Conceptrice Préfète
Messages : 8695
Guilde : Aucune
Maison : Serdaigle
Poudlard : 7e année |
Date du message: Sam. 03 Juil 2021, 19:46
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[RP unique de Kaena Wil'Hakan (Winona)]
// Kaena avait quitté Al Jeit la veille au soir et arriva au pied de l'arche avant même le lever du soleil. Elle attacha son cheval à un arbre et alla s'installer sur un rocher un peu plus loin. De là, elle avait une vue imprenable sur le Pollimage en contre-bas et sur l'Arche à sa droite. Un fort vent du sud soufflait depuis quelques jours, au point que de petites vagues remontaient le long du fleuve jusque dans les terres. Lorsque le soleil se leva, Kaena faisait son rituel Marchombre et quelques rayons atteignirent l'arche qui scintilla.
Hypnotisée par le spectacle, la jeune fille s'était arrêté dans ses mouvements et d'un coup, elle fut envahie par une vague de souvenirs. Elle détacha son regard du spectacle de l'arche sous le lever de soleil pour aller chercher son carnet de dessin dans sa sacoche. Elle s'installa confortablement sur le rocher pour feuilleter les premières pages. Elle s'arrêta rapidement sur un dessin croqué quelques années plus tôt. //
** Comme si rien n'avait changé **
// Pensa-t-elle en comparant son dessin à la réalité. Sa jument, Nordlys était attachée à ce même arbre et comme aujourd'hui, le ciel moutonnait d'une multitude de petits nuages blancs qui filaient à vive allure vers le nord au-dessus de l'arche scintillante.
Elle se remémora assise sur ce même rocher immortalisant cet instant précis. Elle ne s'attendait cependant pas à ce que les événements qui allaient suivre changent sa vie aussi radicalement que ce jour-là. Elle se souvint de la voix d'Even, surgissant dans son dos, la faisant sursauter et manquant de faire tomber son carnet dans le vide.
La rouquine se fit la réflexion qu'aujourd'hui, il serait beaucoup plus compliqué de la surprendre, tant elle avait développé son ouïe et que ses sens étaient désormais tout le temps aux aguets. //
** Qu'est-ce que j'aimerai pourtant qu'il arrive là maintenant, pour me parler de tout et de rien, mais surtout de fougères. **
// Elle eut une petite pointe de nostalgie en pensant à ces années sur les routes, à vagabonder au gré des leçons et de la voie qu'ils voulaient suivre. Certes, cela avait été des années difficiles où elle avait appris à sans cesse repousser ses limites physiques et mentales, mais en prenant du recul, elle avait adoré cette époque passées aux côtés de son maître.
Perdue dans ses pensées, elle sursauta très légèrement lorsqu'un oiseau se posa non loin et poussa un grand cri. //
- Fichue sterne !
// Elle secoua la tête pour bien se remettre dans l'instant présent, rangea son carnet et retourna vers Nordlys. //
- En route ma belle, une mission nous attend à Al Chen !
[Fin du RP]
Couleurs utilisées dans ce message : #8342E8 |
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